𝑪𝒐𝒏𝒇𝒍𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆, 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓 𝒗𝒊𝒆 𝒂̀ 𝒍’𝒊𝒏𝒗𝒊𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆
Il y a une forme d’abnégation dans la conception urbaine, un art qui précède l’usage. Les professionnels et contributeurs de la ville connaissent bien cette alchimie complexe, celle de transformer un rêve en réalité. Les élus aussi portent une vision, qui ne verra le jour qu’une fois la ville prête à accueillir la vie et ses usages. Mais avant cela, de longues étapes s’imposent : exigences administratives, réglementaires, environnementales, économiques et typologiques.
𝐋’𝐨𝐛𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥𝐥𝐢𝐫.
Si certaines dynamiques peuvent exclure, les politiques publiques cherchent à rassembler. Donner vie à l’invisible, c’est relever les défis de la recréation des espaces urbains : qu’ils soient réhabilités ou renouvelés. Nous portons le rêve de réintroduire la nature et le vivant en ville, avec cette claire conscience que nous sommes souvent et malgré tout spectateurs de cette nature et lui sommes finalement subordonnés.
Cette photographie aérienne invite à parcourir ce panorama.
Dans l’écrin des collines de Lyon, entre Saône et Rhône, la ville et l’usage se construisent, et la presqu’île semble déjà réunifiée.
Voyez-vous le CELP ? Les grues de HOST et de l’Essentiel ? Y reconnaissez-vous la Station Mue, le Caterpillou, H7, Zadiga, ainsi que les deux hectares amorçant le Champ ? Voyez-vous le cour Charlemagne, les terres fertiles dans cette zone centrale où il nous reste à faire germer la seconde partie de la ZAC 2, une ville inclusive, durable car désirable, solidaire, végétalisée, rafraîchie. Sur cette ancienne friche du MIN, des équipes plurielles oeuvrent pour concrétiser l’ambition publique.
𝐏𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐜𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞. C’est s’approprier le long processus de matérialisation, tout en tenant compte des impératifs quotidiens. C’est répondre au désir de ville. C’est aussi raconter l’histoire de cette transformation, l'évaluer et en tirer des apprentissages pour inspirer d’autres territoires.
𝐂𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞́𝐩𝐨𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐬 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐬 — habiter, se déplacer, se nourrir, s'épanouir — dans un contexte en perpétuelle évolution. Face à la crise, l’innovation devient nécessaire, la vulnérabilité économique impose des choix.
Mais finalement, qu’est-ce qui est essentiel ?
Revenir à l’essence même du besoin pourrait être une réponse.
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Crédit : #devisubox
