Post de Institut Henri Poincaré

[💡 Veille et sensibilisation des équipes - atelier stéréotypes & préjugés : attention matières sensibles 💡] Hier, jeudi 30 mai, 40mcube a participé à l’atelier 𝗣𝗿𝗲́𝗷𝘂𝗴𝗲́𝘀, 𝘀𝘁𝗲́𝗿𝗲́𝗼𝘁𝘆𝗽𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 qui invitait le public à participer - au travers de l'analyse de situations concrètes diverses - au bousculement de nos repères et à questionner nos certitudes, organisé à l'écomusée de la Bintinais. L'atelier était animé par Yvan Gastaut, historien et maître de conférences à l'Université Côte d’Azur, laboratoire URMIS, membre du Conseil d’Orientation du Musée national de l’histoire de l’immigration et Piero-D. Galloro, historien et sociologue à l'Université de Lorraine-Metz dans le laboratoire 2L2S. L'atelier de 3 heures était organisé en 3 parties sur un mode interactif. → Les notions de stéréotype, préjugé et représentation : définitions et perspectives historique et sociologique → Quiz sur ces thématiques pour engager et libérer la parole des participant·es. Analyse des réponses au regard de documents divers (archives, presse, vidéos, objets de collection…) → Échange et accompagnement pour une prise de conscience sur la permanence des stéréotypes, la possibilité de créer des leviers de prise de conscience, la nécessité d’engager des actions de déconstruction des préjugés entraînant des situations de racisme et/ou de discrimination, à titre individuel ou collectif Merci à Rennes Ville et Métropole et au Musée national de l'histoire de l'immigration, Établissement public du Palais de la Porte Dorée pour l'organisation de cet atelier ! ✨ - - - - #veille #sensibilisation #préjugés #stéréotypes

Testez vos connaissances sur l’avancée des droits des femmes et leur place dans les milieux scientifiques et technologiques

Pouvez-vous rapidement citer 5 scientifiques inspirantes qui ont révolutionné la recherche et les technologies ?L’effet #Matilda décrit l’invisibilisation systémique des femmes scientifiques : leur travail a parfois (souvent...) été ignoré, minimisé, quand ce n'est pas volé ou attribué à leurs collègues masculins.C’est le cas de Marthe Gautier, par exemple, qui a découvert l’implication des chromosomes surnuméraires dans la trisomie 21.C’est aussi le cas de Jeanne Barret, botaniste et exploratrice, dont les travaux ont été oubliés pendant près de 200 ans.Je vous parle de ça car j’ai participé à la campagne de #crowdfunding du jeu de société “Elle était une Science” dont l’objectif est de visibiliser ces figures féminines incontournables du monde scientifique.Si vous voulez aussi participer, rien de plus simple, c'est sur @KissKissBankBank avant le 13 juillet : plus nous serons nombreux et nombreuses à participer, plus la boîte du jeu sera enrichie de portraits de scientifiques passionnantes ! Lien ➡ https://bit.ly/3RJ2cNc

[Partenariat] 𝗟𝗲 𝗠é𝗺𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗵𝗼𝗮𝗵 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲 𝘀𝗮 𝟭è𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻𝗲 𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁é 𝗲𝘁 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗢𝗿𝗹é𝗮𝗻𝘀 ! La lutte contre les discriminations, le #racisme et l’#antisémitisme constitue une dimension essentielle de la politique égalité de l’Université d'Orléans. Dans le prolongement du plan national de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations liées à l'origine 2023-2026 élaboré par la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT), l’Université d’Orléans a signé mercredi 20 mars 2024 une convention avec le Mémorial de la Shoah. Cette convention, inédite en France, est à destination de l’ensemble de la communauté universitaire, #étudiants et personnels, et a pour objectif de :  ➡ Contribuer à la mission culturelle et citoyenne de l’Université par l’utilisation des ressources, des compétences et des interventions du Mémorial de la Shoah, ➡ Promouvoir des actions de #formation sur l’histoire de la Shoah et des génocides du 20ème siècle à destination des étudiants, des enseignants du premier et du second degrés et personnels d’éducation en formation initiale ou continue, ➡ Promouvoir les actions mises en œuvre par l’Université et par le service pédagogique du Mémorial en direction de la communauté universitaire afin de créer des synergies d’actions : ateliers, expositions itinérantes, témoignages, conférences, séminaires, projection-débats, tables rondes ➡ Mettre en œuvre un programme d’activités spécifiques à l’intention de l’Université, et assurer l’aide aux projets des établissements universitaires, Encourager ainsi une fréquentation régulière du Mémorial de la Shoah, des lieux de mémoire qui en dépendent, et participer aux initiatives prises sur le territoire.  Ce partenariat entre l’Université d’Orléans et le Mémorial de la Shoah permet d’encourager la mise en place d’actions de sensibilisation, de formations et de #recherche sur l’histoire de la Shoah et des génocides du 20ème siècle et de faire connaitre les structures mémorielles du CERCIL Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et de la Gare de Pithiviers. L’Université d’Orléans est engagée dans la promotion d’une culture de l’égalité envers l’ensemble des membres de la communauté universitaire. L’Université contribue ainsi encore davantage au déploiement, et à l’appropriation par chaque membre de la communauté universitaire, des valeurs de la République.

📆 Je suis ravie de contribuer à cette nouvelle formule 💡d'ateliers participatifs qui nous permettront de réfléchir ensemble à question de la parité 🟰 dans les mathématiques.

Je vous invite par ces quelques mots à découvrir l'odyssée d’un château ambulant nommé "Déconstruire et réparer". Un véhicule cosmique, son équipage et un site web que j’ai co-fondé avec Christophe Billard . Une odyssée à contre-courant, un voyage à l’endroit et à l’envers, qui nous a conduits aux sources de la sémantique, de l'Histoire des sciences et du langage. À la croisée de tout chemin oserais-je dire, là où la science, la religion, la politique et les arts se rencontrent de nouveau, au cœur de la forge où fut forgé l’anneau de pouvoir qui a signé leurs désastreux mariages et divorces d’intérêt. Une rencontre offrant à l’humanité la clé d’une réconciliation possible. Après avoir imaginé durant deux siècles que l’empirisme et le matérialisme se solderaient par une issue positive à notre désastreuse expérience du pouvoir, le Sapiens amélioré par la technologie se réifie, consomme à outrance pour occulter sa souffrance et se retrouve, influenceurs et influencés réunis, face à l’impasse consumériste, face à la désolation post libérale. Un anthropocène une éco-anxiété, qu’on ne peut plus cacher sous le tapis de la pensée positive à la carte. C’est dans ce contexte que la nécessité de déconstruction des langues véhiculaires et des architectures engendrées par l’instrumentalisation du pouvoir du logos trouve tout son sens. Le langage n’est pas le propre de l’Homme, qui ne fait que le découvrir peu à peu, il signe aussi la présence et l’absence, le bruit et le silence… Il témoigne de toute interaction, ainsi que de la forme et du mouvement des particules, il est ce « Saint-Esprit » du Dieu nature, pour citer Spinoza, qui relie l’intérieur et l’extérieur en un milieu aussi inaccessible à l’incomplétude humaine que l’est le Zéro. C’est dans le but de recouvrer la valeur sensible, perceptible et intelligible de ce "Saint-Esprit" que nous œuvrons à travers notre site et nos nombreuses publications. Nous avons aussi rédigé deux ouvrages en cours de correction et créé une marque de prêt-à-porter graphique « qui donne matière à penser », pour véhiculer nos messages et nous permettre d’autofinancer nos activités. A terme, nous comptons défendre un projet visant à introduire l’épistémologie des Arts libéraux et la déconstruction du langage dans l'enseignement des classes du second degré. Afin d’immuniser enfin les élèves contre tout type de démagogie et de sauver une école au corps rompu, qu’ils s’apprêtent inconsciemment à détruire.

À vos claviers! L'Appel À Communications du RT14 (Sociologie des arts et de la culture) pour le prochain congrès de l'Association Française de Sociologie #AFS vient de paraître. Il décline la thématique générale du congrès - Environnement(s) et inégalités - en 7 axes (non exhaustifs): -Pratiques culturelles et inégalités -Contextes de la réception -Inégalités dans les environnements professionnels du travail artistique -Création artistique et culturelle dans des environnements contraints -Politiques publiques et réduction des inégalités culturelles/d'accès à la culture -Les transformations de la médiation culturelle face aux inégalités -Enjeux environnementaux de la production et de la consommation culturelles et artistiques Date limite de soumission : 15 janvier 2024.

Et si les Droits Culturels étaient une branche de la cybernétique ? Cette question m’est venu à la lecture du livre d'Helmar Frank - pédagogie et cybernétique – (daté de la fin des années 50) dans lequel il fait une démonstration brillante de l'intégration des sciences de l'éducation comme branche de la cybernétique, autour d'une forme d'organisation des relations. Les Droits Culturels travaillent la qualité des relations, en particulier en privilégiant une symétrie des personnes dans leur capacité à contribuer, en favorisant l’expression des diversités qui dessinent un vaste écosystème de possibilités expressives. Intégrer les Droits Culturels comme un élément de l’épistémologie de la cybernétique pourrait paraître alors pertinent ? D'autant plus qu'Helmar Frank aurait pu complètement aller dans ce sens, en reliant ses travaux avec ses préoccupations de popularisation de l’Esperanto. Il a été, avec sa femme, un animateur de ce courant culturel et politique qui peut être vu comme une tentative de rendre accessible la capacité à toutes et tous à s’exprimer à l’échelle monde ? Au delà de de cette potentielle espièglerie, la digitalisation de la culture et de ses pratiques posent sérieusement l’enjeu de gouverner les algorithmes et les IA. Comme cette digitalisation et sa mise en programme se fait selon les principes de la cybernétique, et que la cybernétique est la science des systèmes, pourquoi ne pas imaginer intégrer concrètement les Droits Culturels comme une de ses branches ? Hypothèse : cela permettrait de construire, au coeur même de la cybernétique, un système de règles garantissant le respect des diversités, de l'égale dignité, et du rappel que les droits participent à produire nos humanités, et non seulement des modes de fonctionnements ... Cela permettrait une forme d'articulation alternative aux relations humains-machines pour tenter de s'éloigner des approches intégratives du transhumanisme, ou des dominations universalisantes des oligopoles numériques comme les GAFAM ? Une articulation fertile au service des droits humains numériques ? Et pourquoi pas ? #droitsculturels #diversiteculturelle #cybernetique #droitshumains #dudh #esperanto #culturaldiversity #egaledignite

« Il faut une culture de l’œil, du corps, de la peau, de la sensibilité. Il s’agit de « muscler son imagination, muscler » son enfance. » »[1] Dans la Charte de l’enseignement artistique spécialisé, y est écrit « L'éducation artistique est le premier vecteur de la démocratisation culturelle. »[2] Les différentes formes artistiques ont enfin pris une place importante dans le domaine de l’éducation à l’individu-enfant, futur citoyen de la République. Donner à l’enfant et à l’adolescent une autre manière de voir et de penser notre société devient un enjeu sociétal : ne pas oublier l’histoire de l’Humanité. Elle nous construit en tant qu’individu, et nous apporte une identité humaine.  L’enfant et l’adolescent, qui ont leur propre métier, celui d’élèves, appartiennent à la société comme des acteurs sociaux. Donner à l’autre une connaissance culturelle multiple nous est offert par l’art théâtral.   Comme le soulignait Émile Durkheim : « l’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux, que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné. » L’art théâtral est multiple tant dans sa découverte que dans ses formes artistiques. Mais, lieu de laboratoire, il favorise « l’accès aux savoirs et à la culture comme condition de l’exercice démocratique d’un citoyen réputé capable de… »[3], sa pratique permet de donner à l’élève sa place dans la société et devient un exercice de la citoyenneté. De cette émancipation citoyenne, l’élève va aborder la compréhension du monde social où l’espace théâtral permet de s’interroger sur la science des hommes qui peint la science des faits sociaux. Alors, gardons un espoir pour des jours meilleurs. Espérons à un meilleur monde, et que le théâtre reste une action d'émancipation sociale et intellectuelle. [1] Trajectoire du Soleil autour d’Ariane Mnouchkine de Josette Féral, 1998 Ed : théâtrales. [2] Hors-série N°80, la lettre d’information, ministère de la culture et de la communication. [3] L’éducation populaire au tournant du XXI siècle, de Francis Lebon et Emmanuel De Lescure, Éditons : du croquant, collection : champ social, Novembre 2016

Les scènes comme terrains d’expression. 🤍 Appel à projets : démocratie, art et citoyenneté Le Théâtre de la Concorde à Paris - qui sera inauguré en octobre prochain - est un espace de débat, de rêve, de réflexion, d’éducation populaire et de création pour décrypter un monde de plus en plus complexe, et ainsi questionner notre vie démocratique. La programmation artistique du théâtre est conçue en résonnance avec ces enjeux. Il est aussi un lieu où l’on apprend, débat et se forme avec  son université populaire abordant des questions de société ou qui animent le débat démocratique : l’accès à l’information, l’intelligence artificielle, l’identité, le genre, le vivant, le travail, le soin… l’accueil d’ateliers à l’attention des publics parisiens jeunes et adultes. L'appel à projets « Ma citoyenneté, mes rêves et mes droits au Théâtre de la Concorde » vise à proposer aux Parisiennes et Parisiens des activités pour connaître et s’emparer, à travers l’art, de leurs droits de citoyens (lien en commentaire). L’objectif est d’apporter notamment aux plus jeunes et aux publics éloignés de la vie citoyenne les outils leur permettant de prendre une place active en démocratie et de s’y épanouir. Le but étant de créer de nouvelles synergies entre le monde associatif et ce nouveau lieu, dont les scènes pourront être un terrain d’expression finalisant ou ponctuant un projet pédagogique au long cours. Ces projets doivent permettre aux différents publics de : - connaître le fonctionnement de la démocratie et l’exercice d’une citoyenneté active : découvrir les institutions, la vie démocratique, voter, participer, décider… - comprendre le monde en s’informant de manière libre et éclairée : qu’est-ce que l’information, le journalisme, comment décrypter les médias, la liberté de la presse dans le monde - connaître et exercer ses droits sociaux/humains : les droits de l’enfant, l’égalité fille-garçon, les droits culturels, la lutte contre les discriminations et l’inclusion… - faire entendre sa voix, exprimer ses droits de différentes manières : apprendre à débattre, maîtriser l’art oratoire, livrer sa parole en podcast, écrire, pratiquer le théâtre, la danse, le sport - prendre soin de soi et rêver d’un monde meilleur ou idéal et exprimer ainsi ses espoirs par un processus créatif (podcast, écriture d’un spectacle, battles d’éloquence etc…). Les candidatures sont à transmettre avant le 30 mai 2024 à minuit. Photo : © Clement Dorval - Ville de Paris Chaque jour, une initiative, un 🤍 #Culture  #Société  #Planète