Post de Nicolas Riedel

Un article très à propos qui éclaire les ambitions des États Généraux des Itinérances Artistiques !

Voici un article très intéressant ! L'itinérance artistique, vieille comme le monde ou presque, et en plein renouvellement. C'est la logique de déploiement du projet culturel de la Communauté de Communes des 7 Vallées. En la quasi absence de salle de spectacle équipée et dimensionnée pour accueillir des créations contemporaines, nous faisons le choix de prendre cette contrainte comme une opportunité, d'aller vers les habitants la plupart du temps, en se servant de l'environnement rural (paysages, patrimoine) comme d'un écrin. C'est le cas avec la Micro-Folie mobile, les Ballades musicales en 7 Vallées, les Fées du cirque de Cirqu'en Cavale, mais encore le projet Des Jours Heureux, de la cie Un Loup pour l'Homme, que nous accueillerons en septembre prochain (hâte !). Cette dynamique est très énergivore (car il faut sans cesse réinventer nos modes de faire pour s'adapter aux communes, aux lieux) mais extrêmement stimulante et plaisante (car l'échange avec les habitants est ainsi beaucoup plus spontané). C'est aussi un modèle durable qui nous évite de grosses charges de structure, et nous permet d'investir l'essentiel dans l'artistique (même si cela limite les formes que nous pouvons accueillir, bien sûr). Curieuse d'échanger avec mes pairs à ce sujet 🙏. https://lnkd.in/eqDCgsDc

Voici un article très intéressant ! L'itinérance artistique, vieille comme le monde ou presque, et en plein renouvellement. C'est la logique de déploiement du projet culturel de la Communauté de Communes des 7 Vallées. En la quasi absence de salle de spectacle équipée et dimensionnée pour accueillir des créations contemporaines, nous faisons le choix de prendre cette contrainte comme une opportunité, d'aller vers les habitants la plupart du temps, en se servant de l'environnement rural (paysages, patrimoine) comme d'un écrin. C'est le cas avec la Micro-Folie mobile, les Ballades musicales en 7 Vallées, les Fées du cirque de Cirqu'en Cavale, mais encore le festival participatif et itinérant Des Jours Heureux, de la cie Un Loup pour l'Homme, que nous accueillerons en septembre prochain (hâte !). Cette dynamique est très énergivore (car il faut sans cesse réinventer nos modes de faire pour s'adapter aux communes, aux lieux) mais extrêmement stimulante et plaisante (car l'échange avec les habitants est ainsi beaucoup plus spontané). C'est aussi un modèle durable qui nous évite de grosses charges de structure, et nous permet d'investir l'essentiel dans l'artistique (même si cela limite les formes que nous pouvons accueillir, bien sûr). Curieuse d'échanger avec mes pairs à ce sujet 🙏.

⭐ 3ème séance hier soir pour le groupe de travail (bénévoles, spectateur.ices, élu.e.s, habitant.e.s, agents...) chargé de réfléchir au prochain projet culturel de la commune de Ligné! Les échanges se poursuivent autour de thématiques fondatrices : ✅ le portrait de la commune (sa géographie, son urbanisme, sa démographie...) ✅ la charte des missions et des valeurs avec comme orientation : un projet culturel qui "soigne" la relation / qui favorise le vivre-ensemble / qui change notre quotidien / qui nous transforme intimement ✅ les droits culturels : accéder, pratiquer et contribuer en tant que personne à la vie culturelle ✅ l'identification des parties prenantes... Les sujets à venir dans les prochains mois : 👉 Témoignages/rencontre avec des artistes et des techniciens du secteur spectacle vivant 👉 Une visite inspirante dans une autre collectivité 👉 une fresque de la culture pour repérer concrètement les actions possibles afin de limiter l'impact de notre activité sur l'environnement. Un nouveau logiciel méthodologique se met en place. Le projet s'écrit petit à petit, dans une démarche de dialogue et de concertation, pour dessiner un nouveau visage à la politique culturelle de cette commune de 5500 habitants, située en milieu semi-rural. 📷 Jonathan PLANTIVE (vue de parapente)

😎 Vendredi dernier, Les Cultiveuses étaient aux Journées de l’Accessibilité proposées par les équipes du musée des beaux arts de Caen et du musée de Normandie, sur l’incroyable site du Château de Caen 🏰, actuellement en cours de rénovation, pour en faire un lieu toujours plus agréable et propice à la découverte ! 🤔 Très heureuse d’avoir pu assister à la conférence de Muriel MOLINIER sur ses travaux de thèse La voie de l’inclusion par la médiation au musée des beaux-arts : des publics fragilisés au public universel. La médiation universelle fait sens chez Les Cultiveuses parce ce sont aussi des questions qu’on se pose. Comment s’adresser à des publics qui viennent d'arriver sur le territoire et ne maîtrisent pas encore bien le français❓Comment s'adresser à des publics ayant des troubles cognitifs ❓Comment inclure des publics à mobilité réduite❓Des situations bien différentes les unes des autres et pourtant une seule réponse possible : rendre nos médiations toujours plus accessibles. Mais comment❓ 🤓 C’est ce à quoi les équipes de médiation du Musée de Normandie ont tenté de répondre en prenant l’exemple des livrets Facile à Lire et à Comprendre, un outil véritablement utile et efficace, développé au Musée de Normandie, et qu’on aimerait bien mettre en place et proposer à nos partenaires. 🙋♀️ Puis co-construction des ateliers avec les publics. Si on rendait accessibles des institutions culturelles et muséales, si on donnait des visites et des médiations en adéquation avec les attentes des publics tout simplement en les consultant ? Ce sont des questions auxquelles nous nous évertuons de répondre chaque jour ! 🧐 La réflexion est d'ailleurs toujours d’actualité même si dans l’horoscope 2024 de Claire Casedas, à l'occasion de son 100e épisode de J'ai l'oeil du Tigre 🐯, si quelque chose est bien revenu, c’est l’accessibilité aux musées et l’inclusion des publics. De grands mots qui signifient encore plus après cette journée au Musée des Beaux-Arts de Caen. Alors, il faut y croire ! 😢 Déçue de n’avoir pu participer au Museosprint proposé par MUSEOMIX NORMANDIE le samedi 3 février pour co-concevoir un outil de médiation favorisant l’accessibilité mais ce n’est que partie remise ! 🤩 Conclusion : on ne manquera pas de revenir l’année prochaine ! 

L’autrice et performeuse Laëtitia Madancos de la compagnie L’Entaille traverse actuellement la France à pied avec pour seul compagnon de route, son lit. La performance a débuté à Marseille et rejoindra le port du Havre en 4 mois. Toi sans qui le monde [Trajet d’une chambre à coucher] comptabilisera au total 1637 km de parcours pédestre. Un objet artistique insolite qui a bénéficié du dispositif Hors Cadre de l’association des Centre Nationaux des Arts de la Rue et de l'Espace Public. Un soutien mis en place pour répondre à la demande des artistes qui entreprennent de franchir les lignes et de creuser les marges de l’art dans l’espace public. 📅 Un Arrêt est prévu à Rouen du 19 au 21 juillet Si l'artiste a mûri son projet durant plusieurs mois, on peut se poser la question des raisons qui l'ont poussé à accomplir un tel acte. Un début de réponse pourrait se trouver dans la phrase du philosophe et historien Jean-Marc Besse : “Parce que habiter, c’est se tenir dehors. Parce que habiter c’est aussi être habité. (..) Un monde sans horizon, c’est à dire sans paysage, sans bout du monde qui appellent le désir, n’est tout simplement plus un monde”. Laetitia dans sa démarche artistique s’interroge sur notre capacité à habiter le monde. L’écrivain et économiste sénégalais Felwine Sarr aussi, et constate que notre époque traverse une “crise de la relationalité”. Cette crise se traduit par une incapacité à envisager l’espace relationnel comme celui d’une fécondité nourricière ou d’un enrichissement mutuel. Habiter différemment le monde impliquerait d’en avoir une autre perception. Il s’agirait d’établir "une réélaboration du sensible et du perceptible". Et en cela, la langue, et plus particulièrement le choix des mots, pourrait bien être la première pierre pour "faire monde commun". 👉 La suite du texte ici : https://lnkd.in/eFVb5FfU

Article du Monde du 11 juillet sur le plan du Ministère de la Culture pour la ruralité à retenir : développement des artothèques des résidences d'artistes, soutien aux propriétaires privés pour la gestion des Monuments Historiques, l'enquête montre que les habitants souhaitent être acteurs de la vie culturelle, soit un appel non dit à l'application des droits culturels ? #culture #ruralité

[#Ruralité] À l'occasion des résultats de la concertation sur l’offre culturelle en milieu rural, et de la présentation du Plan Ruralité du Ministère de la Culture, rappelons que les bibliothèques représentent le premier équipement en termes de maillage du territoire : quelque 16 000 bibliothèques, dont 57 % dont les collectivités ont choisi la gratuité, avec 4 millions de m² accessibles au public. "Autre enseignement de l’enquête : les propositions ne correspondent pas toujours aux attentes locales. Les habitants aimeraient ainsi être davantage associés à la programmation culturelle et réclament des contenus plus festifs et accessibles. Ils sont 44 % à vouloir des concerts, 33 % des parades, des fêtes et des carnavals et 28 % des projections de films. Signe que ce qui fait culture va bien au-delà de l’offre institutionnalisée. Quant aux élus, souvent découragés par le parcours du combattant des demandes de subventions, ils souhaitent un accompagnement dans l’ingénierie culturelle, des mutualisations et un travail en réseau." #culture #concertation #territoires #droitsCulturels

[APPEL A PROJETS] Territoires ruraux, territoires de culture : résidences d’artistes en territoire rural La DRAC Normandie renouvelle cet appel à projets régional , en lien avec ses partenaires, la DRAAF Normandie, le Département du Calvados et le Département de la Manche. Cet appel à projet a pour but de soutenir des projets de résidences artistiques, se déroulant sur tout le territoire normand, visant la participation des habitants dans une démarche d’action culturelle et de création. Les projets doivent associer au moins un acteur culturel professionnel, un acteur du monde rural et une collectivité. Ils couvrent l’ensemble des domaines de l’art de la culture et s’appuient sur des éléments identifiants du territoire. 🗓Pour y participer, les candidatures devront être déposées auprès de la DRAC, exclusivement sur Démarches simplifiées, avant le 4 mai 2024 délai de rigueur. 👉🏼Pour en savoir plus : https://bit.ly/3UZiB2o

On l'attendait, mais dans un tel contexte politique, difficile d'y croire encore ... alors même que le chantier est plus que nécessaire au regard du contexte. Deux extraits très éclairants : "A défaut de scènes labellisées, rares en zones rurales, les campagnes comptent 72 % des bibliothèques et 55 % des monuments historiques. Plus que le manque d’#offre, un manque de #visibilité remonte du terrain. Surtout, la culture est bien souvent hors de portée : 35 % des répondants trouvent les lieux culturels trop éloignés et 42 % jugent le prix des billets trop élevé. Pour pallier le problème central de la mobilité, des #itinérances ont été mises en place. Mais elles ne bénéficient qu’à moins d’un habitant sur deux : seuls 12 % ont profité des bibliobus, à peine 10 % du cinéma itinérant." "Autre enseignement de l’enquête : les propositions ne correspondent pas toujours aux attentes locales. Les habitants aimeraient ainsi être davantage associés à la programmation culturelle et réclament des contenus plus #festifs et #accessibles. Ils sont 44 % à vouloir des concerts, 33 % des parades, des fêtes et des carnavals et 28 % des projections de films. Signe que ce qui fait culture va bien au-delà de l’offre institutionnalisée. Quant aux #élus, souvent découragés par le parcours du combattant des demandes de subventions, ils souhaitent un accompagnement dans l’#ingénierie #culturelle, des #mutualisations et un travail en #réseau."