J'aime beaucoup cet article partagé et le commentaire de Franck, qui font émergé la notion sous-jacente de la "safe-place", cet endroit créé par et autour du "leader-manager" qui permet la libération des énergies donc la performance collective et individuelle... Je l'appelle le bac à sable, espace sécure encadré par des règles de fonctionnement: l'endroit qui permet les balbutiements, le développement et l'expression de l'autonomie du / des collaborateur(s). Par expérience, ces règles de groupe: confidentialité, parité professionnelle, co-responsabilité, devoir de confrontation, devoir de demander de l'aide, permission, droit à l'erreur... posent les bases du #care, de la sécurité psychologique donc de la santé au travail. Merci Franck Tourtois pour le partage qui me permet de revisiter cette dimension managériale intuitive et en même temps si exigeante à mettre en œuvre! ( Article le Bonheur au travail: utopie ou progrès?.p50-52 magazine Personnel n°546 - janvier 2014) 😉
37% des salariés français de 18 à 24 ans consultent un psy, contre 9% des 50-64 ans. Une "génération psy" émerge et amène la question de la santé mentale au cœur de l'entreprise. Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ? Ma conviction est, qu'à condition de faire vivre une culture de l'attention sincère, l'entreprise bénéficiera de cette capacité à prendre soin de soi et de l'autre. D'abord parce que les salariés passent 50 % de temps de plus à collaborer qu’il y a 20 ans et que, dans une société toujours plus diverse, savoir comprendre et considérer l'autre devient une compétence indispensable. Ensuite parce que la sécurité psychologique est source de réussite : une étude de salariés de Google a révélé qu'il s'agissait du facteur le plus important pour expliquer la surperformance de certaines équipes par rapport à d’autres. Faisons donc le pari que la "génération psy" challengera les modes de management traditionnels mais amènera aussi plus de résilience et de créativité dans l’environnement professionnel. Ayons confiance dans le fait que la recherche d'équilibre psychologique n'empêchera pas la force, à l'image d'un Noah Lyles, vainqueur du 100 mètres aux JO de Paris qui déclarait le jour de sa victoire : "Je souffre d’asthme, d’allergies, de dyslexie, de TDA, d’anxiété et de dépression. Mais je veux vous dire que ce que vous avez ne définit pas ce que vous pouvez devenir. Pourquoi pas toi !" Retrouvez ma nouvelle chronique dans L'Express 👇 https://lnkd.in/eEAy_ryJ