Comme tout domaine, la prospective n'échappe pas à certaines vérités dérangeantes. Voici les 3 que j'ai le plus notées. 1️⃣ 𝗟𝗮 𝗽𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲𝗹𝗹𝗲 : Il est illusoire de penser que toutes les entreprises peuvent ou doivent s’engager dans des démarches prospectives. Cette discipline requiert des ressources et une capacité à penser sur le long terme, souvent absentes dans les organisations focalisées sur les profits à court terme. La prospective est un investissement pour celles qui peuvent se le permettre. 2️⃣ 𝗟'𝗲𝗿𝗿𝗲𝘂𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲, 𝘀𝘂𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 : Les experts en prospective ne sont pas infaillibles. Le véritable problème réside dans la réticence à reconnaître les erreurs et à corriger les modèles dépassés. Dans un domaine aussi imprévisible, l'honnêteté et l’aptitude à admettre ses erreurs sont essentielles pour évoluer et s’adapter. 3️⃣𝗟𝗮 𝗽𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗲́𝗹𝗶𝘁𝗶𝘀𝘁𝗲 : La prospective est fréquemment réservée aux grandes entreprises et aux gouvernements, laissant les petites entreprises et les startups sans accès à ces outils précieux. Cette inégalité crée un fossé entre les acteurs économiques et limite l’innovation. Il est crucial de démocratiser l'accès à la prospective pour que toutes les entreprises puissent anticiper et se préparer à l'avenir. Si vous êtes prêt à explorer de nouvelles approches et à envisager l’avenir sous un angle différent, discutons-en. Un lien de réservation se trouve dans ma bio. 💬
Post de Mehdi Nemri
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25 ans après, j’ai retrouvé mon Alma Mater Et j’ai pu constater que l’art dialectique ne se perd pas à l’université Cette semaine, j’ai eu l’honneur d’animer le séminaire inaugural du Master économie du développement de l' Université Grenoble Alpes et de répondre ainsi à l'invitation amicale de Pierre Berthaud à retrouver le campus grenoblois 25 ans après ma soutenance de thèse. Le thème de ce séminaire étant libre, je l'ai anglé sur les nouvelles manières de penser la politique économique au moment où une grande contradiction émerge entre l'aspiration à la souveraineté économique par la production au moment même où les capacités de production d'économies frappées par le vieillissement sont de plus en plus contraintes par les difficultés de recrutement. Les défis sont du côté de l'offre plus que de la demande. Quel rôle pour le policy-mix dans un contexte marqué en plus par la fermeture relative des économies ? Quel rôle plus encore pour les acteurs privés pour répondre à ces défis au regard de leurs capacités d'innovation comme de financement ? Ces 2 heures et demie de conférence ont été l'occasion d'échanges profonds, vifs tout autant qu'argumentés et dans un très grand respect mutuel avec des étudiants impliqués, curieux, motivés et à la recherche d'une confrontation de leurs analyses parfois très éloignées des miennes. Que penser de la théorie monétaire moderne ? Quel est le rôle de la technologie dans la réduction des émissions de GES ? la décroissance est-elle une option ? Le rachat d'actions par les entreprises, mal absolu ou possible bienfait ? Structure des allègements de cotisations et impact sur les qualifications et l'insertion dans l'emploi. Explosion des inégalités ou pas ?... Les questions ont été d'une grande diversité et ont foisonné. Nous étions rarement d'accord a priori mais l'essentiel était de comprendre que l'économie est une matière vivante, qui ne se lit pas qu'avec ses tripes, mais qui demande à réfléchir avec deux ou trois coups d'avance pour anticiper les conséquences des décisions prises et mises en œuvre. Merci beaucoup aux étudiants du Master pour la qualité de nos échanges ! Merci encore à Laurence Baraldi pour son accueil ainsi qu'à Tsiry Andrianampiarivo et Laëtitia Guilhot.
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Les universités anglaises sont au bord de l'effondrement financier et PERSONNE ne fait rien. 💥📉 C'est un scandale, n'est-ce pas? Et pourtant, c'est la réalité. Un rapport récent du Guardian révèle que cet automne pourrait marquer un point de bascule pour les universités anglaises face à une crise financière imminente. Pourquoi devrions-nous nous en soucier? Parce que les conséquences pourraient être désastreuses, non seulement pour les étudiants et le personnel académique, mais aussi pour la société dans son ensemble. Les universités sont des moteurs d'innovation, de recherche et de culture. Si elles tombent, c'est tout un écosystème qui s'effondre. 🎓 **Exemple concrets :** - Imaginez un étudiant talentueux en génie sans place pour étudier. - Pensez à ces professeurs brillants devenant chômeurs. - Et que dire des chercheurs dont les projets révolutionnaires resteront inachevés? L'incertitude financière et le manque de soutien adéquat transforment ce que devrait être un sanctuaire du savoir en champ de bataille économique. 🔑 Comment transformer cette crise en opportunité? 👉 Applions la technologie de manière stratégique. Des outils comme Finotor, par exemple, peuvent aider à optimiser les finances et à trouver de nouvelles sources de revenus. 👉 Investissons dans nos universités. Le retour sur investissement va bien au-delà de l'éducation; c'est un investissement dans l'avenir. Et vous, qu'en pensez-vous? Est-il temps de repenser notre lien avec l'éducation supérieure? Franck BRUNET ---------------------- Vous avez aimé ce post ? Vous voulez en voir plus ? Visitez mon profil 🔔 Connectons-nous 🔝 Suivez-moi : #franckbrunet #finotor
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On entend souvent que les sciences humaines et sociales, c'est intéressant, mais que ça ne produit pas de #KPIs... Ells sont pourtant essentielles pour les entreprises modernes. Voici quelques exemples de ce qu'elles permettent de réaliser : - Capter les grandes tendances sociales, politiques, et économiques à travers des méthodes comme la #prospective. - Conduire des analyses d'intelligence territoriales pointues pour développer des stratégies d'#acceptabilité en France comme à l'international. - Comprendre les dynamiques humaines et organisationnelles et liées à des grands projets de #transformation. Le monde des entreprises est en train de changer et la prise de conscience de l'utilité des SHS s'intensifie. Si les collaborateurs issus de ces disciplines restent des profils "atypiques" à côté de leurs collègues ingénieurs et scientifiques, les lignes bougent! Quelques exemples concrets : ✴️ The Shift Project place les SHS au coeur de la réforme proposée de la formation des écoles d'ingénieurs, pour "permettre aux étudiants d'être outillés pour mener la transition vers une économie et une société décarbonée et résiliente" (lien en commentaire). ✴️À l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), la formation à la prospective, inscrite au répertoire de France compétences, vise à fournir aux auditeurs la capacité de "mobiliser une démarche intellectuelle critique, raisonnée, et innovante afin de proposer des solutions créatives à des problèmes complexes". ✴️Des entreprises comme Airbnb aux États-Unis et GrabFood en Asie placent depuis longtemps l'ethnographie et l'anthropologie au cœur du design de leurs produits et services. Chez SELDON Conseil, nous relevons le défi d’opérationnaliser les résultats des #SHS pour qu'ils soient compris, intégrés et stratégiquement utilisés par les entreprises. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous ! Melissa Levaillant Antoine Maire (Ph.D)
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Et si la macroéconomie remettait les pieds sur Terre ? Nouveau teaser Sator, pour la masterclass de Gaël Giraud ! « Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste » déclarait l’économiste Kenneth Boulding. Installez-vous confortablement pour profiter de cette nouvelle pépite vidéo, avec le son ! J’ai souvent été frappé par le décalage entre le crédit, l’autorité qu’on donne à la parole des économistes classiques, et le fait qu’ils se trompent systématiquement, qu’il n’y a souvent pas plus hors-sol. Si ces derniers étaient salariés d’une entreprise, ils se feraient licencier sur le champ pour inutilité criante, et tout le monde trouverait ça normal. Mais depuis 30 ans, on entend bêtise sur bêtise sur les plateaux. Avec l’économiste – moins classique, car aussi scientifique et mathématicien – Gaël Giraud, ancien chef économiste de l’Agence française de développement, nous avons voulu reprendre les bases. Quels sont les postulats faux, les paradoxes théoriques comme pratiques dans lesquels pataugent les économistes ? Pourquoi expliquent-ils en bonne partie le fait qu’on explose les limites planétaires ? Sur quelles bases saines, ancrées dans les sciences dures comme dans les sciences humaines, peut-on reconcevoir une macroéconomie qui nous permettra un épanouissement durable de l’humanité ? Comment pourraient fonctionner d’autres manières de faire l’économie, par exemple celle des communs, mais pas que ? C’est ce qui va être exploré ici, et c’est totalement inédit. Un voyage passionnant de plus de 10h, avec un talent pédagogique certain qui permet de dévoiler les arcanes de notre système. Et quelque part, une manière de reprendre du pouvoir sur celui-ci, quel que soit son niveau de responsabilité ! Plus que quelques jours pour bénéficier du tarif préventes, très avantageux, pour cette formation diplômante inédite qui se regarde comme une série Netflix, à son rythme. L’intégralité du plan est disponible sur la page du cours, et le professeur sera disponible dans l’espace communauté, une fois inscrit ! Au plaisir de vous y retrouver :) Et preneur de vos retours sur cette petite vidéo !
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Un peu de #VeilleESR Si je souscris à l’idée de diffuser les connaissances universitaires au sein de la société, plusieurs questions se posent : - Comment faire une diffusion qui profite au bien commun, et pas seulement à l'enrichissement de chacun ? - Comment valoriser les travaux des sciences sociales au même titre que ceux des sciences de la nature ? - Comment valoriser autrement qu’à travers des résultats monétaires ? Créer des startups levant des fonds est certes positif, mais qu’en est-il des impacts sociétaux non quantifiables ? - Comment préserver l’idéal de recherche désintéressée tout en valorisant les résultats ? Autrement dit, comment continuer à encourager la recherche fondamentale sans tomber dans le piège des projets avec une finalité prédéfinie, et ainsi maintenir la sérendipité ? Je pense que derrière ces questions se cache notre relation au savoir. Avons-nous une vision purement utilitariste et financière du savoir ou aspirons-nous également à rendre service de manière désintéressée ? Échangeons, je suis curieux de connaitre votre position ! https://lnkd.in/dgpW_wZ7
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Chers réseaux, Le monde académique est un filtre qui retient les meilleur-e-s et rejette les mauvais-e-s élèves et étudiant-e-s selon ses critères d'admission contrairement au monde industriel qui accueille tout le monde à bras ouverts. Dans ce monde industriel, les meilleur-e-s élèves et étudiant-e-s à l'école ne sont pas forcément les personnes les plus ou les mieux épanouies dans la vie, après les études scolaires et universitaires. Dans ce monde industriel, le plus souvent la pierre que les bâtisseurs ont rejetée devient la pierre angulaire. Pour dire que les renvoyé-e-s du monde académique sont, pour la plupart du temps, les chef-fe-s d'entreprises ou sociétés des meilleur-e-s élèves et étudiant-e-s. Oui, le dernier à l'école n'est pas et ne sera pas le dernier dans la vie, après les études scolaires et universitaires. C'est pourquoi, nous vous encourageons vivement à ne pas blâmer vos enfants pour leur résultat d'examen. Quel que soit le résultat, félicitez-les, car l'échec n'est pas fatal, mais c'est le courage de continuer qui compte. Pourquoi, ne pas miser plutôt sur leurs aptitudes et talents pour qu'ils ou elles fassent ou étudient avec l'objectif d'atteindre leurs propres résultats et non les nôtres. Je crois savoir déjà qu'un couple a perdu son enfant unique pour une question de rang. Plus jamais ça dans le monde. AYECHIN ORGANIZATION SAS veut permettre, au moyen de la #matriceAYECHIN, aux élèves et étudiant-e-s ainsi qu'à ceux où celles qui arrêtent leurs études en chemin, d'être outillé-e-s à la création, gestion et développement d'activités génératrices de revenus, de très petites entreprises et de petites et moyennes entreprises appelées à devenir des entreprises fortes et dynamiques d'une part et aux entrepreneur-e-s de gérer et développer leurs entreprises d'autre part, pour l'atteinte des objectifs de développement durable des nations unies (ODD1 : Zéro Pauvreté et ODD8 : Croissance économique et Travail décent) dans les pays en développement. Notre solution innovante est sanctionnée par le brevet d'invention de l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle sous le numéro 19124 du 15 janvier 2020 et a remporté le prix spécial du Patronat ivoirien et du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l'innovation 2020-2021 pour la formalisation du secteur informel dans les pays en développement. Pour tout intérêt, merci de nous laisser un message en commentaire ou un like ou nous écrire en in box. Dr. h. c. Ayéchin Vierge N'GUESSAN WhatsApp :+225 05 55 520 294 E-mail : ayechin.nguessan@ayechin.org ou ayechin.org@gmail.com
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De très bonnes questions sur la valorisation des sciences humaines dans notre société ! Si vous avez des éléments de réponse ou connaissez quelqu’un qui en a, n’hésitez pas réagir : jusqu'à présent je n’ai pas croisé grand monde qui se positionne sur ces sujets !
Docteur en géographie ⋅ Géographie Politique ⋅ Transition énergétique et sous-sol ⋅ Controverses et acceptabilité sociale // UMR 5204 EDYTEM (CNRS Université Savoie Mont Blanc)
Un peu de #VeilleESR Si je souscris à l’idée de diffuser les connaissances universitaires au sein de la société, plusieurs questions se posent : - Comment faire une diffusion qui profite au bien commun, et pas seulement à l'enrichissement de chacun ? - Comment valoriser les travaux des sciences sociales au même titre que ceux des sciences de la nature ? - Comment valoriser autrement qu’à travers des résultats monétaires ? Créer des startups levant des fonds est certes positif, mais qu’en est-il des impacts sociétaux non quantifiables ? - Comment préserver l’idéal de recherche désintéressée tout en valorisant les résultats ? Autrement dit, comment continuer à encourager la recherche fondamentale sans tomber dans le piège des projets avec une finalité prédéfinie, et ainsi maintenir la sérendipité ? Je pense que derrière ces questions se cache notre relation au savoir. Avons-nous une vision purement utilitariste et financière du savoir ou aspirons-nous également à rendre service de manière désintéressée ? Échangeons, je suis curieux de connaitre votre position ! https://lnkd.in/dgpW_wZ7
Devenir des universités entrepreneuriales c’est possible…
theconversation.com
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💭 La fin de la session d'hiver approche et la session de printemps arrive à grands pas. Je réfléchis à cette dernière session et les apprentissages que j'ai vécu comme chargée de cours ainsi que les expériences que j'espère avoir donné aux personnes étudiantes du cours que j'ai livré. Je suis toujours très contente et heureuse de pouvoir enseigner au département d'administration des affaires de l'Université Sainte-Anne. Au printemps, ce sera le cours d'Innovation qui va me garder occupé ! Dans un format plus intensif, ce ne sera pas la première fois que je l'enseigne. Toutefois, comme la nature du sujet du cours, j'adore adapter le contenu à la réalité actuelle de la société. Comment innover en 2024? Nous allons explorer les techniques d’innovation, le rôle de l’innovation dans l’industrie et l’économie, et comment faire vivre des idées innovantes. 💡 #entrepreneuriat #innovation #RSE #entrepreneuriatsocial #entrepreneuriatrural #minoritélinguistique #situationminoritaire #alumniUSainteAnne #alumniUMoncton
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#livre #innovation #StartUp Mon #conseil #lecture du week-end "Marie Curie habite dans le Morbihan" de Xavier Jaravel - Édition Éditions du Seuil Comment démocratiser l'innovation ? Comment démocratiser l'accès aux carrières de l'innovation ? Comment diffuser le goût de l'innovation aux femmes et aux personnes issues de milieu populaire ? ➡️ L'innovation est le facteur clé de la croissance, de la réduction des inégalités et donc du rétablissement des finances publiques à l'équilibre. ➡️ La thèse de cet essai : il existe une immense manne de talents inexploités : femmes et personnes issues de milieux modestes. Il existe aussi des disparités géographiques, territoriales en matière d'innovation : par exemple, le Département des Alpes Maritimes avec la Communauté Agglo Sophia Antipolis et la Ville de Grenoble sont des territoires d'innovation et de recherche, à l'inverse le Département du Morbihan manque d'ingénieurs, de chercheurs et de thésards. ➡️ La priorité est une réforme structurelle et radicale du système éducatif français : valorisation de la science et des carrières scientifiques. ▶️ Une pensée vive et vivifiante et un ouvrage très pédagogique. À LIRE ABSOLUMENT #entrepreneur #entrepreneuriat #sciences
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Définitions de la croissance économique ⬇️ La notion de croissance est une notion qui prend une place importante dans le programme d’ESH. Pour preuve, de nombreux sujets de concours font appel à cette notion : Ecricome 2024, ESCP 2022, Ecricome 2022, HEC 2018… C’est pourquoi Mister Prépa te propose un article sur les définitions et l’évolution historique de la croissance économique !
La croissance : définitions et évolution historique
misterprepa.net
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