Post de Legallais Team Voile

🌊 Demain, je prendrai le départ de ma septième transatlantique. L'émotion est toujours aussi intense à la veille du départ. Cette navigation est particulière. Je connais le bateau, je connais l'équipage, et pourtant, celle-ci aura une saveur unique. La transat #Québec Saint-Malo, une épreuve mythique de la course au large, se déroule tous les quatre ans et se distingue par son parcours en trois étapes. C'est comme si nous commencions par une étape de la Solitaire du #Figaro, suivie d'une transatlantique express, pour finir avec un tour de #Bretagne. Les berges du Saint-Laurent cachent de nombreux pièges. Les montagnes qui les bordent perturbent le vent, et le fond de ce fleuve est complexe. Les courants y sont puissants et capricieux. Les zones de protection des mammifères marins sont nombreuses autour de nous, imposant des limitations strictes. Nous mettrons près de quatre jours pour quitter Terre-Neuve, quatre jours de manœuvres dans un canal étroit qui s'ouvre peu à peu sur une grande baie, nous ouvrant les portes de l'#Atlantique. Une fois sortis du fleuve, une nouvelle course commence : une transatlantique express où nous espérons attraper une dépression qui nous poussera jusqu'à l'autre côté en un temps record. Enfin, la dernière étape, courte mais intense, se déroule entre l'Angleterre et la Bretagne, une zone que nous connaissons bien mais qui réserve toujours des surprises avec ses courants et ses récifs, jusqu'à notre arrivée à Saint-Malo où nous retrouverons familles et amis. Habitués aux transats vers les Antilles et leur chaleur, cette fois-ci, nous partirons dans des conditions plus fraîches, d'ouest en est, pour rentrer à la maison... #Class40 #Transat #OffshoreRacing

FLASH INFO - ESCALE TECHNIQUE POUR THOMAS COVILLE Thomas Coville et Sodebo Ultim 3 viennent d’arriver au port d’Hobart en Tasmanie pour une escale technique. Annoncée il y a quelques jours par le team Sodebo, cette escale vise a remettre le trimaran géant au maximum de son potentiel avant son retour en mer. Alors qu’il naviguait en 2ème position de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, une avarie oblige un arrêt pour Sodebo Ultim 3. Après concertation entre Thomas Coville, son équipe technique et sa cellule routage, la décision a été prise de faire une escale technique à Hobart en Tasmanie afin de garantir la sécurité du marin. En effet, une partie du balcon s’est arrachée (zone à l’avant de la coque centrale) et du filet de protection qui permet d’évoluer à l’étrave de la coque centrale lors des changements de voiles. Ces éléments de sécurité sont essentiels au skipper pour manœuvrer à l’avant en toute sécurité. Cela impose une escale technique avant de s’élancer dans le Pacifique et la deuxième moitié de la course. Les possibilités de s’arrêter entre la Tasmanie et le Cap Horn étant impossible, le choix de Hobart est une évidence pour le Team Sodebo. L’équipe technique en profitera pour remettre en service les systèmes de descente des foils avec lesquels Thomas Coville s’est battu pendant plus de dix jours dans l’océan Indien. Ces systèmes ont subi une usure mécanique des deux côtés. Il a réussi à réparer mais avec une utilisation beaucoup plus énergivore. Le risque pour le marin est également présent lorsqu'il s'agit d'aller sur les flotteurs pour ajuster les réglages des foils après chaque empannage. Pour rappel, le règlement de course impose 24h minimum d’arrêt en cas d’escale technique. 

Voir un bateau à voile avancer à bonne vitesse me procure toujours une grande satisfaction: savoir que cela est du à l’ingéniosité de quelques hommes et femmes qui ont dessiné et optimisé des formes de divers matériaux pour capturer l’énergie du vent et transformer cela en une force de propulsion suffisamment importante pour déplacer un bateau. Le vent apparent est une notion physique que l’on ressent peu sur un voilier ordinaire, marchant généralement à petite vitesse. Sur un catamaran très performant, la vitesse du bateau a une grande importance dans l’intensité et la direction du vent qui arrive dans les voiles. A bord, on le ressent très bien. Remontant au vent, une jolie brise se transforme en vent fort. Au portant, un vent fort devient agréable…

Nous avons croisé le fameux marin à la poule Guirec Soudée 🐔, et voilà ce qu'il nous a écrit dans notre cabine : “Pensez à ma transat retour, où j’ai tourné en rond pendant 24 jours sans pouvoir atteindre l’Europe. Alors arrêtez de râler et reprenez les rames”. Guirec, c’est un tour du monde avec Monique sa poule, bientôt un Vendée Globe, mais surtout une transat aller-retour à la rame ! Donc niveau moments du creux en mer, à la voile comme à la rame, il en connaît un rayon. Le hasard fait bien les choses, c'était notre voisin au stand Association LAZARE, sur le village du Vendée Globe. Je lui ai donc demandé d’écrire, dans la cabine, un mot qu’il aurait aimé lire dans les moments les plus durs. Il a finalement écrit un mini roman, mais je vous partage cet extrait car il nous parle pour plusieurs raisons : 🕒 Cela relativise. Je crois que c’est l’essentiel du trajet mental qui nous attend ; prendre une situation inacceptable (la douleur, la fatigue, la longueur…), la remettre en perspective et décaler notre limite. Au final, on n’est pas bien là, entre potes, au milieu de l’océan ? 🤜 🤛 Ca nous relie entre "collègues". Sous couvert de défi, j’y vois surtout une compréhension entre rameurs. Il comprendra mieux que personne les hauts et les bas, pour en avoir vécu des plus coriaces. On sait qu’il sait ;) 💪 Ca titille l’ego, juste ce qu’il faut ;) On a décidé de faire notre transat hors-course, car on cherchait surtout à nous dépasser nous-mêmes, et non d’autres rameurs. Mais une petite boutade, parfois ça remotive. Ah, et il a terminé par “Qui ose, gagne”. C’est pas trop loin du "Just do it✔️" que j’avais en tête. Bon vent Guirec sur l’Everest des mers, et même si on est team Lazare, on sera à fond derrière toi aussi !!

C'est bon, ça roule sur tous les singletracks du Vercors ! Démarre une longue saison de trips guidés, au départ du camp de base du Vercors, mais aussi dans le wild des Cévennes, sur le flow américain, sous le bleu provençal, à travers les Alpes du nord au sud … d'est en ouest, dans les Préalpes de long en large. Depuis presque 25 ans, toujours avec une pratique ludique et un esprit de découverte : le VTT est un sport de pilotage avant d'être du cyclisme.

Spis déchirés : « il y a du boulot ! » La flotte du Vendée Globe glisse ce matin entre l’archipel des Açores, dans son nord, et celui des Canaries au Sud. Le vent, fort et instable depuis mardi soir, commence à faiblir tout en restant instable. Ses soucis techniques réparés, le skipper Fives Group – Lantana Environnement a pu accélérer à nouveau hier après-midi… avant que ses spis ne le lâchent, l’un après l’autre. Mais Louis, lui, ne lâche rien !   Hier après-midi, dans une brise encore soutenue, Louis avait renoué avec de belles vitesses moyennes, jusqu’à ce que son petit spi ne se déchire. Une voile de 2023, pas abîmée à priori : « il y avait peut-être un petit accroc », suppose le marin.   J’ai passé 2h, arrêté, à tout ramasser Qu’à cela ne tienne, Louis a aussitôt envoyé son grand spi ! Mais, dans la nuit, cette grande et puissante voile d’avant a explosé dans une rafale. « J’ai passé 2h arrêté à tout ramasser, les morceaux dans l’eau, dans la dérive et en l’air. Tout est à bord, les drisses et le bout-dehors n’ont pas bougé. Depuis, le vent a tourné, avec des grains. J’ai passé la nuit sous gennaker : ça n’allait pas si mal. Le petit spi est réparable : il y a du boulot ! »   Une avarie par jour, c’est le lot… Ces contraintes techniques sont le lot quotidien des coureurs au large. Plusieurs autres concurrents ont eux aussi eu des déboires… L’important est de réussir à composer avec autant que possible, pour poursuivre la course, le voyage, l’aventure à partager.   Se battre quoiqu’il arrive : c’est certain ! A 7h ce matin, le skipper Normand pointe en 30e position, 8e des bateaux à dérives à 70 milles (140 km) du premier. Une fois encore, il s’agit d’un tour du monde, de trois mois de course non-stop, H24, 7j/7. L’essentiel est de pouvoir se battre jusqu’au bout !   Partir seul à la voile autour du monde est forcément synonyme d’imprévus, voire d’imprévisible. Mais s’il y a une chose dont on peut être certains, c’est que tant qu’il y aura des solutions à imaginer (et Louis a beaucoup d’imagination) pour réparer et continuer sa course, il les mettra en œuvre ! C’est là tout le piment de cette circumnavigation qui doit être sans escale et sans assistance.    Fives #lantanaenvironnement Best Energies Département de la Manche Région Normandie CCI Port de Caen-Ouistreham SLAM IMOCA Vendée Globe Photo Armel VRAC 🌱  

𝐉-𝟕 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐚𝐭 𝐐𝐮𝐞́𝐛𝐞𝐜 - 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐌𝐚𝐥𝐨 ! 🚩 Dans une semaine, la Legallais Team Voile s’élancera sur la Transat Québec - Saint-Malo. Une première transatlantique à 4️⃣ équipiers pour le CLASS40 LEGALLAIS ! 🌊 Course de référence, la Transat Québec-Saint-Malo peut s’avérer éprouvante du début à la fin ! Contrairement aux transatlantiques qui amènent la flotte dans l’hémisphère sud, les marins seront confrontés aux conditions météorologiques exigeantes et difficiles de l’Atlantique Nord. De la descente du fleuve Saint-Laurent jusqu’à l’entrée en Manche, les skippers vont devoir déjouer les pièges de nombreux pièges et transitions météorologiques. 💬 « Cela va être une épreuve super, et très différente. C’est l’Atlantique Nord, cela reste assez imprévisible. Les modèles météo n’ont pas beaucoup de retours d’expérience dans ces zones et donc ne sont pas très fiables. Nous devrons donc faire preuve d’adaptation dans un milieu hostile, avec des eaux très froides. Ce sont des coins perturbés, notamment avec le Gulf Stream, qui est un courant d’eau chaude au milieu d’un environnement froid. Cela rend l’exercice délicat. La traversée devrait durer entre 10 et 15 jours. » La Transat Québec - Saint-Malo, c’est : 🌍 Un parcours de 2897 milles nautiques 🤩 Des points de passages mythiques 🇨🇦 Au départ de Québec et à destination de Saint-Malo 👨🏼🤝👨🏻 En équipage Vous êtes prêts à suivre cette traversée avec nous ? 😊 - Legallais | Class40 association

Après avoir déjeuné avec Myriam, qui avait dû faire 160km pour les rejoindre, les 5 amis vont assister à une compétition nautique cet après midi. Comme c’est un peu plus loin que la plage, ils ont décidé d’y aller en voiture au grand soulagement de Marc. ⛵ Une des épreuves voit s’affronter deux bateaux sur un trajet entre les bouées A, B, C, D, E et A, comme sur l’image. ABDE est un rectangle et la distance entre la bouée A et la bouée B est de 3 milles nautiques. Marc rappelle à ses amis qu’un mille nautique correspond à 1852 mètres et qu’un nœud correspond à un mille nautique par heure. La distance entre la bouée A et la bouée E est de 8 milles nautiques. La bouée C est située entre la bouée A et la bouée C, exactement au milieu. Les bateaux partent en même temps. Le départ se fait de la bouée A et l’arrivée est également à la bouée A, après voir parcouru le circuit A->B->C->D->E->F->A.   Voilà le coup de canon, signe du départ, et les deux bateaux s’élancent. Le premier bateau vogue à une vitesse constante de 20 nœuds. Le deuxième bateau fait du 15 nœuds entre les bouées A et B et entre les bouées D et E, du 20 nœuds entre les bouées B et C et entre les bouées E et F et du 25 nœuds entre les bouées C et D et entre les bouées F et A.   Quelle est la longueur du parcours et qui va gagner ?

Bordez vos voiles et tirez vos bords! Vous êtes-vous déjà demandé ce que cela fait de traverser l'Atlantique à bord d'un voilier ? Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Alexandre C. , passionné de nautisme qui a récemment réalisé son rêve de traverser l'Atlantique. Alexandre C. partage avec nous les défis, les moments de doute et les joies intenses qu'il a vécus pendant cette aventure extraordinaire. Alexandre, 35 ans, est marié et père de deux enfants. Il vit en région parisienne et travaille dans le secteur de l'immobilier. Depuis son enfance, Alexandre C. a toujours été attiré par la mer et la voile, une passion qui l'a conduit à devenir moniteur de voile à l'âge de 16 ans. Il a participé à de nombreuses régates et courses, et dernièrement à la seconde édition de la Cap Martinique, une course transatlantique engagée, sans escale réservée aux amateurs. Comment a-t-il préparé son bateau et son esprit pour cette traversée de 23 jours ? Quels sont les détails techniques et les défis logistiques rencontrés ? Avec son coéquipier, Éric Bastard, ont-ils douté d'eux-mêmes ? En plus de l'aspect sportif, la course avait une dimension solidaire ! Ils ont soutenu l'association L'Arche La Belle Porte. L'impact de cette aventure sur sa vie personnelle et professionnelle est précieux sur le plan de la confiance et la responsabilité. En conclusion : il faut oser franchir ses propres barrières pour réaliser ses rêves !et avoir une epouse comme la sienne pour pouvoit monter un tel projet. Et après ? Direction la Rolex Fastnet Race en 2025 pour les 100 ans de cette course mythique ! Qu'avez-vous pensé de cet épisode ? Merci pour votre temps et votre fidélité ! Et, maintenant, comment aller plus loin dans l'aventure ? Contactez-moi via Linkedin Christian Malissard, pour poursuivre la discussion autour de feed-back, besoin ou suggestion ; https://lnkd.in/e4W2Q359

Aujourd'hui 📢 TOP départ de la première Fig'Armor au large de Lorient, course ajoutée au calendrier de la Classe Figaro Beneteau ⛵️ Ce parcours de 240 mille nautiques autour des Iles du Morbihan permettra à certains skippers de se qualifier pour la Solitaire du Figaro mais elle sera aussi l'occasion à tous les bateaux engagés de faire un dernier point d'étape avant l'épreuve reine de leur saison sportive ⏳️! Les conditions météorologiques annoncées en début de course sont assez aléatoires alors mon objecif sera de ne pas les subir mais de les anticiper au mieux et de trouver le meilleur rapport de prise de risque. Les écarts risquent de se creuser pour ceux qui auront fait les mauvais choix... L'objectif majeur est de vérifier que tout est en ordre sur mon bateau Marine Nationale après de longues journées de travail pour l'optimiser... Le lien vers la cartographie pour suivre cette course 👇 https://lnkd.in/dMRQNnx2 🙏 Merci à la Ligue Bretagne Voile et aux autres acteurs locaux pour l'organisation. #marine #marinenationale #bretagne #lorient #offshore #sea #boat #race #classefigarobeneteau 📸 N. Hartz