Conception cantonale du paysage
Nous avons le plaisir de vous partager aujourd'hui la Conception cantonale du paysage fraichement validée par le Conseil d'Etat Genevois.
Ce document est le fruit de plusieurs années de travail et de collaboration inter-thématiques et vise à accompagner l’évolution du paysage en garantissant la préservation et la valorisation de ses qualités, tout en prenant en compte ses usages.
Son objectif premier est de s'assurer que chaque projet qui transforme le territoire soit être conçu comme une opportunité de renforcer les qualités du paysage, que ce dernier soit remarquable ou plus banal. La conception "Paysage suisse" de la Confédération, largement inspirée de la Convention du Conseil de l’Europe sur le paysage, prévoit que chaque canton puisse produire son propre document stratégique visant à préserver et valoriser le paysage.
Afin de prendre en considération ces impacts, cette conception expose, d’une part, une vision stratégique et détaille, d’autre, part les caractéristiques du paysage en proposant des objectifs concrets à intégrer le plus en amont possible des projets.
Elle s’adresse en priorité aux professionnelles et professionnels du territoire au sein des offices cantonaux et communaux, ainsi qu’au sein des bureaux d’architecture, d’urbanisme, d’architecture du paysage, d’ingéniérie, d’écologie ou de biologie.
N'hésitez pas à vous en servir!
https://lnkd.in/eewejryw#urbanisme#paysage#Genève
« Aujourd’hui, les maîtrises d’ouvrage sont de plus en plus enclines à préférer des paysagistes-urbanistes plutôt que des architectes-urbanistes qui imaginent la ville par le « plein ».
» Nous pensons l’espace public par le vide en le regardant comme un lieu commun. Il y a une sorte de sécabilité de la ville par l’architecture, qui ramène à l’objet et à l’unité fonctionnelle de l’habitat, alors que les grands enjeux de demain se situent dans l’espace public.
» Le paysagiste apporte une transversalité en connaissance de tous les bénéfices et vertus que la nature apporte, sur le rafraîchissement de la ville et le bien‑être humain. L’approche par le paysage offre une vision à plus grande échelle. L’animation d’un quartier réside principalement dans la qualité de ses espaces publics. Il faut imaginer des lieux de fierté et d’adressage que les habitants pourront s’approprier. »
Extrait de cette interview des associés de BASE Paysagiste à lire dans la revue Revue Urbanisme
Pourquoi je ne réponds plus aux candidatures / sollicitations qui concernent les logements en France ? 🏠 + 🌳
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Contexte : « Allo Nicolas, bonjour c’est Philippe du Groupe XX. On répond à une fiche de lot dans une ZAC super ambitieuse d’un point de vue biodiversité et écologie. Le paysage a une place centrale dans notre processus. On a vu vos références et on aimerait vous intégrer dans notre groupement ».
Ok Philippe.
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Ce qu'il faut lire entre les lignes :
° C’est un cœur d’îlot de 300m2 sur dalle de parking (très grosse ambition en effet), mais tu comprends il faut un potager, une toiture bio-solaire avec abris à hérissons en R+6 🦔 ;
° « vous intégrer dans notre groupement » = on a besoin de tes références pour présenter notre candidature mais en vrai on s’en balec du paysage parce qu’on a pas le budget et on va tirer les prix et les honos au plus bas ;
° Après le PC on te dégage mais pour le moment on ne te dit rien, parce que faire un PRO DCE sur la partie paysage, le VRD ou les Archis peuvent s’en charger ;
° Une fois mon devis d’envoyer il va revenir vers moi, tout étonné, en se demandant pourquoi je demande autant alors que c’est JUSTE un jardin et il proposera : « on peut faire tout le jardin en participatif ». Parce que c’est bien connu que le participatif c’est gratuit.
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Alors non, tant qu’on continuera à faire des logements en priorité avec une calculette froide et stérile, plutôt qu’avec bienveillance pour les gens qui y vivront, je ne répondrai plus aux candidatures / sollicitations qui concernent des logements en France.
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Contre-exemple : Le jardin Lebour à Montreuil livré en 2017. Promoteur : REI Habitat, Architectes : Archi5, Paysagiste : Nicolas Deshais-Fernandez sous-traitant de Coloco de l'ESQ au chantier. Victoire du Paysage 2020. Photographie de Sergio Grazia.
Les débats sur l’objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) doivent-ils être compris comme une menace pour l’urbanisation ou au contraire une façon de rebattre les cartes ? La désimperméabilisation des sols n’est pas seulement une opération technique. Elle est aussi une façon de considérer les sols pour ce qu’ils sont, de mieux les comprendre et de les aménager autrement. L’histoire du projet urbain nous indique que des pistes existent afin d’imaginer des formes urbaines nouvelles conçues à partir des sols.
Rencontre autour de mon ouvrage «Des tracés aux traces, pour un urbanisme des sols» éditions Apogée
Mercredi 15 mai à 18h dans l’amphithéâtre de ensa de Saint-Etienne
Modération : Georges-Henry Laffont
#architecture#urbanisme#sols
Alors... Mangez des cerises !
Nous sommes garants du patrimoine du déjà là et de ce qui sera là. Nous sommes garants de l’urbanisme et de l’équilibre entre un paysage bâti et un paysage naturel. Nous sommes garants de concevoir des espaces qui garantissent le bien commun.
Et devant cette responsabilité, notre rôle est aussi de faire le choix de ne pas construire et d’informer les maîtrises d’ouvrages ou élus de l’impact de leurs choix.
J’ai refusé et je refuse projets et propositions qui dirigent les objectifs à une densité de l'extrême ou visant à détruire un lieu présent, vivant.
« Ôh, la mairie a libéré les terrains ? Et elle a même adapté le PLU ? Ah oui, vous pouvez effectivement construire au maximum tant que vous respectez la réglementation. Oui, je comprends ; l’achat du foncier, le coût de la construction, l’économie mondiale, patati patata… et que derrière il faut réussir à les vendre, car le pouvoir d’achat a baissé… Alors baissons aussi les prestations, densifions et retirons ce qui ne rapporte pas du cash.
Et vous pourrez vous rattraper sur la médiocrité de cette architecture par une communication haut de gamme : nom du projet bucolique, image à rendre jaloux vos/nos confrères, maquette pour valoriser votre fierté, film pour séduire les badauds qui tombent dans le piège... »
Les humoristes Les Nuls avaient créé une fausse pub sur une cerise sur un excrément...
On en est là. Vous pouvez toujours décorer, colorer, communiquer sur un élément anecdotique du lieu qui justifierait votre intervention, un projet merdique restera un projet merdique même avec de belles images séduisantes laissant imaginer que le lieu sera parfait pour nos citoyens.
L’art de l’architecture, c’est aussi de ne pas construire ; c’est refuser de participer au hold-up du territoire et du patrimoine. C’est mettre son ego au service de l’intérêt commun et non au service de sa propre économie.
Nous sommes quelques colibris à résister à la spéculation et aux accords pour des projets douteux. Conservons cette conscience et protégeons ces valeurs face à la pression de la construction et de l’économie.
Article 6 du code de déontologie de l’ordre des architectes : « Tout architecte se doit de prêter son concours aux actions d'intérêt général en faveur de l'architecture. » Nous avons l’un des métiers les plus passionnants, alors soyons forts, ensemble, pour défendre ce premier art.
L'urbanisme responsable, c'est notre mission et notre engagement.
lien : Alors... Mangez des cerises
https://lnkd.in/grAByUDPConseil national de l'Ordre des architectesMinistère Écologie TerritoiresADEMECite de l'architecture et du patrimoineIrsteaPUCA - Plan Urbanisme Construction ArchitectureL'Union des Architectes (Unsfa)#VilledeDemain#construiremieux#wellness#SustainableDesign#DesignResponsable#QualitéDeVieUrbaine#PatrimoineCulturel
Pourquoi je ne réponds plus aux candidatures / sollicitations qui concernent les logements en France ? 🏠 + 🌳
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Contexte : « Allo Nicolas, bonjour c’est Philippe du Groupe XX. On répond à une fiche de lot dans une ZAC super ambitieuse d’un point de vue biodiversité et écologie. Le paysage a une place centrale dans notre processus. On a vu vos références et on aimerait vous intégrer dans notre groupement ».
Ok Philippe.
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Ce qu'il faut lire entre les lignes :
° C’est un cœur d’îlot de 300m2 sur dalle de parking (très grosse ambition en effet), mais tu comprends il faut un potager, une toiture bio-solaire avec abris à hérissons en R+6 🦔 ;
° « vous intégrer dans notre groupement » = on a besoin de tes références pour présenter notre candidature mais en vrai on s’en balec du paysage parce qu’on a pas le budget et on va tirer les prix et les honos au plus bas ;
° Après le PC on te dégage mais pour le moment on ne te dit rien, parce que faire un PRO DCE sur la partie paysage, le VRD ou les Archis peuvent s’en charger ;
° Une fois mon devis d’envoyer il va revenir vers moi, tout étonné, en se demandant pourquoi je demande autant alors que c’est JUSTE un jardin et il proposera : « on peut faire tout le jardin en participatif ». Parce que c’est bien connu que le participatif c’est gratuit.
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Alors non, tant qu’on continuera à faire des logements en priorité avec une calculette froide et stérile, plutôt qu’avec bienveillance pour les gens qui y vivront, je ne répondrai plus aux candidatures / sollicitations qui concernent des logements en France.
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Contre-exemple : Le jardin Lebour à Montreuil livré en 2017. Promoteur : REI Habitat, Architectes : Archi5, Paysagiste : Nicolas Deshais-Fernandez sous-traitant de Coloco de l'ESQ au chantier. Victoire du Paysage 2020. Photographie de Sergio Grazia.
Le projet de résurgence de la source de la Petite Saussaie à Vitry-sur-Seine sélectionné pour les victoires du paysage 2024
Pour voter, c'est ici :https://lnkd.in/gwDapG64
Le trajet de l’eau de la source de la Petite Saussaie construit des perspectives qui conduisent le regard jusqu’à l’horizon de la plaine: espaces publics, jardins, fontaines et bassins. Les différents états de l’eau se déclinent selon les formes et les usages urbains rencontrés sur le trajet: jardins aquatiques, cascades et gargouilles, bassins d’agréments, fontaines et jeux d’eau.
Maîtrise d’ouvrage: Ville de Vitry
Objet de l’opération: Travaux d’aménagement d’une liaison verte en géographie prioritaire
Projet de résurgence de la source de la Petite Saussaie
Mission: Maîtrise d’oeuvre complète
Equipe: Paysarchitectures mandataire architecte paysagiste mandataire / Thalweg Marie Pire paysagiste co-traitant/ Cogicité Génie urbain / Biodiversita Ecologue
Photo: Pierre-Yves Brunaud
#paysage#eau#art#architecture#espacepublic#publicspace#landscape#source #urbanisme# #cogicitéVincenza ProvenzanoAnaëlle LibermanMarie PirePierre-Yves Brunaud
Et voici un premier retour d'experience sur le projet que j'ai pu développer au sein de Karbon' architecture et urbanisme en 2023 : le Contrat d'Axe et Contrat d'Îlot (CACI) à Molenbeek.
Le Contrat d’Axe Contrat d’Ilot ou CACI constitue le dernier des instruments de la rénovation urbaine. Le CACI intervient à un niveau micro-local sur un îlot ou un axe pour mettre en œuvre des projets de dé-densification, désimperméabilisation, requalification du bâti, et intensification des usages. L’îlot Courtrai-Ostende à Molenbeek-Saint-Jean a été sélectionné pour développer la première génération des CACI.
Karbon' architecture et urbanisme, avec Cosmopolis (Jeanne Mosseray et Younes Rifaad), RYA Responsible Young Architects, Spec uloos, et OTEAS, ont développé ce projet pilote en équipe pour la Commune de Molenbeek et la Région bruxelloise.
Ce projet met en avant une participation citoyenne ancrée dans la durée, avec des moments en collectivité mais aussi des rencontres individuelles, basées sur une démarche de porte-à-porte (selon la méthode du deep-canvassing). Le jardin qui verra le jour dans le cadre de ce projet sera développé selon une approche évolutive, avec un budget participatif pour aménager le jardin mais aussi les équipements qui l'entourent. Une attention particulière a été portée à l'accompagnement individuel des habitants et habitantes afin d'améliorer le cadre de vie de leur logement, ainsi qu'à l'exploration de la possibilité d'une gestion partagée des eaux de pluie à l'échelle de l'îlot, et d'une éventuelle production et partage d'énergie locale (et renouvelable).
Le dossier complet et disponible dans le site de la Commune de Molenbeek : https://lnkd.in/effAXanu
📢 « Entre ressources et écologie,
l’architecture en question – Méthodes, mises en œuvre, formes produites » 🌍🏛️
Ce cycle de séminaires sur les pratiques architecturales durables propose de réfléchir à l’avenir de nos territoires à travers le prisme des ressources naturelles et bâties.
Le troisième séminaire, consacré au bâti existant, considère le « déjà-là » comme une ressource précieuse, chargée d’histoire, de sens et ayant un impact environnemental important. Plutôt que de démolir ou de construire de nouveaux édifices, il propose la réutilisation et l’adaptation des constructions existantes comme alternative écologique.
Cette approche requiert une révision des modèles économiques, des critères d’évaluation et de la formation des acteurs de l’aménagement urbain. Il s’agit de repenser les politiques de l’architecture et du patrimoine à travers le prisme de la durabilité, de la valeur d’usage et de la capacité d’adaptation du patrimoine existant.
#ArchitectureDurable#Ressources#TransitionEcologique#Réemploi#Urbanisme#Patrimoinehttps://lnkd.in/epj_yKji
EVIDENCES 3D est membre de l'association Maisons Paysannes de France en Bourgogne Saône et Loire. On accompagne nos clients dans ces réflexions de préservation de leur patrimoine, le relevé 3D est une première étape pour la sauvegarde du bâtiment, de son architecture et de son savoir faire. Le relevé en cours de travaux permet de contrôler et vérifier si les travaux sont correctement réalisés et permet aussi de mettre à jour les plans et d'anticiper les éventuels modifications.
Spécialiste du patrimoine bâti | Expert du bâti ancien | Influenceur terre crue
Lors des Journées Juridiques du Patrimoine 2024 organisées comme chaque année par la Fédération Patrimoine-Environnement il sera beaucoup question lors des tables rondes de l’inadaptation des normes actuelles pour la préservation du bâti ancien.
J’y participerai en tant que président de Maisons Paysannes de France .