Appel à communication Nous organisons un colloque le 16 mai 2025. Ce dernier porte sur l'entreprise sous tensions, en lien avec la contagion sociétale. Nous attendons vos contributions. La notion d'entreprise est à prendre dans un sens large. L'entreprise pourrait être alors appréhender comme une institution centrale de la société, creuset de mutations profondes tant des mentalités que des modes de vie, tout autant que réceptacles de violences et de dérives, représentant autant de sujets sensibles à gérer. L'entreprise pourrait aussi être appréhender comme un lieu de transformation. Vos propositions peuvent être théorique et/ou empirique. La date limite de soumission est le 15 octobre 2024.
Post de olivier Guillet
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Je vous repartage mon précédent post. Nous attendons vos communications.
Appel à communication Nous organisons un colloque le 16 mai 2025. Ce dernier porte sur l'entreprise sous tensions, en lien avec la contagion sociétale. Nous attendons vos contributions. La notion d'entreprise est à prendre dans un sens large. L'entreprise pourrait être alors appréhender comme une institution centrale de la société, creuset de mutations profondes tant des mentalités que des modes de vie, tout autant que réceptacles de violences et de dérives, représentant autant de sujets sensibles à gérer. L'entreprise pourrait aussi être appréhender comme un lieu de transformation. Vos propositions peuvent être théorique et/ou empirique. La date limite de soumission est le 15 octobre 2024.
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"Sens et responsabilité en temps de crise" ou comment notre société cède peu à peu à l’idéologie du risque zéro ... Une conférence exceptionnelle de la philosophe Julia de Funès lors de l'Assemblée Générale de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) qui se tenait hier à MCH Beaulieu Lausanne SA. Une perspective riche, à contre-courant de nombreuses idées en vogue, d'injonctions managériales qui submergent les organisations. Des propos forts qui interpellent, dérangent sans doute, mais qui devraient réveiller le sens-critique de tout un chacun. Julia de Funès questionne notamment la notion de l'#intelligencecollective "devenu un totem, une valeur en soi." "Deux mots adossés" dit-elle " pour faire bien". Etre nombreux à faire quelque chose ne signifie pas que l’on fait des merveilles." L’individu n’est rien sans le collectif, mais à certaines conditions. La philosophe en cite 3: ⏺ le collectif suppose qu'il soit sous-tendu par un travail individuel très fort. « On subit parfois des réunions qui ne servent strictement à rien, car elles ne sont pas précédées d’un travail individuel approfondi. Résultat, on est très passif dans ces moments-là. » explique t-elle. ⏺ Du sens, une stratégie, et des objectifs très clairs sont indispensables pour créer une force collective. ⏺ Il faut un risque, une menace, pour fédérer les individus : « Aucune force collective n’est possible sans la conscientisation d’un risque pour l’individu." rajoute Julia de Funès. Espérer que les individus se conscientisent en groupe est illusoire selon elle. Et de conclure par l'incontournable necessité d"entrer dans la logique de la responsabilité de l’action, être acteur de sa vie professionnelle, et agir à partir de soi-même. » Merci à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) pour ce moment très inspirant! Novelia SA #executiveassessment #assessmentcenter #talentdevelopment
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Nous dépensons une énergie folle à ne pas faire ce que nous savons qu'il faudrait faire. Ça en devient même parfois fatiguant d'inaction : en fin de journée, certains souffles trahissent un intense effort qui est parvenu à nous éviter de prendre telle ou telle décision difficile. Intéressé par les causes d'effondrement des sociétés complexes, Joseph Tainter remarquait que "les individus peuvent être conscients des signes avant-coureurs de l'effondrement, mais les structures sociales et institutionnelles existantes peuvent rendre difficile, voire impossible, de mettre en œuvre des changements significatifs pour inverser le cours des événements." Quelque chose de commun nous aide à ne pas mettre en oeuvre ce que quelque chose d'intime nous intime de faire. Mon copain Olivier Bourtourault raconte cette histoire mieux que moi : comment faire des organisations un calatyseur de la volonté de changement individuelle, plutôt que des freins à notre actions ? "Quelque chose de spécial se joue sur les 36 prochains mois", et l'envie de changement est palpable. Mais si changer, ça fait peur parce, qu'on risque de perdre quelque chose au passage, il existe une propriété qui permet aux entreprises de pouvoir se déformer sans rien perdre de leur intégrité : c'est la plasticité. Comment on la met en place ? ↓
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Les problèmes simples ont été résolus depuis longtemps ! Ce qui reste, ce sont les problèmes multidimensionnels, qui sont le fruit d’une multitude d’interactions entre de nombreux acteurs, de facteurs, de comportements, de croyances, de jeux de pouvoir, d’infrastructures. Face à ces sujets, des solutions en silos peuvent se révéler contre-productives car le principe "action / réaction" s'applique, où que l’on appuie, on crée une compensation ailleurs. Et la résistance au changement s'organise. Nous sommes obligés de penser ces transformations, et un changement de culture sera à effectuer pour adopter des logiques plus systémiques. Humblement, car l'approche systématique n'est qu'une clé, se colleter aux irritants et au principe de réalité reste central. https://lnkd.in/eWm56H5J
Cyrille Tassart, penseur en approche systémique : « L’écosystème de l’ESS doit moins sacrifier le long terme sur l’autel de l’urgence ! »
lelabo-ess.org
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Article captivant qui introduit le concept du ‘plasticity gap’. En d’autres termes, la nécessité pour les entreprises de se transformer et de s’adapter, tout en préservant leur intégrité, afin de répondre efficacement aux défis et opportunités qui se présentent ! merci Olivier Bourtourault
Nous dépensons une énergie folle à ne pas faire ce que nous savons qu'il faudrait faire. Ça en devient même parfois fatiguant d'inaction : en fin de journée, certains souffles trahissent un intense effort qui est parvenu à nous éviter de prendre telle ou telle décision difficile. Intéressé par les causes d'effondrement des sociétés complexes, Joseph Tainter remarquait que "les individus peuvent être conscients des signes avant-coureurs de l'effondrement, mais les structures sociales et institutionnelles existantes peuvent rendre difficile, voire impossible, de mettre en œuvre des changements significatifs pour inverser le cours des événements." Quelque chose de commun nous aide à ne pas mettre en oeuvre ce que quelque chose d'intime nous intime de faire. Mon copain Olivier Bourtourault raconte cette histoire mieux que moi : comment faire des organisations un calatyseur de la volonté de changement individuelle, plutôt que des freins à notre actions ? "Quelque chose de spécial se joue sur les 36 prochains mois", et l'envie de changement est palpable. Mais si changer, ça fait peur parce, qu'on risque de perdre quelque chose au passage, il existe une propriété qui permet aux entreprises de pouvoir se déformer sans rien perdre de leur intégrité : c'est la plasticité. Comment on la met en place ? ↓
L'entreprise face au défi de la plasticité
fr.linkedin.com
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Intéressante réflexion de mon ami Jean-Yves Mercier sur le blog du Self-Leadership Lab autour de la question du sens dans les #organisations et de la responsabilité des employés. Il y a plein de points sur lequel je suis en désaccord. Par exemple, sur le fait que le renouveau ou la transformation des organisations reposerait sur les épaules des #jeunes générations, relayant les #seniors à leur conservatisme qui empècherait l'adaptation. Il y a ici une myopie : les attentes des jeunes générations en sont en réalité pas très différentes de celles des générations précédentes. Le premières sont juste plus revendicatrices que les secondes et donc plus audibles. Ce que Suzy Canivenc montre bien dans son dernier ouvrage paru en 2024 "Les jeunes, des travailleurs comme les autres", Paris, Presse des Mines. Pour autant, Mercier pose les bonnes questions : quelle est la part de responsabilité entre l'individu et l'organisation dans la transformation du monde du travail et quel sont les leviers à disposition ? Il y a un point, au moins, sur lequel nous nous rejoignons lorsque Mercier conclut : "L’entreprise n’est pas responsable du sens que chacun trouvera à ses responsabilités, mais de mettre en place des démarches à travers lesquelles on redéfinira ensemble le sens de l’action collective à partir de l’impact de celle-ci sur les clients et la société." Cela me rappelle nos échanges (anciens) sur le systémisme à la Crozier : le sens est un construit social et on motive moins les acteurs qu'on les place dans des situations où ils se motivent eux-mêmes. Et vous ? Qu'en pensez-vous ? https://lnkd.in/ebgQh5UV
SLL Blog : L’entreprise est-elle responsable du sens ?
self-leadership-lab.org
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Au vu de l’actualité et de notre monde de plus en plus polarisé, les initiatives comme “Faut Qu’on Parle” mettent du baume au cœur. ❤️ “Faut Qu’on Parle” a un objectif simple mais ambitieux : réintroduire le dialogue là où il est devenu difficile, voire inexistant. Ce projet propose des espaces d’échanges où des personnes aux convictions différentes se retrouvent pour discuter de sujets souvent délicats, voire tabous. Ici, on laisse de côté les arguments tranchés pour écouter, apprendre et comprendre l’autre. Dans une société qui tend à fonctionner en "bulles d'opinion," ces moments de partage ouvrent la porte à des conversations authentiques, où chacun·e peut sortir de sa zone de confort et explorer de nouvelles perspectives. La 1ère édition aura lieu le 23 novembre prochain. Je me suis inscrite, j’ai hâte de tenter l’expérience et j’espère qu’elle se démultipliera par la suite. J’ai découvert cette initiative grâce à Clara Delétraz qui porte ce projet (inspiré des Germany talks) avec Brut. et La Croix. Je recommande chaudement la newsletter de Clara “Ensemble(s), mission presque impossible?” qui cherche à répondre à une question plus que brulante : “Comment réinjecter du collectif dans une société où on est tous dans notre petit couloir de nage, comment avancer ensemble entre gens qui ne se ressemblent pas et ne partagent pas les mêmes visions du monde?” __ 🌍 Face aux enjeux écologiques et sociaux actuels, il est impératif d'adapter son modèle d'affaires. Chez Mélibée, nous proposons un cadre, une méthode et un appui pour faire émerger une stratégie d’entreprise viable dans le futur.
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Et si on osait parler de l’éléphant dans la pièce ? L’autre jour, un dirigeant d’ETI, visiblement à bout, me balance : La CSRD, c’est bien beau sur le papier, mais chez nous, c’est un foutoir. Personne ne sait par où commencer. On manque de temps, d’outils… Et franchement, ça saoule tout le monde. 🥊Cette phrase m’a percuté comme un uppercut. Parce que ce que ce dirigeant exprimait, c’est la réalité de beaucoup d’entreprises. On parle d’engagement, de transition, de rapports CSRD… Mais sur le terrain ? ▪️ Des équipes qui pataugent. ▪️Des collaborateurs désengagés. ▪️Et des dirigeants qui voient la durabilité comme un poids mort, pas comme une opportunité. Alors soyons clairs : l’inaction coûte. Elle coûte des opportunités business ratées, Des talents démotivés, Et demain, la CSRD va accentuer tout cela. Cette directive, c’est pas un joli discours européen. C’est un séisme. Un game changer. Regardez autour de vous : Combien de vos collaborateurs comprennent réellement les enjeux climatiques ou sociaux ? Combien savent ce qu’ils peuvent, eux, concrètement faire dans leur rôle ? Si vous hésitez, c’est que vous n’êtes pas prêts. Mais vous pouvez l’être. Parce que tout commence par une clé simple : l’éducation. Prenez La Fresque du Climat. Trois heures. Pas de blabla, pas de jargon. Juste des vérités brutes qui frappent et donnent envie d’agir. Pourquoi ça cartonne ? Parce que ça parle à tout le monde. Ça connecte la tête et le cœur. Et surtout, ça fait bouger les lignes. 👉Vous voulez que votre entreprise soit prête pour la CSRD ? Arrêtez de cocher des cases. Formez vos équipes, vraiment. Donnez-leur les moyens de comprendre, d’agir et de s’approprier ces enjeux. Parce que sinon, tout votre blabla stratégique restera sur une étagère. 🚨Et faites gaffe à ces deux erreurs classiques : 👉Croire que la durabilité se pilote uniquement depuis la direction. Si votre culture d’entreprise ne suit pas, vous courez droit dans le mur. 👉Voir la formation comme une dépense. Mauvais calcul. C’est un investissement qui vous évitera de subir demain ce que vous pouvez maîtriser aujourd’hui. Soyons francs : la CSRD, ce n’est pas une option. C’est une opportunité de transformer vos équipes en moteur de changement. Encore faut-il le vouloir. Encore faut-il oser. Alors, on arrête de tourner autour du pot ? Vous êtes prêts à faire bouger les lignes, ou vous comptez rester spectateurs ? Je veux savoir : qu’est-ce qui vous bloque aujourd’hui ? 🎁PS : si ce n'est qu'une question d'outil je vous partage gratuitement mon fichier excel afin de réaliser votre analyse de double matérialité juste ici 👉https://lnkd.in/dCreGzcD
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Allons- y ensemble ! Quand une organisation ne sait pas où elle va, s'offre à elle plusieurs voies: 1/ Maintenir un objectif inatteignable en croisant les doigts pour que toujours plus de ce qui ne marche pas, se mette miraculeusement à marcher. 2/ Multiplier les objectifs annexes et décoratifs en espérant que la vilaine conjoncture nous oublie. 3/ Changer tout seul sans l'adhésion du groupe, en ignorant que 70% des transformations échouent par manque de vision partagée et d'engagement du collectif. Il existe une quatrième voie qui tord le cou à la discussion polémique et la remplace par la réflexion collective. Elle pousse à se poser des questions ensemble et chercher des réponses ensemble. L'intelligence collective est tapie dans toute organisation, prête à jaillir en geyser. En complexité, il s'agira bien plus de résonner ensemble que de bien raisonner, mais tout seul.
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Allons- y ensemble ! Quand une organisation ne sait pas où elle va, s'offre à elle plusieurs voies: 1/ Maintenir un objectif inatteignable en croisant les doigts pour que toujours plus de ce qui ne marche pas, se mette miraculeusement à marcher. 2/ Multiplier les objectifs annexes et décoratifs en espérant que la vilaine conjoncture nous oublie. 3/ Changer tout seul sans l'adhésion du groupe, en ignorant que 70% des transformations échouent par manque de vision partagée et d'engagement du collectif. Il existe une quatrième voie qui tord le cou à la discussion polémique et la remplace par la réflexion collective. Elle pousse à se poser des questions ensemble et chercher des réponses ensemble. L'intelligence collective est tapie dans toute organisation, prête à jaillir en geyser. En complexité, il s'agira bien plus de résonner ensemble que de bien raisonner, mais tout seul.
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