La confédération des fossoyeurs de l’Instruction publique qui contribua pendant des décennies à la grandeur de la France appelle à manifester. Son mot d’ordre est croquignolet : « celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une école publique, laïque et émancipatrice à manifester pour l’école publique et pour dire non au choc des savoirs ». Où se cache l’école publique laïque et émancipatrice ? Ces officines d’essence communiste, gauchiste ou trotskiste couvrent les infiltrations opérées par les wokistes et les salafistes et en justifient les exigences. On l’observa lors du massacre du professeur Paty, de l’interdiction de l’abaya et on peut le vérifier avec la propagande qu’elles favorisent ou organisent dans de nombreux établissements, pour que soient satisfaites les revendications des minorités sexuelles radicalisées. Sans parler de la drogue et du déferlement migratoire. Quant aux savoirs, ces syndicats ont œuvré, avec les pédagogistes, à leur dilution progressive, qui a transformé l’école publique en fabrique de crétins, comme le dit si bien le sieur Brighelli. Il suffit de consulter les classements internationaux, de décortiquer les prestations de nombreux élèves lors des différents examens ou de compiler les réponses recueillies par de fréquents sondages pour mesurer l’ampleur de la catastrophe. Comment ces pseudo-défenseurs de l’enseignement pour tous expliquent-ils l’engouement actuel pour les établissements privés, notamment catholiques, même au sein des classes populaires ? Seule novation, leur « mouvement » se produit un samedi🤣🤣🤣
Post de Jean-Jacques Leandri
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Un vent d’espérance pour l’école? Les anciennes et récentes déclarations d’Alexandre PORTIER, nouveau ministre de la réussite scolaire, ne peuvent que réjouir les désabusés de notre vieux Mamouth: -« l’école doit se recentrer sur sa mission première…les emplois du temps des élèves sont alourdis par des activités qui ne relèvent pas de la mission fondamentale de l’école…il y a trop de journées thématiques. » -« je rejette les graves accusations qui jettent l’opprobre sur l’ensemble des établissements privés sous contrat » -« le nivellement par le bas est insupportable » -« je veux remettre à plat la politique d’orientation » -double menace de « l’entrisme islamiste » et de « la baisse générale de niveau » Concrètement: On a le négatif de la ligne idéologique Valaut/Belkacem / Pap Ndiaye qui visait plus l’endoctrinement que l’instruction. Exit les lectures farfelues « thématiques » orientées, exit le ludique à tout prix, exit l’égalitarisme forcené, exit la laïcité agressive. Un vent de liberté va souffler mais pour combien de temps…
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https://lnkd.in/dtiGBq-i Que s'est-il passé pour que l'école ne soit plus considérée comme un droit mais une obligation, synonyme de contraintes et de nombreuses années douloureuses pour beaucoup... Que s'est-il passé pour que tant de jeunes, d'enseignants, voire de chefs d'établissement jettent l'éponge, décrochent, abandonnent l'école ? Que s'est-il passé pour que l'école devienne non plus un lieu de formation mais un lieu de formatage ? Qu'est devenue l'École de la République dans une Institution où n'existe plus ni la liberté, ni l'égalité, ni la fraternité ? Ce n'est plus un fossé mais un immense cratère qui sépare les multiples directives ministérielles qui se succèdent et contribuent à élargir ce cratère, et la réalité du terrain que vivent les élèves, enseignants et chefs d'établissement au quotidien. L'heure est grave et il est grand temps de stopper le massacre. L'école doit être un lieu de vie où tous ses acteurs grandissent et s'épanouissent dans le respect de leurs singularités respectives. Alors redonnons de la vie et de la joie à nos écoles, à nos enfants, pour le bien de tous.
L'éducation nationale en 2021. Stop au massacre !
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[Pétition] Le SI.EN UNSA engage ses adhérents ainsi que toutes les inspectrices et tous les inspecteurs qui le souhaitent à soutenir cette initiative interfédérale pour dire NON au projet rétrograde du choc des savoirs. Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs » Le ministère s'entête à vouloir mettre en place le projet conservateur et passéiste du « choc des savoirs » présenté il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre. Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre. À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, nous nous opposons à ce plan qui : - trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ; - remet en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au diplôme national du brevet au lieu de fournir tous les moyens nécessaires pour la réussite des élèves ; - désorganise les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options ; - va dégrader considérablement les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes ; - remet en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés ; - dépossède les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux. Nous dénonçons les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés. Nous dénonçons leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de tous les personnels. Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège. Pour défendre l’École publique, l’accès à une culture commune pour tous les élèves, la liberté pédagogique et les conditions de travail, nous vous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un investissement massif pour l’École publique et la réussite de tous les élèves. Pour signer la pétition : https://lnkd.in/eCvGax4D Pour lire notre article : https://lnkd.in/e2D_f4yt
Pétition intersyndicale contre le choc des savoirs
mapetition.org
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Par Philipppe Watrelot, ancien enseignant, auteur de "Je suis un pédagogiste" (ESF-Sciences Humaines, 2021). [Extrait] : " On pourrait poursuivre le petit jeu (pas drôle du tout) des correspondances entre le programme du RN et la politique éducative menée depuis sept ans par les ministres successifs. Mais l’enjeu de ce texte n’est surtout pas de conclure que c’est « bonnet blanc et blanc bonnet ». Il s’agit plutôt ici plutôt d’alerter, s’il en était besoin, sur un climat réactionnaire qui touche aussi l’école. Et on peut même ajouter que les enseignants eux-mêmes ne sont pas hermétiques à cette tendance lourde, comme les derniers sondages d’intentions de vote le montraient. Cela nous concerne tous et nous oblige. Mais qu’on ne s’y trompe pas. L’école avec le RN ce serait encore pire ! Ce qui est qualifié de « restauration » est en fait un programme de sélection renforcée et de tri précoce dans un système éducatif obsédé par la discipline et l’autorité. Et malgré quelques annonces qui pourraient séduire les enseignants, comme une promesse de revalorisation, la gouvernance de ce système serait surtout fondée sur leur contrôle strict et l’imposition de manuels et de programmes très restrictifs. " https://lnkd.in/efMGzavm
Le RN et l’école : le programme actuel, en pire
alternatives-economiques.fr
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Une belle analyse à lire absolument.
Retraité ! ex-Professeur de SES - ex-Formateur INSPÉ - ex-président du CRAP-Cahiers Pédagogiques - ex-président du Cniré - Blogueur…
[OPINION] [PERSO] Le RN et l’école : le programme actuel, en pire La dissolution est un séisme pour beaucoup. La perspective d’une cohabitation avec un gouvernement mené par le Rassemblement national (RN) est malheureusement plausible. Qu’en serait-il pour l’école ? Leur programme est connu depuis 2022 au moins, si ce n’est avant. Mais il est aussi, en partie, déjà appliqué tant les décisions du gouvernement Attal s’inscrivent dans la même filiation, et un climat conservateur et réactionnaire qui domine depuis plusieurs années. Philippe Watrelot – Alternatives Économiques [€] le 10 juin 2024 https://lnkd.in/enzAJYkW
Le RN et l’école : le programme actuel, en pire
alternatives-economiques.fr
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Privé, public : les stratégies des établissements d’excellence qui font réussir les enfants https://lnkd.in/ebN2B_vj Celui qui comprend pas la définition de concept : Liberté , égalité , fraternité 🤣🤣🤣
Privé, public : les stratégies des établissements d’excellence qui font réussir les enfants
lefigaro.fr
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https://lnkd.in/ezz7wUqC Je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils veulent. Tout le monde, hors EN, constate cette dégradation des savoirs, cette perte de niveau dans l'ensemble des nations. Il semble bien qu'une action énergique soit urgente. Mais les enseignants semblent plus focalisés sur leur score de mobilisation. Je suis parfaitement d'accord sur le fait que "Les enjeux de l'école sont de taille et il n'y a aucun vrai projet depuis 2017, hormis des termes pompeux"; mais quand ils proposent comme contre-projet "Il y a bien d'autres solutions pour notre collège, comme la mixité sociale" on voit bien la perte de réalité de l'enseignement actuel. "Au-delà des groupes de niveau, l'intersyndicale proteste contre d'autres mesures du "choc des savoirs" : les classes de "prépa-seconde", l'obligation d'obtenir le brevet pour poursuivre sa scolarité, ou encore la labellisation des manuels du premier degré. Celle-ci "vise à imposer des méthodes pédagogiques qui ne font pas consensus au détriment de la liberté pédagogique des enseignants", ... qui s'inquiètent aussi du discours sur l'autorité à l'école porté par Gabriel Attal." La liberté pédagogique ? Le désir d'être bien payé pour faire ce que je veux et être reconnu. En fait, c'est parmi les profs qu'il faudrait créer des groupes de niveau autre que syndical. L'EN est devenue un monstre ingouvernable et inefficace !
"On ne désarmera pas" : contre le "choc des savoirs" à l'école, l'intersyndicale espère une forte mobilisation samedi
francetvinfo.fr
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Groupes de niveaux / besoin = "colmatage de brèches" ; "dépenser mieux"... Tout est dit.
« Les groupes de niveaux, renommés par la ministre Anne GENETET « groupe de besoins » pour ne pas froisser les syndicats, en sont le meilleur exemple. Ils sont mis en place parce que les élèves n’ont pas acquis les fondamentaux à l’école primaire. C’est du colmatage de brèche ! » Découvrez l'interview de Michel Valadier dans Epoch Times France. https://lnkd.in/gmCYpurE
Éducation : « Il faut supprimer les matières tournant autour des sujets sociétaux, qui ressemblent souvent à du bourrage de crâne » | éducation | Epoch Times
epochtimes.fr
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L’éducation a longtemps été réservée à une élite. Elle l’est encore dans de nombreux pays. Notre Révolution a fait émerger la nécessité d’une instruction générale, mixte, gratuite, obligatoire et laïque. Depuis les Lois Jules Ferry (1881 et 1882), l’école républicaine a pour objectif de générer des citoyens capables de réfléchir par eux-mêmes et de faire des choix politiques profitables à la Nation toute entière. Par la réussite au mérite, elle doit aussi permettre de réduire le déterminisme social et garantir à toutes et tous qu’on peut réussir, indépendamment de ses origines, de sa race ou de sa religion. Que tout le monde, en France, par le travail, a sa chance. C’est la base de notre contrat social. Nous faisons le choix de vivre ensemble, dans un projet commun, en lissant nos différences. Et la religion, quelle qu’elle soit, est un choix intime, qui est libre de s’exprimer, mais dans le respect des autres. Pourquoi, dès lors, avons-nous tous l’impression que le modèle français ne fonctionne plus ? Que l’école est une machine à créer des inégalités ? Le 23 novembre 1977, la liberté d'enseignement a été reconnue par le Conseil constitutionnel comme principe fondamental reconnu par les Lois de la République. En autorisant l’enseignement privé*, les Sages ont aussi créé des établissements d’enseignement réservés « aux riches » et à « des confessions religieuses ». L’article 1er de la Constitution et la loi du 9 décembre 1905, en vertu desquels notre République respecte toutes les croyances, mais « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » s’est fissuré. Dès lors, il n’est pas étonnant que des établissements confessionnels puissent bénéficier de fonds étrangers douteux et dispenser des enseignements contraires aux valeurs de la République (cf les récentes polémiques autour des lycées Averroès à Lille, Stanislas à Paris). Ou qu’Amélie Oudéa-Castera, ex-ministre de l’Education nationale, puisse expliquer, sans ciller, que ses enfants sont scolarisés dans le secteur privé parce qu’elle en a « marre » (sic) « des professeurs non remplacés » dans le public. La question n’est pas de remettre des uniformes aux élèves. Il s’agit de refonder un seul et unique enseignement public, pour tous, doté de moyens en adéquation avec les défis de demain, et - vraiment - laïque. La religion doit rester dans les lieux de cultes et au sein des foyers. Pas à l’école. Et c’est un des devoirs de l’Etat que de favoriser la consolidation d’un peuple soudé et clairvoyant. * qui, depuis les Lois Debré en 1959 et Chevènement en 1985, peut choisir d’être totalement autonome (sans contrôle de l’Etat et ouvert aux financements extérieurs) ou « sous contrat » (co-financé par la collectivité nationale).
La bataille de l’école privée 2/3 : le jour où le Sénat a fait tomber le gouvernement - Public Sénat
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