Ceci est une guirlande lumineuse. C’est étrange comme cette période des fêtes de fin d’année exacerbe les émotions. Il y a ceux pour qui c’est une effervescence qui ramène à l’enfance, à la féerie, à une certaine idée de la joie et de la réjouissance. Il y a ceux qui se font dévorer par la charge mentale et qui doivent gérer encore plus de données que les onze autres mois, comprenant les célébrations comme un long tunnel de contraintes. Il y a ceux pour qui c’est douloureux, car il faut encore plus que d’habitude, faire avec l’absence, faire avec le vide. Il y a ceux qui s’en foutent et qui ne saisissent pas toute cette euphorie. Il y a ceux qui ont du mal à supporter le consumérisme radical et ceux qui n’ont pas les moyens de participer à la fête, et qui regardent le ventre noué des festivités qui les dépossèdent encore un peu plus d’une certaine normalité. Il y a ceux pour qui c’est un moment de croyance et d’introspection. Et ceux pour qui c’est tout cela à fois, un curieux instant d’ambivalence dans lequel on rentre avec impatience et duquel on sort soulagé. En ce qui me concerne, comme toutes les fêtes, Noël est pour moi, une forme de repère dans le temps. Un temps dans lequel on fabrique des souvenirs, dans lequel on s’interroge non pas sur ce qu’il « faut » faire ou dire, mais sur ce dont on a réellement envie. Je milite activement pour que ces fêtes de fin d’année soit un tremplin pour un peu plus d’introspection et de liberté. Qu’est-ce qui est important pour nous ? Qu’est-ce qu’on veut vraiment célébrer ? Qu’importe la réponse si elle est réellement la nôtre. Peut-être que ce que l’on veut, c’est se sentir heureux d’avoir fait notre devoir, peut-être que c’est réveillonner en pyjama, peut-être que c’est envoyer promener l’oncle relou, peut-être que c’est aller au cinéma, peut-être que c’est inviter un inconnu à table, peut-être que c’est réaliser un rêve, peut-être que c’est se faire des câlins, peut-être que c’est s’autoriser l’ivresse, peut-être que c’est accepter la peine, peut-être que c’est s’offrir encore un peu plus d’amour. Nous avons 24 jours pour y penser et nous libérer. Je vous souhaite un mois de décembre illuminé. #Bonjour
Merci pour ce texte … il convient à chacun de s’y retrouver et c’est le cas ! Et oui 24 jours pour décider qui , comment , avec ou sans sapin …petit ou grand comité … Bref l’expérience me fait dire aujourd’hui qu’il n’y a pas d’idéal si ce n’est celui d’être entouré de personnes que l’on aime 🧡🧡🧡 et toutes illuminées 🤩🤩
Noël c’est le divorce de mes parents, traumatisme dont je ne me suis sans doute jamais remis. Il a façonné mon rêve de fonder une famille unie mais sans que je ne m’interroge réellement sur ce qu’est une famille unie.. deux divorces plus tard, Noël me donne juste envie de pleurer
Merci 🙏🏼 on peut transformer ce calendrier de l’avent en calendrier de l’envie 🤗🎄
Le point commun à tous ces sentiments ambivalent demeure l'exacerbation de ces derniers. Merci pour ce texte.
Merci Marie pour vos textes. Ils m'accompagnent depuis quelques jours et m'apportent du sens sur cette période qui pour ma part révèle l'absence. Je souhaite qu'il en soit un jour autrement. J'aime à penser que partage et l'amour se célèbre tout les jours ...
Merci d’avoir partagé. Fred ☎️
Merci Marie Robert. Je vais de ce pas profiter de ce temps pour écouter ma liberté
Senior Legal Advisor Indépendant
1 moisMarie Robert Chère Marie, j’adore vos billets. Ils sont @inspirants et ouvrent l’esprit à des réflexions personnelles profondes. Avec des mots simples (et c’est votre talent: vos textes sont accessibles à tous). Vous révélez des sentiments que nous avons tous en nous avec, souvent, beaucoup de peine à les mettre en corrélation. À la base de ce texte: une guirlande lumineuse! Et cet accessoire symbolique déclenche une avalanche de réflexions, joyeuses ou tristes, apaisantes ou angoissantes, des souvenirs ou des aspirations parlant à chacun. Ce billet me fait penser à mon petit-fils, merveilleux petit garçon de bientôt huit ans, doté d’une imagination incroyable. Un « rien », lui suffit pour inventer et raconter une histoire extraordinaire si convaincante et crédible que l’on doit toujours vérifier la véracité de ses histoires. L’an dernier, je le ramenais d’un stage de vacances de bricolage sur bois; je passais en voiture devant un magasin de modèles réduits: j’ai fait mine de rien, et lui n’a rien dit non plus. 2’ après, il m’a raconté avec force détails que l’après-midi même il était venu à ce magasin avec ses copains et les moniteurs. Tout inventé. Fonctionnez-vous « stimuli »? 😊🤗Mario-Dominique Torello