Inutile de le présenter, si vous n'êtes pas au courant, vous n'êtes pas à la page ! 📰 Le monde de l'édition de logiciels, en particulier ceux destinés aux cabinets d'expertise comptable, est en plein boom. 💥 Pennylane, la licorne française 🦄, ambitionne de poser ses sabots en Europe. De nouveaux événements voient le jour, comme Tiime ou de Dext France , qui vont à la rencontre des entreprises, des utilisateurs et des partenaires, telle une start-up en tournée de concerts. 🎤🎵. MyUnisoft acquiert emersio (MyUnisoft Predict), Dext France et fulll deviennent partenaires, Qonto rachète Régate. 🤝 Bref, l’écosystème des outils destinés aux cabinets et tout aussi dynamique que celui des éditeurs eux-mêmes 🌐 Face à toute cette agitation, le cabinet peut se sentir dépassé, ne plus savoir où donner de la tête 🤯 ou bien prendre les devants et se poser les bonnes questions sur l'utilisation actuelle de ses propres outils. 🧐 Face à toutes ces évolutions dans le monde de l'édition de logiciels pour les cabinets d'expertise comptable, quelles sont les risques et les opportunités pour le cabinet ? Quelques opportunités : - Améliorer sa productivité grâce à l'utilisation de nouveaux outils tels que l'intelligence artificielle et l'automatisation des processus, afin de se concentrer sur le cœur de métier : le conseil. 🧠💡 - Améliorer l'expérience utilisateur des collaborateurs et des clients à l'aide de plateformes collaboratives, pour faciliter les échanges et le travail en équipe. 🤝💬 - Les éditeurs jouent la concurrence entre eux et cela peut profiter aux cabinets Du côté des risques, je dirais : Que le principal est que le cabinet ne prenne pas conscience du virage que prend la production comptable et qu’il risque de faire une sortie de route. 🚗 Un autre risque serait de devenir totalement dépendant des outils. Vous me direz que nous le sommes déjà, puisque sans notre logiciel de production comptable, pas d'analyse, pas de conseil. 📊 Mais la multiplication d'outils interconnectés fait que si un maillon de la chaîne de production ne fonctionne pas, alors toute la chaîne risque de casser. 🔗 Ou pire encore, imaginons que certains éditeurs s'allient pour une augmentation des prix. Car on parle rarement des coûts des outils, mais qui dit multiplication d'outils, dit multiplication des coûts. Qui paie ? Le client ? Le cabinet ? 💰 A quand la création d'un outil qui, en un claquement de doigt, permettrait la migration vers une autre solution logicielle ? A quand un FEC augmenté auquel sont attachées toutes les pièces et utilisable sur l'explorateur de fichiers ? 📁 Pour finir, je rajouterais qu'il existe un point commun entre toutes ces solutions : il s'agit uniquement de logiciels web. Qui dit web, dit hébergement de données, qui dit hébergement de données dit centralisation de la donnée de milliers de cabinets, donc une cible facile pour les cyberattaques. 🎯 N'hésitez pas à commenter avec vos idées de risques et d'opportunités 📓
Thomas G.
5 mois
À quoi ressemblerait un "FEC augmenté" ? Le format actuel si étendu est voué à un échec certains. Un réel format impactant ne pourrait apparaitre qu'avec une alliance technique importante d'éditeurs ET cabinets. Je travaille moi-même autour de ces sujets à MyUnisoft, et j'aborde certains problèmes dans mon dernier article: https://dev.to/fraxken/designing-myunisoft-next-gen-accounting-apis-1mn Aujourd'hui les éditeurs et cabinets ont besoin d'un format technique bien conçu et performant pour répondre à leurs besoins (automatisation, data, gestion des documents, maintenance etc....) sans avoir à réintégrer un format toutes les 24h (et sûrement pas un autre TRA / CSV / FEC). À partir de la plus rien n'empêche la création d'une solution d'édition complètement open source (où les éditeurs et cabinets peuvent sponsoriser la maintenance). Les éditeurs y viendront greffer naturellement des moulinettes vers leur format propriétaire. Sans aucun standard il n'existera jamais d'avenir avec une migration "claquement de doigts" (pas sans un tiers payant).
Orlane Spinetta
5 mois
Jb tu as différentes solutions pour anticiper voire pallier ces problèmes j’en ai notamment deux en tête: redondance des datas et souscrire un pra.
🔁 Xavier NOEL-BRIAND 🔁
5 mois
Jean-Baptiste PEPIN Votre rêve est quasiment exaucé :) Avec notre solution Yooz de traitement des factures fournisseurs et clients, il est possible de générer un fichier au format FEC avec toutes les factures en pièces jointes dans un fichier d'archives ZIP contenant le FEC + les documents pdf. Ok ce n'est pas toute la compta, mais c'est un bon début pour travailler sur les cycles Achats-Fournisseurs et Ventes-Clients !
Yann Dos Santos
5 mois
J’ai testé des outils dans ta liste et même d’autre et franchement l’accumulation de logiciels avec chacun des coûts au dossier ça fait un sacré pactole à la fin ! Et comme tu le dis quand ça marche … 😶
Metivier Stephane
5 mois
Fec augmenté c’est pas l’intérêt des éditeurs. (Ne pas faciliter le depart des users et ne pas perdre le CA des migrations nouveaux clients)
Cofondateur de Tiime
5 moisBonjour Jean Baptiste, et bravo pour cette analyse, pertinente à plus d’un titre. Je te rejoins notamment sur les risques inhérents à une très forte consolidation du marché. Pas bon pour l’innovation, pas bon pour les tarifs. Vous ne connaissez malheureusement que trop bien la chanson. C’est d’ailleurs une des raisons qui pousse plus de 2000 cabinets à travailler avec Tiime. Societe 100% française, dont 100% du capital est détenu par son management. Enfin, pour revenir sur la question de la sécurité: cloud ne veut pas dire plus risqué qu’on premise, là encore, l’histoire récente a démontré qu’aucune architecture n’est imperméable. Pour conclure, j’entends que les cabinets doivent appréhender le fait d’avoir plusieurs outils, là où depuis des décennies, la logique monolithique prédominait. Cela n’est en soit plus tenable, puisque, et c’est tout l’intérêt, les outils dernière génération proposent une appli client. Et tous les clients ne peuvent être satisfait par un même outil, eu égard à leur différence de taille, d’activité ou d’organisation. Je suis très convaincu que la cohabitation de système de production/experience client est inévitable