Post de Ludovic de Gromard

Et si les liens humains devenaient notre priorité ? Il y a un an, nous avons osé. Nous avons lancé le projet de création d'une Fédération française pour les liens sociaux avec une conviction forte : la solitude et l’isolement social qui touchent une grande partie des Français méritent mieux. Mieux qu'un traitement individuel. Mieux que des solutions palliatives ou temporaires. Mieux que des initiatives dispersées. Et surtout, mieux qu'une approche qui considère ce sujet comme secondaire et anecdotique. Depuis, beaucoup de chemin a été parcouru. Nous avons rencontré celles et ceux qui agissent au quotidien, rassemblé des acteurs engagés, et posé les bases d’une vision collective ambitieuse. Mais ce parcours a aussi révélé des défis importants. Convaincre les financeurs d'accorder leur confiance à une initiative prometteuse mais récente reste particulièrement difficile. Mobiliser des acteurs issus de secteurs différents est souvent perçu avec méfiance. Trop souvent, la frilosité domine et les jeux d'acteurs paralysent. Et dans un contexte de ressources limitées, la concurrence freine la coopération et entrave l’innovation. Pourtant, face à l’urgence sociale, nous devons faire autrement et changer d'échelle. Nous pouvons nous attaquer aux causes sociétales et structurelles du mal-être. Nous pouvons adopter une approche globale, reconnaissant que la santé sociale est tout aussi essentielle que la santé physique ou mentale. Et nous pouvons promouvoir et déployer des solutions éprouvées, porteuses de changements durables. Ce projet s’adresse à tous ceux qui osent croire qu’un autre modèle est possible. À ceux qui pensent, comme nous, que les liens sociaux méritent mieux. Mieux que des rivalités, mieux que des hésitations. Nous avançons avec cette certitude qu'"un petit groupe de personnes réfléchies et engagées peut changer le monde." Démarrer d’une idée, d’une conviction, et s’engager dans l’action : c’est le sens de notre démarche. Tenter, expérimenter, apprendre en chemin. Pour les mois à venir, alors que le monde apparait de plus en plus fracturé et polarisé, j’ai l’espoir que l’horizon s’éclaircira. Mais pour cela, nous avons besoin de vous. Nous avons besoin de prioriser davantage ce sujet. Si, comme nous, vous croyez à l'importance de construire ensemble une France plus reliée et fraternelle, rejoignez-nous. Soutenez notre démarche. Ensemble, nous pouvons bâtir une société où les liens humains sont reconnus à leur juste valeur : essentiels, porteurs de solidarité et de sens. 👉 Découvrez-en plus ici : https://www.nosliens.fr/ Hans Rocha IJzerman Rebecca Shankland Philippe Michel

Décidément, Youmatter, le Média nous offre des éclairages des plus pertinents en ces temps de grand n'importe quoi tant que cela fait solution (mais sans l'être du tout). Agnès Audier a ici je crois les mots justes, l'expérience et le recul nécessaire pour ne pas en dire trop, et abîmer l'explication ou le conseil donné. Tout est comme toujours dans l'équilibre, et une certaine humilité pour ce qui est de l'humain et ses capacités, même augmentées par l'IA. Je m'y retrouve assez volontiers. Mon problème est plutôt que je ne crois guère que les "financiers" pur jus, auxquels s'adresse en priorité la CSRD, puissent se saisir de ces mesures d'impact avec toute la pertinence requise, et c'est même tout le contraire qui se pressent puis se constate depuis de trop longues années. "Greed is good", et c'est la même sale chose qu'on s'appuie ou non sur les vertueux principes de la mesure d'impact. Les détournements sont même une spécialité du genre "homo financiarius", ce mutant qui a le pouvoir de transformer ce qui ne se touche même pas en or. Avec la CSRD, soyons plus qu'optimistes, devenons lucides, et agissons réellement en connaissance de causes à effets. Notre monde est complexe mais certains fonctionnent dans une simplicité toute biblique, option veau d'or et apocalypse. Refusons leur de signer notre testament.

Covid et leadership politique : un rendez-vous complètement manqué La crise du Covid a révélé les bons et les mauvais aspects des entreprises, des dirigeants bienveillants ou malveillants, des projets porteurs de sens ou vides de contenu. Mais surtout, elle a laissé un goût amer de déception. Certes, c’était il y a quatre ans, mais une crise de cette ampleur laisse une empreinte indélébile. Je me souviens encore des mots de ma fille, alors âgée de 20 ans : « L’État nous a abandonnés. » Et, en vérité, dès le premier jour où le ciel bruxellois s’est vidé d’avions, j’ai eu cette intuition étrange que ce n’était pas seulement l’économie ou les modes de vie qui allaient être bouleversés, mais bien le rapport à l’autorité, à l’obéissance, et, au-delà, à la civilité et même à la citoyenneté. Je ne sais pas si cette intuition était juste, car je ne suis ni sociologue ni psychologue. Mais ce que je constate depuis ces quatre années, c’est un désintérêt croissant pour les institutions et un détachement envers ceux qui les incarnent. Au lieu de raviver la flamme d’un projet collectif, le monde politique s’est embourbé dans un marécage d’indécision et d’immobilisme. En Belgique, la coalition Vivaldi a été une déception – et encore, je suis indulgent en utilisant ce terme. Depuis les élections, nous vivons sans gouvernement. Ce n’est pas un naufrage, c’est un sabordage. Je suis convaincu que le rapport de respect envers le politique est définitivement altéré. Cela pousse certains à souhaiter des régimes plus autoritaires, ce qui, au fond, n’est que le reflet d’un manque de caractère et d’autonomie personnels. Pour des raisons qui relèvent de mes réflexions intérieures et d’un sentiment diffus, je ne vois rien de moralement admirable dans les configurations politiques à venir. Et cela m’inquiète profondément.

Je me suis réveillé ce matin, j'ai fait ce rêve… et si on lançait un parti politique ? 😳 Bienvenue au PAIF, le Parti de l’Appreciative Inquiry France. Un parti pas comme les autres. Un parti où on ne s’interrompt pas toutes les 30 secondes. Un parti où on ne passe pas 80 % du temps à critiquer les idées des autres. Un parti où l’on se demande vraiment : "Et si on faisait mieux, ensemble ?" Avec le PAIF, c’est un nouveau jeu : 👉 On écoute. (Si, si, ça existe.) 👉 On construit ensemble. 👉 Et surtout, on arrête les clashs inutiles pour faire des vrais plans. Dans mon rêve, on avait même nos 10 premières décisions prêtes pour les 100 premiers jours. Certaines sont inédites, comme encourager des coalitions transpartisanes. L’un d’entre nous a quand même tenté de le faire… en vain. Mais tentons à nouveau ! Et d'autres sont là pour en finir avec des pratiques dépassées, comme ces 5 comportements qu’on refuse de reproduire : 1️⃣ Toujours penser que leur idée est la meilleure. 2️⃣ Refuser de reconnaître un bon point chez les autres. 3️⃣ Amplifier les désaccords pour diviser. 4️⃣ Éviter systématiquement le compromis. 5️⃣ Dévaloriser l’autre plutôt que construire ensemble. Nous avons même formulé les 10 propositions concrètes à mettre en œuvre pendant les 100 premiers jours ! Tout est dans le carrousel ci-dessous. Puis, je me suis réveillé, et j’ai souri. Et j’ai décidé de continuer à contribuer, à ma juste mesure, à transformer le monde pour le meilleur en accompagnant les leaders dans leur transformation avec le PAIF et les hommes de plus de 40 ans dans leurs projets personnels et professionnels. Et vous, à votre juste mesure, comment pourriez-vous contribuer ? #PAIF #AppreciativeInquiryFrance #RêveCollectif #ChangementPositif #DialogueRéinventé

Redéfinir le pouvoir Ah, le travail social ! Ce domaine où l’on commence avec des rêves de justice et de solidarité, prêt à panser les plaies d’une société en quête de sens. Mais une fois dans les coulisses des ESMS, l’utopie se heurte souvent à une réalité où le pouvoir se joue dans les interstices de l’organisation. Comme l’expliquait Michel Crozier sociologue, « le pouvoir n’est jamais une simple domination ; c’est toujours un jeu d’influences, de résistances et d’adaptations ». Les ESMS ne font pas exception : le pouvoir s’y niche dans les zones d’incertitude. Pourtant, un autre chemin est possible. On voit émerger des organisations qui favorisent l’horizontalité, où le pouvoir est partagé et non concentré. Les décisions se co-construisent avec ceux qui sont au plus près du terrain, y compris les personnes accompagnées, qui ne sont plus de simples bénéficiaires mais de véritables acteurs de leur parcours. Les équipes participent activement à la définition des projets, brisant ainsi le cycle de dépendance décrit par Crozier, où les subordonnés n’ont que peu de prise sur les décisions qui les concernent. Ces approches redonnent du souffle à un secteur souvent asphyxié par les lourdeurs institutionnelles et la complexité des jeux de pouvoir internes. Je suis convaincue que le changement ne vient pas seulement des structures, mais aussi des pratiques quotidiennes. Ainsi, des démarches de délégation et de responsabilisation se développent, permettant à chacun de trouver sa place et d’exprimer son potentiel. Ce changement de posture libère les énergies créatives et permet de redonner la parole à ceux qui, trop souvent, se sentent relégués au second plan. Certes, le chemin est encore long. Les anciens modèles ne s’effacent pas du jour au lendemain, et les résistances au changement sont nombreuses. Mais chaque initiative, chaque tentative de faire autrement est un pas de plus vers un travail social qui fait sens. Il s’agit de croire en la capacité de chacun à contribuer, de valoriser la richesse des parcours et des expériences, et de redonner du pouvoir aux acteurs du terrain. Alors, oui, il y a encore des luttes de pouvoir, des frustrations et des blocages. Mais il y a aussi de belles initiatives, des pratiques qui redonnent espoir et qui montrent que le changement est possible. C’est sur ces dynamiques qu’il faut miser, sur ces équipes qui, loin des discours figés, réinventent chaque jour ce que peut être un ESMS humain, solidaire et tourné vers l’avenir. Après tout, le vrai pouvoir ne réside pas dans les luttes stériles ou les batailles de positions, mais dans la capacité à construire ensemble, à transformer les contraintes en opportunités et à remettre l’humain au centre de nos actions. Parce que le travail social, c’est bien plus qu’une gestion de l’existant. C’est une force de changement, un engagement quotidien pour un monde plus juste. Et ça, c’est un combat qui vaut la peine d’être mené. En tout cas, j’y crois ! et vous ?

📢 La réalité méconnue d’un directeur d’association : entre conviction et épuisement Diriger une association, c’est passer une vie à convaincre : convaincre des financeurs, des partenaires, des salariés, des bénéficiaires… sans jamais cesser de croire en l’impact de chaque action menée. Pourtant, ce parcours est semé de défis auxquels il est parfois difficile de faire face. 🔸 Les financeurs : Ils valorisent la qualité du travail réalisé, mais trouvent souvent le “contexte peu propice” pour s’engager davantage. Pourtant, nous, sur le terrain, voyons chaque jour une précarité qui s’aggrave, des vies brisées par la détresse sociale. Alors, si le contexte est si défavorable, ne devrait-on pas se demander pourquoi et agir ensemble ? 🔸 Les partenaires : Quand les buts se confondent avec les moyens, quand chacun cherche à tirer la couverture à soi pour des intérêts parfois égoïstes, il devient difficile de construire une vision collective et de rester fidèle à la mission première. 🔸 Les salariés : Dans un monde où le bien-être au travail devient une quête permanente, l’engagement sur le long terme semble parfois s’effriter. Les ego, ici encore, peuvent l’emporter sur le sens du collectif. 🔸 Les bénéficiaires : Ceux pour qui nous nous battons parfois peinent à mesurer les efforts réalisés en coulisses. La recherche du “toujours plus” peut même, à certains moments, éclabousser ceux qui tendent une main, nous rappelant à quel point il est difficile d’être aidant. Et au milieu de tout cela, toi, directeur ou directrice, tu avances. Tu gardes le cap malgré tout, sans congés, sans repos, souvent sans reconnaissance. Tu te donnes corps et âme pour des causes auxquelles tu es parfois le seul à encore croire. 👉 Ce message n’est pas un appel à la plainte, mais à la compréhension. Une reconnaissance des sacrifices invisibles pour que, malgré les obstacles, l’essentiel puisse continuer : changer des vies, protéger des valeurs et bâtir un avenir plus solidaire. À tous ceux qui œuvrent dans l’ombre pour un monde meilleur, merci. Vous êtes la preuve que, même dans l’adversité, l’engagement reste notre plus grande force. 💪 #ess

Encore un très beau texte mais pourquoi le Prof. Dr. Bruno Colmant ne dénonce-t-il pas ici les concessions occultes qui ont siphonnés nos finances publiques depuis l'immédiat après-guerre et n'explique-t-il pas l'impact sur notre dette fédérale de la capitalisation des intérêts intercalaires sur la montagne de fonds publics qui se trouvent sur les comptes de quelques lobbys proches des syndicats, des mutuelles où de la FEB ? Faudra-t-il que la presse internationale s'intéresse à notre curieux pays pour stopper l'assassinat économique des plus faibles d'entre nous ?

La responsabilité de l'employeur est similaire à celle du paysan. 🤠 Le concept de durabilité sociale consiste à remettre sur le marché des employés qui ont été embauchés, au même niveau d'employabilité que lorsqu'ils ont été recrutés. Cela implique un engagement de la part de l'employeur de maintenir ses employés à un niveau de compétence professionnelle optimal tout au long de leur carrière.  Cette responsabilité est comparable à celle d'un agriculteur à l'égard de sa terre : on attend de lui qu'il la laisse aussi fertile que lorsqu'il l'a acquise. Cette analogie met en évidence les défis, mais offre également des pistes de progrès, en transposant aux pratiques de gestion des ressources humaines celles de l'agriculteur avec sa terre. #salariésagés #retraites #employabilité #durabilitésociale #ESG Samuel Durand Laure Girardot Patrick THOMET Régis Blugeon

Nul n’est pourtant condamné au déclin ou à la simple survie. Le monde de demain appartient aux optimistes. Ceux qui sont capables de développer une vision positive de leur existence et de conserver une vitalité juvénile. Plutôt que de désespérer de l’inaction collective, ils préfèrent se concentrer sur ce qu’ils peuvent accomplir à leur niveau, fût-il modeste. Plutôt que se dire victimes, ils se voient en acteurs du changement. Plutôt que de considérer les tracas ou les emmerdements comme définitifs, ils s’efforcent toujours de les juger provisoires et de visualiser à quoi ressemblera la sortie de crise. Au lieu de préférer les généralisations excessives et de se laisser envahir par le doute, ils relativisent et voient les choses du bon côté. Plutôt que d’en vouloir aux autres, ils font preuve de générosité à leur égard parce qu’ils ont en commun la passion de l’avenir. https://lnkd.in/effkjqmU

↓ Les 10 vérités du monde de l'ESS qu'il serait politiquement incorrect de mettre en lumière découvertes depuis l’intérieur de cette machine à essorer les gens, les valeurs et parfois même les rêves. 1️⃣ L’injonction de la réussite à tout prix : On nous parle d’engagement, de solidarité, mais derrière, la pression est constante : les moyens humains manquent cruellement pour allier la réalité du terrain et la rigueur des mesures d’impact. 2️⃣ La double peine des encadrants : Encadrer une équipe épuisée, et manquer d'accompagnement soi-même. Des dirigeants d'ESS qui, faute de soutien et de formation, sont laissés seuls à gérer des équipes dévouées mais à bout de souffle. 3️⃣ Les subventions, cette épée de Damoclès : Un vent politique, une nouvelle directive, et c'est toute une organisation qui doit changer de cap. Ces structures, dépendantes de l’argent public, subissent des pressions à s’adapter à des injonctions contradictoires. 4️⃣ Le "do more with less" est la règle : On te demande d'avoir un impact immense, avec des moyens dérisoires. Créer du changement systémique avec une équipe sous-payée, un budget serré, et des heures que personne ne compte. 5️⃣ La fatigue invisible : Dans l’ESS, l’épuisement n’est pas qu’une question de burn-out physique. C’est une fatigue émotionnelle qui use les tripes, parce que tu te bats chaque jour pour un monde meilleur, mais le soutien n'est jamais à la hauteur de l'enjeu. 6️⃣ La gratitude institutionnelle qui n'arrive jamais : Ils se sacrifient pour une cause, mais qui prend soin des L’ESSivé.e.s ? 7️⃣ L'innovation imposée : Chaque année, une nouvelle "dynamique" imposée par les instances politiques, qui ne connaissent pas le terrain, t’oblige à revoir ton organisation. Et là, encore, il faut « innover » avec zéro ressource. 8️⃣ La pression du paraître : Le social doit être "marketé". Tu deviens un communicant, pour raconter une histoire séduisante, parce que dans ce monde, même l’impact doit être vendeur. 9️⃣ L’utopie contre la réalité : On vend du rêve pour attirer des jeunes talents, des bénévoles. Mais quand ils découvrent la réalité du terrain, le manque de moyens, la précarité, les désillusions sont inévitables. 🔟 Les super-héros ordinaires : Ce sont les hommes et les femmes de l’ESS. Ceux qui, malgré tout, continuent de croire, de se battre. Ils tiennent des organisations sur leurs épaules, s'épuisent à l'ouvrage. Et quand eux s'effondrent, qui les relève ? Si tu travailles dans l’ESS, si tu es l’un de ces L’ESSivé.e.s, sache que tu n’es pas seul. On parle souvent des causes, mais rarement de ceux qui les portent sur leurs épaules jour après jour. 💜 𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐞̂𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞, 𝐞𝐭 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐞𝐥𝐚 𝐪𝐮'𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞𝐳. #ESS #Solidarité #ÉconomieCirculaire #ImpactSocial