Le système nerveux de l’homme risque de s’effondrer bien avant les écosystèmes naturels De même qu’on a reconnu la fragilité de la biodiversité naturelle et qu’on cherche à la protéger, il faut aussi reconnaître la fragilité de l’intériorité de l’homme et veiller à la protéger
37% des salariés français de 18 à 24 ans consultent un psy, contre 9% des 50-64 ans. Une "génération psy" émerge et amène la question de la santé mentale au cœur de l'entreprise. Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ? Ma conviction est, qu'à condition de faire vivre une culture de l'attention sincère, l'entreprise bénéficiera de cette capacité à prendre soin de soi et de l'autre. D'abord parce que les salariés passent 50 % de temps de plus à collaborer qu’il y a 20 ans et que, dans une société toujours plus diverse, savoir comprendre et considérer l'autre devient une compétence indispensable. Ensuite parce que la sécurité psychologique est source de réussite : une étude de salariés de Google a révélé qu'il s'agissait du facteur le plus important pour expliquer la surperformance de certaines équipes par rapport à d’autres. Faisons donc le pari que la "génération psy" challengera les modes de management traditionnels mais amènera aussi plus de résilience et de créativité dans l’environnement professionnel. Ayons confiance dans le fait que la recherche d'équilibre psychologique n'empêchera pas la force, à l'image d'un Noah Lyles, vainqueur du 100 mètres aux JO de Paris qui déclarait le jour de sa victoire : "Je souffre d’asthme, d’allergies, de dyslexie, de TDA, d’anxiété et de dépression. Mais je veux vous dire que ce que vous avez ne définit pas ce que vous pouvez devenir. Pourquoi pas toi !" Retrouvez ma nouvelle chronique dans L'Express 👇 https://lnkd.in/eEAy_ryJ