Faire un film inspiré de faits réels, ça paraît simple… En fait, c’est assez complexe. Quand j’ai écrit le scénario de "Traînée de Poudre", je voulais d’un côté être au plus proche de la réalité, et de l’autre je voulais prendre suffisamment de liberté pour être sûr d’avoir une narration accrocheuse, percutante, et traitée sous un angle bien précis. À l’origine, le film devait être plus long. Mais quand j’ai vu que l’histoire collait avec le thème du Nikon Film Festival, je me suis lancé le défi de tout faire rentrer en deux minutes vingt. Et faire très court, ça aussi c’est compliqué. Vu que l’action se déroule sur deux temporalités différentes, le passé et le présent, et que l’une répond à l’autre, j’ai volontairement éliminé les éléments de contexte. On ne sait pas qui sont les personnages, on ne sait pas quand ça se passe, ni où ça se passe. Surtout, je ne voulais pas tout dire... On a donc une des deux scènes qui ne comporte pas de dialogue. Et l’autre permet de comprendre ce qu’il se passe, mais nous en dit aussi un peu plus sur ce qu’il s’est passé. Toujours sans trop en révéler. Pour moi, c’était important de laisser une part de libre interprétation au spectateur. D’ailleurs, j’aimerais bien connaître votre regard sur l’histoire. Alors n'hésitez pas à me faire part de votre vision, de vos remarques et aussi de vos critiques (constructives et bienveillantes évidemment). Le lien du film pour ceux qui ne l'ont pas vu : https://lnkd.in/d7h_nPKw #violencesfaitesauxfemmes #courtmétrage #filmengagé
Post de MARZA FILMS
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#VendrediLecture | 𝗣𝗲𝗻𝘀𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝗿𝗲́𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘀𝗲𝗿 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗳𝗶𝗹𝗺 ? 🤔 Engagé, militant, le cinéma peut l’être de mille façons : par sa thématique, son équipe de réalisation, son cadre de production, le type de montage choisi, la colorimétrie des images... 📽️ Mais, malgré la lecture prévue par l’auteur du film, les interprétations qu’en font les spectateurs & spectatrices ne s’y conforment jamais vraiment. Entre les « intentions de » et la façon dont le film est finalement perçu, il y a des écarts parfois considérables. 😅 Un des derniers exemples les plus parlants ? 👉 La sortie récente du film Barbie (Greta Gerwig, 2023). Là où une partie de la critique a salué les engagements féministes abordés par le film, d’autres lui ont reproché au contraire d’être l’incarnation même d’un modèle hollywoodien inégalitaire et patriarcal. ➡️ Alors, comment définir la dimension politique d’un film ? ➡️ Existe-t-il d’ailleurs un cadre unique pour définir le cinéma politique, le vrai ? ➡️ Ou à l’inverse, est-ce que « tout » ne serait finalement pas politique ? Décryptage avec Raphaël Jaudon, Maître de Conférences en Études cinématographiques à l’Université de Caen Normandie. ✍️
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Cette semaine j'attaque mon challenge cinématographique 🎬 avec "L'Amour Ouf" de Gilles Lellouche en salle depuis le 16 octobre dernier. La question que je souhaite aborder aujourd'hui est la suivante : Gilles Lellouche à t-il sauver le cinéma français avec son long métrage l'Amour Ouf ? 🎬🎞️ Une fresque romantique intense et ambitieuse, mêlant passion destructrice et drame social. Porté par un duo impressionnant, François Civil et Adèle Exarchopoulos, le film explore une relation chaotique et viscérale, sublimée par une direction artistique soignée et une photographie remarquable. La palette visuelle ✨ du film est l'un de ses plus grands atouts : les jeux de lumière 💡 et les choix de cadrages 🎥 plongent le spectateur au cœur de l'émotion brute des personnages. Chaque plan est pensé pour accentuer la tension dramatique ou la fragilité des protagonistes. Les décors urbains et les paysages se transforment en véritables reflets de l'état d'esprit des personnages, renforçant l'immersion dans ce récit poignant se déroulant en plein dans les années 80 française. Cependant, si la mise en scène et l'esthétique séduisent, le film souffre selon moi de longueurs (2h46) ⏳ et d'une certaine surenchère émotionnelle qui peut diluer son impact. Le récit oscille entre moments de grâce et excès dramatique, ce qui peut diviser les avis. Il en reste néanmoins que L'Amour ouf est une expérience marquante, portée par une réalisation visuellement audacieuse et une histoire intense. Malgré ses imperfections, il témoigne du désir de Gilles Lellouche de repousser les limites du cinéma français romantique et de proposer une œuvre qui ne laisse personne indifférent. #cinéma #critique #cinéphile #filmfrançais
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🎹 « They shot the piano player » documentaire ou fiction ? Et bien, les deux d’après le réalisateur ! « C’est un film qui est considéré comme un documentaire parce qu’il est très fidèle à la réalité mais on travaille cette réalité avec les techniques de la fiction. Du coup on ne sait plus si c’est un documentaire, une fiction, une comédie musical, un film politique ou un film historique… Tout ça c’est des classifications et je pense qu’avec un film comme celui-là, ça ne fonctionne tout simplement pas. » précise Fernado Trueba Cette réflexion soulève une question récurrente au sein de l’industrie cinématographique : celle du genre. 🤔 Certains réalisateurs eux-mêmes refusent de catégoriser leurs œuvres tandis que certaines stratégies publicitaires omettent certains éléments clés dans le but d’éviter qu’un film soit catégorisé de telle ou telle manière (ou inversement). 🍫 ‘Wonka’ est l’exemple le plus récent avec une communication ne faisant aucune mention des numéros musicaux avant sa sortie, qui sont pourtant au cœur de l’intrigue, de peur d’être labelisé comme une comédie musicale et qu’il perde une partie de son public. Cette préoccupation est loin d’être infondée puisque le genre reste un élément clé dans le choix du long-métrage par le spectateur. Et vous, comment choisissez vous vos films ? En définitive, la complexité de la classification des œuvres cinématographique est mise en lumière avec « They shot the piano player » que vous pouvez découvrir sur grand écran ! (Oui, j'étais très mal placée mais j'ai quand même pu le voir en avant-première et en présence de deux réalisateurs. 🐱) #Animation | #Cinema | #FranciscoTenorio | #Wonka | Dulac Cinémas | #FernandoTrueba | #JavierMariscal | #FilmsIciMediterranée | CITIA - Image et Industries créatives
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🎬 Plongez dans une palette de couleurs et d'émotions. Les couleurs ont toujours été un outil puissant pour les cinéastes, permettant d'exprimer les émotions,de révéler l'état d'esprit des personnages, et d'illustrer les enjeux d'une scène. Elles ne sont pas seulement décoratives elles racontent l'histoire du film en s'adressant directement à notre subconscient, tandis que les dialogues et les images fournissent une narration explicite, les couleurs communiquent de manière plus viscérale,influençant profondément nos émotions. C'est une forme de manipulation, certes, mais c'est l'essence même du cinéma. Explorons ce sujet en détail. Au fil des jours, je vous invite à explorer, étape par étape, cet univers fascinant où chaque post dévoilera un aspect de cette palette cachée qui transforme le cinéma. 👉 Préparez-vous, le voyage commence. Suivez cette série pour découvrir, post après post, les secrets des couleurs au cinéma
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Depuis 1 an, je réalise un film sur l'importance de rêver et de s'émerveiller. Voici mon avancement, avec mon équipe 1) Nous avons sorti la bande annonce, avant de faire le film. Normalement, cela se fait dans le sens inverse : on réalise d'abord le film et ensuite le trailer. Mais j'avais besoin de montrer les images du film pour convaincre le plus rapidement possible des partenaires. 2) Nous avons créé un groupe whatsapp de 12 personnes ultra motivées par le projet, pour co-construire le projet ensemble. Ils vont devenir le coeur de la communauté des rêveurs. Je les aiderais dans leur projet et en échange, ils m'aideront à créer un film qui touche le coeur, en visionnant les différentes versions du film en avant première. Le but est d'avoir des retours constructifs et multiplier le pouvoir du projet. 3) Nous avons réalisé un premier montage du film qui dure 1h30 (au lieu de 52min), avec un condensé des interviews sur les rêves et de l'aventure. Avant de se lancer dans un montage fin, il est nécessaire de vérifier si la structure choisie fonctionne. Dans 1 semaine, je présentais cette première version du film à la communauté des rêveurs, avec ces questions : - Quelle émotion avez-vous ressenti ? - Qu'est ce qui manque pour comprendre le projet - Qu'est ce qui pourrait être rajouté pour assurer la clarté ? A partir de cette base, on créera la voix off et on pourra réajuster la structure et la narration du film. Trop hate ! Je vous en dis plus bientot ! __________ ✨️ Si tu ne me connais pas, je suis Léo, explorateur artiste. Je crée des expéditions à travers le monde en utilisant l'art comme moyen de communication et de reconnexion à sa créativité oubliée. Cette année, je réalise "les rêves du désert" pour montrer le pouvoir de notre imagination. Ps : Le mur de ma chambre est couvert de posts-it pour déterminer le coeur du film et le message à transmettre.
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Petit extrait des critiques du festival de Clermont-Ferrand pour Abus de ciné… 📰 ✏ A défaut de vous partager mes projets d’écriture pourquoi ne pas vous montrer ma plume de critique ? 🖋 😉 Après tout, c’est une bonne manière de vous montrer des films qui m’ont plu ou non et de vous dire pourquoi. Une manière d’entrevoir ce que j’aimerais peut-être faire, un peu comme un scénariste qui doit comprendre la ligne éditoriale d’un producteur avec peu d’indices… 🤗 📽 Suffit le blabla… Voici la critique ! L’ÂGE ACROBATIQUE de Mathieu Barbet 5 étoiles Lucas, treize ans, peu dégourdi avec son corps, découvre le rock acrobatique et tombe amoureux de Myrtille, la meilleure danseuse du cours. La première chose qui marque, qu’on appréhende en deux plans, est ce réalisateur qui connaît sa caméra et sait ce que veut dire « mise en scène ». Une chorégraphie de danse est une des choses les plus dures à filmer et nous ne retrouvons ici aucun faux pas. L’écriture est pleine de qualités : trois jeunes se sont inscrits dans le mauvais cours. Ils ont pris le niveau avancé alors qu’ils ne maîtrisent pas les bases, comme Lucas qui n’est pas à l’aise avec les relations amoureuses et qui tombe sous le charme de la danseuse la plus populaire… Autre bravoure d’écriture, cette merveilleuse déclaration d’amour mêlé d’excuses que Lucas fait à Myrtille sur son lit d’hôpital après lui avoir cassé le bras dans une pirouette. Les décors, les vêtements, cette entraîneuse qui semble tout droit venue d’URSS, ainsi que ces vidéos d’éducation sexuelle donnent un aspect année 70 à l’ensemble. Une ambiance nostalgique nous rappellera nos premiers faux pas et maladresses amoureuses à cet âge ingrat : un âge acrobatique. 😉 Le lien vers les autres critiques ! Festival Clermont-Ferrand 2024 - Abus de Ciné (abusdecine.com)
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Quelques secondes de plus et le film allait commencer sans vous… Dans la pénombre, vous trouvez péniblement un siège pour vous installer confortablement. Votre pouls se calme, la température de votre corps se régule et baisse petit à petit pour retrouver son niveau habituel. En s’acclimatant à l’obscurité, vos yeux vous donnent à voir une salle vide. Mais c’est bon, vous n’avez visiblement rien manqué. La dernière publicité se termine. Un swish et une signature. Just do it. Puis un écran vide. Blanc. Éblouissant. Jusqu’à ce que votre vision se règle de nouveau et fasse le point. Un paysage de dresse devant vous. À perte de vue. Où sommes-nous ? Et pourquoi ne se passe-t-il rien ? Aucune action. Si au moins on avançait d’un pas pour… On avance d’un pas ! Et maintenant ? Allez fais un autre pas ! On avance d’un autre pas ! Que se passe-t-il ? Qui a réalisé ce long métrage ? Pour une fois que vous vous laissez à choisir la première salle venue sans savoir quel film serait projeté… Drôle de narration pour être à tel point plongé dans l’histoire : on dirait qu’on est l’histoire. En montant le bras pour vous gratter le front, vous faites apparaître un bras à l’écran. Mais ??? L’écran reproduit vos moindres faits et gestes ! Un film dont vous êtes le héros. Incroyable ! On n’arrête pas le progrès. Ce film, vous en êtes le personnage central chaque jour de votre vie. Chaque minute. Chaque seconde. Vous ne pouvez pas sortir de ce film. Vous en êtes prisonnier autant que vous en êtes le scénariste, réalisateur, acteur, percheman, monteur, producteur et distributeur. Aucune action si vous n’agissez pas. Aucun plan large si vous ne prenez pas de hauteur. Aucun autre personnage si vous ne parlez pas. Aucun changement de décor si vous n’avancez pas. Aucune intrigue si vous ne la créez pas. Aucun intérêt si vous ne vivez pas l’histoire. Quelle histoire voulez-vous écrire alors ? Quel rôle comptez-vous y tenir ? Quelle personnalité donnez-vous à votre propre personnage ? Quels personnages secondaires vous entourent-ils ? Quel style de film : aventure, thriller, drame social, comédie humoristique et romantique ? Vous avez la main sur tout. Vous décidez de tout. C’est le film dont vous êtes le héros. Chacune de vos pensées crée le scénario. Chaque mot que vous prononcez devient le début d’un dialogue. Chaque action suscite une réaction et poursuit l’histoire. Chaque émotion se propage en autant d’autres émotions… On peut se faire des films dans sa tête ou vivre pleinement le film de sa vie… Bon film ! Au plaisir de vous croiser au détour du mien. #leadership #action #responsabilite #scenario #heros #cinema #film ——————————————— Coach de dirigeants, managers et leurs équipes, j’accompagne chacun à écrire et vivre sa propre histoire. Je fournis le papier et le stylo, pour que vous révéliez tout le potentiel inexploité de création, de décision et de réalisation qui est en vous.
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Si vous avez envie de vous faire une toile, voici les 4 films à voir en ce moment 🍿
Voici les 4 films à voir pour votre sortie ciné du week-end
presse-citron.net
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🎬 𝐓𝐞𝐫𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝟑 : 𝐔𝐧𝐞 𝐃𝐨𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐨𝐫𝐞 𝐓𝐫𝐨𝐩 𝐅𝐨𝐫𝐭 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐍𝐨𝐞̈𝐥 ? 🎅🔪 𝐑𝐞𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 Le film a réalisé 𝟏𝟔,𝟑 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝’𝐞𝐮𝐫𝐨𝐬 de recette nette à ce jour. Le dernier film de 𝐃𝐚𝐦𝐢𝐞𝐧 𝐋𝐞𝐨𝐧𝐞, Terrifier 3, pousse une nouvelle fois les limites du gore avec un mélange macabre entre l'horreur extrême et l'iconographie festive de Noël. Art le Clown, figure terrifiante des deux précédents films, revient pour un nouveau massacre, mais cette fois-ci, il s'attaque à l’esprit de Noël. Alors, qu’est-ce que cela apporte de neuf dans le monde du cinéma d'horreur ? 🔍 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥'𝐡𝐨𝐫𝐫𝐞𝐮𝐫 𝐟𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐥'𝐨𝐯𝐞𝐫𝐝𝐨𝐬𝐞 : Art le Clown est encore plus cruel, transformant les scènes de fête en véritables carnages visuels. Cependant, si certains peuvent apprécier cette approche visuellement choquante, d'autres pourraient être rebutés par une violence sans limites. Le film semble plus axé sur le choc immédiat que sur la construction d’une intrigue captivante. 🎥🔪 Bien que les effets spéciaux soient impressionnants et que le film réussisse à provoquer des sensations fortes, la question de la redondance se pose. L’excès de gore finit par prendre le dessus sur le développement narratif. 🎅💀 💬 𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐢𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 : Je lui donnerais un 𝟑/𝟏𝟎. Bien que Terrifier 3 ait des qualités visuelles et un certain talent pour maintenir la tension, je trouve que la répétition des scènes sanguinolentes finit par diminuer l’impact du film. Au lieu d'approfondir le personnage d'Art, le film se contente de faire monter l'horreur à un point presque absurde, sans véritable progression dramatique. 😕 🤔 𝐄𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬, 𝐨𝐮̀ 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞 ? Le gore extrême peut-il être une forme d’art cinématographique ou pensez-vous que cela dessert l’horreur en négligeant la profondeur narrative ? 𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐭𝐲𝐩𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐥𝐦 𝐝'𝐡𝐨𝐫𝐫𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐞́𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ? 🎯 #Terrifier3 #CinémaHorreur #DamienLeone #ArtLeClown #FilmGore
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Je ne fais pas de posts sur tous les films ou toutes les pièces de théâtre que je vais voir. Tous ne le méritent pas. Ce n'est pas le cas du remake de #Emmanuelle, de #AudreyDiwan et #RebeccaZlotowski avec la magnifique et renversante #NoémieMerlant. Certes, la version 2024 du film éponyme de 1974 n'a rien d'aussi sulfureux ou provocant. Il est même, à certains égards, bien plus sage et politiquement correct que la version originale (qui était restée 10 ans à l'affiche sur les Champs-Elysées à sa sortie et avait été un succès planétaire). Non, le film mérite d'être vu pour d'autres raisons. Primo, les scènes de sexe sont très léchées, superbement filmées et toujours suggérées pour laisser libre court à l'imagination. Elles ne sont en rien vulgaire et demeurent très réalistes. Secundo, la lumière est magnifique et laisse apparaitre un Hong Kong scintillant, brillant et par certains aspects nocturne (toutes les scènes tournées à l'extérieur de l'hôtel de luxe le sont de nuit) très différent de l'image que l'on peut avoir de la ville. Tertio, le jeu des acteurs, sans tomber dans un pseudo cinéma d'auteur dans lequel on voudrait les entrainer, sonne relativement juste et crédible. Quarto, l'ambiance régnant dans l'hôtel est tout aussi humide que l'atmosphère qui se dégage du film et cela donne un petit côté exotique supplémentaire au film très appréciable. Bref, #Emmanuelle est un film à voir. Et ce pour des raisons très différentes du film original (qui, avouons-le, était un gros nanard sans beaucoup d'intérêt - à part pour l'actrice, Sylvia Kristel, qui a fait fantasmer au siècle dernier des millions d'adolescents comme moi). En passant, je suis intéressé par avoir votre avis... Lien vers la fiche AlloCiné du film: https://lnkd.in/e4uG-_qe GoodFellas™ RECTANGLE PRODUCTIONS Pathé Pathé Films Pathé Cinémas
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Rédactrice en chef du média de Lokki | Consommez votre temps libre autrement !
8 moisSuper intéressant !