Post de La revue de presse du retail

Les producteurs de lait, toujours et encore les vassaux du seigneur Lactalis en 2024 !! Lactalis dicte sa loi, tout puissant et décide de réduire drastiquement ses achats de lait, unilatéralement comme à son habitude. Pas de discussion, pas d’échange, c’est à prendre ou à laisser. Son histoire récente montre qu’il est le seul maître de ses décisions. (Rappelez vous, il refuse d’apposer le NutriScore sur ses produits) Et peu importe les conséquences sur le monde agricole dont il n’a que faire. L’important est de faire fructifier son business quitte à s’approvisionner en lait à l’étranger s’il le trouve moins cher. La loi Du chef Besnier c’est la loi du marché poussée vers la loi du plus fort, la loi de la jungle. Les producteurs laitiers français n’ont qu’à bien se tenir…et surtout devraient ils riposter en masse pour bloquer ses usines. L’union ne fait elle pas la force ? #lactalis #peoducteursdelait #mondeagricole #agrobigfood #Nutriscore

De nombreuses informations erronées ont été diffusées depuis l'annonce de Lactalis France le 25 septembre. J’ai pensé utile de répondre aux questions du journal Le Parisien. Merci à Sébastien Lernould et David Charpentier pour cet échange me permettant d’expliquer cette décision. Réduire la collecte des excédents laitiers transformés en ingrédients et vendus sur les marchés internationaux a suscité beaucoup de réactions et nous le comprenons. Nous sommes pleinement mobilisés pour trouver des solutions aux producteurs concernés. Il faut comprendre qu’aujourd'hui, la France produit plus de lait qu'elle n'en consomme et près de 30% du lait est vendu à l’étranger sous forme de poudre de lait très mal valorisé. Cela ne nous permet pas de mieux rémunérer les producteurs. Nous avons toujours voulu et voulons garantir la pérennité de la filière française. Depuis le printemps dernier la réflexion sur la diminution des volumes de lait collecté avait été engagée avec les organisations de producteurs avec pour objectif de réduire les excédents. Cette transition nécessite un accompagnement, nous avons proposé aux Organisations de Producteurs un cabinet spécialisé qui accompagnera les producteurs concernés pour trouver une solution adaptée à chacun. Depuis 90 ans, nous sommes à leurs côtés et cela ne changera pas. Nous resterons le plus grand collecteur de surplus de lait en France et continuerons à traiter près d'un milliard de litres d'excédents chaque année. 99,5 % de nos produits sont faits avec du lait français et cela ne changera pas.

Lactalis réduit sa collecte de lait en France : vers un choc pour les producteurs Une annonce surprise qui choque le monde agricole: Lactalis a annoncé ce jeudi avoir décidé, unilatéralement, de réduire progressivement d'ici 2030 sa collecte de lait en France de 9%. L'industriel a déjà contacté une partie des producteurs concernés, qui doivent maintenant trouver une autre acheteur ou mettre la clé sous la porte. Plus de 600 producteurs vont devoir trouver une solution auprès d’une autre laiterie. Il faut se preparer que le lait ou de la poudre de lait ou carrément du beurre et de la crème qui viennent de l'extérieur de la France. Le géant du lait Lactalis a vu son chiffre d'affaires augmenter encore malgré l'érosion des marchés mondiaux laitiers et son bénéfice net rebondir de 11%, à 428 millions d'euros. La croissance des ventes du groupe, à qui les producteurs français ont beaucoup reproché ces derniers mois des prix d'achat trop bas, a toutefois ralenti par rapport à l'année précédente, quand il avait détrôné Danone comme leader français de l'agroalimentaire. Touchés au porte-monnaie par l'inflation, les consommateurs ont adapté leur comportement, ce qui s'est traduit «par une baisse des volumes de ventes et une appétence particulière pour les marques de distributeurs au détriment des marques nationales, surtout en Europe», a relevé Lactalis dans un communiqué. La demande de poudre de lait, de beurre ou de fromages s'est tassée dans certains pays, en particulier les émergents. L'entreprise estime toutefois que ses produits ont bien résisté en raison de leur qualité et de leurs prix restés accessibles. Lactalis affirme aussi que ses innovations ont permis de maintenir son dynamisme sur le marché des produits laitiers. Cette performance lui a permis, affirme le groupe, de rester dans le top 10 mondial de l'industrie agroalimentaire. Lactalis a été ces derniers mois la cible de vives critiques de la part de ses fournisseurs en France, qui jugeaient insuffisant le prix du lait proposé par la multinationale. Ils ont fini par trouver en avril une formule de calcul censée améliorer la prise en compte des coûts de production des éleveurs. Lactalis met régulièrement en avant le fait que la moitié des volumes collectés par ses soins en France partent sur les marchés internationaux, où les cours des produits laitiers ont reculé en 2023. L'entreprise est aussi dans le collimateur du ministère italien de l'Agriculture qui lui reproche d'avoir profité de sa position dominante dans le pays pour abaisser de manière «unilatérale» le prix du lait payé aux producteurs et lui a imposé des amendes d'environ 540.000 euros, contre lesquelles le groupe, qui estime avoir «agi correctement», a introduit un recours en justice. Lactalis est par ailleurs visé par une enquête du parquet national financier ouverte pour fraude fiscale aggravée et blanchiment de fraude fiscale aggravée.

800 fermes livrant Savencia en plein doute L’industriel laitier a refusé l’offre collective des producteurs Sunlait. Comme le contrat-cadre arrivait à échéance le 1er novembre, le fromager propose de maintenir la collecte à ses conditions de prix… Après Lactalis et l’annonce d’une réduction de 9% de sa collecte d’ici à 2030, c’est au tour de Savencia de mettre la pression sur ses éleveurs laitiers, ceux de Sunlait, l’association d’OP qui lui fournit environ 15% de son lait en France (3,5 milliards de litres)… En attendant, les éleveurs adhérents de Sunlait sont confrontés à un choix cornélien. S’ils restent fidèles à l’OP et l’AOP, ils doivent signaler leur refus d’être collectés. S’ils acceptent la collecte, ils fragilisent Sunlait et Ouest’Lait, principale organisation de producteurs de Sunlait (350 des 500 millions de litres de lait en 2023)… Démarchés individuellement, une trentaine d’adhérents «Sunlait» auraient rejoint d’autres OP pour pouvoir signer un contrat avec Savencia. D’autres ont préféré s’en aller. Environ 60 millions de litres de lait, produits par une centaine de fermes du Sud-Ouest, sont partis chez Yéo Frais, à Toulouse (Haute-Garonne), dans l’une des usines du groupe coopératif Maîtres Laitiers du Cotentin (MLC)… Un contournement des OP pour des contrat individuels ? « On ne peut pas laisser les organisations de producteurs se faire contourner ainsi. » Les longues années de conflit avec Savencia ont laissé des traces du côté des troupes de Sunlait. Alors qu’elle comptait 10 OP et près de 15000 producteurs, Sunlait représente aujourd’hui 4 OP et 800 producteurs. https://lnkd.in/eXahEUbx

Article très intéressant et permettant de compléter le tableau des enjeux pour la filière laitière

Le leader mondial du lait a annoncé mercredi 25 septembre 2024 qu’il réduirait sa collecte. Plus de 600 producteurs vont devoir trouver une solution auprès d’une autre laiterie. La coopérative Unicoolait, en Moselle, cherche aussi des solutions. Elle n’avait que Lactalis pour client. L’industriel entend ainsi réduire la part du lait qui est collecté pour être transformé en ingrédients industriels destinés aux marchés internationaux, soumis à de forts aléas. Selon la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL, la branche lait du syndicat FNSEA), seraient concernés par cet arrêt de la collecte 151 producteurs dans l’Est et 121 dans les Pays de la Loire, en Vendée et en Maine-et-Loire. Pour ces éleveurs, il faudra trouver un contrat avec une autre laiterie pour continuer à se faire collecter. « Lactalis remet en cause la production laitière nationale alors que c’est grâce à elle qu’il s’est construit. Comment peut-on prendre une telle décision alors qu’on se demande comment renouveler les agriculteurs à la tête des exploitations ?  Lactalis a choisi de faire produire son lait ailleurs qu’en France. Quand il y aura besoin de volumes demain, il ira s’approvisionner à l’étranger », s’est ému ce matin Brice Guyau, président de la FDSEA de Vendée.

Lactalis va-t-il vraiment fermer brutalement des exploitations laitières en France ? Le plus grand groupe laitier mondial, vient d’annoncer à ses producteurs laitiers de l’est de la France et des Pays de la Loire qu’il allait baisser significativement sa collecte de lait (450 millions de litres de lait en moins !) et les aider à diminuer, soit le nombre d’exploitations, soit le nombre de vaches par exploitation. Stupeur et colère bien entendu chez les 9500 éleveurs qui livrent actuellement 5 milliards de litres aux laiteries Lactalis, et par ricochet chez les 54 000 producteurs laitiers du pays, car il n’est évidemment pas exclu que les autres entreprises laitières suivent le mouvement. Tentons de comprendre cette décision apparemment absurde. https://lnkd.in/deQHxjZb

9% de lait collecté en moins par Lactalis, un cataclysme mais aussi un cas pratique que je ferai étudier par mes étudiants dès la semaine prochaine... Et une analyse plus complète sur cette page également dans les jours à venir. Parmi les paramètres à prendre en compte : la moitié du lait collecté par Lactalis part à l'export. il ne faut pas s'attendre à plus d'import contrairement à ce que certains dénoncent mais à moins d'export. C'est une conséquence probable des conflits sur le prix du lait, et des menaces de prix plancher... Plus d'analyse à venir... https://lnkd.in/eBmgCY3e

Groupe Lactalis, premier groupe laitier mondial, a décidé de ne plus collecter le lait de 168 exploitations dans le Grand Est, dont 17 en Haute-Marne, à partir de janvier 2026. Les éleveurs, comme Xavier Barret, sont choqués et désemparés. Ce producteur de 550 000 litres de lait annuels, qui emploie un salarié, voit son avenir incertain : il reste endetté et dépendant d’un atelier lait représentant 65 % de son chiffre d’affaires. Cette décision brutale, annoncée par téléphone et lettre, illustre la perte de contrôle des producteurs face aux grandes laiteries depuis la fin des quotas laitiers en 2012. Xavier espère pouvoir travailler avec une autre laiterie, mais il s’interroge sur l’avenir de ses animaux, ses équipements, et ses prêts. Le mépris de Lactalis, qui a même annulé son traditionnel cadeau de fin d’année, accentue la colère des éleveurs, qui se sentent abandonnés par l’État et la laiterie. Leur seul espoir repose sur la possibilité que d’autres laiteries absorbent leur production dans un contexte de baisse nationale des volumes laitiers. Mais pour Xavier, cette situation remet en question toute sa carrière et ses sacrifices. https://lnkd.in/e3B2zkCt .

Christelle Morançais Le cas Lactalis ? Un avant-goût amer de ce qui nous guette dans l'industrie, la technologie et le numérique. Imaginez : votre fournisseur cloud dominant décide soudain de réduire ses services en France. Boom ! Votre business est KO. Mais non rassurez-vous, l'accès à toutes vos données pour les gouvernements extraterritoriaux rend ce risque mineur... 😏 Sérieusement, la souveraineté technologique et numérique, c'est maintenant ou jamais. Surtout qu'en plus de confier nos données aux géants tech, nous nourrissons aussi leurs IA : nous leur servons sur un plateau d'argent des secrets que même les as de l'espionnage industriel n'auraient jamais osé rêver d'obtenir. TECH TRICOLORE, c'est votre gilet pare-balles contre ces bombes à retardement numériques et technologiques. Notre plateforme actuellement en développement : • Sensibilise aux dépendances tech risquées • Cartographie vos vulnérabilités numériques ou technologiques • Booste votre résilience digitale et l'innovation • Vous connecte à un réseau d'alternatives locales TECH TRICOLORE : Votre bouclier contre la dépendance tech. Agissez avant qu'il ne soit trop tard ! 👉 https://lnkd.in/ePbFiHi7 #SouverainetéNumérique #TechTricolore #RésilienceDigitale