Parce que la formation ne peut pas être un simple slogan, parce qu’elle est le futur des jeunes, mais aussi le futur de notre société, je complète cet article alarmant de quelques questions ouvertes :
1. Perspectives économiques
Quelles mesures sont prises pour répondre à une adéquation entre nombre de formés en école des métiers et état du marché ?
La loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr art.3) a pourtant pour but d’encourager l’intégration dans le monde du travail et d’être un système de formation professionnelle qui sert la compétitivité des entreprises. Malgré plusieurs interpellations depuis une dizaine d’années auprès du Département, la question reste, pour l’heure, ouverte.
2. Qualité de la formation
Je me réjouis de lire qu’un soin particulier est, dorénavant, mis à l’application des plans de formation. Néanmoins le Directeur mentionne bien des écarts et des insuffisances à son arrivée (en 2021).
La surveillance de la qualité de la formation étant à charge du canton, quelles sont les actions mises en place par le Département pour un contrôle rigoureux de la qualité de l’application des plans de formation ?
3. Valorisation du CFC
La formation professionnelle ne peut pas être prise comme un bloc indistinct. Ne faut-il pas développer une analyse et un plan d’action – prenant en compte les OrTra, les jeunes et l’Orientation professionnelle – sur les domaines métiers à valoriser ?
Et quid d’actions concrètes, hors effets de communication, pour la valorisation des titulaires d’une formation professionnelle ? (salaire, accès aux postes, reconnaissance des acquis de l’expérience,…).
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7 moiswell done en tant que traductrice et passioné par l'éducation,c'est important d'avoir cet aspect aussi considérer et renforcé @ judith Umbamba