Post de La revue de presse du retail

Selon les chiffres de la Fédération française des véhicules d'époque (FFVE), on compterait 800.000 voitures de collection en France ! Et il y a plusieurs milliers de clubs ! La Fête des Véhicules Anciens, le 16 juin, recense déjà 94 rassemblements et ce nombre augmente encore. Savez vous que le nombre de collectionneurs, et de transactions (98.000 en 2022), augmente sans cesse ? Le site goodtimers.com présente 7 raisons pour lesquelles cet attrait est indémodable : https://lnkd.in/eEqEYbxy Nous, à www.lasemainefestive.org, nous aimerions qu'une fois par an, les propriétaires de véhicules anciens qui se retrouvent presque tous les mois dans un coin, sur une place isolée ou parfois sur un parking de supermarché, puissent partager leurs passions en se rassemblant sur la place centrale de leur village / ville. Nous aimerions que des petits tours soient organisés au profit d'une association locale. Que les parents viennent se régaler les yeux avec leurs enfants, que les bars et restaurants alentours soient débordants d'activité... Beaucoup de clubs le font ! De nombreux clubs services l'organisent. Nous aimerions que tous les clubs et que toutes les mairies le proposent, le dimanche qui précède la Fête de la Musique*. "En 2007, une enquête de la Fédération française des véhicules d'époque a révélé que ce secteur générait un chiffre d'affaires approchant les 3 milliards d’Euros, et employait 14 300 personnes en équivalent temps plein, parmi lesquels des métiers d'art, dans environ 2 000 entreprises spécialisées." (source Wikipédia) Quel est, selon vous, le département qui accueille le plus de véhicules de collection ? #voiture #collection #commerce #artisanat #garage #plaisir *Marque déposée par l'Etat Français.

🎯 Les halles, modèle d'hier et d'aujourd'hui ? ➡ Un excellent article d'Angélique Pereyron, dans le journal Le Progrès de ce jour, évoque les halles de Loire (42) et de Haute-Loire (43), que je connais bien (c'est ma région 😉), et pose l'intéressante question "nouveau modèle de commerce ou simple effet de mode ?". ➡ L'histoire étant souvent un éternel recommencement (sous des habits nouveaux), il faut se souvenir que les halles existent depuis très longtemps et qu'au Moyen-Âge, on les désignait sous le nom de "cohue". Les halles pouvaient être de 2 sortes, car elles pouvaient soit être dédiées au "marché de gros" (les halles de Paris ou aujourd'hui les halles de Rungis), soit rassembler les commerçants et les clients sous un "marché couvert" pour se protéger des intempéries, souvent en "coeur de ville". ➡ Face à de nouvelles attentes sociétales et à la volonté des villes de revitaliser les centres-villes, les initiatives pour ré-ouvrir ou re-lancer des halles traditionnelles se sont multipliées partout en France. Parmi les opérateurs, on peut citer Biltoki qui a ouvert sa 1ère halle à Anglet (64) en 2015 et a essaimé depuis dans d'autres villes, dont justement St Etienne (mentionné dans l'article), Bordeaux, Issy-les-Moulineaux et Toulon. Le nom est d'ailleurs bien choisi puisqu'il signifie "le lieu qui rassemble" en Basque. Les résultats sont variés et dépendent, bien entendu, de différents paramètres tels que la qualité des commerces abrités, leur complémentarité et leur cohérence. On peut dire que lorsque tous les paramètres sont bien réglés, le succès est au rendez-vous (cf les halles Diderot à Roanne). En revanche, lorsque ce n'est pas le cas, les résultats sont décevants (comme pour tout business). ➡ Il ne faut pas oublier, non plus, que le grand succès en matière de commerce des 30 et quelques dernières années doit être attribuée à l'enseigne Grand Frais , créée en 1992 à Givors (69) et dont le modèle d'inspiration est justement la halle traditionnelle (cf en commentaire, le lien vers un post sur le sujet).

Le Bijoutier International Mag. News : Zone à Trafic Limité (ZTL) Paris 1er/2ème/3ème/4ème Les 4 premiers arrondissements de Paris ont été placés en Zone à Trafic Limité depuis le 5 novembre 2024, et ce pour 6 mois. Cette décision a été prise par la Ville de Paris Mairie de Paris Centre. En effet, tout comme dans certaines capitales européennes qui les ont déjà imposées (Milan, Madrid, Rome, ...), ces ZTL doivent répondre à des objectifs posés, qualifiés, tels que : une meilleure régulation de la circulation automobile en centre-ville, une optimisation de la qualité de l'air, une piétonisation des espaces urbains, ... Cette dernière suscite bien des inquiétudes auprès des acteurs économiques de ces quartiers, ses commerçants. A commencer par les professionnels du secteur H.B.J.O. qui reçoivent leur clientèle depuis des années au sein de leur boutique, atelier, comptoir. Cette mise en place décidée par la municipalité parisienne, impacte directement l'économie de ces acteurs, de ces commerçants, par une baisse de fréquentation et de chiffre d'affaires. Les clients, acheteurs, ne souhaitant plus les visiter, ou moins. Redoutant les difficultés routières si contraignantes ainsi imposées et/ou les amendes délicatement distillées par un système bien en place. Les commerçants du 3ème arrondissement doivent, de plus, faire face à des travaux encours de réalisation. En effet, rue du Temple et rue Réaumur : des baraques de chantier ont été positionnées rue Réaumur pour cause d'installation d'une piste cyclable, à venir, rue du Temple, et une déviation de la voie de bus de la rue Réaumur a été mise en place. Quoiqu'il en soit, il est important de noter et de faire savoir que : - cette ZTL est effective, mais placée en phase dite "pédagogique", signifiant ainsi qu'elle doit permettre de se familiariser avec ces nouvelles modalités de circulation; - durant cette période qui doit durer 6 mois, la verbalisation ne sera mise en œuvre qu'en mai 2025, en concertation avec la Préfecture de Police. Toutes les infos dédiées à cette ZTL sont à retrouver sur : https://lnkd.in/efR8RiAU #lebijoutiermag #hbjo #bijou #bijouterie #joaillerie #joaillier #horlogerie #paris #ruedutemple #ruereaumur #lemarais #commerce #commerces #artisanat #artisans #ztl #mode #fashion #regionparisienne #france #gemmologie #gemmes #pierreprecieuse #preciousstones

🤔 La rénovation de la Samaritaine achevée en 2021 est un événement plus important qu'il n'en a l'air. Après une rénovation qui aura duré près de 15 ans, le grand magasin La Samaritaine a rouvert ses portes en juin 2021. Ce qui, au premier abord, paraît banal - un grand magasin rénové - a en fait une portée symbolique très importante. Tandis que certains dénoncent cette célébration de la consommation et du luxe comme une provocation en temps de crise, il faut plutôt y voir une preuve d'excellence et un formidable signe d'optimisme dont notre pays a tant besoin. https://lnkd.in/eXUx2mD

Vous êtes curieux de savoir quels sont les derniers venus qui dynamisent le paysage commercial d'Albi ? 🏗️ La zone commerciale au nord d'Albi, déjà en pleine effervescence depuis 2018, accueille deux nouvelles enseignes qui promettent de compléter l'offre diversifiée aux alentours du Leclerc de Lescure-d'Albigeois. Ces ajouts récents marquent une étape de plus dans la transformation rapide de ce secteur. - 🛋️ Un magasin de mobilier pour ceux qui cherchent à redécorer leur intérieur avec style. - 👓 Ecouter Voir, un espace dédié à l'optique et aux prothèses auditives, étend son réseau avec un dixième magasin dans le Tarn. Ces ouvertures signent presque la saturation de la zone commerciale, avec des terrains devenant de plus en plus rares. La diversité des enseignes, de la restauration rapide à l'équipement de la maison, témoigne de la vitalité de ce lieu devenu incontournable pour les Albigeois. Que pensez-vous de cette évolution ? Quelles enseignes aimeriez-vous voir s'installer dans votre région ? Partagez vos idées en commentaire ! #ZoneCommercialeAlbi #DynamismeCommercial https://lnkd.in/dtTRQTBh

Le commerce, c'est prendre le plaisir d'observer, ressentir des quartiers entre deux rendez-vous, entre deux correspondances. C'est manger sur le pouce, parfois, seul à une table ou un comptoir pour se muer en une sorte de "Gourmet Solitaire" si bien croqué par Jiro Taniguchi. C'est, aussi, passer par une pâtisserie tendance pour tester une douceur, offrir une dernière attention à un partenaire ou un client avant la coupure estivale, ou acheter une bouteille de Saké dans une épicerie spécialisée. Aujourd'hui la ville est électrique, l'Olympisme est clairement en approche, on se jette dans la Seine par centaines en prévision d'une année prochaine de zones de baignades permanentes. Du coté des transports en commun, on s'active. Saint-François-Xavier, ligne 13 direction Chatillon, le Paris ville de l'amour en bétaillère que vont joyeusement découvrir les touristes dans une grosse semaine. Vous n'avez pas d'abonnement Pass-Navigo ? Dommage ! A partir de demain les trajets seront plus chers pour soutenir un dispositif renforcé de transport. Deux cartes, deux ambiances. Du coté des forces de l'ordre, rarement observé de tels dispositifs en dehors des manifestations de Nation ou République (la joie d'avoir habité 10 ans à proximité de Nation rend coutumier du sujet), 20 gendarmes pour les seuls escalators de Saint Lazare, ce n'est clairement pas la meilleure journée pour les marchands de légumes à la sauvette. Valises et sacs de sports opaque défilent à l'unisson, pour ce nouveau weekend de départ en vacances. Quitter Paris pour la banlieue périphérique de la petite couronne, ni trop près, ni jamais trop loin de ce poumon urbain commercial, de l'ombre et de la verdure comme différenciants majeurs avec le coeur de la Capitale. Toujours en bord de Seine, juste un peu plus loin. Croiser par un heureux hasard les véhicules de la commune, certains arborant encore le mémorable logo Tour Eiffel de la candidature, un compte à rebours est installé sur la Mairie, il ne reste donc plus que quelques jours. Un regret, je l'aimais vraiment ce logo de Tour Eiffel.

Que de friches présentées à la CNAC pour sa dernière séance avant l'été ! Après moultes remaniements de l'ordre du jour de la séance du 16 juillet, seuls 6 projets ont été examinés. Des avis favorables ont été majoritairement émis, dès lors que les pétitionnaires ont maintenant intégré dans la conception de leur projet la nécessité de limiter la consommation foncière. Ont ainsi été autorisées : - le déplacement d'un Drive E.Leclerc de 6 pistes à Aire-sur-la-Lys, à 150 mètres de son site actuel, par requalification d'une friche. Un des arguments mis en avant pour justifier ce projet tenant à la suppression des navettes de livraison avec le DRIVE de Lillers grâce à la reconversion de l'ancien DRIVE en réserves ; - la création d'un Drive E.Leclerc de 6 pistes et d'un relais-colis à Evron, venant compléter un "guichet de retrait piéton-cycliste" ouvert en décembre 2023 ; - l'extension de 1 201 m² du supermarché SYSTEME U et de 2 pistes de DRIVE à Soual. Cette opération étant réalisée sur le parking existant ; - l'implantation d'un magasin Weldom de 2 530 m² sur le site du supermarché Lidl France, ouvert en août 2022, à Canet-en-Roussillon, dans la ZAC Port Alizés. Ce projet avait fait l'objet, en octobre 2023, d'une décision d'incompétence de la CNAC, faute de saisine du préfet pour avis conforme sur la dérogation au principe d'interdiction de toute artificialisation. Cet avis ayant été obtenu, le projet a été validé. Toutefois, l'absence d'artificialisation ne garantit pas automatiquement un accord de la CNAC. Ainsi, la création d’un ensemble commercial de 2 353,50 m², par reprise de cellules vacantes, comprenant un supermarché Netto de 1 048 m² et un magasin Stokomani de 1 305,50 m² à Quincy-sous-Sénart, a fait l'objet d'un refus avec revoyure. Ce projet avait déjà été refusé en 2023 en commission départementale en raison de discordances sur les informations fournies, notamment sur les circulations (CDAC de l'Essonne du 22 septembre 2023). Le seul avis défavorable "sec" concerne l'implantation d’un magasin Bricomarché de 2 051 m² à Buzet-sur-Tarn, même si celui-ci avait obtenu en départementale une dérogation au regard des mesures compensatoires proposées. Deux projets n'ont finalement pas été examinés, à savoir : - l'extension de 911 m² d’un ensemble commercial, par création d’une animalerie NOS ANIMAUX E.Leclerc à Bourcefranc-le-Chapus, à laquelle le pétitionnaire a renoncé ; - la création d'un magasin NORMAL A/S dans l'ensemble commercial Shopping Léman à Thonon-les-Bains. Le recours formé contre ce projet a été retiré. Bon été à tous ! Rendez-vous pris pour le 12 septembre prochain, première réunion de la CNAC après les vacances. Direction Générale des Entreprises

Imaginez une rue commerçante, au cœur de la Presqu’île lyonnaise. Devantures colorées, vitrines alléchantes, passants affairés. Mais derrière cette façade dynamique, l’inquiétude grandit parmi les commerçants. En cause : les projets de la municipalité écologiste, entre piétonnisation et zone à faible émission (ZFE). Face à la gronde, la mairie vient d’annoncer la tenue d’Assises du commerce en novembre prochain. Une main tendue qui peine pourtant à convaincre… Des commerçants sur le qui-vive Depuis plusieurs mois, les tensions montent entre la Ville de Lyon et les acteurs du commerce local. Au cœur des préoccupations : la future zone à faible émission qui limitera l’accès des véhicules polluants au centre, et l’extension des zones piétonnes sur la Presqu’île. Des projets perçus comme une menace par de nombreux commerçants, qui redoutent une baisse de fréquentation et de chiffre d’affaires. Pour faire entendre leur voix, ils se sont regroupés au sein du collectif “Défenseurs de Lyon”. Mathieu Bruel, membre du collectif et patron d’une boutique, résume le sentiment général : “On n’a jamais eu l’impression d’être entendus ni par la mairie, ni par la métropole. Là, ils voient que ça bouge du côté des commerçants et veulent calmer les choses”. Une défiance qui s’est matérialisée ces derniers mois par des manifestations et des actions symboliques, comme la “fermeture” de l’Hôtel de Ville avec des cartons. La mairie tend la main Face à cette fronde, la municipalité a décidé de réagir en annonçant la tenue “d’Assises du commerce et de l’artisanat” le 4 novembre prochain. L’objectif affiché est de “construire avec le secteur des propositions concrètes pour améliorer le dynamisme de Lyon”, dixit le communiqué de la Ville. En amont, une consultation en ligne est lancée pour “identifier les habitudes et les perceptions des commerçants, artisans et habitants”. Les commerçants et artisans ont une place particulière dans le cœur des Lyonnais et dans la vie de la cité. Les entendre et les impliquer, c’est tout simplement prendre le pouls de la ville. Camille Augey, adjointe au maire de Lyon déléguée à l’Emploi et à l’Économie durable Un “coup de com” pour les commerçants Mais pour beaucoup de commerçants, cette main tendue a un goût amer. Ils y voient avant tout une opération de communication de la part d’une mairie qui n’aurait pas su les écouter jusqu’ici. “Ça fait deux ans que personne ne nous écoute sur la piétonnisation et les travaux. On n’a jamais rencontré un élu. C’est une forme de mépris”, tacle Mathieu Bruel, pour qui ces Assises sonnent comme une “moquerie”. Malgré tout, les commerçants assurent qu’ils participeront bien à la réunion du 4 novembre. “L’espoir fait vivre”, ironise le représentant du collectif. Mais il prévient d’ores et déjà : la rencontre s’annonce tendue pour l’exécutif écologiste. Après des mois de bras de fer, la confiance semble rompue. Il faudra plus que des mots pour restaurer le dialogue entre la Ville et se...

📢🚨 Changement majeur au cœur de #Lausanne ! 🚨📢 Le paysage commercial du Flon est sur le point de vivre une transformation significative. Après plus de trois décennies, Maniak, une enseigne emblématique de notre quartier branché, doit réduire sa présence. 🏪💔 En septembre, le local actuellement occupé par Maniak fera place à plusieurs petites surfaces commerciales, une décision prise par Mobimo Management SA, le propriétaire du quartier. Cette nouvelle stratégie vise à diversifier l’offre et à s’adapter à l’évolution du marché, notamment face à la montée du commerce en ligne. 🛍️📲 C’est une page qui se tourne pour Maniak, célèbre pour sa tête de mort jaune emblématique et ses 40 ans d’histoire avec Lausanne. Bien que cette évolution suscite des interrogations sur l'âme du quartier, Mobimo assure que ce changement est en phase avec les tendances actuelles du commerce, favorisant la visibilité et la diversité. 🌈✨ La question demeure : cette transition est-elle uniquement une manœuvre financière ou une véritable chance de réinvention pour les commerces locaux ? 🤔💬 L’arrivée prochaine du tram à la place de l’Europe promet de redessiner encore plus l’entrée dans ce quartier vibrant. L’espoir est que Maniak puisse continuer à faire partie de cette communauté dynamique, bien que sous une forme différente. 🚊🌟 Nous sommes invités à réfléchir sur l'impact de ces changements non seulement sur les commerces, mais aussi sur l'identité même du Flon. Qu'en pensez-vous ? 🗨️💡 Merci à 24 heures pour cet article. #CommerceLocal #TransformationUrbaine #Identité #InnovationCommerciale #Suisse #Lausanne #Flon #Commerce #Tendance

Histoire de la Braderie Le mot « braderie » n’est apparu qu’au XIVe siècle mais l’événement est étroitement liée à la franche-foire, bien plus ancienne. De quand date exactement la Braderie de Lille ? Le mot « braderie » apparaît pour la première fois dans un texte du XVe siècle, intimement liée à la « franche foire » médiévale. Cet événement marchand majeur attire fin août à Lille des commerçants venus de toute l’Europe. On en trouve trace dès 1127, sous la plume du chroniqueur Galbert de Bruges. Facilement accessible par voie d’eau avec l’aménagement de la Basse Deûle au siècle suivant, Lille est réputée pour la qualité de ses lainages et draperies. Lors de la « franche foire », les commerçants lillois perdent leur monopole : leurs concurrents venus de l’extérieur ont l’autorisation exceptionnelle de vendre à Lille. Les transactions sont franches (exemptées de taxes) et nul ne peut alors être poursuivi pour dettes, méfaits et délires durant cet événement. La vente des tissus de laine et de lin, soieries, peaux et cuirs, fourrures, vins et céréales dure trois jours, dans le secteur de l’actuelle Grand’place. Le mot « braderie » au sens de « rôtisserie » (du flamand « braaden ») n’apparait dans un texte qu’en août 1446. En prévision de la « franche foire », les cabaretiers Pierre Tramart et Gobin Maille demandent l’autorisation « de faire leur braderie ou rôtisserie au-devant de leurs maisons », rue Grande-Chaussée, afin de « secourir de viandes aux personnes qui assisteront à la dite feste ». Nulle mention à cette époque, en revanche, de la vente d’objets usagés, qui s’est surtout développée au XIXe siècle. Aujourd’hui, plus grand marché aux puces d’Europe avec 3 millions de visiteurs et chineurs s’y pressant en moyenne, la braderie transforme la ville en immense vide-grenier à ciel ouvert avec près de 100 km d’étalages. Les rues se piétonisent, les curieux y arrivent en grand nombre pour flâner et chiner, les résidents descendent sur le trottoir en bas de chez eux et ceux qui ont des emplacements sont libres de vendre ce qu’ils veulent, antiquités, biens usés ou neufs... Ils sont environ 10 000 exposants ou « bradeux » chaque année.