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Founder - Consulting Business transformation - Global Transformation Leader I Change management Prosci Certified I People & Organization I Digital transformation

Salon VIVATECH  2024 "IA, éthique et tech for good". Retour d’impression sur une révolution digitale qui donne du sens.  Très heureux d’avoir eu l’opportunité de participer au Salon Vivatech 2024 les 22 et 23 mai, en tant que start-up, à l’écoute des tendances sur l’IA, les impacts sur les modèles économiques, et les cas d’usages actuels et futurs. J’ai eu la chance d’assister à plus de 7 conférences avec des invités prestigieux, et en retiens 5 points essentiels: 1.        L’enthousiasme général et la conviction unanime des intervenants d’utiliser tout le potentiel de l’IA, qualifiée "d’augmented intelligence" par Luca de Meo CEO de Renault, en même temps qu’une humilité de tous les CEO et dirigeants, face à une technologie dont on a pas encore fixé les possibilités qualifiées “d’infinies” par Eric Schmidt, ancien CEO de Google. Par exemple en R&D, calculs mathématiques et biologie. Mais aussi en termes de conséquences sur la cybersécurité, les architectures et infrastructures IT, les débats sur les capacités Opensource. 2.        Le besoin impérieux d’éthique, incarné par la “Tech for good”, et la nécessité de développer les applications de l’IA au service des causes planétaires telles que l’urgence climatique, la démographie, l’urbanisation des mégapoles, la recherche biologique, l’inclusion et la diversité.  “L’IA nous interroge sur qui sous sommes”, selon Yoav Shoham, Co fondateur de AI 21 Labs, rappelant que la question n’est pas la technologie en elle-même mais ce qu’en font les humains. 3.        La place centrale du volet RH et compétences, avec un leitmotiv “L’IA ne détruira pas les jobs”. La démographie, la pénurie de main d’œuvre et la recherche de gisements de productivité, présentés chiffres à l’appui par les Partners de Mc Kinsey, et mis en perspective par Jonas Prising, CEO de Manpower, jouent en faveur d’une adoption de l’IA.   4.        L’intégration de l’IA dans l’éducation dès le plus jeune âge: Pour Clara Shih, CEO Sales force AI, nous devons anticiper les programmes d’enseignement sur l’IA mieux que nous l’avons fait au début des années 1990 pour les usages d’internet. Pour Marina Ferrari, Secrétaire d’Etat chargée du numérique en France, ces actions éducatives sur l’IA doivent aussi favoriser une meilleure représentativité des femmes dans la Tech, encore trop faible en Europe vs USA. Ou éviter que l’IA ne devienne l’apanage d’une élite.  5.        Des retours d’expérience réussis d’entreprises qui ont lancé leur programme de sensibilisation à l’IA pour tous les collaborateurs, avec une présentation inspirante et très sympa du Groupe Les Echos/Le Parisien.

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