L’histoire d’un bâtiment auvergnat : La Mairie Ronde d’Ambert Au cœur d’Ambert, ville du Puy-de-Dôme, trône un bâtiment aussi insolite qu’unique : la Mairie Ronde. Inscrite aux Monuments Historiques depuis 1975 pour ses façades et toitures, elle intrigue par sa forme circulaire, si particulière qu’elle serait la seule de ce type en Europe. Une naissance sous le signe de l’audace Avant la construction de ce bâtiment, la vie municipale d’Ambert manquait de stabilité. Depuis l’Ancien Régime, les réunions des consuls et des habitants se tenaient dans une « maison commune » dont l’emplacement changeait régulièrement. En 1739, l’ancien hôtel de ville situé rue de Bayle s’effondra, plongeant la commune dans l’incertitude. Pendant des décennies, les séances municipales eurent lieu là où l’on pouvait être accueilli. Au début du XIXe siècle, un nouveau projet vit le jour : construire un édifice qui ferait office à la fois de halle aux grains et de mairie, libérant ainsi l’église Saint-Jean où se tenait alors le marché. En 1816, les travaux débutèrent, inspirés par l’architecture de la Halle aux blés de Paris. La forme ronde s’imposa d’elle-même, mais les fonds vinrent rapidement à manquer. Ce n’est qu’en 1827 que le Conseil municipal quitta son immeuble provisoire pour s’installer dans cette mairie pas comme les autres. Un monument à l’architecture ingénieuse La Mairie Ronde repose sur un plan concentrique. • Le premier cercle, le plus petit, abrite la halle au rez-de-chaussée et, à l’étage, la grande salle du conseil. • Le second cercle contient les sanitaires et l’escalier menant à l’étage. • Le troisième cercle, le plus large, se divise en deux niveaux : une galerie à arcades au rez-de-chaussée et les bureaux administratifs au premier. Ce design ingénieux donne au bâtiment une esthétique unique et harmonieuse, tout en optimisant l’utilisation de l’espace. Un lieu vivant et emblématique Depuis près de deux siècles, la Mairie Ronde continue d’abriter les services municipaux. Au centre de l’étage, la salle des mariages accueille un élément remarquable : le costume d’académicien de Pierre de Nolhac, natif d’Ambert en 1859. Le rez-de-chaussée, fidèle à sa vocation d’origine, est une halle circulaire où sont régulièrement organisées des expositions. Ce bâtiment, à la fois fonctionnel et artistique, est devenu un symbole fort d’Ambert et du Livradois-Forez. Une curiosité à découvrir Monument emblématique de la ville, la Mairie Ronde attire aujourd’hui de nombreux curieux et visiteurs. Située au centre d’Ambert, elle incarne un mélange unique d’audace architecturale et d’histoire locale. Alors, si vous passez dans cette cité auvergnate, ne manquez pas de découvrir cette mairie hors du commun… ronde, bien sûr. hashtag #kellerwilliams #agentimmo #patrimoine #immobilier #puydedome #patrimoine #ambert
Post de Judicaël KW Arvern
Plus de posts pertinents
-
Sur les quarante dernières années, on a amélioré les performances acoustiques, techniques et énergétiques des bâtiments, mais on a assisté à une diminution drastique de la surface : on a perdu 2m2 par chambre, et 30 cm de hauteur sous plafond. La cuisine n'a plus jamais de fenêtre, et n'est d'ailleurs plus une pièce à part, mais elle est incluse dans le salon. Les logements, conçus sur la trame des parkings sous-terrain, sont très épais, et presque jamais traversants. La fabrique du logement contemporaine repose donc sur une fiction : celle de la disponibilité énergétique illimitée. On ne pouvait pas imaginer il y a 4 ans que nous allions rester confinés chez nous à cause d'une pandémie mondiale. Dès lors, est-il tout à fait farfelu d'imaginer un monde où il y aurait des coupures d’électricité de temps à autre ? Alors, comment habiter dans toutes ces opérations de logements neufs que l'on construit depuis les années 2000 si l'on ne peut pas allumer les parties communes pendant une partie de la journée ou de la nuit ? Si l'on ne peut pas activer l’ascenseur ? Si la ventilation mécanique contrôlée et la lumière de la salle de bain ne marchent pas ? Si la hotte de la cuisine ne fonctionne pas ? Si l'on ne peut pas climatiser un appartement non traversant... Pour le savoir, il suffit de lire IGH, l'excellente nouvelle de science-fiction de la trilogie de Béton de Ballard. (Sans divulgâcher, ça ne se termine pas très bien, et l'architecte n'a pas vraiment le bon rôle.) ___ J'ai essayé d'aborder ces thématiques, et bien d'autres dans l'interview que m'a proposé Cécile CHAIGNEAU de la Tribune. Merci à elle !
#Montpellier s’enorgueillit de ses immeubles à l’#architecture un peu folle, qui font du beau dans la ville et de l’image à l’extérieur. Comme l’#ArbreBlanc… Mais dans le même temps, la crise du #logement toque à la porte et laisse de nombreux ménages dans l’incapacité de se loger. A rebours des postures applaudissant ces gestes architecturaux hors normes, le jeune #architecte montpelliérain Yann LEGOUIS porte un regard nouveau, celui de sa génération, inquiète du changement climatique et de la disparition d’un certain bon sens dans la fabrique du logement, plus modeste mais de meilleure qualité. Loin de l’esbroufe et de ce qu’il considère comme de la vanité.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Au-delà de ses « folies architecturales » qui pour certaines d’entre elles sont des « folies » tout court, Montpellier et avant tout une Ville où il est impossible de se loger ! L’architecte n’est que le faire valoir de politiques ineptes où le marketing et l’intérêt financier passe quasi toujours devant les besoins de la population. Vu de l’extérieur, Montpellier devient une « façade » d’objets architecturaux non identifiés évoluant sans cohérence urbaine ! Construit plus simple, plus vite, plus grand, plus aéré, plus modulable, plus respectueux de la nature et du contexte : voilà ce que devrait être le logement actuel ! Il est le contraire de tout cela et c’est ce qui explique en partie la crise du logement actuel… Le bon sens est dans la Ville comme dans la société actuelle, une recherche permanente qui aboutit rarement !
#Montpellier s’enorgueillit de ses immeubles à l’#architecture un peu folle, qui font du beau dans la ville et de l’image à l’extérieur. Comme l’#ArbreBlanc… Mais dans le même temps, la crise du #logement toque à la porte et laisse de nombreux ménages dans l’incapacité de se loger. A rebours des postures applaudissant ces gestes architecturaux hors normes, le jeune #architecte montpelliérain Yann LEGOUIS porte un regard nouveau, celui de sa génération, inquiète du changement climatique et de la disparition d’un certain bon sens dans la fabrique du logement, plus modeste mais de meilleure qualité. Loin de l’esbroufe et de ce qu’il considère comme de la vanité.
L’architecture doit-elle être clinquante ? « Non », répond l’architecte Yann Legouis à Montpellier
objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
iNsPirANT : « JEAN PROUVÉ a élevé sur le quai Alexandre III la plus belle maison que je connaisse : le plus parfait moyen d’habitation, la plus étincelante chose construite. Et tout cela est en vrai, bâti, réalisé, conclusion d’une vie de recherches. Et c’est l’abbé Pierre qui la lui a commandée ! » s’exclame LE CORBUSIER après sa visite du prototype exposé à Paris en février 1956. En 1954 alors que la demande de l’abbé Pierre pour que soient affectés des fonds à la construction de logements d’urgence est rejetée, un enfant et une vieille femme meurent de froid à Paris. L’abbé Pierre lance alors un poignant appel radiophonique pour venir en aide aux sans-abri. Répondant à la situation d’urgence du logement social, Jean Prouvé fait étudier et mettre au point en quelques semaines un modèle associant ses expériences antérieures à une mise en œuvre novatrice et à des matériaux de pointe. Cette maison devait servir de démonstration et inciter la fabrication de logements individuels ou collectifs suivant des procédés industriels. Afin de financer le projet, l’abbé Pierre envoie un nouvel appel : « Au secours ! Aidez-nous immédiatement à les loger » et obtient ainsi le concours de la marque de lessive Persil. Parallèlement à cette campagne est édifiée sur le quai Alexandre III une maison témoin pendant le Salon des Arts Ménagers. L’idée constructive est basée sur un concept créé en 1952 avec l’architecte Maurice Silvy : sur le soubassement en béton vient se poser un bloc central préfabriqué en acier, abritant la cuisine et les pièces d’eau et qui, supportant une poutre en tôle pliée, forme l’ossature porteuse. L’enveloppe est constituée de panneaux-sandwichs en bois thermoformé, la couverture, quant à elle, de bacs d’aluminium dont le prolongement forme l’auvent. L’accueil du grand public est à la mesure de l’enthousiasme des architectes ; cependant cette maison de 57m2 montée en sept heures, trop révolutionnaire pour son époque, n’obtiendra pas les homologations officielles pour une production en série, les fonctionnaires de l’homologation n’admettant pas qu’une salle d’eau puisse être située au coeur de l’espace d’habitation. Ce refus entraînera l’arrêt définitif du projet ; loin des visées de production industrielle, seuls quelques rares exemplaires seront effectivement réalisés.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
L'Hôtel de Ville de Saint-Étienne, érigé en 1821 par les architectes Pierre-Antoine et Jean-Michel Dalgabio, se dresse fièrement comme un témoin privilégié de l'évolution urbaine et architecturale. Au fil des siècles, cet édifice a su traverser les époques, reflétant les changements stylistiques et les aspirations de la ville. Mais quelle est l'histoire derrière cette majestueuse construction et quelles leçons pouvons-nous en tirer ? Initialement conçu pour symboliser le prestige municipal, l'Hôtel de Ville s'est distingué par son architecture en carré centrée sur une cour à colonnades, couronnée par un dôme de 51 mètres ajouté en 1864. Malgré les épreuves, telles que les incendies qui ont ravagé le dôme, l'édifice a fait l'objet d'une proposition de démolition dans les années 1970, proposition finalement rejetée par référendum local. Cet acte souligne l'attachement profond des Stéphanois à leur patrimoine, conduisant à la reconstruction du grand carillon pour le passage à l'an 2000, signe de la volonté de préserver l'histoire tout en embrassant la modernité. Au-delà de son architecture, l'Hôtel de Ville est un espace de mémoire, abritant des œuvres comme les statues de La Rubanerie et La Métallurgie par Étienne Montagny, qui rendent hommage aux secteurs clés de l'activité stéphanoise à l'époque de la révolution industrielle. Ces représentations, tout en idéalisant les corps ouvriers, témoignent des réalités sociales et du contexte culturel de l'époque, offrant ainsi une fenêtre sur l'histoire de la ville et de ses habitants. #Patrimoine #SaintÉtienne #06 29 80 07 32 #Capifrance #Immobilier
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
[PUBLICATION] Suite 🧐 Panorama architectural Saviez-vous que le 3 fenêtres marseillais, ce type d’habitat si caractéristique de la ville, a une histoire passionnante ? 📌 Le modèle répond à la forte demande de logements à partir de 1825 (accueil de la première vague importante de migration) qui contraint à la standardisation : la production en grande quantité de petites unités identiques est rentable pour les investisseurs. 📌 Adapté à une production d’immeubles en série à coût maîtrisé, il est largement utilisé dans les lotissements privés des années 1820-1840 puis, pour réaliser les faubourgs ouvriers dans la seconde moitié du siècle. 📌 Après les travaux d’haussmannisation et l’échec des grandes entreprises immobilières du Second Empire, il se fera plus discret dans le centre-ville (utilisation discontinue) et c’est surtout dans les lotissements ouvriers péricentraux greffés sur le réseau des chemins vicinaux qu’il restera la réponse exclusive des entrepreneurs. Aujourd’hui, il reste un témoin de l’histoire architecturale et sociale de Marseille, et un symbole de son identité. 🌟 Si vous voulez en savoir plus sur ce patrimoine unique, nous vous invitons à consulter la publication de l’Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (Agam) qui retrace l’évolution du centre-ville à travers ses types architecturaux. Vous y trouverez des informations détaillées, des photos, des cartes et bien d’autres choses. Voici le lien : https://lnkd.in/e5bvQxsu #marseille #architecture #3fenetres Christophe Trinquier
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
[PROJET LAUREAT] L’agence est lauréate de la consultation pour la conception de 65 logements en accession sociale à Saint-Denis (93). Le projet du lot C3, à l’image des autres lots de la ZAC du Fort de l’Est, propose une échelle domestique aux futurs logements par une implantation en plots isolés. Cette configuration urbaine et paysagère confère à l’ensemble le sentiment d’un vaste « parc habité ». Le projet ne cherche pas à exister de manière iconique, à faire signal : il évoque la sensation, plutôt que le « sensationnel ». Pour prendre sa place dans la collection d’architectures de la ZAC du Fort de l’Est, il prône une architecture « silencieuse », mono-teinte, où chaque dispositif est le fruit d’une attention portée à l’usage. On parle alors « d’architecture à responsabilité urbaine ». La configuration en plots fabrique des porosités urbaines visuelles. La perception des jardins résidentiels et des façades privées enrichit l’espace public. En ce sens, il n’y a pas de lieu « mineur » sur le lot, ou d’opposition public-domestique : tout est donné à voir et chaque façade est noble. Maitrise d’ouvrage : Immobilière 3F Accession Aménageur : Plaine Commune / Atelier2/3/4 / Ville de Saint-Denis Equipe : SUD architectes / EKOBASE / COTEC / DJAMO / Meta - Atelier acoustique Merci de votre confiance ! Perspective : Agence Inui
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
[Silence… c’est en cours !] [PROJET] [ETUDES] Mettre toute notre expertise et notre savoir-faire au service d’un projet aussi ambitieux que remarquable: c’est tout l’enjeu que pose la réhabilitation globale des immeubles de l’ensemble immobilier Les Presles Maupas, à Épinay-sur-Seine, pour Plaine Commune Habitat. Construites en 1967 par les architectes Pierre O. Bauer et Georges Bertrand, les deux barres à R+12 développent 284 logements traversants. Elles sont composées à l’origine selon la même écriture : une façade tramées de balcons filants et une façade plus plane sur laquelle se déploient les distributions verticales. Les deux bâtiments s’articulent à la perpendiculaire autour d’un large espace central végétalisé. Ces grands ensembles des années 60 possèdent des qualités spatiales à révéler. La faible épaisseur du bâtiment et la multiplication des circulations verticales permet une distribution compacte des logements. L’organisation traversante offre un apport en lumière conséquent, une ventilation naturelle et une pluralité de points de vue donnés aux habitants. Les pièces de vie sont systématiquement prolongées sur les balcons par de larges portes fenêtres vitrées. Enfin, en écho aux codes du mouvement moderne, des « folies » architecturales organisent les entrées des halls. Tous sont traversants et proposent des percées visuelles sur le cœur d’îlot. Ces espaces en commun sont lisibles, lumineux et propices aux échanges à l’échelle de la cage d’escalier. L’ambition principale du projet est l’amélioration du confort thermique des habitants, la maîtrise des charges et la pérennité de ce patrimoine. Elle est aussi d’offrir aux résidents et riverains une nouvelle image à ce bâti singulier, constitutif de la mémoire de la ville. Dans le cadre du #Plan Arbre 2030 initié par Plaine Commune, la revalorisation paysagère du site participera pleinement à améliorer le cadre de vie des habitants. En concertation avec l’ensemble des acteurs du projet, nous orienterons nos études autour de l’#économie circulaire et le #réemploi. Au programme des travaux, la réhabilitation globale du site : - Revalorisation architecturale des bâtiments - Optimisation des performances énergétiques et thermiques (isolation par l’extérieur, remplacement des menuiseries extérieures et occultations) - Réfection des parties communes - Réfection intérieure des logements - Mise aux normes PMR et incendie - Résidentialisation Adresse : 21/41 rue de la Justice à Epinay-sur-Seine (93) Programme : réhabilitation de 284 logements et résidentialisation MOA : Plaine Commune Habitat BET TCE : CODIBAT #architecture #habitatsocial #habitatdurable #réhabilitation #réemploi #changerlesvillespourchangerlesvies
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Un grand merci à Emmanuelle Graffin et à Business Immo pour cette "carte blanche" sur notre travail architectural qui dialogue avec la ville, au service du bien-être des occupants, illustré par nos deux dernières réalisations à Besançon. Le Pôle tertiaire - logements et commerces sur une ancienne friche ferroviaire, véritable signal à cette entrée de ville, réinterprète les toitures de la Région. Les couleurs des tuiles créent spécifiquement pour ce projet, font écho à la pierre bleue de Chailluz, emblématique de la Ville. Un dispositif inédit de brise-soleil orientable et rétractable enveloppe les façades. Les six bâtiments du pôle regroupent les bureaux des directions Régionales des services de l’État de la Région Bourgogne Franche-Comté, des bureaux pour la Région BFC, des commerces et des logements en toiture, avec vues sur toute la Ville. Trois des bâtiments , en construction bois / hors-site font écho aux anciennes Halles Sernam du site d’origine. Les deux bâtiments de l’Unité de fabrication d’implants neurochirurgicaux SOPHYSA s’insèrent en douceur sur la pente du terrain, bénéficient des vues sur le paysage, et constituent un signal évoquant la haute technicité de l’entreprise.Une série de rubans d’acier gris métallisé les enveloppent, ondulant en variant leur inclinaison. Reflet de modernité et de haute technologie, les variations de la façade expriment la vie, cœur de l’activité de Sophysa. Les aménagements intérieurs des locaux de production, salles blanches, laboratoire, bureaux, centre de conférences, emploient le langage propre à une esthétique scientifique: des matériaux contemporains, lisses, lumineux, symbolisent la haute précision des instruments fabriqués sur le site. Vitrine de leur savoir-faire technique et innovant, les bâtiments contribuent à promouvoir l’entreprise au niveau international grâce à son architecture dynamique et iconique. Philippe NEGRE Bernard BLETTON Pascal Coneau Anne Vignot #besançon https://lnkd.in/e_iVgJJq
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Un grand merci à Emmanuelle Graffin et à Business Immo pour cette "carte blanche" sur notre travail architectural qui dialogue avec la ville, au service du bien-être des occupants, illustré par nos deux dernières réalisations à Besançon. Le Pôle tertiaire - logements et commerces sur une ancienne friche ferroviaire, véritable signal à cette entrée de ville, réinterprète les toitures de la Région. Les couleurs des tuiles créent spécifiquement pour ce projet, font écho à la pierre bleue de Chailluz, emblématique de la Ville. Un dispositif inédit de brise-soleil orientable et rétractable enveloppe les façades. Les six bâtiments du pôle regroupent les bureaux des directions Régionales des services de l’État de la Région Bourgogne Franche-Comté, des bureaux pour la Région BFC, des commerces et des logements en toiture, avec vues sur toute la Ville. Trois des bâtiments , en construction bois / hors-site font écho aux anciennes Halles Sernam du site d’origine. Les deux bâtiments de l’Unité de fabrication d’implants neurochirurgicaux SOPHYSA s’insèrent en douceur sur la pente du terrain, bénéficient des vues sur le paysage, et constituent un signal évoquant la haute technicité de l’entreprise.Une série de rubans d’acier gris métallisé les enveloppent, ondulant en variant leur inclinaison. Reflet de modernité et de haute technologie, les variations de la façade expriment la vie, cœur de l’activité de Sophysa. Les aménagements intérieurs des locaux de production, salles blanches, laboratoire, bureaux, centre de conférences, emploient le langage propre à une esthétique scientifique: des matériaux contemporains, lisses, lumineux, symbolisent la haute précision des instruments fabriqués sur le site. Vitrine de leur savoir-faire technique et innovant, les bâtiments contribuent à promouvoir l’entreprise au niveau international grâce à son architecture dynamique et iconique. Philippe NEGRE Bernard BLETTON Pascal Coneau Anne Vignot #besançon https://lnkd.in/e_iVgJJq
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
[𝐑𝐞𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫] 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐈𝐯𝐫𝐲-𝐬𝐮𝐫-𝐒𝐞𝐢𝐧𝐞 : 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞́𝐞 𝐓𝐞𝐜𝐭𝐨̃𝐧𝐞 La cité Olympe-de-Gouges, un ensemble de 61 logements sociaux collectifs situé à Ivry-sur-Seine, livré en 2019 par l'agence Tectõne, incarne parfaitement la vision d'une urbanisation durable et artistique. 🎨 Architecture et design : Les briques de béton, tantôt jointes, tantôt en moucharabieh, dessinent une partition architecturale unique. Cette variation des volumes et des hauteurs, du nord au sud de la parcelle, offre une transition harmonieuse entre la rue et le cœur d’îlot, tout en préservant des porosités visuelles sur les jardins. Chaque logement bénéficie ainsi d'une double orientation et d'un ensoleillement optimal, garantissant des espaces de vie lumineux et agréables. 🌿 Un Écoquartier exemplaire : Située dans la Zac du Plateau, labellisée écoquartier en 2015, la cité Olympe-de-Gouges contribue à un environnement urbain durable. Avec plus de 1 100 logements dont la moitié en social, 32 000 m² de bureaux et des équipements publics, ce projet répond à des normes environnementales strictes (BBC et Effinergie +) et favorise les mobilités douces. 🏡 Confort et qualité de vie : L'agencement des volumes et des finitions en briques de béton blanc de 10 cm d'épaisseur assurent des performances thermiques remarquables et une maintenance économique. Les logements, tous dotés d'un jardin, d'un balcon ou d'une loggia, offrent des prolongements extérieurs au séjour et une ventilation naturelle des pièces. Les parties communes, telles que les halls traversants et les escaliers éclairés en façade, créent des espaces conviviaux et agréables à vivre. Cette réalisation de l'agence Tectõne illustre parfaitement l'ambition de créer des espaces de vie alliant haute qualité environnementale et esthétique. En savoir plus : https://ow.ly/3vxq50SjSME #Architecture #Logementsocial #Développementdurable #ConstructionModerne
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
2 843 abonnés