Post de Maeleg Josoù

Dans le deuxième volume du 'Corps d’observations de la Société d’agriculture de Bretagne' (éd. chez la Veuve de B. Brunet, 1772), on peut y lire (page 6) : « on y cultive au plus que le tiers des terres qui pourroient être mises en valeur. », (page 9) « La Société a regardé les Prairies artificielles comme un agent essentiel & même unique pour l’amélioration de notre agriculture. Les fourrages manquent dans toute la Province. Le bétail y est communément maigre, foible », l’exemple à suivre est à prendre chez les « habitans des Provinces voisines. Plus industrieux que nous, ils ont su depuis longtemps se procurer d’excellentes Prairies, de vastes pâturages. », on sait que le couchage en herbe a commencé en Normandie, (page 52) « Si l’on avoit une grande quantité de fourage, toutes les parties de l’Agriculture prospéreroient avec rapidité. C’est sur ce principe que la Société place les Prairies artificielles à la tête des entreprises à former en faveur de l’Agriculture. Ces Prairies sont sans comparaison plus fécondes que les autres ; on doit donc faire tous les efforts pour les augmenter. Les plantes vivaces les plus connues par l’excès du produit qu’elles donnent lorsqu’on les cultive seules & sans mélange, sont le Trèfle, la Luzerne, le Sainfoin, le Ray-grass, le Fromental. », des essaies ont été fait principalement dans la région de Rennes, (page 108-109) « A quelques partie de l’Agriculture qu’on s’applique, soit en grand, soit en petit, il est impossible de réussir sans engrais …(page 122) L’ajonc & la Bruyère mis en tas dans les basses-cours, dans les chemins creux, &c. servent d’engrais… (page 124) Les fumiers sont remplis de parties végétales, non seulement à cause des pailles, des ajoncs, des genêts, &c. qui sont employés en litières, mais encore parce que l’organisation des fourages verds ou secs qui nourrissent le bétail, n’est pas à beaucoup près détruite par la digestion. », (page 233) « Le premier soin des Fermiers doit être d’avoir des mâles & des femelles de la plus belle espèce. La meilleure éducation, la meilleure nourriture, n’élèveront pas un animal nain à une grande taille… Les Taureaux & les Béliers que la Province a fait acheter en Poitou, élèveront certainement les races de Bretagne, si on ne les laisse point s’abâtardir. Le plus sûr moyen de prévenir cet inconvénient, seroit que les Etats renouvellassent cette dépense tous les deux ans, jusqu’à ce que le bétail fût généralement plus grand… (page 234) L’Evêché de Vannes exigeroit seul la quantité de Béliers de belle race, que les Etats ont fait répandre dans la Province. »

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