Villa Arson : une nouvelle directrice pour le Centre d'art contemporain 🍢 Sylvain LIZON, directeur de la Villa Arson Nice, a annoncé la nomination de Marie-Ann Yemsi à la direction du centre d’art de la Villa. Elle prend ses fonctions aujourd’hui. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Nice, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : nice.lessentiel.fr Le contexte 🏢 ◾ La Villa Arson a été construite dans les années 1960 et inaugurée en 1972 à Nice nord. C'est un établissement public administratif du Ministère de la Culture. ◾ Ce complexe architectural comporte une école nationale supérieure d’art, un centre d’art contemporain, une résidence d’artistes, et une médiathèque. ◾ Ses activités de médiation culturelle s'adressent aussi bien aux scolaires qu'au grand public, avec l'objectif de sensibiliser et d'éduquer autour des pratiques artistiques contemporaines. De quoi parle-t-on ? 🌴 ◾ Marie-Ann Yemsi, succède à Éric Mangion présent de 2006 à 2023 à la direction du centre d’Art. ◾ Cette nomination a été décidée par un comité composé de représentants du ministère de la Culture, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Paca, et d’experts du monde de l’art. ◾ Commissaire d’exposition indépendante, elle a toujours œuvré pour la promotion de l’art contemporain notamment africain dans des lieux emblématiques comme le Grand Palais ou le Palais de Tokyo mais aussi à travers le monde. ◾ “Je m’intéresse beaucoup au bassin méditerranéen, à nos voisins, l’art permet ces rapprochements, ces échanges, ces discussions et ces débats”, avoue Marie-Ann Yemsi. Ce qu'elle en pense 📣 ◾ “Peut-être que ces dernières années la Villa Arson était un peu moins au premier plan, mais ça traduit le foisonnement et l’émulation formidable de l’art dans la région”, confie-t-elle. ◾ “La Villa Arson est un lieu unique en France où l’on retrouve à la fois une école, un lieu d’exposition, un lieu de résidence, d’hospitalité au service de la création, un lieu de recherche”. ◾ “C’est un écosystème très riche et nous souhaitons avec les équipes qu’il s’ouvre encore plus et que les interactions entre ces entités soient plus grandes”. ◾ “Il faut saluer l’esprit visionnaire de mon prédécesseur Eric Mangion qui a révélé de grands talents. La Villa doit garder cette notion de tremplin pour demeurer à l'avant-garde”. #nomination #art #culture #création #nice
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🎨 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐢𝐧𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 À Luzech, dans le Lot, un portrait saisissant, réalisé à la peinture aérosol, se marie parfaitement avec l'architecture médiévale du village. Ce mariage entre l’art moderne et les structures historiques prouve que la peinture murale n’a aucune limite. L’artiste a su allier techniques contemporaines et respect du patrimoine, prouvant que le street art peut être une forme d’expression pertinente, même sur dans des contextes chargés d’histoire. Grâce à la précision de la peinture aérosol, l’œuvre s’intègre harmonieusement, sublimant le monument. Cette fresque montre comment l’art peut réinventer notre vision du passé tout en respectant son caractère. 👉 Découvrez cette fresque inspirante et l’histoire de cette œuvre unique.
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[VIE DE GALERISTE] "Une galerie c’est un endroit où il se passe quelque chose par rapport à l’art, et où en principe, à la longue, se définit un style qui attire certains artistes et pas d’autres. Le travail d’une galerie se définit dans le temps. J’ai l’impression d’avoir exposé des gens très divers et je suis certaine que les visiteurs ont une idée de ce qu’ils vont voir ici, même si je cherche toujours à les surprendre. Cette dimension humaine et chaleureuse est importante. Une galerie c’est une personne qui essaie de rassembler, pour des raisons intellectuelles ou sensibles, voire inconscientes, des choses qui lui correspondent. Ouvrir une galerie c’est aller à la découverte de l’art. C’est la curiosité sur ce qui se fait, les artistes importants et incontournables dans son époque, ceux qui portent déjà en eux l’avenir de l’art, ceux que je peux rencontrer et avec qui je peux nouer une relation durable. S’il n’y a pas cette très vive curiosité, cette envie de pousser les portes, d’aller dénicher le ou les talents, qui feront l’histoire de la galerie aujourd’hui et demain, ce n’est pas motivant du tout !" © Véronique ADRAÏ (All rights reserved / Tous droits réservés) Gérante à Galerie Courcelles #art #artworld #artgallery #galleryowner #artist #artaddicted #mylife #galerist #galeristlife
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Pourquoi la création contemporaine (médiatisée) ne surprend plus par le beau ? Elle provoque. Elle cherche à marquer, à briller. Mais à quel prix ? Prenons un exemple récent : les tenues du clergé lors de la réouverture de Notre-Dame. Ces vêtements « juraient » avec l’architecture majestueuse du lieu. Pourquoi ? Parce qu’ils n’étaient pas conçus pour s’y harmoniser. Ils servaient d’abord un nom : celui du créateur, et non un rôle, celui d'habiller le clergé de Notre Dame de Paris. Certains crient au scandale dès qu'on ose critiquer la création contemporaine, sans remarquer que l'esthétique de ces tenues est étrangement datée : inspirée de Mondrian, certes, mais aussi des années 80 et de l'identité visuelle Canal+ pensée par Étienne Robial (un excellent travail... pour une chaîne de télévision). À peine conçues, ces créations paraissent déjà obsolètes. Voilà le problème de la création contemporaine : Elle oublie de se mettre au service de quelque chose de plus grand. Aux Archives Aubertin, nous défendons une autre vision. Bernard Aubertin, Maître d’Art en facture d’orgue, a toujours conçu ses œuvres en harmonie avec leur lieu. Son orgue monumental à l’église Saint-Louis-en-l’Île, près de Notre-Dame, en est la preuve. Il a su marier respect du patrimoine et esthétique contemporaine. Imaginez si ces tenues avaient été conçues autrement. Des chasubles et ornements inspirés par l’esthétique gothique de Notre-Dame, modernisés avec soin pour mêler tradition et innovation. Cela aurait été magnifique. Et c’est possible. Mais encore faut-il en avoir la volonté. Créons des œuvres qui respectent et subliment leur environnement. Reprenons le flambeau des anciens. Et remettons le beau au centre de la création contemporaine.
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🎭 Le théâtre du maréchal de Saxe 🎭 🔍 Ce théâtre est bien connu des chercheurs de Chambord, car il s'agit d'une salle remarquable, avec des vestiges d'un état ancien. 🎨 Les peintures et dorures d'origine sont encore visibles sur la voûte, et des traces d'enduits de plâtre ancien sur les murs montrent encore l'empreinte des anciennes boiseries. Les murs révèlent une maçonnerie désordonnée, témoignant de plusieurs modifications au fil du temps. Des trous, dans l'embrasure des fenêtres laissent entrevoir les passages secrets des acteurs vers leurs loges. 🏰Ce qui m'a particulièrement surpris, c'est la rapidité de la dégradation de cette salle et des derniers vestiges du théâtre. Cette détérioration est due à l'ouverture au public, à la restauration des voûtes qui a fait disparaître une partie de la peinture, ainsi qu'à l'accrochage annuel d'expositions contemporaines qui ont, malgré elles, endommagées les plâtres et les joints des pierres. 😢 🛠️J'ai donc pris l'initiative de préserver ce patrimoine en relevant minutieusement l'emplacement de toutes les pierres des deux pans de mur, afin de reconstituer la salle telle qu'elle était sous le maréchal de Saxe 🔎. Ayant autrefois servi de chapelle au XVIIe siècle, il a fallu faire preuve d'une grande attention pour ne pas confondre les marques laissées par la chapelle avec celles du théâtre. ✨ 📜Une fois ces travaux achevés, j'ai réalisé un plan basé sur le seul plan historique existant du théâtre. Ce plan a été accepté par le domaine national de Chambord pour illustrer une vidéo explicative qu'ils ont réalisée sur leur chaîne YouTube. 🎥 #Restoration #Théâtre #Conservation #ArtEtCulture #Héritage #Innovation #Technology #DigitalMarketing #Creativity #Architecture #Construction #Design #Entrepreneurship #Research #Technologie #Patrimoine #ValorisationDuPatrimoine #Culture #ChateauDeChambord #Chambord #HistoireDeFrance #ArchitectureRenaissance #PatrimoineMondial #LoireValley #ChateauFrançais #ChateauxDeLaLoire #Renaissance #Impression3D #Modèle3D #Histoire
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La sculpture monumentale "Clara-Clara" de Richard Serra, acquise par la ville de Paris en 1985, dort depuis plus de 30 ans dans un hangar municipal. Avec la récente disparition de l'artiste, la question de l'avenir de cette œuvre majeure refait surface. Cette situation soulève des questions plus larges sur la place de l'art dans l'espace public et sur la responsabilité des villes dans la préservation et la valorisation du patrimoine artistique. Comment concilier les goûts et les préférences de chacun avec la nécessité de préserver des œuvres d'art majeures ? Comment faire en sorte que l'art soit accessible à tous, tout en respectant les contraintes urbaines et environnementales ? Espérons que la Ville de Paris saura trouver une solution pour sortir "Clara-Clara" de "son long purgatoire" et donner une nouvelle vie à cette œuvre majeure de Richard Serra. #artcontemporain #sculpture #patrimoineculturel #paris #culture #urbanisme #espacespublics #richardserra
A Paris, le long purgatoire d’une sculpture monumentale de Richard Serra
lemonde.fr
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Un été d’expositions (suite) « Matisse et Miró » au Musée Matisse de Nice. Comme à la Fondation Maeght, le travail est bien mené mais le résultat est époustouflant. Déjà l’idée de rapprocher Miró de Matisse est elle-même surprenante. L’exposition la rend convaincante contre toute attente. Il faut avoir vu la paire formée par deux splendides tableaux bleus de même taille de l’un et l’autre artistes (rare occasion de revoir en France un des chefs-d’oeuvre de Matisse, sa « Vue de Notre-Dame », 1914, MoMA ou bien, de Miró, « Tête de paysan catalan », 1925, Moderna Museet, Stockholm) pour se convaincre que les trajectoires si distinctes de ces peintres majeurs du XXe siècle peuvent se croiser dans la couleur. L’Espagnol en sort grandi face à un Matisse qui ne fait pas d’ombre à son bleu souverain. Rétrospective « Herman de Vries » à l’Espace de l’Art Concret (Mouans-Sartoux) : une exposition impeccable d’un artiste néerlandais peu vu en France. Venu de l’art concret, il évolue vers une pratique méditative qui semble s’établir sur la série des « Empty » (ca 1965) et qui le conduit à une approche écologique ou écosophique du monde : des herbiers de plantes modestes deviennent au mur de délicats « dessins », des terres collectées au fil des déplacements déploient tout un spectre de couleurs naturelles. Petit à petit se constitue un répertoire sensible des éléments fondamentaux. Une démarche à laquelle aujourd’hui donne raison.
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Nouvelle exposition individuelle à Paris, avec la LouLouLook Gallery "Horizons Entrelacés : Quand le Fil et le Paysage se Rencontrent" Plongez dans l’univers textile où l’horizon se tisse et se détisse, révélant des paysages qui transcendent le réel pour s’ouvrir à l’imaginaire et au sensoriel. Dans cette exposition, Sónia Aniceto nous invite à explorer l'horizon comme un point de rencontre entre le réel et l'imaginaire. La ligne d’horizon, à la fois tangible et insaisissable, devient un prolongement du territoire corporel et un symbole de désir et de mouvement perpétuel. Le fil, symbole de continuité et de lien, est au cœur de son identité artistique, fusionnant techniques textiles et dessins pour créer des œuvres uniques. Les paysages textiles de Sónia sont des miroirs de réalités fragmentées, flirtant avec l'abstraction. La fusion de fil et de papier brise la ligne d’horizon, créant un déséquilibre visuel et un mouvement dynamique où ciel et terre s’entrelacent. Dans ses œuvres, le paysage est traité comme un motif, recomposé à travers des coutures qui ajoutent une dimension organique et sensorielle. Ces œuvres tridimensionnelles, à la matérialité riche, invitent à une immersion profonde et révèlent des horizons disloqués et dilués. En déconstruisant et en réassemblant la ligne d'horizon, Sónia multiplie les perspectives, ouvrant des espaces imaginaires et rêvés. Son travail reflète ainsi une tension entre la mémoire et l'oubli, l'intérieur et l'extérieur, intégrant des éléments climatiques, géologiques, botaniques, culturels et historiques pour offrir une expérience corporelle et temporelle.
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Les recherches artistiques d'Emilio Cerezo pour sa fresque à La Acebeda, Espagne LE CONCEPT L'artiste Emilio Cerezo a développé son œuvre en s'inspirant profondément de l'identité de la ville de La Acebeda, en explorant trois aspects principaux : 1)La flore locale : Le houx, arbuste autrefois très présent dans la région et qui a donné son nom au village, a servi de point de départ à l'artiste. Emilio a travaillé une palette de couleurs autour du vert des feuilles et du rouge des fruits, tout en intégrant des formes pointues rappelant les contours de cette plante. 2) La géographie et les ressources : En discutant avec les habitants, Emilio a pris conscience de l'importance de l'eau pour la communauté. Un petit ruisseau longe sa façade. Il a donc été inspiré par ses lignes sinueuses et son bruit d'écoulement. 3) L'architecture locale : Les premières constructions de la région étaient de simples abris en pierre pour les bergers durant la transhumance. Plus tard, ces structures ont évolué et revêtues d'une nouvelle couche de pierre, revenant à un style plus rustique. Cet héritage architectural est intégré dans la fresque à travers des textures rugueuses et lisses qui se superposent. L'œuvre en tant que telle : La fresque est pensée comme une juxtaposition de différents plans (tantôt sur la texture, tantôt sur la couleur, tantôt sur la forme) à la manière d'un collage, chaque élément raconte une partie de l'histoire de La Acebeda. À propos de l'artiste : Emilio Cerezo excelle aussi bien sur toile que sur les murs. Son approche, proche de l'expressionnisme abstrait, est instinctive et se nourrit de l'énergie brute du geste. Sur papier peint ou sur mur, il joue avec des aplats et des trames aux couleurs vives, organisant un chaos pictural à la fois vibrant et maîtrisé.
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"La bête triomphante " jusqu'à fin septembre. Exposition personnelle au château de la Trémolière à Anglards-de-Salers. Pour sa 14ème édition du cycle des « Expos d’été » le château de la Trémolière » qui possède un cycle remarquable de tapisseries du XVIè siècle accueillera une importante exposition monographique de Delphine Gigoux-Martin : installations vidéos, dessins, sculptures, tapisseries. «À la Trémolière, un véritable bestiaire d'un continent imaginaire habite les surfaces végétales des tapisseries déployées sur les murs. Comme une membrane poreuse, le château aspire la nature environnante et la transfigure dans un décor luxuriant et habité. Il s'agit bien de cela avec «la bête triomphante», de poursuivre ce récit fantastique entamé au 16e siècle avec la série des tapisseries d'Aubusson. Dans le trouble d'un espace- temps chahuté, l'exposition construit un paysage mental oùl'extérieur et l'intérieur semblent se rejoindre sur la paroi épaisse de la bâtisse. La surface opaque nous apparaît comme percée. Les corps traversent les murs, les animaux glissent d'une tapisserie à une autre, d'un bois à une paroi, d'un monde possible à un monde merveilleux. L'image fixe, dessinée ou tissée se superpose à l'image en mouvement au tracé vif, blanc et vibrant. Alors se nouent de nouveaux récits où sans réticence le rêve et la réalité se confondent. Comme une inversion, l'exposition «la bête triomphante» déplie un paysage vertical. Le cosmos est à nos pieds, le grenier est submergé quand la bête en suspens entre le moyen âge et aujourd'hui ponctue nos récits passés et fictifs».
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🏭🎨 **L’art contemporain, un levier puissant pour sublimer le patrimoine industriel des villes** 🏙️ Aujourd'hui je vous présente une nouvelle référence de l'artiste Spy qui valorise la passé industriel avec cette oeuvre Blankets 2. L’art contemporain joue un rôle central dans la redynamisation et **l’embellissement du patrimoine industriel urbain**. Ces espaces autrefois dédiés à la production, souvent en déclin ou délaissés, retrouvent une nouvelle vie grâce à la créativité des artistes et des projets culturels innovants. ☢ En intégrant des œuvres d’art dans ces lieux chargés d’histoire, on ne se contente pas de les restaurer. On leur insuffle **une nouvelle identité** et on leur redonne une dimension culturelle et esthétique, rendant ces espaces accessibles, vivants et attractifs pour tous. L’art contemporain, par son audace et sa capacité à dialoguer avec l’architecture existante, transforme les anciens sites industriels en véritables pôles d’attraction pour les habitants, les touristes et les investisseurs. Ces espaces deviennent des lieux de rencontre, de réflexion et de découverte, tout en préservant l’héritage du passé. 👀 Le patrimoine industriel, souvent perçu comme froid ou austère, devient une toile vivante, où chaque mur, chaque recoin peut raconter une nouvelle histoire, susciter des émotions et faire réfléchir. 🌟 Un bel exemple de réhabilitation artistique qui permet de concilier l’histoire industrielle d’une ville avec une vision d’avenir résolument tournée vers la créativité et l'innovation. #ArtContemporain #PatrimoineIndustriel #TransformationUrbaine #Culture #Rénovation #Innovation
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