Avant la dissolution, l'économie française était malade, cumulant une croissance atone de 0,7 %, la chute de la productivité, la remontée du chômage, un déficit commercial de 100 milliards d'euros témoignant d'une compétitivité profondément dégradée, une perte de contrôle des finances publiques avec un dérapage des dépenses de 6 milliards d'euros et une insuffisance des recettes de 1,4 milliard pour les cinq premiers mois de 2024. Elle est désormais moribonde. Si elle devait refuser de s'adapter à la nouvelle ère inaugurée par l'invasion de l'Ukraine et placée sous le signe du retour en force de la souveraineté, elle ne s'exposerait pas seulement à une violente crise financière, mais prendrait le risque de sortir rapidement des dix premières puissances économiques du monde. Elle deviendrait l'Argentine de l'Europe ; l'Argentine qui a payé au prix fort son basculement dans le populisme en se voyant ravalée depuis 1950 de la 9e à la 26e place des économies mondiales tandis que la richesse par habitant chutait du 12e au 70e rang. ✒️ Nicolas Baverez
Je fais beaucoup plus confiance à l’ultra libéralisme de Javier Milei qu’à la socio-démocratie woke de Macron dont l’indécision congénitale a plongé la France dans une crise constitutionnelle profonde.
Il suffit actuellement de regarder qui gère la France aujourd'hui. Il n'y a pas de premier ministre, celui que l'on supporte est un enfant gâté qui s'amuse avec le pouvoir, notre président est un enfant gâté qui nage dans son naufrage, comment voulez vous que la France soit compétitive alors qu'il n'y a plus de compétions. Tout le monde attend le sabordage du navire français.
Je préfère de loin un ‘populisme’ ( souverainiste) à la mondialisation néolibérale corrompue de l’UE et de Macron. Ça ne pouvait pas marcher, ça ne marche pas. Place à la protection de nos intérêts sinon tout ceci va très mal tourner …
Notre école est à l'avant-garde : en niveau scolaire, nous sommes déjà à la 27e place, loin derrière la Turquie et même l'Azerbaïdjan (étude TIMSS 2019).
C'est bon de rappeler que le populisme s'il est issu de la démocratie est un premisce de l' avilissement de la nation. Satisfaire tout le monde finit par nuire à tout le monde. Il faut admettre une fluctuation du niveau de vie parmi la population.
mais non, voyons avec les Mozart de la finance qui nous gouvernent on ne risque rien, lol!
Chef de projet mecanique
5 moisEt que dire de l'Allemagne avec sa politique énergétique qui disloque son industrie ? N'est-ce pas tout l'UE qui va devenir une nouvelle Argentine ? Les grecs y sont déjà !