Les difficultés liées aux tarifications non revalorisées de l’hospitalisation privée par rapport à l’hôpital public sont injustes et préoccupantes. Pour autant, elles n’ont rien à voir avec les négociations conventionnelles. Les médecins généralistes et certains spécialistes cliniques attendent des revalorisations indispensables à leur survie. Prendre en otage la négociation n’est pas raisonnable. Dans l’histoire du syndicalisme, je n’ai hélas jamais vu les spécialistes prendre parti pour les généralistes. En revanche les généralistes ont souvent cru naïvement qu’ils devaient être solidaires de leurs confrères avec les conséquences que l’on sait ( fermeture du secteur 2 en 1991 pour les généralistes, convention assez systématiquement en faveur des spécialistes ). La solidarité a bon dos pour sauver ses intérêts privés. Ne nous laissons pas berner encore une fois: les priorités de la convention médicale sont la médecine générale et les spécialités cliniques ( Pediatrie psychiatrie rhumatologie neurologie endocrinologie ). MG France - Fédération Française des Médecins Généralistes Mélanie RICA-HENRY Pierre Louis Helias Frédéric VILLENEUVE CSMF Franck Devulder Luc Duquesnel marc villaceque Emanuel LOEB Jean-Christophe NOGRETTE Théo Combes David AZERAD
En 1983 les et les assistants. Chef de Clinique ont réussi à mobiliser 17000 blanches dans les rues de Paris. Ils ont récidivé en 1995 avec l’arrivée des ARH, predecesseurs des ARS, pour s’opposer à l’ONDAM, en réussissant à faire sauter celui qui était droit dans ses bottes. En 30 ans, rien n’a bougé. Chercher les responsables surtout vers les professionnels qui ont finalement tout accepté et qui viennent aujourd’hui pleurer. Toute la situation avait été analysée en 2013 dans mon livre « Du syndicalisme à la convention, l’histoire d’un long fleuve tranquille, 672 pages » et qui se terminait par cet anathème : …chronique d’une mort annoncée. Petit à petit les professionnels ont accepté toutes les contraintes de plus en plus restrictives . Tous les lanceurs d’alerte de l’époque y ont laissé des plumes, alors que les autres se complaisaient dans leur petit ronron quotidien sans bouger le petit doigt. Ils favorisaient ainsi « la politique des copains et des coquins », le fil rouge de mon livre. Le résultat est mérité . Qu’ils gardent aujourd’hui leurs yeux pour pleurer!……. Docteur Patrick CARLIOZ Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie Medecin Expert Chirurgie Pédiatrique près des Juridictions
Médecin Généraliste et Médecin du Sport à Besançon
8 moisJe partage en bonne partie ton sentiment. Mais tout cela est la résultante de la même politique de restictition budgetaire...