Post de La Corderie Royale - Centre International de la Mer

Les iles de la Manche sont magnifiques à portée de vue des bretons et des normands. Lors de l’ intronisation de Charles III, le titre correspondant aux îles anglo-normandes n’a pas été cité . Aucune carte ancienne à ma connaissance, même anglaise, n’attribue ces îles à l’Angleterre. Très difficile à conquérir en raison de leur topographie, elles ont changé d’allégeance selon la puissance de leurs voisins tout en gardant une originalité de gouvernement et de culture par leurs racines normande et française encore conservée dans leurs textes législatifs et au fronton des rues. Elles ne font pas partie de la Grande Bretagne. Le titre de britannique est une usurpation suite de la Seconde guerre mondiale au retour des réfugiés qui avaient fui en Angleterre l’envahisseur nazi. Quant à l’annexion des Minquiers situés presque dans le prolongement de Chausey dans les années 1950, cela a été un véritable hold-up à proximité immédiate de nos côtes, alors que ces rochers étaient visités depuis toujours par des pêcheurs aussi bien bretons que normands, et probablement par des naufrageurs. Cette usurpation s’est encore aggravée au moment du Brexit dans l’indifférence générale par l’attribution d’eaux territoriales et de pêche au détriment de nos pêcheurs bretons et normands qui pêchaient dans ces eaux depuis des siècles. Il faudra un jour mettre à plat cet abcès, le minimum étant de partager les eaux avec tous les riverains.

Les relations entre l’Angleterre et la France ont toujours été ambiguës, héritées de notre histoire commune sur les deux berges de la Manche et de notre passé colonial. Elles mériteraient d’être normalisées en rendant les îles anglo-normandes à la France, car elles n’ont jamais été la propriété de la couronne d’Angleterre. En tout cas le statut très particulier de ces îles ne devrait pas leur attribuer des eaux territoriales et de pêche au grand détriment des pécheurs normands et bretons. De Fachoda à l’Entente sur le climat, 120 ans de relation forte entre le Royaume-Uni et la France https://lnkd.in/eCD4Dzyn

L'avocat source de richesse? Tout autour de nous, dans notre voisinage, les peuples tirent partit de leur ( notre) biodiversité. Ça va du noyau d'avocat, aux algues marines. Et nous, que faisons-nous? Enfants gâtés de la République, on compose des hymnes nationaux, dont personne ne connaît les paroles; on bataille pour une autonomie-auto-détermination... Et on attend les subventions de l'État français. https://lnkd.in/eEJVMJ-9

Les mers et les océans 🌊 ont toujours joué un rôle essentiel au sein des société humaines et ont très tot été un moteur des relations internationales. Dès le début de l’âge humain, ils ont fourni les routes qui ont permis aux populations de s'installer et de s’enraciner à terre. Depuis l'Antiquité, les échanges entre groupes humains  se font à travers les mers ⛵ et le long des systèmes fluviaux. Les espaces maritimes ont joué un rôle essentiel dans le commerce et la guerre entre les États et les empires, ont permis l'essor des grandes découvertes 🏝 et la constitution d’empires coloniaux 🌏 . En fait, loin d'être un lieu  vide et apolitique, les mers ont été le champ de bataille d'intenses rivalités politiques et un centre d'activités sociales et économiques pendant de nombreux siècles. Pourtant la géopolitique des mers est peu étudiée et la sécurité maritime est peu présente en tant que champ d’études au sein de la discipline des relations internationales. Les études de sécurité s’intéressent bien aux questions de défense, de stratégie, aux conflits armés à la construction de la paix. En France, peu de cursus universitaire, de master de sécurité et défense intègre la sécurité maritime dans leur programme d’études. Pourtant depuis les années 1990, la maritimisation du commerce international, la thématique de la piraterie en mer ⛴ comme la multiplication des tensions sur les frontières maritimes imposent de s’intéresser davantage aux enjeux de sécurité spécifiques du milieu maritime. C’est pourquoi je remercie Sciences Po Paris, Institut Catholique de Lille IFG - Institut Français de Géopolitique de m’avoir permis depuis cinq ans de développer en leur sein un cours dédié à la 🐳 sécurité maritime. Mardi soir, lors de la Conférence organisée dans le cadre des Mardis de la mer par l’Institut Français de la mer et Institut Catholique de Paris,  je reviendrais sur l’importance de la mer 🌐 et des espaces maritimes pour les relations internationales en interrogeant le concept d’Indo-Pacifique, 🗺 sa constitution bi-océanique, ⚓ son usage par les plus grandes puissances maritimes mondiales et sa référence systématique à  la défense de la « liberté de navigation ». WISTA France IRIS - Institut de relations internationales et stratégiques

Etretat et les falaises du pays de Caux

Une action qui permet à nos jeunes de regagner en confiance et accéder à un emploi !!! 👉 chefs d’entreprises n’hésitez pas à venir rejoindre notre réseau !!!

La solidarité en mer : un droit universel à l’épreuve.  La question sera abordée lors des premières Assises du Droit de la mer et des Solidarités maritimes, jeudi 17 octobre à Montpellier. Juristes, chercheurs, spécialistes des migrations, journalistes, responsables d’organisations internationales, représentants des institutions européennes et professionnels de la mer échangeront à l’occasion de trois tables rondes : - Méditerranée centrale : protéger les vies ou les frontières ?  - La solidarité en mer : un droit universel à l’épreuve  - Un espace humanitaire à défendre « Dans un contexte où les opérations en mer des navires de recherche et de sauvetage des ONG sont de plus en plus entravées, alors même que les drames en mer se poursuivent en Méditerranée, ces Assises du droit de la mer et des solidarités maritimes sont essentielles. » François Thomas, Président de SOS MEDITERRANEE. Infos et inscription 👉 https://lnkd.in/eVcH4Xeg La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Département de l'Hérault, Montpellier, Ville, Métropole et CCAS Sophie Beau Judith Sunderland Alina Miron Denise Kwantes Nathalie MERCIER-PERRIN

Aujourd’hui à Montpellier

Cette amnésie française sur Haïti est le symptôme d'un mal plus profond : l'ignorance de la première partie de notre histoire coloniale (1534-1810), de l'expédition de Jacques Cartier à la perte par la France de toutes ses colonies sous Napoléon. C'est pourtant au cours de ces trois siècles qu'ont été posés les principes viciés que reprendra le 2nd empire colonial français, dont l'histoire débute avec la longue et sanglante conquête de l'Algérie à partir de 1830 : l'alliance des intérêts publics et privés, le "pacte colonial" mettant l'enrichissement de la métropole au coeur du projet de conquête et d'exploitation des colonies, la plantation comme coeur et symbole de l'extractivisme colonial, l'usage généralisé du travail forcé, la discrimination légale des populations colonisées, et enfin l'exception coloniale qui autorise tous ces dévoiements dans les colonies, tout en interdisant la plupart d'entre eux en métropole (et en les condamnant lorsqu'ils sont mis en oeuvre par d'autres pays...). La réflexion sur la justice à rendre au peuple haïtien écrasé par la double dette doit nous amener à prendre conscience de l'ampleur de cette histoire, et de la profondeur de ses conséquences. #cestnotrehistoire

Ronnie Simpson passe le détroit de Le Maire avant la tempête 👇 Après avoir franchi le Cap Horn, Ronnie Simpson a clairement dit qu'il repoussait les célébrations jusqu'après avoir fait face au mauvais coup de vent qui devait bloquer sa route vers le nord dans l'Atlantique Sud. La tempête, la même qui affecte la stratégie des bateaux encore dans le Pacifique, apportera des vents du nord très forts. Les systèmes de basse pression frappent et se pressent contre la chaîne de montagnes des Andes et seuls les basse pressions les plus forts débordent sur l'Atlantique, les petites dépressions ont tendance à être poussées vers le sud-sud-est. Dans le cas de Ronnie, les deux options viables étaient de se mettre à l'abri des Falklands pour éviter le pire des mers à venir ou de prendre une route à travers le détroit de Le Maire, puis en longeant la côte argentine. Se rendre aux Falklands nécessitait de s'approcher assez près des îles pour obtenir un répit utile et il y a toujours le risque de trouver des algues "kelp", une algue très forte et longue qui peut devenir un problème si elle s'enroule autour du bulbe, car souvent elle ne se brise pas toute seule et peut même nécessiter une plongée pour la résoudre dans les pires des cas. Se diriger vers l'Argentine devrait assurer un état de mer beaucoup mieux, mais il faut faire attention aux williwaws, des vents catabatiques forts et rafales qui tombent comme des rochers des montagnes. Naviguer autour du monde est une leçon de géographie sans fin  ! #globalsolochallenge https://lnkd.in/dnePRE8k