Petit extrait des critiques du festival de Clermont-Ferrand pour Abus de ciné… 📰 ✏ A défaut de vous partager mes projets d’écriture pourquoi ne pas vous montrer ma plume de critique ? 🖋 😉 Après tout, c’est une bonne manière de vous montrer des films qui m’ont plu ou non et de vous dire pourquoi. Une manière d’entrevoir ce que j’aimerais peut-être faire, un peu comme un scénariste qui doit comprendre la ligne éditoriale d’un producteur avec peu d’indices… 🤗 📽 Suffit le blabla… Voici la critique ! L’ÂGE ACROBATIQUE de Mathieu Barbet 5 étoiles Lucas, treize ans, peu dégourdi avec son corps, découvre le rock acrobatique et tombe amoureux de Myrtille, la meilleure danseuse du cours. La première chose qui marque, qu’on appréhende en deux plans, est ce réalisateur qui connaît sa caméra et sait ce que veut dire « mise en scène ». Une chorégraphie de danse est une des choses les plus dures à filmer et nous ne retrouvons ici aucun faux pas. L’écriture est pleine de qualités : trois jeunes se sont inscrits dans le mauvais cours. Ils ont pris le niveau avancé alors qu’ils ne maîtrisent pas les bases, comme Lucas qui n’est pas à l’aise avec les relations amoureuses et qui tombe sous le charme de la danseuse la plus populaire… Autre bravoure d’écriture, cette merveilleuse déclaration d’amour mêlé d’excuses que Lucas fait à Myrtille sur son lit d’hôpital après lui avoir cassé le bras dans une pirouette. Les décors, les vêtements, cette entraîneuse qui semble tout droit venue d’URSS, ainsi que ces vidéos d’éducation sexuelle donnent un aspect année 70 à l’ensemble. Une ambiance nostalgique nous rappellera nos premiers faux pas et maladresses amoureuses à cet âge ingrat : un âge acrobatique. 😉 Le lien vers les autres critiques ! Festival Clermont-Ferrand 2024 - Abus de Ciné (abusdecine.com)
Post de Yvan Coudron
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Faire un film inspiré de faits réels, ça paraît simple… En fait, c’est assez complexe. Quand j’ai écrit le scénario de "Traînée de Poudre", je voulais d’un côté être au plus proche de la réalité, et de l’autre je voulais prendre suffisamment de liberté pour être sûr d’avoir une narration accrocheuse, percutante, et traitée sous un angle bien précis. À l’origine, le film devait être plus long. Mais quand j’ai vu que l’histoire collait avec le thème du Nikon Film Festival, je me suis lancé le défi de tout faire rentrer en deux minutes vingt. Et faire très court, ça aussi c’est compliqué. Vu que l’action se déroule sur deux temporalités différentes, le passé et le présent, et que l’une répond à l’autre, j’ai volontairement éliminé les éléments de contexte. On ne sait pas qui sont les personnages, on ne sait pas quand ça se passe, ni où ça se passe. Surtout, je ne voulais pas tout dire... On a donc une des deux scènes qui ne comporte pas de dialogue. Et l’autre permet de comprendre ce qu’il se passe, mais nous en dit aussi un peu plus sur ce qu’il s’est passé. Toujours sans trop en révéler. Pour moi, c’était important de laisser une part de libre interprétation au spectateur. D’ailleurs, j’aimerais bien connaître votre regard sur l’histoire. Alors n'hésitez pas à me faire part de votre vision, de vos remarques et aussi de vos critiques (constructives et bienveillantes évidemment). Le lien du film pour ceux qui ne l'ont pas vu : https://lnkd.in/d7h_nPKw #violencesfaitesauxfemmes #courtmétrage #filmengagé
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Si vous avez envie de vous faire une toile, voici les 4 films à voir en ce moment 🍿
Voici les 4 films à voir pour votre sortie ciné du week-end
presse-citron.net
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De technicien du son à producteur de film, ma vie est un véritable scénario hollywoodien. Tu sais, ce genre d'histoire où le héros part de rien et finit par conquérir le monde. Sauf que dans mon cas, c'est plutôt le monde du cinéma que je conquiers. Et crois-moi, ce n'est pas de la tarte ! D'abord, il y a eu les années de galère en tant que technicien du son. Les heures passées à régler les micros, les nuits blanches à mixer des bandes sonores... Et les fameuses "oreilles de chou-fleur" après des journées entières passées avec un casque sur les oreilles. Mais tout ça, c'était avant. Maintenant, je suis producteur de film. Et là, c'est une autre paire de manches. Je dois gérer des budgets plus gros que mon ego, négocier avec des acteurs plus capricieux qu'une diva et jongler avec des délais plus serrés qu'un jean slim. Mais tu sais quoi ? Je m'éclate ! C'est comme si j'étais passé de l'autre côté du miroir. Et même si parfois, je me prends une claque de réalité en pleine face, je ne regrette rien. Parce que finalement, c'est ça la vraie vie, non ? Se lancer des défis, prendre des risques et surtout, ne jamais oublier de rire de soi-même. Alors oui, de technicien du son à producteur de film, ma vie est un véritable scénario hollywoodien. Et tu sais quoi ? J'adore ça ! PS: Si tu veux connaître mes projets de films plus dans les détails, je te raconte tout en 1er commentaire. 🎬🎥🍿
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Je détestais les acteurs et actrices... jusqu'à ce que je comprenne qu'ils sont l'âme de nos histoires. 🎭 Je vous raconte 👇 Pendant des années, je dois l’avouer, je n’ai pas vraiment mesuré l’impact et la profondeur du travail des actrices et des acteurs. Je me concentrais principalement sur l’aspect technique, l’histoire, l’image... en négligeant souvent ceux et celles qui incarnent l’âme d’un film. Mais en 2015, un tournant décisif a changé ma perspective. Lors d’un concours de film réalisé en 48 heures, le prix de la meilleure actrice est décerné à l’un des talents de notre équipe. Ce moment a agi comme un déclic : j’ai réalisé que sans un jeu authentique et puissant, même les meilleurs scénarios et plans restent fades. Depuis, je consacre énormément de temps et d’attention à la préparation des acteurs et actrices : Dans l’écriture, en développant des personnages nuancés et vivants. Dans la création, en explorant avec eux leurs motivations profondes. Dans l’interprétation, en les accompagnant tout au long de leur voyage créatif. En adoptant cette approche, les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir. Ces dernières années, j’ai eu la chance de voir nos talents briller : 🏆 3 prix de la meilleure actrice 🏆 1 prix meilleur espoir 🏆 1 mention honorable pour second rôle Une méthode que j’affectionne particulièrement dans cette démarche est celle de Chubbuck, qui permet d'aller puiser dans les émotions profondes pour offrir une interprétation vraie et impactante. 🌟 Vous pouvez vous rapprocher de Eva Bossaer et Patrice Ortega pour vous former en tant qu'acteur.ice ou xn--ralisatrice-bbb.eur Ce que j’ai appris : les actrices et les acteurs sont bien plus que des interprètes. Ils sont le cœur battant de vos projets. Alors, prenons le temps de les écouter, de les préparer et de leur donner les moyens de briller. ✨ Et vous, comment accompagnez-vous vos talents devant la caméra ? ✨ 📷 Hélène Ressayres sur le tournage de Marie
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« Faire un film, qu’on soit un réalisateur à succès ou un jeune cinéaste, c’est comme descendre une cascade en kayak » Steven Spielberg Il y a 9 ans. Je réalise mon troisième court métrage « Andiamo ». Le film raconte l’histoire vraie du pianiste Léon Fleisher qui, au sommet de sa carrière, perd l’usage de sa main droite. Pour le tournage, la ville de Neuilly nous offre un décor formidable, son grand théâtre. Premier jour de tournage. Pour la première séquence cruciale du film, je loue un piano à queue noir, magnifique. Tout est PAR-FAIT… à un détail près. Lorsque le loueur arrive au théâtre, le matin, avec le piano, il manque la banquette ! Panique, mon assistante court dans les restaurants aux alentours pour trouver une solution, mais rien. De vieilles chaises, des tabourets abimés, rien ne me convainc. Je dois réagir vite. Je décide alors de supprimer mon plan large. Un cube recouvert d’un drap noir fera l’affaire ! Faire un film… une cascade en kayak… Se lancer, c'est accepter l’inconnu, le défi constant et la nécessité d'adaptation face aux imprévus. Chaque virage est une opportunité, chaque rapide, un enseignement. La clé ? Rester concentré, agile et croire en ses compétences, même lorsque les courants semblent trop forts. C’est cette passion pour l'aventure qui fait de chaque étape une victoire. --- Je suis réalisateur, voici mon travail : www.mickaelsultan.com #réalisateur #film #cinéma
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Du scénario au tournage Quand on écrit un film Et qu’on veut raconter une histoire en images On est souvent frustrés de ne pas être lu, compris, écouté Et de recevoir des réponses négatives de boîtes de prod… Vu de l’autre côté, on reçoit beaucoup de scénarios en tant que prod Et c’est impossible de faire des retours à tout le monde Alors oui, on lit tout, vraiment tout (Big up à Maud Derrien qui lit plusieurs scénarios longs-métrages par semaine, voire par jour parfois) Parce qu’on ne veut pas passer à côté d’une pépite Mais aussi parce qu’on respecte celles et ceux et qui nous font confiance pour nous envoyer leurs projets. Évidemment, quand on tarde à répondre C’est souvent la faute à mon planning Parce que je mets souvent du temps à répondre Aux projets qu’on ne peut pas prendre Quand ce n’est pas Maud qui le fait Malgré tout, il y a une chose à laquelle on croit Chez Sisteria Films C’est la force des rencontres et des retours Oui, on ne peut pas recevoir les dizaines d’auteurs qui nous envoient leurs scénarios chaque semaine Mais on s’engage à proposer un service de retours Adaptés aux projets, à leurs ambitions Avec le regard et le recul d’une prod Essentiel pour avancer sur un film Et trouver la bonne production Avec qui travailler ✨ Et toi, comment tu écris des films ?
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Juger ses pairs ? 🤔 Bonne ou mauvaise idée ? Actuellement, je participe à la présélection des longs-métrages pour le BRIFF (Brussels International Film Festival). 🎞 Je visionne certaines des œuvres envoyées au festival dans l'espoir de concourir à la Directors' Week. 🎥 Je fais cela en tant qu'administrateur de l'ARRF (Association des Réalisateurs et Réalisatrices Francophones), puisque nous sommes partenaires du BRIFF et parrainons cette sélection. Après vision, je remets un avis consultatif (oui/non), afin que le film soit porté à l'attention du comité de sélection du festival et ait sa chance de concourir lors de l'édition 2024... ou pas. 🫣 Mine de rien, c'est une sacrée responsabilité (être sélectionné au BRIFF donne un joli coup de projecteur au film). 💫 Pour répondre à l'accroche de ce post, je vais botter en touche. 😇 Mon approche ? Mettre de côté le fait que je suis moi-même réalisateur et professionnel de l'audiovisuel (créateur de contenu, monteur...). Je me place dans une posture de "simple spectateur", en me rappelant l'enfant que j'étais : ce môme était transporté dans des univers variés (parfois, je préférais ça à la réalité) et rêvait de cinéma, en découvrant bien souvent les films à la télé 📺 ou en VHS (je regrette l'époque bénie des vidéo-clubs et la magie de ces endroits). 📼 Je cherche à être bousculé, ému et même perturbé. Et à être chamboulé par un choc esthétique, une émotion, la beauté d'une scène, le talent des acteurs.rices, le brio d'un plan ou d'un mouvement de caméra... La passion guide mes pas et j'espère surfer sur ce flow jusqu'à mon lit de mort. ✨ #BRIFF #cinéma #sélection
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Le secret absolu pour écrire un (très) bon film Quand je lis un scénario Qui arrive dans la boîte mail de Sisteria Films Souvent, je m’arrête ou je continue à la première page Pas parce que je n’ai pas le temps Mais parce que je sens si le film porte ce petit quelque chose Qui m’intrigue dès les premières lignes. C’est à la fois l’histoire, le style, les personnages, le genre Mais aussi et surtout la tension dramatique C’est souvent le critère majoritaire dans ma lecture Parce que si je suis accrochée par les mots que je lis C’est que l’histoire me tient potentiellement en haleine. Et ça, évidemment c’est valable pour du film de genre (notre spécialité chez Sisteria Films ) Mais pas seulement ! On est bien sûres très sensibles aux idées originales Alors si on sent un pitch qui attise vraiment notre curiosité Mais que le scénario ou le traitement nous convainc moins On va quand même persister et creuser un peu plus Avant de dire non tout de suite… Je n’ai qu’un mot d’ordre pour les scénaristes et les réalisateurs·trices Qui nous écrivent et nous proposent leurs idées SURPRENEZ-NOUS La bise de la prod 🔥
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« Pour moi je t’avoue que je ne suis pas habité par la croyance que c’est le cinéma qui va changer durablement la société et les mentalités. J’ai l’impression, dans mon entourage, ils vont au cinéma ou ils allument la télé. Après 1h30, fin de la partie. On s’en bat les reins, les préoccupations elles sont ailleurs. » Raphael Quenard dans Brut. Quand nous avons découvert cette interview et notamment cette première phrase, nous avons été un peu déconcertés chez Maison 7. Un des acteurs les plus bankables de ces deux dernières années en France venait nous « apprendre » que les films n’ont pas d’impact (là on n’est pas d’accord) , ne peuvent pas en avoir parce que les spectateurs ne voient aucun parallèle entre les sujets portés par un film et leur vie (là aussi ça coince). On ne peut pas nier que certains films sont davantage de la contemplation, des spectacles où la forme prime sur le fond mais dans l‘industrie de l’audiovisuel ces films ne sont pas majoritaires. Que répondre à Raphaël Quenard ? 1- certains films ont changé la vie des personnes qui les ont regardés. A l’échelle individuelle, nous avons tous un film qui nous marque et qui donc consciemment ou inconsciemment a guidé nos choix. 2- tous les films ne sont pas des spectacles dans le sens contemplation du terme. La production de documentaire est intense et notamment en France. Autant d’auteurs qui souhaitent éveiller les consciences, réveiller des sujets. Nous croyons en leur pouvoir ! 3- dans une société où nous surconsommons l’information, les contenus vidéos… le pouvoir des films est justement d’apporter un point de vue éclairé sur un sujet. Prenons le temps de regarder des films qui nous parlent, qui s’intéressent à nos vies et à celles des autres. L’ouverture d’esprit permis par les films est un enjeu de société. Alors M. Raphaël Quenard, nous ne sommes pas d’accord avec vous. Et nous continuerons à produire, mesurer, imaginer, construire des campagnes d’impact parce que les films peuvent changer le monde !
Interview cinéma avec Raphaël Quenard | Brut.
brut.media
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Découvrez le formidable article de madame Neila Massir Driss sur notre film "Panique à la Noce". Un projet qui me tient à cœur et qui a été une aventure fantastique du début à la fin.
Panique à la Noce : Un Regard Tunisien au Ca’ Foscari Short Film Festival
webdo.tn
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Je produis les films d’auteurs-réalisateurs (courts et longs-métrages de fiction) avec les partenaires financiers du cinéma | Fondateur et Producteur chez PICTOR | César du Meilleur court-métrage en 2020.
7 moisMerci pour cette belle critique de L’âge Acrobatique. Très touché d’une telle initiative ! 🤸🏻♂️ Actuellement sur Canal+ 📺 Une production PICTOR ✌🏻