🤩Et à la fin c'est (encore !) la coopérative qui gagne ! 🤝Duralex est repris par ses salariés sous forme de Société Coopérative de production (#SCOP) 👉228 emplois sauvegardés et 60% des salariés associés dans cette transformation 👏 Aux partenaires : banques et collectivités (Orléans Métropole et Région Centre-Val de Loire Europe qui vont respectivement acquérir le foncier et apporter avance et garantie) et à l’État. 🎯Activité et emplois 🎯 Souveraineté et ancrage territorial 🎯Démocratie économique : partage de la gouvernance et de la valeur ↪ Résilience 📲 https://lnkd.in/e59ccAZ2 🏭L'économie sociale et solidaire peut être un vecteur de croissance durable et responsable pour l'industrie ! #ESS ————————————————————- 🔎 Qu'est-ce qu'une Scop ? Juridiquement, une Scop (Société coopérative et participative) est une société coopérative de forme SA, SARL ou SAS dont les salariés sont les associés majoritaires et le pouvoir y est exercé démocratiquement. Les salariés détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Si tous les salariés ne sont pas associés, tous ont vocation à le devenir. Chaque salarié associé dispose d’une voix, quel que soit son statut, son ancienneté et le montant du capital investi. Les informations liées à la vie de l’entreprise circulent en toute transparence et les décisions stratégiques sont l’expression du plus grand nombre. Dans une Scop, il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise mais celui-ci est élu par les salariés associés. Le partage du profit est équitable : une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement ; une part pour les associés sous forme de dividendes ; une part pour les réserves de l’entreprise. Impliqués, les salariés sont motivés par le système de répartition équitable des bénéfices. Au moins 40 % sont distribués aux salariés. Les réserves, impartageables et définitives - en moyenne 40 à 45 % du résultat - contribuent tout au long du développement de l’entreprise à consolider les fonds propres et à assurer sa pérennité. Les Scop et les Scic
Patrick Jourdan
4 mois
Bravo aux salariés mais , l'offre industrielle a été écartée par le tribunal pour que la Scop soit retenue pour des raisons politiques . Il leur faudra beaucoup d'efforts et ne se faire aucune illusion sur le fait qu'une Société Coopérative et Participative (SCOP) où les salariés, en se substituant au Capital et à ses Actionnaires, deviennent des "Associés" majoritaires en détenant au moins 51 % du Capital socialisé. .L'entreprise a déposé le bilan parce que sa "profitabilité" était passée sous le niveau de viabilité, en raison de coûts de production trop élevés pour être dans la concurrence sur un marché capitaliste mondialisé. .Seront-ils amenés eux-mêmes à se "serrer la ceinture" pour réduire la masse salariale et faire baisser (un peu) les coûts de production comme cela se passe dans de nombreuses SCOP ? Voire travailler plus de "35 heures" pour "sauver la boîte" ? "l'Economie" dite sociale peut n'être qu'une illusion. Je souhaite vraiment me tromper. Mais peut on dire que l’ESS , est-elle une économie qui permet de sortir du marché mondialisé capitaliste ?
Alexis L. ROBERT
4 mois
La SCOP semble être une forme d'entreprise prometteuse, à promouvoir pour plus d'applications d'une industrie à l'autre, mais en documentant également l'impact économique sur les agents suivants : les salariés (analyse "top-down" appréhendable à court terme), les partenaires financiers & opérationnels (analyse multi-modale qui doit prendre en compte leurs géographies et temporalités - un peu plus délicat) et les consommateurs finaux (on pense aux utilisateurs régionaux mais les conommateurs de cette offre précise ou d'alternatives à plus grande échelle peuvent également être impactés) ! En somme, c'est une équation très complexe, à ne pas résoudre naïvement par une réponse rapide et lapidaire "c'est bien" / "c'est mal"...
Sophie TORTOSA
3 mois
Cela devrait vite devenir un modele organisationnel perenne dans une societé ou le capitalisme s’essoufle et a atteint son paroxysme, repositionner la notion de service et de produit au centre de la consommation avec des contreparties equitables semblerait etre la seule issue favorable. a defaut il faudra continuer d’user de force et d’abrutissement des populations… mais tout a une limite je crois !
Bernard Serin
4 mois
Bonjour, Il y a toujours des solutions ! Connaissez-vous l’indice du bien être au travail ? Voir : www.ibet.fr Et nos solutions inédites de prévention individuelle : www.francepreventionsst.fr. Bel été.
Yannick GRANDJEAN
4 mois
Après laissez faire le marché. Laissez faire les employés qui connaissent leurs produits, leurs clients, leurs process sans la charge de la rentabilité d un actionnaire qui est devenu l' aplha et l'omega des objectifs. PS : rapport à la photo : "T'as quel âge ? "
Roger DAVIAU
3 mois
Et il existe même une autre solution de reprise, par 100% des salariés : la Sapo. Dans la Sapo, TOUT l'effectif salarié devient un "actionnaire collectif". Une des très rares - voire la seule - notion de propriété collective du droit commercial.
Soubies Vincent
4 mois
Bravo ! Excellente nouvelle ! Il faudrait que les institutions publiques passent des commandes (les écoles, les restaurants administratifs, ...).
Laurent MAYER
4 mois
La forme la plus équitable du travail ! Félicitations pour le courage de ces salariés impliqués !
Sandrine Bissoulet-Cléret
4 mois
Jérôme Cohen Laurence Ruffin Fatima Bellaredj La SCOP est l'avenir de l'entreprise ! 🤝
Adjoint du Délégué Ministériel en charge de l'économie sociale et solidaire
4 mois😉🎯🚀