Post de Jean Pinard

Les jeunes (18-35 ans) et la montagne! Je vous propose un décryptage des résultats… Le groupe Odalys Groupe a présenté hier une étude portant sur le comportement touristique des jeunes sur la thématique montagne. J’ai retenu quelques conclusions intéressantes. Pour l’hiver: 🔹1/3 du panel est habitué à la montagne depuis son jeune âge. Il est skieur à 82%, CSP+, urbain, voire même parisien. Celui-ci est acquis à la cause. Il continuera à venir. 🔹1/3 du panel ne viendra pas, surtout parce que c’est trop cher (pour 59% de ce groupe). Soit on lui propose des prix plus bas, soit on oublie ce segment. 🔹1/3 du panel est indécis. A 52% non skieur, il doit trouver une bonne raison de venir. Des activités hors ski, des courts séjours, un bon rapport qualité prix. Un segment à séduire. SNOOC, tu en penses quoi? 😀 En été: 🔹60% du panel part en vacances à la montagne (14% tous les ans): paysages, fraîcheur, et rando. Bon, il y a bien 1/3 des jeunes qui ne viendra jamais à la montagne ni en été, ni en hiver. Mais les autres peuvent venir plus longtemps et plus souvent. On en tire quelles conclusions? ➡️il faut séduire les familles si on veut que les enfants d’aujourd’hui deviennent addicts des alpes (😉). ➡️il faut favoriser les courts séjours pour les jeunes qui voyagent sans leurs parents pour leur donner une chance de découvrir la montagne et revenir ➡️il faut continuer à construire des générations de skieurs. Ce sont les plus fidèles en hiver! Il n’y a aucune alternative à la montagne pour profiter du ski. ➡️ il faut créer du buzz autour de la montagne: dans l’enquête, le film d’Inoxtag et l’annonce des JO2030 semblent avoir lancé une vague d’intérêt pour la montagne chez les jeunes. Y a plus qu’à travailler les textes et les scripts pour attirer ces cibles! On peut discuter de vos projets! J’ai une communauté de près de 50k abonnés à mobiliser (tout canal confondu) et je crée du contenu pour vos produits et vos services. N’hésitez pas à parcourir le Kit Média sur mon profil. ➡️contact@alpaddict.com ➡️06 31 63 44 32 #montagne #tourisme #alpes https://lnkd.in/gQRmGiQr

Quel effet sur les jeunes pousses ????? Il semble que la montagne a attiré beaucoup de monde pendant les fêtes de la Toussaint C’est sur ce deuxième thème, que l’étude est la plus éclairante. Les engagements environnementaux et le manque de neige sont au cœur des préoccupations de 76 à 82 % des intentionnistes. Et l’été déploie ses charmes sur la nouvelle génération au-delà des habitués de l’hiver. 6 jeunes Français sur 10 se rend à la montagne l’été (14% tous les ans) pour des séjours plus longs, motivés par les paysages, la randonnée, la fraîcheur. Et deux événements d’actualité semblent relancer l’intérêt des jeunes pour les cimes. D’abord le documentaire d’Inoxtag, Kaizen, sur son aventure à l’Everest que 33% d’entre eux ont vu, rehaussant pour 79% l’image de la montagne et même incitant 74% de ce public à y aller Atout France L'Agence Savoie Mont Blanc Département de la Savoie France Montagnes SNGM - SYNDICAT NATIONAL DES GUIDES DE MONTAGNE Snam S.p.A.

J’ai fait découvrir la montagne en hiver à mon filleul. Le rêve des sapins enneigés a fait place à une dure réalité... et un challenge pour les acteurs de montagne! Des liens documentent la publication en commentaire. Selon Météo France, l’hiver 2023/2024 est le 3e plus chaud mesuré en France, après celui de 2020 et de 2016. Dans ce contexte, de nombreux pratiquants du CAF de Sallanches ont visionné le documentaire « La Poudre aux Yeux », réalisé par Rémy Servais. Tourné en 2022/23, il présente des projets d’aménagement en Haute Savoie et la mobilisation citoyenne qui s’organise pour les contrer. Je vous encourage à le visionner car il montre une réalité de terrain peu communiquée, interroge sur l'appropriation des rapports du GIEC et de l’IPBES par les territoires et témoigne des propos de Michel FORST. Cependant, il est porteur d’une fantastique énergie positive : 👉 Il y a des citoyens conscients et engagés qui se mobilisent. Ils veillent à la protection de la nature et au respect de la loi : les projets d’aménagements ne se réalisent pas toujours après passage devant les tribunaux. 💪 Il faut du courage, en tant qu’individu, pour s’exposer – quand on a une vie et un métier sans lien avec les procédures juridiques à mener. 👉 Il y a des élus qui décident de jouer le jeu démocratique dans cette période inédite. Le maire de la Roche-sur-Foron Pierrick Ducimetiere a accepté d’être interviewé dans le documentaire. En complément, il était présent lors de la projection sur sa commune pour en débattre. 💪 Il faut du courage, en tant qu’individu pour s’exposer – être maire comporte de nombreuses responsabilités et tous ne se chargent pas de ces échanges. Le dialogue reste une clef pour co-construire l’avenir de territoires fortement impactés par le changement climatique. D’autant plus que le ski est devenu une composante culturelle et identitaire : vivre au rythme des saisons d'une double activité, développer des expertises pointues (pisteur etc.)... Mais la responsabilité est plus large, le ski répond à un marché : cette saison les pistes sont dans un état critique, avec des forfaits chers, mais les parkings sont bondés les week-ends hors vacances scolaires et les cours complets en périodes de vacances. Pour construire ensemble : ✔ Les Atlas pour la Biodiversité Communale, des outils participatifs à l’échelle communale et intercommunale. Il s’agit d’un dispositif phare de la Stratégie Nationale Biodiversité 2030, bien doté financièrement. ✔ L’ANCT propose des formations aux élus et agents des collectivités, avec un atelier dédié aux territoires de montagne ✔ Dans le Vercors, les acteurs locaux organisent des ateliers citoyens. 🤝 Vous connaissez d’autres possibilités de travailler ensemble à un futur durable ? Partagez-les en commentaires ! ⭐ Pour que nos belles montagnes restent des territoires exceptionnels et soient pilotes de projets porteurs de cohésion ! Photo du bas d'une station haute savoyarde, février 2024

Comme toujours les stats nivellent la vision et occultent les problèmes ! Bien être d'accord sur les données de mesure, c'est le début d'une analyse objective! Par exemple sur les 240 stations recensées, combien en pourcentage ont été impactées par le mauvais hiver, combien en proportion d'actifs travaillant avec la montagne ont été impactés par cet hiver déroutant qui malheureusement devient la norme! L'augmentation du CA de certaines stations ne veut rien dire ,si les tarifs ont pris qqs pour cent,c'est comme la part de l'immobilier dans le Pib, la montée des prix fait monter celui ci, sans fabrication de nouvelles richesses physiques!

Ce qui semble simple ne l’est pas toujours! Développer le VTT en montagne est une solution logiquement envisagée: 🔹pour développer le tourisme estival dans les Alpes 🔹préparer la transition quatre saisons 🔹proposer une activité quand il n’y a pas de neige Oui, mais… En Autriche, la loi prévoit qu’un randonneur puisse traverser un terrain privé, mais exclut les deux roues. Certes c’est une loi de 1976 lorsque le développement touristique n’était pas entravé par le changement climatique, mais elle existe. Cela va changer, bien sûr, station par station, au cas par cas, mais cet article met bien en avant les difficultés juridiques inattendues auxquelles se heurtent parfois les stations, même lorsqu’elles s’orientent vers des choix plus durables. Tout changement ne se fait pas d’un claquement de doigts, car la montagne n’appartient pas à tout le monde… #tourisme #montagne #alpes https://lnkd.in/dSEjhzM8

Observation du tourisme, suite et certainement.... pas fin! Si on veut donner un peu plus de crédit à l'économie touristique, il va quand même falloir faire quelques efforts dans l'harmonisation de la production de données, et dans leur analyse. Il serait temps d'avoir une même approche, les mêmes indicateurs pour observer le tourisme, et surtout d'arrêter de produire des chiffres sans jamais citer ses sources et les méthodes d'observation. Cette semaine avait lieu une manif que je ne connaissais pas, le #skidébrief , qui a permis de partager des données sur la saison d'hiver qui vient de se terminer. En hiver on parle de "taux d'occupation". C'est une donnée intéressante, mais dans la mesure ou personne ne mesure le taux d'occupation des résidences secondaires et celui des logements des résidents qui accueillent parents et amis, forcément cette donnée est partielle. Pourquoi ne pas traduire la performance en nuitées comme on le fait pour les autres saisons? Parce qu'on peut avoir un taux qui augmente et des nuitées qui baissent, et alors ? Ensuite il serait bien qu'on apprenne à manier les statistiques. Titrer dans un bilan que "la montagne confirme son attractivité" c'est pas sympa pour ceux qui ont souffert. Ecrire ça, c'est confondre ce qu'est une médiane et une moyenne, et quand on veut analyser une saison (nuitées, journées skieurs, emplois..)il vaut mieux regarder la médiane, et se méfier de la moyenne. Il y a 240 stations de ski en France (sources FM), pour écrire que la montagne confirme son attractivité, alors il faut être sûr que plus de la moitié de ces 240 stations ont un nombre de journées skieurs, des TO, des locations de ski ...à la hausse, et je ne pense pas que se soit le cas, tellement la saison a été difficile pour la moyenne montagne et les stations en basse altitude. Donc je ne comprends pas la sémantique de ce bilan. Assoir le bilan des gestionnaires de RM sur celui de la CDA qui est très bon, et je m'en réjouis, c'est l'histoire de Bernard Arnault qui rentre dans un café et qui fait monter la richesse moyenne des personnes qui sont dans le café. Oui 20% des stations ont tiré une belle performance de la montagne cet hiver et heureusement, mais ne rien dire sur le fait que 80% des territoires de montagne ont été en souffrance cet hiver, c'est ignorer les principes des écarts types qui auraient permis une analyse juste et transparente ... et c'est dommage. Produite des stats sur l'économie touristique, ce n'est pas un travail de justification. Au delà des principes de nuances, on peut avoir une baisse de fréquentations conjoncturelles (météo par ex cet hiver) sans tout remettre en cause. En montagne plus qu'ailleurs, prenons de la hauteur pour observer l'activité touristique, et construire les analyses qui s'imposent, avec un peu plus de finesse. Et puis laissons parler les observatoires publics, ça serait pas mal aussi 😏 Atout France ADN Tourisme Mountain Wilderness France France Montagnes #montagne

Excellent article de #SOCIALTER qui fait le point sur l'industrie du #ski, enfoncée dans son déni, voire un #climatoscepticisme assumé !!! Le principal objectif des stations de ski n'est pas de préparer la transition mais de maintenir leur cash flow en développant des solutions toujours plus climatocides. ➡ Dernière idée en date : la construction de retenues collinaires. Permettant de capter et de stocker l’eau de pluie et de l’écoulement des ruisseaux issus de la fonte des neiges, ce type d’infrastructure suscite pourtant de vives oppositions. On les accuse d’être trop nombreuses, trop grandes, d’artificialiser des territoires de montagne déjà fragiles, d’être une maladaptation aux dérèglements des cycles de l’eau et surtout d’accaparer la ressource au profit d’un modèle touristique contestable. Celle de La Clusaz a fait office d’électrochoc avec ses 150 000 mètres cubes d’eau retenue (soit 60 piscines olympiques) dans la montagne, principalement pour fabriquer de la neige. La mobilisation des opposants a conduit à la suspension du chantier. mais d'autres sont à l'étude... ➡ Les politiques soutiennent hélas ces démarches. Gilles Chabert, surnommé « l’homme le plus puissant au-dessus de 1 000 mètres », est « conseiller spécial montagne » au sein de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. « Ce qu’on veut, c’est faire du ski, le reste c’est du blabla », avait-il expliqué lors d’un discours en 2016 pour le lancement du plan neige régional. « Il nous faudra beaucoup d’argent », avait-il aussi précisé dans son allocution s’adressant au président LR de la région, Laurent Wauquiez. Message entendu : le programme « Montagne 2040 » de la précédente majorité de gauche en faveur de la transition a été mis au placard et 190 millions d’argent public régional déversés sur les stations, dont plus de 40 % pour l’enneigement artificiel. Les deniers publics – de l’UE, de l’État, des Régions, des Départements et des communes – ruissellent à tous les étages. Il y a urgence de mettre ces politiques sur la table. Jusqu'à quand va-t-on financer le production de neige artificielle pour un sport de plus en plus cher ? Selon le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), seuls 8 % des Français skient une fois tous les deux ans. «Cet effet de niche est encore accentué si l’on prend en compte le fait que 2 à 3 % des skieurs consomment près de 80 % des journées-skieurs ». Arrêtons de marcher sur la tête ! https://lnkd.in/e2RRKF8Q

L’offre touristique en montagne doit muter. C’est une urgence 🚨 Traditionnellement, si la montagne séduit autant, c’est pour son versant aventurier et sportif. Ces derniers mois, on constate que la quête de liberté et de décompression ne sont plus les seuls leitmotivs des vacanciers. En tant que tour opérateur, nous sommes en première ligne pour capter et répondre à leurs attentes. ➡️Une envie de diversification Cet hiver, Ski-Planet a enregistré une hausse de 30% des demandes pour des activités alternatives au ski. Nos clients veulent enrichir leur expérience par d'autres activités lorsque l’enneigement est insuffisant. Ils ne remettent pas en question leur séjour, mais demandent simplement plus de diversité. ➡️ Une montée en puissance des séjours éco-responsables C’est un véritable tournant. Notre clientèle est prête investir davantage pour des séjours éco-responsables. Cet engagement profond pour un tourisme durable nous amène à repenser plus rapidement la structuration de nos offres de séjours éco-responsables. C’est avec l’ensemble des acteurs de la montagne que la refonte des offres est possible. La valorisation du patrimoine naturel et culturel ainsi que la diversification des activités sportives va être au centre de nos attentions. Si cette mutation n’a pas lieu, on risque de voir décliner une bonne part de la clientèle ! Etes-vous prêts à rejoindre le mouvement ?

La chute des stations de ski risque d'entrainer des communes dans l'abyme. Nonobstant, les territoires sont-ils condamnés à reposer sur une base économique exogène ? Un développement local est-il encore possible ? Difficile de répondre de façon dichotomique tant l'intrication entre développement local et apports de ressources extérieures est forte. L'équilibre entre les deux requière une délicatesse et une grande finesse. Cette recherche d'équilibre entre l'endogène et l'exogène est tout un symbole des politiques de développement territorial. L'objet de cet article semble évident mais de nombreux défis restent à explorer pour passer, comme le dit-on ici, d'une "station de ski" à une "station de montagne". A commencer par le défi climatique et plus complexe encore, celui des écosystèmes des montagnes qui n'échappent pas non plus aux pollutions diverses et aux stresses, dors et déjà générés par le tourisme estival et hivernal. Déconstruire les schémas actuels renverra forcement à la question éminemment politique de la régulation du tourisme. Or que, le libre marché du tourisme, en roue libre, a déjà démontré ses effets néfastes sur les écosystèmes dont dépendent les territoires montagnards. L'interdépendance de ces territoires aux écosystèmes d'une part, largement dégradées par la génération des bronzés font du ski et leurs enfants, et à une économie qui repose principalement sur l'exploitation dérégulée des écosystèmes montagnards, libre de toute morale, amènera nécessairement des confrontations. Raison pour laquelle l'économie sociale et solidaire peuvent potentiellement amener des réponses si tant est qu'elle trouve résonance aux sein des EPCI et des collectivités dans leur ensemble . A ce titre je sui très enclins à relever le défi ! N'hésitez pas à me faire signe ;) #Ess #DéveloppementTerritorial #Montagnes #EPCI #Tourisme #Développementdurable #Consultant #AgenceElïa

Baromètre #FamillePlus Montagne : le label joue un rôle déterminant dans le choix de la destination pour 1 famille sur 2. La Commission Famille Plus montagne présidée par Sophie Verney, maire de Montricher –Albanne/ Les Karellis, a présenté ce jour les résultats du Baromètre Famille Plus montagne afin de tirer des enseignements pour la prochaine saison hiver 2024-2025 ». A retenir : - 3 typologies de familles ont été identifiées pour un travail ciblé : la famille monoparentale, la famille 2+2 et la famille avec des jeunes enfants 0/6 ans.   - Parti du constat que les jeunes enfants sont les plus impactés par le manque de neige car leurs activités se situent en front de neige, le baromètre souligne l’importance pour les stations de poursuivre leurs efforts pour proposer des offres neige alternatives ainsi que des offres complémentaires (intérieur /extérieur) non météo dépendantes. - Si le ski reste l’élément central des meilleurs souvenirs, les attentes des familles évoluent. Elles recherchent aujourd’hui des activités diversifiées pour partager des moments adaptés à toute la famille. Le label Famille Plus accompagne les stations notamment dans la mise en œuvre d’offres permettant de vivre ensemble de belles expériences. Pour le territoire montagne, l’ANMSM déploie un programme complet réservé aux stations adhérentes : visites sur site, formation, eductour, notes techniques thématiques etc…