Post de Marie-Claude Messier

Bâtir une bonne réputation dans son milieu ou au delà, est l'objectif légitime de toute institution scolaire publique soit-elle ou privée. Mais, chaque institution travaille-t-elle dans ce sens ? A-t-elle une vision claire et une stratégie pour atteindre cet objectif ? Je dirais : certaines, oui. Elles ont réussi, avec le temps, à se forger ce que j'appellerais une "identité éducative" qui les distingue. D'autres, elles essayent mais ne se démarquent pas comme elles le souhaitent. (Par "se démarquer", je n'entends pas performer à la fin d'une année scolaire ou de deux années consécutives, mais être présent au top des années ou même des décennies durant. Nous connaissons tous des exemples d'établissements de ce genre.) À mon avis, et selon ma modeste expérience dans l'enseignement public et mon activité post-retraite, dans un autre environnement et un autre contexte, je me permets de citer quelques facteurs qui retardent, pour ne pas dire qui compromettent, l'atteinte de l'objectif précité, celui de se forger une réputation inébranlable : - une gestion pédagogique et administrative hésitante ou qui manque de charisme, - se focaliser sur les élèves à haut potentiel, qui se démarquent dans leurs études et les considérer comme les représentants de l'établissement, - un encadrement insuffisant des nombreuses périodes de soutien, de consolidation des apprentissages intégrées dans les programmes, des difficultés de gestion du temps de l'apprentissage, - un choix non réussi des manuels scolaires, - des conseils pédagogiques, d'enseignement peu sollicités, ou sollicités occasionnellement... - manque d'une stratégie d'aide aux élèves en difficultés d'apprentissage au niveau de l'établissement, - un investissement insuffisant dans la formation continue des enseignants, notamment dans l'enseignement privé, - se retrouver dans une concurrence épuisante qui peut être inutile avec d'autres établissements pour rayonner en mettant en avant des activités extra-scolaires, notamment sur les R.S... 17/05/2024

Les défis de la réussite scolaire se posent aujourd'hui avec une acuité nouvelle, alors que les méthodes d'enseignement évoluent et que les inégalités se creusent. Dans ce dossier du JDNews, nous explorons les approches innovantes et les enjeux auxquels l'école doit faire face pour garantir à chaque élève un parcours réussi, de l'école maternelle à l'université, en passant par les défis pédagogiques, sociaux et technologiques. https://lnkd.in/eruJAdtB

Les meilleurs enseignants de tous les temps. La liste est très longue, celle des éducateurs qui ont marqué l'histoire par leur approche originale de l'enseignement et de l'#éducation, ouvrant de nouveaux horizons et montrant qu'il est possible d'enseigner n'importe quoi à n'importe qui. Pour ne citer qu'une personne, ce serait Marva Collins. Promotrice de Westside Preparatory School dans les années 80 aux Etats-Unis, elle a montré au monde que les qualificatifs tels que : enfant à faible potentiel d'apprentissage, attardé mental, incapacité d'apprentissage, ... ne sont que des excuses d'un système éducatif non-prêt à faire les efforts nécessaires pour offrir à chaque enfant une éducation de #qualité. Par son approche originale de l'enseignement, elle a changé des vies, contribuant en la transformation en de vraies "petits génies", d'enfants autrefois labellisés comme ayant des troubles d'apprentissage ou un retard mental. Comme elle avait tendance à le dire : "il n'y a pas de mauvais apprenant, juste de mauvais enseignants". Qu'en pensez-vous ? Connaissez-vous d'autres éducateurs de première classe ? Votre avis dans les commentaires ⬇️ PS: Si vous êtes éducateur/enseignant/formateur, je recommande vivement de lire sa biographie "The Marva Collins's way" qui retrace son parcours et son approche originale de l'#enseignement. #deviants

📚 Dossier de l’Institut Français de l’Éducation – ENS de Lyon Peggy Neville : Mettre en lumière le rôle clé des directrices et directeurs d’école ✨ Les directrices et directeurs d’école jouent un rôle central dans le fonctionnement de nos écoles primaires. À la croisée des chemins entre gestion, pédagogie et relationnel, ils sont des pivots essentiels pour assurer un cadre d’apprentissage de qualité. Le Dossier de veille de l’IFÉ n° 149 explore la richesse et la complexité de cette fonction, notamment à travers leur rôle dans le pilotage pédagogique : 🔹 Un rôle stratégique Animer et coordonner les pratiques éducatives pour garantir la réussite des élèves, tout en alignant les actions de l’école avec les objectifs nationaux. Cela inclut le suivi des projets d’école, l’accompagnement des enseignants et la supervision de la continuité pédagogique. 🔹 Un leadership inspirant Les directrices et directeurs, par leur capacité à rassembler et mobiliser, insufflent une dynamique collective et favorisent un travail d’équipe axé sur l’innovation et l’amélioration des pratiques. Leur engagement est soutenu par l’appui des équipes de circonscription, qui apportent des conseils, des ressources et un accompagnement précieux. 🔹 Des défis multiples, des réussites partagées Les nombreuses responsabilités des directrices et directeurs d’école — de la coordination pédagogique à la gestion des relations avec les collectivités locales et les parents — exigent des compétences multiples : organisation, médiation, leadership, gestion de projet... Nos directrices et directeurs développent des savoir-faire variés et sont des acteurs clés dans le renforcement du lien entre l’école et son environnement. Ils contribuent ainsi non seulement à la réussite des élèves, mais aussi à la vitalité et à la cohésion des communautés éducatives. 🌟 La fonction de direction d’école demande un investissement personnel profond, une capacité à s’adapter face aux défis quotidiens et un engagement sincère pour l’éducation. ✨ Ce rôle, à la fois complexe et essentiel, inspire le respect. 🙏 Chaque jour, les directrices et directeurs d’école, par leur travail souvent discret mais déterminant, soutiennent la réussite des élèves 🎓 en promouvant des pratiques éducatives à la fois efficaces ✅ et équitables ⚖️, tout en tissant des liens précieux au sein des communautés scolaires. 🤝 Bravo et merci 🌟 à ces professionnels qui, par leur engagement 💡, incarnent les valeurs de notre système éducatif ! 👏 #Éducation #LeadershipÉducatif #DirectionÉcole #PilotagePédagogique #IFÉ Académie de Grenoble Helene Insel-Zajdela Anne Szymczak Frédéric BABLON DAMIEN PETITJEAN

Dans les années 1980, une équipe qui a expérimenté cette démarche pédagogique. Des précurseurs, peut-être, mais surtout des enseignants qui proposaient à leurs élèves une démarche qui satisfaisait tous les élèves, qu’ils soient en difficulté ou non. Nous n’avons eu que de bons échos de cette technique d’enseignement. Nous regroupions trois classes d’un même niveau en sixième ou cinquième. Ces classes restaient hétérogènes pour l’ensemble des autres matières et l’équipe éducative y tenait pour le bon équilibre de l’établissement et l’épanouissement de nos élèves. Pour notre matière, nous nous retrouvions à quatre professeurs volontaires pour réaliser l’expérience. Nous adaptions les plannings des trois classes pour que toutes les heures de mathématiques puissent être enseignées en même temps. Nous formions quatre groupes. Le 1 avait davantage d’élèves qui ne rencontraient pas de difficultés. Le 4 était en effectif réduit pour pouvoir aider ces élèves en difficulté, parfois fâchés avec la matière. Dès le début de l’année, les professeurs fixaient ensemble une progression du programme. Chacun découvrait la notion nouvelle avec son groupe et était libre de proposer les exercices d’approfondissement ou de soutien qu’il jugeait les mieux adaptés au niveau de ses élèves. En fin de chapitre, à une date que les enseignants avaient fixée à l’avance, les élèves se penchaient sur le même devoir élaboré par l’ensemble des profs. Un devoir commun qui n’avait d’autre but que de vérifier si les notions de base étaient bien acquises. Après correction du travail, les élèves pouvaient demander ou non un changement de groupe. Les professeurs pouvaient aussi le proposer, mais, curieusement, ce n’était pas le cas le plus fréquent. Les élèves ressentaient d’eux-mêmes s’ils devaient monter ou descendre dans les groupes. La réussite de cette expérience a été totale. C’était exigeant pour les professeurs tenus de travailler ensemble. Par ce biais, les plus jeunes avaient la chance de profiter de l’expérience et des conseils des plus âgés. Il faut noter la charge supplémentaire pour l’établissement qui devait adapter le planning. Nous avons pu expérimenter avec quatre classes et cinq professeurs avec le même succès. Les retours des familles étaient plus que favorables. Des parents, des anciens élèves, m’ont demandé par la suite pourquoi nous avions arrêté une formule aussi riche. La raison tenait de l’aspect financier. L’Académie devait payer quelques heures pour un professeur supplémentaire. Un jour, on s’est vu signifier que pour des économies budgétaires, ce n’était plus possible. Et, à contrecœur, nous avons dû arrêter. Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation nationale semble prêt à accorder les moyens nécessaires. Alors pourquoi refuser cette démarche ?

🎒 "Je suis professeur dans le 93, bien évidemment que je ne serai pas remplacé" Est-ce la fin de l'école publique ? Soyons honnêtes. J'ai grandi dans le 93. Originaire de Saint-Ouen, je chéris cette ville et y ai passé quasi toute ma scolarité avant de partir à Paris pour mes études supérieures. Je réagis aujourd'hui à une vidéo qui a fait plusieurs millions de vues et réalisée par des élèves et professeurs du 93 qui démontre les failles du système éducatif. Conditions de travail en dégringolade, manque de moyens, absences incessantes et professeurs non remplacés, classes en sureffectif, mesures de sécurité négligées... 🤐 C'est dans le département du 93 qu'on retrouve le taux de réussite au bac le plus bas... Mais est-ce car les élèves y sont les moins performants ou car les conditions y sont moins favorables ? On nous répète sans cesse que la concentration et l'implication des élèves sont primordiales, je suis d'accord mais faisons preuve de cohérence ! Les taux d'IPS les plus élevés se situent dans les écoles privées sous contrat, ne laissant que de minces chances à l'éducation publique. Donc aujourd'hui parents d'élèves, constatons les faits Je tiens à remercier tous les enseignants, professeurs et membres des équipes pédagogiques, qui se battent au quotidien pour l'éducation de nos enfants. 🙏 Maintenant, c'est à vous Gabriel Attal et Nicole Belloubet d'agir pour les élèves français et investir dans leur avenir. 🇫🇷 C'est le sujet de ma dernière vidéo Youtube où j'analyse ce problème de société. J'attends vos retours. #ConnaissanceIllimitée #MéthodeBoclet #Éducation #Scolarité #Précarité #École #Apprentissage #Développement

La dégradation du respect dans l'éducation moderne : Un appel à la restauration des valeurs fondamentales Dans les annales de l'histoire éducative, l'image idéalisée de l'école traditionnelle évoque souvent une époque révolue où le respect régnait en maître, tissant un lien solide entre les élèves et leurs enseignants. Les salles de classe résonnaient alors du doux écho des leçons apprises avec assiduité, chaque interaction imprégnée de courtoisie et de considération mutuelle. L'apprentissage était vénéré comme un voyage sacré, où les élèves étaient guidés avec bienveillance vers l'acquisition de connaissances et de compétences qui sculpteraient leur avenir. Les élèves d'alors étaient nourris de visions claires, de rêves ambitieux et d'objectifs précis. Chaque leçon représentait un pas de plus vers la concrétisation de ces aspirations. Les enseignants, élevés au rang de gardiens du savoir, étaient des mentors dévoués prêts à transmettre leur sagesse et leur expérience à la génération montante. Le respect envers ces figures d'autorité n'était pas seulement attendu, mais naturellement accordé, créant ainsi un environnement propice à l'éducation et à l'épanouissement personnel. Cependant, le paysage éducatif moderne semble avoir perdu cette aura de respect et de vénération envers les enseignants et le personnel administratif. Les salles de classe résonnent désormais de murmures désinvoltes et parfois même de défis ouverts à l'autorité. Les élèves, dépourvus de visions claires de leur avenir, errent souvent sans but dans les méandres du système éducatif, sans motivation ni engagement réel envers leur propre développement. Cette dégradation du respect s'accompagne inévitablement d'une détérioration de la qualité de l'éducation. Les enseignants, confrontés à des comportements de plus en plus indisciplinés et à un manque de coopération de la part des élèves, peinent à dispenser efficacement leurs leçons. Les salles de classe deviennent des champs de bataille où la lutte pour maintenir l'ordre et l'attention des élèves prend le pas sur l'essence même de l'enseignement. Les conséquences de cette situation sont palpables dans les résultats académiques. Les élèves ne bénéficient plus d'une formation adéquate, et les lacunes dans leur éducation se manifestent par des performances médiocres et un manque de préparation pour affronter les défis du monde réel. Face à ce tableau sombre, il est impératif de réfléchir profondément aux racines de ce déclin du respect et de l'engagement envers l'éducation. Il incombe à la société dans son ensemble, aux parents, aux éducateurs et aux élèves eux-mêmes de travailler ensemble pour restaurer ces valeurs fondamentales. Car seule une éducation basée sur le respect mutuel, la discipline et la passion pour l'apprentissage peut véritablement préparer les générations futures à réussir dans un monde en constante évolution. Watson Germain Juriste/Criminologue Avril 2024, Martinique

Le rapport du SRED sur les pratiques enseignantes au cycle d'orientation à Genève soulève un point crucial : l'impact déterminant des enseignants et de leurs méthodes sur la réussite des élèves. C'est une avancée significative de reconnaître que la structure des filières ne suffit pas à garantir l'équité et l'efficacité du système éducatif.

Les élèves préfèrent agencer les bancs pour empêcher le passage. 🚧 🚶♂️ Mais avoir une classe “marchable”, c’est 50% de … problèmes de discipline en moins. Selon Steve Bissonnette (enseignement explicite), “marcher sa classe” comme un paysan 🚜 marche sur sa terre, prévient la moitié des problèmes de discipline. 🔄 A l’inverse, vous risquez PLUS de problèmes si: - vous vous asseyez à votre bureau,🪑 - vous vous attardez chez un élève. 👥 Une classe marchable est une classe où l’enseignant peut circuler de manière non prédictible 🔮, aléatoire 🔀 , là où son instinct le guide. 🧭 Les élèves, instinctivement, font tout pour bloquer la route : - placer leurs sacs dans le chemin, 🎒 - demander à un autre prof de bouger les tables, 🧑🏫 - s’agglutiner au fond de la classe. 👥 C’est instinctif. Question de territoire. 🗺️ Avant de vous lancer dans la différenciation posez-vous la question: Comment rendre votre classe “marchable” ? 🤔 —----------------------------------------------------------------------------- Avant de différencier, il faut rendre sa classe différenciable. Trois outils pour le faire : 1- le timer, ⏲️ 2- la classe “marchable”, 🚶♂️🚶♀️ 3- le sonomètre et le chuchotement. 🤫 Suite dans la prochaine vidéo 😉 P.S.: Nous sommes John Rizzo et Fanny Demeulder, deux extra-terrestres 👽👽 qui développons le projet fou de School’Up: former et outiller les enseignants pour augmenter les résultats et la motivation de leurs élèves, dans un système en crise. #enseignement #prof #classe