Post de LeBrief Afrique

𝐑𝐞𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐝’𝐄𝐱𝐱𝐨𝐧 𝐌𝐨𝐛𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐍𝐚𝐦𝐢𝐛𝐢𝐞 : 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩 𝐩𝐞́𝐭𝐫𝐨𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐩𝐚𝐧𝐞 𝐚𝐭𝐭𝐢𝐬𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞̂𝐭 : Exxon Mobil s’est retiré de la course pour acquérir 40 % de la participation de Galp Energia dans la découverte pétrolière offshore de Mopane en Namibie, estimée à 10 milliards de barils de pétrole et de gaz. D’autres acteurs majeurs, dont TotalEnergies et Shell, maintiennent leur intérêt pour renforcer leur présence dans ce bassin prometteur. Avec une évaluation potentielle à plus de 10 milliards de dollars, le projet continue d’attirer des investisseurs, malgré le départ inattendu d’Exxon.

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Nigéria : TotalEnergies cède ses intérêts pétroliers de la coentreprise SPDC: Joint-venture impliquant Shell, Eni, la société publique du pétrole du Nigéria (NNPC Ltd) et TotalEnergies, la SPDC est un acteur majeur de l’écosystème pétrogazier du Nigéria grâce à des actifs aussi bien à terre qu’en eaux peu profondes. TotalEnergies a officialisé, mercredi 17 juillet, la cession pour 860 millions de dollars, des 10 % de participations qu’elle détient dans SPDC, une joint-venture opérée par l’Anglo-Néerlandaise Shell, qui détient 18 permis pétrogaziers dans le delta du Niger au Nigéria, dont 15 en production. C’est Chappal Energies qui a signé avec la société française un accord de vente et d’achat (SPA) qui prévoit le transfert de ces intérêts ainsi que des droits et obligations associés à l’exploitation de la quinzaine de licences productrices de brut. Les termes de cet accord prévoient également l’acquisition par Chappal des 10 % d’intérêts de la multinationale dans les OML gaziers 23, 28 et 77. Cette dernière conservera cependant le droit de bénéficier des revenus générés par la production de gaz, même si elle n’est plus impliquée dans les opérations quotidiennes de ces permis qui couvrent 40 % de l’approvisionnement en gaz de Nigéria LNG.

Signature d un Memorandum of Understanding de Sonatrach avec Chevron qui fait suite à celui signé par Exxon, soit les deux grands Majors Americains. le concept clé est dans la position exprimée par la Vice Presidente de Chevron '" ... expérience dans le developpement de toute forme de pétrole et gaz.." Ces deux grands groupes , ayant clairement montré leur interet pour le developpement de pétrole et gaz de schistes , avec les acquisitions respectives de Pioneer et Hess en Octobre 2023, on ne peut que conclure que c est le même interet qui les porte à considerer un investissement dans le marché Algerien avec un fort potentiel. Restons dans l attente d une transformation de ce MOU en engagements contractuels et des investissements à la hauteur de ce fort potentiel. Il est tout aussi important , qu entre temps , que Sonatrach Exxon et Chevron prennent toutes les dispositions pour rassurer et convaincre la population Algérienne que ce developpement se fera dans le respect de l environnement et en particulier de la protection des nappes phreatiques mais aussi au bien etre de la collectivité. Un souhait personnel serait que les investissements de Chevron /Exxon concernent toute la chaine de valeur et ne pas se limiter aux activités Amont mais developper les activités Aval pour lesquelles leur expertise et leadership sont connues. Il serait tout aussi souhaitable de voir l utilisation de sources d energies renouvelables (solaire, éolien, géothermie) pour leurs propres besoins energetiques en phase de developpement en ligne avec la strategie adoptée par Sonatrach recemment.

Shell approvisionnera en gaz naturel le plus grand complexe d’urée d’Afrique, appartenant au Groupe Dangote Avec ses ambitions dans la pétrochimie, le Groupe Dangote affiche une demande gazière en constante croissance. Au Nigeria, Shell a pris la décision finale d’investissement sur le projet gazier d’Iseni, aux côtés de ses partenaires National Petroleum Company (NNPC), TotalEnergies EP Nigeria et Nigerian Agip Oil Company (NAOC). La décision de développer ce projet onshore de la licence OML 35, situé dans l’État de Bayelsa, s’appuie sur un accord d’approvisionnement de 100 millions de pieds cubes standard de gaz par jour à l’usine d’engrais et de pétrochimie Dangote Fertiliser. À titre de comparaison, cette quantité de gaz naturel peut permettre de produire 400 MW d’électricité. L’accord couvre une période de 10 ans et permettra de doper la production de l’usine, qui représente le plus grand complexe de production d’urée d’Afrique, avec une production annuelle de 3 millions de tonnes. D’ailleurs, elle couvre 65 % des besoins en engrais du Nigeria et peut approvisionner tous les principaux marchés de la sous-région. Aucune date n’a été annoncée pour la mise en œuvre de l’accord. Pour le directeur général de Shell au Nigeria, Osagie Okunbor, cette décision constitue une étape clé dans le soutien qu’apporte la société à l’ambition du gouvernement nigérian de transformer l’économie, à partir des ressources gazières, largement disponibles. C’est surtout la réalisation de la feuille de route gouvernementale qui consiste à développer une solide industrie locale de production et de consommation du gaz. Le Nigeria détient les plus grandes réserves de gaz d’Afrique, soit plus de 200 Tcf, et cherche à les exploiter pour augmenter l’approvisionnement des usines, des centrales électriques notamment.

Top 10 des leaders de l’Oil and Gas en Afrique. Ce classement met en lumière les 10 entreprises les plus influentes dans les secteurs de l’Oil and Gas dans le continent Africain. Les compagnies internationales se séparent des actifs moins rentables, surtout onshore (opérations d’exploitation d'hydrocarbures, pétrole et/ou gaz, terrestre), et se concentrent sur les projets offshore (opérations d’exploitation d'hydrocarbures, pétrole et/ou gaz, en pleine mer/large des côtes) complexes. En plus de cela, ENI (l’entreprise italienne Ente Nazionale Idrocarburi) et BP ont fusionné leurs actifs en Angola en 2022 pour créer Azule, une joint-venture indépendante qui devrait bientôt entrer dans ce classement avec un chiffre d'affaires de plusieurs milliards de dollars.

Invitant à la réflexion ! Bien évidemment que ces Majors Américains visent le gaz de schiste et cela n'est pas forcément un mal pour l'Algérie, si et seulement si cette dernière sache négocier prudemment et intelligemment les avantages et les risques. Les décideurs politiques, instruits par les thinks thanks scientifiques Nationaux et Américains, se doivent avant de s'engager sérieusement, prendre attache avec la société civile du sud et entamer d'ores et déjà un travail d'explication et de conviction que les ressources en eau (véritable et pérenne richesse) ne subiraient aucun dommage et que toutes les précautions technologiques seront appréhendées et mises en oeuvre. Le risque zéro n'existant pas, il faut privilégier les eaux saumâtres ou fortement minéralisées pour l'injection dans les puits de forage, les récupérer, les contenir dans des bassins clos et les neutraliser par évaporation ou additifs alcalins. Cogitons !!!!

Senegal 🇸🇳 - Mauritanie 🇲🇷 : Le FPSO exploité par bp, pour le compte des partenaires du projet Kosmos Energy, PETROSEN et SMH, a parcouru plus de 12 000 milles nautiques autour du monde. Cette phase 1 du projet GTA, d’un coût de plusieurs milliards de dollars selon BP et ses partenaires, devrait permettre une production d’environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an sur plus de 20 ans. Le GNL issu de ces réserves offshore profondes mauritano-sénégalaises sera ensuite exporté par navires méthaniers vers les marchés internationaux. Une partie sera également réservée pour satisfaire la demande intérieure croissante en gaz naturel des deux pays hôtes. #kebetu #Africa #oilandgas #oilgas #gaz #energy #naturalgas #gas #partnership #world #news #ona #Ecsen

✳️ 𝐆𝐍𝐋 : 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝟓𝟎 % 𝐝’𝐢𝐜𝐢 𝟐𝟎𝟑𝟎 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥𝐄𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞𝐬 TotalEnergies a annoncé le 2 septembre ses perspectives et ses leviers de croissance pour les années à venir. Une croissance portée par les hydrocarbures et principalement par le gaz naturel liquéfié (GNL) avec une prévision de croissance de 3 % par an jusqu’en 2030. La major énergétique française, qui se positionne comme troisième actrice mondiale du GNL et en pôle position concernant la regazéification en Europe, devrait également augmenter sa production de GNL de près de 50 % d’ici la fin de la décennie. https://lnkd.in/ewm6mg63