💲 Le 12 septembre 2024, le projet de loi 72 est présenté à l’Assemblée nationale du Québec (Office de la protection du consommateur, 2024). Son but : protéger les consommateurs contre différents abus commerciaux, notamment le calcul du pourboire excluant les taxes. Les serveurs n’ont pas été considérés malgré l’impact probable sur leur revenu. De plus, des défis majeurs pour les restaurateurs sont oubliés. 🗣 Priorités divergentes, manque de collaboration et communication déficiente ; trois barrières à l’implantation d’un changement sont présentes dans ce projet (Beer, 2021). Pour les surpasser, Beer (2021) affirme que le succès d’un changement réside dans la communication honnête, collective et publique. Cela suppose que le gouvernement écoute les défis rencontrés par tous les partis impliqués et qu’il révise ses décisions lorsque des critiques sont soulevées. Considérant que certaines discussions peuvent s’enflammer et générer des conflits, il est conseillé de solliciter un consultant en développement organisationnel qui pourra agir comme médiateur en facilitant les échanges entre les partis (Beer, 2021). #HECDOOD Beer, M. (2021). « Reflections : Towards a normative and actionable theory of planned organizational change and development », Journal of change management, vol. 21, no.1, p.14-29. Office de la protection du consommateur. (2024). Dépôt du projet de loi no 72 – Pour protéger le portefeuille et le pouvoir d’achat des familles québécoises. Récupéré de https://lnkd.in/eSwRKzku.
Post de Marie-Ève Cuillerier
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Le gouvernement va-t-il vendre « 60 Millions de consommateurs » au privé ? La secrétaire d’État à la Consommation, Laurence Garnier, a reçu le vendredi 15 novembre les représentants des salariés de l’Institut national de la consommation (INC), éditeur de 60 millions de consommateurs, pour leur annoncer qu’elle allait céder le titre à un groupe privé. Stupéfaction et sidération ! Stupéfaction, car Olivia Gregoire, précédente ministre déléguée chargée de la Consommation, avait fait le choix, en mai dernier, d’investir des moyens financiers dans un plan de relance et de transformation de l’INC et de « 60 Millions ». Les équipes, fortement mobilisées, ont travaillé tout cet été pour détailler ces axes de développement. Ce plan a été adopté à l’unanimité du CA de l’INC en septembre, CA qui comprend les représentants de l’État et ceux des associations de consommateurs. Son financement avait été validé par le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Sidération, car Laurence Garnier, nommée secrétaire d’État fin septembre, a reçu une première fois les élus de l’INC le 30 octobre, leur annonçant que, nouvelle dans la fonction, il lui fallait du temps pour bien considérer la situation. Quinze jours plus tard, elle annonce le projet de vente du journal ! Et cela, sans fournir de réponse aux élus sur les modalités de vente, le sort du personnel, les conséquences pour l’INC, pour les consommateurs et leurs associations… Cette décision, si elle devait aller jusqu’à son terme, entraînerait la fin d’un titre qui, depuis 1970, informe les consommateurs sur leurs droits, les conseille sur les produits et services, et les alerte en cas de composition problématique ou de pratiques déloyales. L’existence de « 60 Millions » est liée à la mission d’intérêt général confiée par le législateur à l’INC dans le code de la consommation : publier des essais, des enquêtes et des études pour informer les consommateurs de manière indépendante des intérêts privés. De par ce fondement juridique, « 60 Millions » est un #média de service public. Cette décision est désatreuse, car elle affaiblira considérablement l’information experte indépendante au service des consommateurs, laissant davantage de place aux monologues sponsorisés des influenceurs et aux fake news sur les problèmes de consommation. La première secrétaire d’État exclusivement dédiée à la consommation va-t-elle sonner le glas de l’Institut national de la consommation et de son journal ? Nous en appelons au Premier ministre. Nous demandons le maintien et l’application du plan de relance, qui doit être inscrit dans un contrat d’objectif et de moyens signé avec l’État dès 2025.
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Je ne peux que relayer cet article qui est le triste reflet du commerce de proximité qui se meurt depuis trop longtemps. Face à l'indifférence générale et surtout à l'inaction politique et territoriale, seuls les clients peuvent sauver leurs commerçants ! Pensez y, Noel approche, consommez local et artisanal ! #sauvonsnoscommerces #commercesdeproximité #consommerlocal
Des milliers de commerçants tirent le rideau dans l’indifférence générale ! - L'echommerces
https://lechommerces.fr
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Un article de Marine Landau sur le marché du titre-restaurant paru sur BFM Business sur le marché et les émetteurs. Ci-dessous quelques réactions en fonction des prises de paroles : Ilan Ouanounou : 👉 les principaux bénéficiaires du TR ne sont pas que les commerçants. Sans TR, pas d'émetteurs alors que les commerçants seront toujours là. De plus, les employeurs et les salariés profitent d'une belle exonération mais qui est fléchée vers l'économie immédiate (la consommation du repas du salarié). 👉 le dispositif a un coût certes, mais il faudrait peut-être faire porter le coût de la partie salariale et employeur aux bonnes personnes et non aux commerçants. Donc, il ne faut ni leur offrir les services, ni des RFA => équilibrer les commissions Loïc Soubeyrand : 👉 concernant le fait de faire porter tout le poids aux employeurs (cf open banking) : le problème se pose actuellement car le poids du dispositif est porté essentiellement par les commerçants (rapport de l'ADC 2023) => a quand un vrai équilibre des commissions et une remise en question des émetteurs ? Marine Landau 👉 "les restaurateurs seraient aussi attachés au modèle historique apporteur d'affaires" => historique oui, car des années 1960 aux débuts des années 1990, il n'y avait pas de commissions d'apporteur d'affaires, puis le coût global était ensuite proche des 0,5%. Aujourd'hui, nous sommes proches des 5% du CA TTC dont équivalent au coût de l'énergie (!) et 10x plus cher qu'une carte bancaire, et avec une augmentation des commissions permanentes d'année en année => il faut aller au bout du projet de loi ! 👉 attention l'évolution technologique ne veut pas dire que c'est autorisé => le plus important est de protéger le TR par le biais de son cahier des charges et de ses contrôles. Tout élément perturbateur peut entraîner la suppression de ce dispositif ; dispositif régulièrement dans le viseur des politiciens en l'assimilant à une niche fiscale. #cntr #titrerestaurant GHR #bercy #travail CGAD - Confédération Générale de l'Alimentation en Détail
Secteur des titres-restaurants: la course à la part de marché
bfmtv.com
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🟡 𝗣𝗥𝗢𝗝𝗘𝗧 𝗗𝗘 𝗟𝗢𝗜 𝟳𝟮 | 𝗠𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗹𝗰𝘂𝗹 𝗱𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗯𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘂 𝗤𝘂𝗲́𝗯𝗲𝗰 ⚜ Le gouvernement du Québec a récemment déposé un projet de loi qui vise à protéger le portefeuille et le pouvoir d'achat des familles québécoises. Une des mesures phares porte sur le pourboire qui devra être calculé sur le montant de la facture avant taxes. ✅ Cette initiative est une excellente nouvelle pour les consommateurs, car elle promet d'apporter plus de transparence dans un domaine souvent sujet à des malentendus. En clarifiant le mode de calcul et les suggestions de pourboire, ce projet de loi pourrait contribuer à une expérience client plus cohérente et équitable. 💡 Cependant, plusieurs aspects relatifs à l'applicabilité et à la mise en œuvre de cette mesure à l'échelle du Québec doivent encore être discutés et précisés au cours de l'étude du projet de loi, notamment vis-à-vis du cadre de supervision des paiements de détail qui est de compétence fédérale. Quelles sont vos réflexions sur cette mesure et son impact au niveau des services de paiement? Pensez-vous qu'elle aura un impact positif sur le secteur de la restauration? Partagez vos idées et questions en commentaires! 👇 #nouvelles #analyse #polqc #projetdeloi #pl72 #quebec #pourboire #tip #paiements #restauration
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Cher.es député.es, Pourquoi n'y a-t-il pas d'obligation pour les commerçants des marchés d'imprimer des tickets de caisse conformes, permettant ainsi aux consommateurs de vérifier leurs achats ? Récemment, j'ai constaté une différence entre ce que je pensais payer et ce que j'ai réellement payé : 3€ pour une barquette de choux de Bruxelles, et 4,60€ pour deux poivrons. Si je ne m'étais pas rendue compte de l'erreur, cela m'aurait coûté 4€ de plus. Cela soulève une question : combien de fois cela se produit-il, sans que le consommateur ait la possibilité de vérifier ses achats ? Entre les grandes surfaces et les petits commerces, il devient difficile de trouver des espaces où les consommateurs sont véritablement respectés. Quelles mesures pourraient être prises pour garantir une plus grande transparence dans les transactions commerciales ? #PréoccupationsCitoyennes #PouvoirDAchat Emmanuel FERNANDES Sandra Regol
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Réservation de groupe au resto…. La période des Fêtes commence, les restos sont, depuis un certain temps, sollicités pour des réservations de groupe, beaucoup de restaurateurs font leur saison avec cette période. Mais cet achalandage viens avec son lot de défis ; double réservation, ''No-Show'', nombre d'invités en decà de la réservation, gens qui apportent denrées et/ou boissons etc.… bref ce sont diverses situations qu'il faut gérer avec tact et diplomatie certes mais également avec fermeté et respect. La loi 72 devait permettre aux restaurateurs de ''gérer'' les ''No-Shows'' permettant à ces derniers d'imposer une incidence financière par personne qui ne se présente pas. Sans surprise, le gouvernement n'a pas inclus cette mesure dans la nouvelle loi préférant se donner plus de temps de réflexion pour des consultations plus détaillées.... Par conséquent soyez prudent si vous décider d'imposer toute forme de pénalité financière a vos ''no-Shows'', la loi dans sa forme actuelle adoptée ne l'encadre pas, ce n'est donc toujours pas permis….
Adoption à l'unanimité du projet de loi no 72 pour protéger le portefeuille et le pouvoir d'achat des familles québécoises
newswire.ca
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Médiateur de la consommation Depuis le 1er janvier 2016, « tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable du litige qui l’oppose à un professionnel. A cet effet, le professionnel garantit au consommateur le recours effectif à un dispositif de médiation de la consommation » (articles L. 611-1 et suivants et R. 612-1 et suivants du code de la consommation). A ce titre, les collectivités territoriales sont considérées comme des professionnels de la consommation pour leurs services marchands, à savoir les Services Publics Industriels et Commerciaux (SPIC) : les piscines et autres activités sportives payantes, les musées et activités culturelles payantes, les cantines scolaires, les activités données en régies ou en concessions (eau, assainissement), les logements sociaux, les transports ou encore les maisons de retraites et les EHPAD. Pour ces prestations et services, les collectivités territoriales doivent donc désigner un médiateur de la consommation chargé d’intervenir dans tous les litiges portant sur l’exécution du contrat passé entre la collectivité et le consommateur, et en informer les consommateurs en inscrivant les coordonnées dudit médiateur sur leur site internet, sur les conditions générales du contrat ou par tout moyen approprié (affichage). En revanche, ne sont pas concernés les services d’intérêt général non-économiques, à savoir les services ou prestations qui ne sont pas fournis en échange d’une contrepartie économique (action sociale, enseignement, police…).
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La revue de presse du retail : La carte familles nombreuses prend des couleurs - La finance pour tous: Tous les secteurs de la consommation sont couverts : grande distribution, tourisme, transports, articles de sports, restauration, cinémas, musées, ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce
La carte familles nombreuses prend des couleurs
lafinancepourtous.com
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#France #Bordeaux "C'est une hécatombe. Les commerçants ferment les uns après les autres !", les tribunaux submergés par une vague de liquidations 🙁 Depuis plusieurs semaines, les dépôts de bilan tombent en cascade au tribunal de commerce de Bordeaux. En cette rentrée, l'instance enregistre une hausse des liquidations judiciaires de 35 % par rapport à l'année dernière dans la métropole bordelaise. Une situation économique défavorable qui touche davantage certains secteurs... Coût de l'énergie Les petits commerces sont les premiers concernés. "Les coiffeurs, boulangers, vendeurs de chaussures ou de vêtements... Le coût de l'énergie leur a fait du mal", constate Marc Salaun, président du tribunal de commerce de Bordeaux qui instruit actuellement 1 800 procédures collectives. Aux côtés des petits commerces, de nombreuses entreprises du bâtiment ont aussi déposé le bilan ces derniers mois, entraînées par les difficultés des promoteurs immobiliers à vendre leurs biens. Troisième secteur en difficulté : les bars et restaurants. Les patrons nous disent que les clients viennent encore, mais ils consomment moins. https://lnkd.in/eSyxCB-t
"C'est une hécatombe. Les commerçants ferment les uns après les autres !", les tribunaux submergés par une vague de liquidations
france3-regions.francetvinfo.fr
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