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Communication en santé ✍🎥🎤

🙌 La Palabre médicale #2 Aurala Communication se penche sur la définition d’un terme #scientifique #santé, un peu barbare ou complètement accessible sans distinction. 💡 Le post continue en commentaire : la « Suite Curieuse » pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, et la « Boîte à Better » pour les données positives & innovantes en lien avec notre sujet du jour. -------------------------------- 💁♂️ 💁♀️ « #Cancer & #dépression » en 2 minutes Dès l’annonce de la maladie jusque dans l’après-cancer, le risque de #dépression est réel, même si la majorité des patients en restent épargnés. A distinguer du coup de blues passager, du fait de se « sentir » #déprimé, la dépression est une maladie #psychique caractérisée par différents symptômes (troubles de l’humeur, du sommeil, de l’appétit, de la libido, troubles cognitifs, pessimisme, idées noires, isolement…) éprouvés sur plusieurs semaines. Un accompagnement est nécessaire pour éviter que la dépression devienne chronique. 🔍 Pourquoi ces mots ? Parce que la maladie peut être vécue comme « une catastrophe intime », à cause de « la blessure de n’être plus soi », décrit la philosophe Claire Marin. Parce que le choc de l’annonce, l’acceptation et les changements intérieurs comme corporels (poids, cheveux, tonus…) peuvent perturber les piliers de l’identité (personnalité, for intérieur, confiance en soi…). Parce que certains #traitements induisent des douleurs articulaires, des nausées et des troubles de la libido : une gêne telle que le moral et le psychisme peuvent en être sérieusement impactés. Mais aussi parce que la dépression peut être un pas vers le chemin de la résilience. Crédit image : PeopleImages.com - Yuri A/shutterstock.com Institut national du cancer Institut Curie Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) Fondation ARC pour la recherche sur le cancer Unicancer Gustave Roussy RoseUp Association Association Ma Parenthèse Ligue contre le cancer Société Française et Francophone de Psycho-Oncologie - SFFPO Institut Atlantique de Soins Oncologiques Patients en Réseau François Bourgognon Quitterie Brézillon Solenn Leparoux

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Laura Bourgault

Communication en santé ✍🎥🎤

6 mois

🧐 La Boîte à Better La détection précoce des symptômes de dépression permet de proposer une prise en charge adaptée. Rempart naturel contre la dépression, l'activité physique adaptée (APA) fait partie des soins de support proposés en oncologie. Tous ces soins (psychologie, sophrologie, acupuncture…) participent à une diminution des symptômes physiques et psychologiques (atténuation de la douleur perçue, amélioration des troubles de l’humeur, de la qualité du sommeil…). Autre levier permettant d’atténuer un syndrome dépressif : ne pas rester isolé(e) (même si les moments avec soi-même restent précieux). Le retour au travail (incluant les changements de rythme, les formations et les reconversions) aide à reprendre pied. Esprit d’équipe, remobilisation progressive du cognitif, objectifs même petits à atteindre peuvent être des moteurs de bien-être. La reprise se vit d’autant mieux quand les patients sont accompagnés par un psychologue ou un psychiatre dans l’après-cancer, « phase de transition » engendrant « un réel travail psychique », rappelle la Société Française et Francophone de Psycho-Oncologie - SFFPO. « Des difficultés, tant somatiques que psychiques, peuvent [en effet] émerger très à distance de la survenue du cancer ».

Laura Bourgault

Communication en santé ✍🎥🎤

6 mois

👉 Suite Curieuse Le Dr Antonio Di Meglio, médecin oncologue à Gustave Roussy, a mené une étude auprès de 9 000 femmes dans les 6 années suivant la fin de leur traitement. Toutes avaient été diagnostiquées pour un #cancer du #sein à un stade précoce. Quatre profils ont pu être distingués dans ce travail présenté l’#ASCO 2024 (Chicago, Illinois) : 🙎♀️ Les femmes ne développant pas de dépression : elles sont 68% 🙎♀️ Les femmes souffrant de symptômes au moment du diagnostic : elles sont 7% à voir leurs symptômes persister et 7% également à décrire une atténuation de ces derniers 🙎♀️ Les femmes déclarant une dépression : elles sont 20% à rapporter des symptômes après le diagnostic et à constater une aggravation après la phase des traitements, avec un pic dans les 3 à 6 mois suivant la phase des thérapies primaires (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie). Les symptômes sont potentiellement présents 6 ans après l’annonce de la maladie Quels facteurs de vulnérabilité semblent exposer les femmes à la dépression ? L'âge, le surpoids, l’obésité, une situation économique précaire, des antécédents de troubles psychiatriques, d'épisodes de fatigue, d’anxiété, d’insomnie, de troubles cognitifs ou de l’image corporelle.

Marianne Roets

Consultante en communication / Analyse de discours et positionnement d'image / Enseignante / Fondatrice de Koda conseil

6 mois

Merci Laura Bourgault de mettre en lumière cette question de la "catastrophe intime", mais aussi de terminer sur cette note : "la dépression peut être un pas vers le chemin de la résilience"

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