Post de IKIGAÏ

Content et reconnaissant de pouvoir encore et toujours creuser des sujets sur le secteur du digital et notamment du jeu-vidéo grâce à kingkong. 🙌 Cette fois-ci, je me suis penché sur le paradoxe de 2023, année incroyable pour le secteur avec un nombre record de sorties de jeux de qualité mais également avec un nombre historique de licenciements et de fermetures de studios. 📈❎ ❓ Comment expliquer ce paradoxe? ❓ Et qu'en est-il de l'avenir? C'est à ces questions que je tente de répondre ici ➡️

Une partie de Monopoly, ça peut être très long 😴 Voire très ennuyeux à 2 joueurs C’est pourquoi depuis plusieurs années, la tendance des éditeurs est de proposer davantage de jeux de société pour 2 joueurs. Pas plus, pas moins. 🧑🤝🧑 Les jeux à 2 sont de plus en plus demandés dans mes ludothèques d’entreprise L'Enjeux Cela répond à 2 problématiques : 🚧Les règles du jeu ne sont pas le seul obstacle : encore faut-il trouver des joueurs ! En entreprise, on peut passer plus de temps à rassembler des joueurs qu’à jouer. ⚖️La plupart des jeux sont trop longs, déséquilibrés ou juste pas marrants à 2. Désormais, les jeux à deux ne sont plus seulement des dérivés de jeux de groupe. De nouveaux titres innovants sont conçus pour offrir une expérience de jeu riche et stratégique. On peut : ⚔️ Faire la guerre dans 7 Wonders Duel ✈️Piloter un avion dans Sky Team 🪴 Développer ses talents de jardinier dans Botanik Les jeux à deux couvrent tous les genres ! Que ce soit pour une partie rapide à la pause déjeuner, une soirée romantique ou un défi entre amis, il y a un jeu pour chaque duo. Plus d’excuse pour ne pas jouer ! Alors au placard le Monopoly, vous trouverez bien une personne pour jouer avec vous ? Je joue actuellement à Sky Team, récemment primé du spiel des Jahres 2024 (l'équivalent de la palme d'or pour un jeu de société). Un incroyable jeu coopératif, où des jets de dés (comme au Yahtzee) permettent de piloter et faire atterrir un avion. #entreprise #qvt #jeu #ludique

Aussitôt arrivé, aussitôt parti ! 🥺 La nouvelle vient de tomber cette semaine et il s'agit d'un vrai cas d'école qui vient rejoindre (peut-être) le cimetière des jeux vidéo de l'oubli. Prévu initialement pour le 18 juillet 2024 mais finalement sorti le 23 août 2024, 🔫 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐫𝐝, jeu développé par Sony et Firewalk Studios , ne cesse de faire couler beaucoup d'encre depuis son monumental échec. Depuis sa sortie, le titre, qui voulait concurrencer les mastodontes Valorant et Overwatch 2, n'a engrangé que 𝟕𝟎𝟎 joueurs en simultané sur Steam pour 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 exemplaires vendus sur la célèbre plateforme de Valve et 𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 exemplaires sur PS5. Soit un total de 𝟐𝟓 𝟎𝟎𝟎 ventes ! Une véritable déroute commerciale qui a même poussé Sony à fermer les serveurs, à retirer son jeu de la vente et à rembourser les joueurs de leur achat alors que sa sortie officielle ne date pas d'il y a deux semaines. Comment expliquer une tel flop ? 🤔 D'après les spécialistes d'IGN, l'un des principaux talons d'Achille serait tout d'abord son modele economique qui ne correspondrait pas à la réalité du marché. Concord est un jeu à service de type " hero shooter ", un genre de jeu très similaire à des poids lourds du secteur (Overwatch 2, Apex Legends, Valorant) et qui ne révolutionne en rien la formule. Surtout que le jeu est payant et non free-to-play. Pas d'idées originales pour vraiment se démarquer et des archétypes de personnages trop similaires aux autres licences. Le deuxième point noir soulevé fut la promotion faite autour du jeu, une promotion loin d'être à la hauteur. Annoncé le 24 mai 2024 lors du " 𝘗𝘭𝘢𝘺𝘴𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘚𝘩𝘰𝘸𝘤𝘢𝘴𝘦 ", de nombreux joueurs ignoraient encore l'existence du jeu et la hype a eu beaucoup de mal à monter chez les joueurs. Les créateurs de contenus n'ont pas réellement suivi le mouvement et les joueurs ont très peu remarqué les publicités sur les sites internet. Et pour enfoncer le clou, Concord est sorti trois jours après 🐵 𝐁𝐥𝐚𝐜𝐤 𝐌𝐲𝐭𝐡 : 𝐖𝐮𝐤𝐨𝐧𝐠, l'ovni chinois qui a tout ravager sur son passage avec plus de 𝟏𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 d'exemplaires vendues et plus de 𝟐 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 de joueurs en simultané sur Steam. Compliqué de se faire une place à côté même si ce n'est pas le même style de jeu. Souvent décrié, le modèle économique du live service apparaît pourtant comme une nécessité au yeux des éditeurs quand on observe que seulement 𝟏𝟔 % du chiffre total du marché vidéoludique provient des ventes traditionnelles des jeux complets. Mais encore faut-il le sortir au bon moment comme ce fut le cas pour Helldivers 2, édité également par Sony. C'est hélas un autre destin qui attend Concord en rejoignant Anthem, Babylon's Fall, Hyenas ou Marvel's Avengers parmi les titres tombés dans les limbes de l'oubli. D'après vous, le modèle économique du jeu à service a-t-il aujourd'hui besoin de réinventer sa stratégie commerciale de communication ?

Le marché français du jeu vidéo sera en recul pour cette année 2024. C'est ce que m'a confié le SELL - Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs, à l'occasion de l'ouverture de mercredi à dimanche du salon Paris Games Week. Pis, de janvier à septembre, aucun jeu n'a franchi le seuil des 200.000 ventes en France. Pas de panique pour autant. Sur le temps long, les Français dépensent de plus en plus dans les achats de jeux, consoles, accessoires, PC gaming, moniteurs... Et 2025 s'annonce être un excellent cru côté chiffres grâce aux sorties du jeu GTA 6 et de la nouvelle console de Nintendo. 2024 succède aussi à une année atypique sur le marché français : après deux années de pénuries, les stocks de PS5 ont enfin répondu à la demande des consommateurs courant 2023, et les Français qui n'étaient pas encore équipés ont accouru pour acheter la console de Sony. Cela a fait grimper en flèche les achats de consoles en 2023 (+70% en un an, à 1 milliard d'euros en valeur) et tiré l'ensemble du marché (+9,9% cette année là). La sortie d'excellents jeux qui avaient conquis un large public, comme Zelda Tears of the Kingdom, Baldur's Gate 3 ou Hogwarts Legacy, avait aussi dynamisé le marché en 2023. Or, en 2024, point d'effet rattrapage PS5, et point de grands succès similaires à ceux cités ci-dessus. Au contraire, les échecs commerciaux se comptent à la pelle. Les hypothèses fusent. Y a-t-il une surproduction ? Les « forever games » comme Fortnite, Minecraft ou Roblox détournent-ils l’attention des consommateurs ? La génération Z biberonnée à ces jeux gratuits n’est-elle pas aujourd’hui rétive à payer ? Les productions sont-elles inadaptées aux nouvelles attentes du public ? Bien des éditeurs pointent les attentes devenues très élevées des consommateurs. Shawn Layden, ex-président des studios de production de Sony PlayStation, lance une autre piste. « Nous assistons à un effondrement de la créativité dans le jeu vidéo, qui est due à l’envolée des coûts de production » et donc à une prise de risque devenue minimum, a-t-il déclaré début octobre au salon Gamescom Asia. https://lnkd.in/ecYxYNAt

🚨 Le jeu vidéo : des chiffres éclatants 🚨 Le SELL a publié son bilan économique de 2023 pour l'industrie du jeu vidéo en France, annonçant une augmentation de 10% 😎 Cependant, il est important de prendre du recul et de noter que ces bons chiffres cachent une réalité plus complexe. En 2023, il y a eu un rattrapage d'achat des consoles notamment la PS5 qui était en pénurie, avec plus de 72 % d'augmentation par rapport à 2022. La crise de l'emploi persiste, avec déjà 10 000 licenciements dans le monde depuis le début de l'année 🫤 Alors que les éditeurs français tels que Ubisoft ont connu des difficultés, de nouveaux acteurs émergent, comme Gameloft et Focus Entertainment, contribuant ainsi à maintenir la France en tant que grande nation du jeu vidéo 🎮 Il est crucial de rester prudent quant aux perspectives pour l'année à venir. Malgré les chiffres positifs de 2023, il est peu probable qu'il y ait une nouvelle augmentation significative en 2024. Le secteur du jeu vidéo reste en crise, il faut rester vigilant face à cette nouvelle année 👀 Quelle est votre analyse ? 🧐

Le 27 juin 1972, une entreprise qui allait changer le visage du divertissement électronique voyait le jour : ATARI Fondée par Nolan Bushnell et Ted Dabney, cette société est rapidement devenue synonyme d'innovation dans le domaine des jeux vidéo. Les débuts prometteurs 🔸 Pong : Le premier grand succès d'Atari, ce jeu d'arcade simple mais addictif a captivé le public. 🔸 Atari 2600 : Cette console de salon a popularisé les jeux vidéo à domicile. Durant les années 1970 et le début des années 1980, Atari a dominé le marché 🔸 Création de jeux emblématiques 🔸 Innovations technologiques constantes 🔸 Expansion rapide de l'entreprise Malgré son succès initial, Atari a connu des difficultés 🔸 Crise du jeu vidéo de 1983 🔸 Division et vente de l'entreprise 🔸 Réinventions successives de la marque Aujourd'hui, bien que différente de sa forme originale, la marque Atari persiste, témoignant de son impact durable sur la culture populaire et l'industrie du jeu vidéo. Et vous, quelle était votre première console ? __________________________________ J'ai demandé à GPT-4o de coder une version du fameux jeu Pong. Le résultat en vidéo. 👇

Les ICC : fiefs du #GénieFrançais    Ravi que l’écosystème français du jeu vidéo continue de grandir. L’ouverture d’une partie business au sein de la #PGW2024 du 23 au 27 octobre en est la preuve la plus récente. Nous avons la chance d’avoir ce formidable événement et une réelle puissance dans l’industrie du jeu vidéo : profiter de la Paris Games Week pour faire se rencontrer les éditeurs, producteurs, investisseurs, constructeurs etc. serait à terme une très bonne chose pour l’industrie.    Et en parlant d’industrie, j’aimerais revenir sur l’importance des industries culturelles créatives (ICC pour les initiés) à travers celle du jeu vidéo. Il y a une forte demande en France : en 2023, le marché français a grimpé de 10% avec un pic historique à 6,1 milliards d'euros d’après les données du SELL - Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs. Il y a bien sûr des jeux produits par des studios étrangers mais aussi des jeux “Made in France” qui seront mis en avant à partir du 23 octobre.    Les ICC sont le terrain idéal pour laisser libre cours à la créativité et faire parler notre savoir-faire technologique. En bref, faire rayonner le #GénieFrançais, de l’animatrice 3D au design sonore, et tant d’autres métiers passionnants !

#Gaming / Le Japon est le pays du jeu vidéo par excellence grâce à ses constructeurs de machines qui rivalisent d’ingéniosité depuis des décennies. Des millions de machines manufacturées, des millions de joueurs et des catalogues de jeux et d’exclusivités qui font et défont la popularité d’une console. Nintendo qui passa d’éditeur de cartes à jouer à leader du jeu vidéo, Sega qui connu des déboire sur des machines et qui aujourd’hui développe des jeux emblématiques, Sony qui rafle la mise de la guerre technologique. Le monde du jeu fait escale Porte de Versailles à la Paris Games Week. Une scène monumentale digne d’un concert, doublée de stands d’éditeurs à foison, nos équipes commerciales étaient présentes en force, manette à la main, pour cette soirée dédiée à la presse. Nous commercialisons de l’IT mais nous vivons aussi l’IT à titre personnel en tant que gamers, c’est une force pour mieux voir et ressentir les tendances de l’industrie. Prendre plaisir à se perdre et se retrouver dans notre groupe entre les néons. Découvrir l’insolite « Pirate Yakuza » qui renoue avec les canons de la franchise délirante du studio japonais Ryo Ga Gotoku, s’essayer à l’immersion chevaleresque avec « Kingdom Côme : Delivrance II » ou simplement tenter de vaincre Raditz sur « Dragon Ball Z - Sparkling Zéro » de Bandai Namco. Passer de stand en stand et de jeu en jeu. On tend à oublier qu’en Asie les compétitions sur ce domaine culturel sont diffusées en Prime Time et drainent de très belles audiences. En comparaison, la France n’en est encore qu’à ses début et fédère autour du label France Esport. Aurons-nous un jour de telles compétitions et des clubs d’entreprises au même titre que des sportifs de haut niveau portés et soutenus par de grands groupes historiques français ? Je l’espère un jour, et que cela soit une norme. Réseauter, revoir des visages connus, associations, passionnés, chefs d’entreprises, croiser un jeune Ministre et ses équipes alors adressés dans une ancienne vie commerciale, prendre un jeu au stand Fnac et des kilos de goodies pour les enfants (les jeux de papa ne sortent eux, hélas, qu’en février), découvrir le délicieux « Astro Bot » qui décore des couloirs entiers, Sony tient là son Super Mario robotique. Mention spéciale pour la clôture et l’accueil sur l’impressionnant stand ou officie GameGend, l’association de gaming de la Gendarmerie Nationale. Rentrer au petit matin et lâcher son sac arborant un imposant Pikachu dans l’entrée, une monumentale erreur. Entendre le lendemain un « wouhou » du plus jeune des enfants en mode écureuil à fouiller dans ce sac entre deux de mes réunions en visioconférence : Moi : « Hum hum, c’est pour Noël » Le lutin : « Novembre c’est mieux » Moi : « D’accord, mais en fait novembre c’est à la fin des vacances », moment suivi d’un Epic Fail sur son visage avec un bruit de surchauffe dans sa tête. Séquence d’âpres négociations. Notre robot Astro tourne depuis ce midi, il est totalement bluffant 😎

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Dans une interview très intéressante accordée à Polygon, Phil Spencer s’est exprimé sur l’état de l’industrie du gaming et les raisons qui ont pu y conduire. L’occasion d’avoir une vision un peu plus concrète des choses et d’explorer certaines dimensions méconnues du P&L d’un jeu. J’ai consacré un article à cette interview sur ma page Patreon : n’hésitez pas à y faire tour !