Histoire de la Braderie
Le mot « braderie » n’est apparu qu’au XIVe siècle mais l’événement est étroitement liée à la franche-foire, bien plus ancienne. De quand date exactement la Braderie de Lille ? Le mot « braderie » apparaît pour la première fois dans un texte du XVe siècle, intimement liée à la « franche foire » médiévale. Cet événement marchand majeur attire fin août à Lille des commerçants venus de toute l’Europe. On en trouve trace dès 1127, sous la plume du chroniqueur Galbert de Bruges. Facilement accessible par voie d’eau avec l’aménagement de la Basse Deûle au siècle suivant, Lille est réputée pour la qualité de ses lainages et draperies.
Lors de la « franche foire », les commerçants lillois perdent leur monopole : leurs concurrents venus de l’extérieur ont l’autorisation exceptionnelle de vendre à Lille. Les transactions sont franches (exemptées de taxes) et nul ne peut alors être poursuivi pour dettes, méfaits et délires durant cet événement. La vente des tissus de laine et de lin, soieries, peaux et cuirs, fourrures, vins et céréales dure trois jours, dans le secteur de l’actuelle Grand’place.
Le mot « braderie » au sens de « rôtisserie » (du flamand « braaden ») n’apparait dans un texte qu’en août 1446. En prévision de la « franche foire », les cabaretiers Pierre Tramart et Gobin Maille demandent l’autorisation « de faire leur braderie ou rôtisserie au-devant de leurs maisons », rue Grande-Chaussée, afin de « secourir de viandes aux personnes qui assisteront à la dite feste ». Nulle mention à cette époque, en revanche, de la vente d’objets usagés, qui s’est surtout développée au XIXe siècle.
Aujourd’hui, plus grand marché aux puces d’Europe avec 3 millions de visiteurs et chineurs s’y pressant en moyenne, la braderie transforme la ville en immense vide-grenier à ciel ouvert avec près de 100 km d’étalages. Les rues se piétonisent, les curieux y arrivent en grand nombre pour flâner et chiner, les résidents descendent sur le trottoir en bas de chez eux et ceux qui ont des emplacements sont libres de vendre ce qu’ils veulent, antiquités, biens usés ou neufs... Ils sont environ 10 000 exposants ou « bradeux » chaque année.
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3 sem.Bravo Maugan PÉNIGUEL et toute l'équipe NOSC, le travail paye, et quand la qualité est au rendez-vous, les grandes enseignes en quête de marques engagées ne se trompent pas au moment de proposer des équipements techniques à leurs client(e)s ! Pour avoir passé mon week-end en baselayer NOSC, je parle en connaissance de cause 👍