Post de Philippe Gilardeau

L'oiseau du jour: le Crabier chevelu. J'aime sur cette photo la discrête tolalité dans le vert que l'on retrouve sur le plumage de l'oiseau. Photo prise sur la réserve de Bandia - Sénégal. Le Crabier chevelu, également connu sous le nom scientifique d'Ardeola ralloides, est un échassier gracieux appartenant à la famille des Ardeidae, qui comprend également les hérons et les aigrettes. Originaire de régions européennes, africaines et asiatiques, le crabier chevelu est souvent trouvé dans les zones humides telles que les marais, les étangs et les rivières à débit lent. Ce bel oiseau se distingue par son plumage élégant et ses caractéristiques distinctives. Il porte un plumage blanc avec des marques sombres sur les ailes, et son nom provient des plumes plus longues sur sa tête qui ressemblent à une crête ou à des cheveux ébouriffés, d'où son nom de "chevelu". Le crabier chevelu est un prédateur agile qui se nourrit principalement de petits poissons, de grenouilles, de crustacés et d'insectes. Il chasse en se tenant immobile dans l'eau peu profonde, puis en utilisant son bec pointu pour capturer ses proies avec précision. Pendant la saison de reproduction, les crabiers chevelus forment des colonies souvent situées dans les roselières ou les arbres au-dessus de l'eau. Les mâles et les femelles coopèrent dans la construction du nid et l'incubation des œufs, qui sont généralement au nombre de trois à cinq. Bien que le crabier chevelu ne soit pas en danger critique d'extinction, il est confronté à des menaces telles que la perte d'habitat due à la destruction des zones humides et à la pollution de l'eau. Les efforts de conservation visant à protéger les habitats humides sont essentiels pour assurer la survie de cette espèce et de nombreuses autres qui en dépendent.

Le cycliste au maillot vert L’œdémère noble, également connu sous le nom du cycliste émeraude ou au maillot vert, possède des élytres souples et qui se rétrécissent vers l’arrière. On reconnait les mâles à leurs fémurs des pattes postérieures particulièrement développés. En anglais il se nomme « swollen-thighed beetle » : le coléoptère aux cuisses enflées. Leurs fémurs élargis et bulbeux sont utilisés pour saisir les femelles lors de l'accouplement. Les femelles ont les fémurs plus fins. Ce petit coléoptère au corps long de 8 à 10 mm se distingue par son éclat vert métallique, avec des reflets bleutés, dorés, voire cuivrés. Il se nourrit de pollen et de nectar de diverses plantes à fleurs. Comme tous les coléoptères, l’œdémère noble passe par une métamorphose complète, avec les stades larvaire et nymphal avant de devenir adulte. Pollinisateur beaucoup moins connu que les abeilles et les papillons, les coléoptères contribuent aussi à transporter le pollen d’une fleur à l’autre. Ainsi l’œdémère noble est utile à l’équilibre de nos jardins, et à la pollinisation. Lorsqu’il passe de fleur en fleur pour se nourrir, il transporte les petits grains de pollen sur son corps et sur ses ailes. Courants en Europe occidentale, les adultes sont visibles d'avril à août dans les prairies fleuries. Stoppons l'extinction des pollinisateurs, chaînons essentiels de la biodiversité - Remplaçons la chimie de synthèse par l’intelligence du vivant. Vidéo : @tosumi13

La Glaréole à collier (Glareola pratincola) est un oiseau limicole de la famille des Glareolidae, dont la silhouette rappelle celle d'une petite mouette ou d'une sterne, mais avec un bec court et légèrement crochu. Elle mesure entre 24 et 28 cm de longueur, avec une envergure atteignant 60 cm, et pèse environ 65 à 90 g. Cet oiseau est difficile à distinguer de la Glaréole à ailes noires, mais il s’en différencie par une bordure blanche visible à l’arrière des ailes et par la couleur brun roux de la base de ses ailes inférieures, visible en plein vol dans de bonnes conditions. La Glaréole à collier vit dans des zones ouvertes telles que les prairies, les steppes et les deltas asséchés, souvent près des points d’eau. Elle se nourrit principalement d’insectes qu’elle capture en plein vol ou qu’elle glane au sol, y compris dans les cultures humaines. Migratrice, elle niche en Europe, en Afrique du Nord et en Asie centrale, puis migre vers l’Afrique subsaharienne pour y passer l’hiver. Le delta du fleuve Sénégal, notamment des sites comme la réserve de Tocc Tocc et le parc national des oiseaux du Djoudj, constitue une halte migratoire essentielle pour cette espèce. Ces zones offrent des habitats favorables pour son alimentation et sa reproduction. En termes de conservation, la Glaréole à collier est classée comme espèce de préoccupation mineure par l’UICN, bien qu’elle soit vulnérable à la dégradation des zones humides, à l’agriculture intensive et aux effets du changement climatique. Elle joue un rôle écologique important dans les zones où elle vit, contribuant au contrôle des populations d’insectes et à la diversité biologique des écosystèmes qu’elle fréquente.

Introduction Une prairie renferme de nombreuses espèces de graminées, de dicotylédones herbacées et d'arbustes, qui toutes luttent pour- l'espace et la Burvie. La compétitivité de chacune varie selon ses boom- ses particularités de croissance et sa tolérance à la sécher.--, el au broutage. Ces conditions ne sont pas uniformes dans les prairies, ce qui entraîne des différences, d'une part, sur le plan de la compétition entre espèces végétales et, d'autre part, sur celui de la composition des peuplements végétaux d'un endroit à l'autre. Le broutage peut influer considérablement sur ces deux réalités. La prairie à fétuque des avant-monts des Rocheuses occupe le nord-ouest des grandes plaines du Nord (fig. 1) et les lieux élevés des prairies, comme les collines Cypress et le chaînon de la rivière Milk en Alberta. Ce parcours tire son nom de la fétuque scabre (fig. 1, couleurs), qui en est la graminée dominante et l'une des espèces les plus productives des prairies. La fétuque scabre des avant-monts est cespiteuse et possède un système radiculaire fibreux, contrairement à l'espèce des prairies-parcs, qui pousse également en touffes, mais forme des rhizomes.

CYCAS revoluta : LE SURVIVANT! 60 millions d’années, c’est un record pour cette espèce qui ne se reproduit encore que sur quelques îlots de la mer du Japon. Cette famille végétale est apparue bien avant nos plantes à fleurs et recouvrait le monde au jurassique, une époque aussi appelée « l’âge des Cycas ». Aujourd’hui cette espèce se réacclimate sous nos latitudes et apprécie le climat protégé des îles atlantiques. En 2019 elle a même produit pour la première fois des organes mâles et femelles sur l’île de Wight au sud de Angleterre, 60 millions d’années après avoir déjà habité ce territoire : vraisemblablement un nouvel indicateur du réchauffement climatique en cours…Il est vrai que la plante a des caractéristiques archaïques, ne serait-ce que par l’enroulement caractéristique des folioles qui lui a donné le nom de « revoluta ». Pieds mâles et pieds femelles sont séparés et les « graines »prennent une couleur rouge caractéristique et …palpitante ! Pour les faire mieux germer il faut un traitement de choc et les passer 2 heures dans l’eau bouillante puis éventuellement rajouter un traitement à l’acide sulfurique! Une résistance exceptionnelle pour cette plante venue des profondeurs de l’histoire… #cycas #réchauffementclimatique Photos prises dans l’île de Noirmoutier sur un Cycas trentenaire : 1 l’enroulement des folioles. 2 le cône mâle. 3 la « graine » 4 les jeunes feuilles en doigts

Le bouvreuil est un oiseau présent en France. Il est principalement répandu dans les régions boisées du nord et de l'est du pays, mais on peut également le trouver dans d'autres régions comme dans les Landes, où j'ai eu la chance de pouvoir l'observer à plusieurs reprises à proximité des forêts de feuillus. Le bouvreuil est un oiseau de petite taille, mesurant environ 15 centimètres de longueur. Les mâles ont un plumage coloré avec une poitrine rouge vif, des ailes noires et blanches, ainsi qu'une calotte noire sur la tête. Les femelles ont un plumage plus discret, avec une teinte brunâtre et des stries sur le ventre. Le bouvreuil est un oiseau granivore, se nourrissant principalement de graines, de baies et de fruits. Il se perche souvent sur les branches des arbres pour se nourrir et peut également se rendre dans les jardins à la recherche de nourriture. Pendant la saison de reproduction, les bouvreuils construisent des nids en forme de coupe dans les arbres, généralement à une hauteur élevée. Les femelles pondent généralement de 4 à 6 œufs, qu'elles couvent pendant environ deux semaines. Bien que le bouvreuil soit encore présent en France, sa population a connu un déclin ces dernières années en raison de la perte d'habitat et de la fragmentation des zones boisées. Il est donc important de préserver les habitats naturels et de prendre des mesures de conservation pour assurer la survie de cette espèce.

Le bécasseau variable (Calidris alpina) est un petit limicole, mesurant entre 16 et 22 cm de longueur, avec une envergure de 32 à 36 cm, et pesant en moyenne de 40 à 60 grammes. Son bec noir, légèrement arqué et de taille moyenne, ainsi que ses pattes noires, lui donnent une silhouette élancée et élégante. Une autre caractéristique de cette espèce est la projection courte de ses rémiges primaires, avec la pointe des ailes atteignant juste l’extrémité de la queue. En plumage nuptial, le bécasseau variable est reconnaissable par une tache noire sur son ventre, un trait distinctif qui n'est pas présent durant le reste de l'année. Cette espèce migratrice fréquente également le delta du fleuve Sénégal, où elle trouve un lieu de halte ou d'hivernage essentiel à sa survie. Malheureusement, le bécasseau variable est confronté à de nombreuses menaces, notamment la dégradation des habitats côtiers et des zones humides. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l'espèce est actuellement classée en catégorie "Préoccupation mineure" (LC), mais certaines de ses populations subissent des déclins. La protection de cette espèce est cruciale pour préserver la biodiversité et l'équilibre des écosystèmes dans lesquels elle évolue. Il est urgent de mettre en œuvre des actions de conservation, particulièrement dans des zones sensibles comme le delta du fleuve Sénégal, pour préserver ce petit migrateur et son habitat fragile.

[ FAUCHE TARDIVE ] 🤗 L’équipe du Parc vous souhaite un bon week-end de la Pentecôte ! 🌼 Et si la présence de ce beau Narcisse des poètes (Narcissus poeticus) aux abords des locaux du Parc naturel régional du Doubs Horloger était l’occasion de vous parler de « fauche tardive » ? 🌿 Cette pratique consiste à retarder la coupe des herbes et des plantes jusqu'à la fin de leur cycle de floraison et de maturation des graines. Elle permet la conservation de zone de quiétude pour les #insectes, les reptiles, les oiseaux et les petits mammifères. La fauche tardive crée également un habitat idéal pour les auxiliaires des cultures pour votre potager. Entre les insectes #pollinisateurs et les prédateurs de ravageurs, votre jardin vous offrira de meilleures récoltes tout en préservant la #biodiversité… sans effort ! 🦋 ✅ Cette #méthode, tout comme l’éco pâturage, a été adoptée pour les extérieurs des locaux administratifs du Parc, où de jolies #fleurs sauvages s’y prélassent ! ❌ « Il n’y a pas de vie dans un gazon de 4 cm. » Alors que près de 80% des insectes ont disparu ces 30 dernières années, les #naturalistes préconisent de laisser la tondeuse à l’arrêt, et tout particulièrement au printemps*. Adopter la #fauche tardive, ou laisser des îlots en libre évolution, c'est faire un geste pour la #nature, pensez-y. ℹ Plus d’informations : ▪ Article sur l'action d'éco pâturage menée par le Parc : https://lnkd.in/eUTQEjBq ▪ *Article Le Monde : https://lnkd.in/gwGq6rME

🌱 L'association reprend de plus belle ! Et pourquoi pas commencer cette année à papoter... punaise ? On les connaît tous sous des noms comme punaise "des bois", punaise "verte", ou encore la célèbre punaise de lit. Mais saviez-vous que le monde des punaises est bien plus fascinant et varié qu'on ne l'imagine ? 🤓 Tandis que les abeilles et les papillons volent souvent la vedette, les punaises, avec leurs formes et couleurs surprenantes, jouent elles aussi un rôle crucial dans nos écosystèmes. 🔍 On les voit souvent comme des "ravageuses" à l'odeur désagréable, dévorant nos potagers ou nous piquant la nuit. Pourtant, ces petites créatures sont de véritables alliées ! Certaines sont d'efficaces chasseuses de pucerons, d'autres aident à réguler certaines plantes 🌿 , et nourrissent tout un tas de prédateurs et parasites. Beaucoup font même les trois à la fois ! 🌟 Pour commencer, découvrons ensemble les pentatomes, une famille de punaises avec 5 antennes et un corps en forme d'écusson, que l'on peut trouver au cœur de Lyon. Un tout petit aperçu des 85 espèces que nous avons recensées dans la ville ! 🌆

// Piratage // A la base, ce nichoir était pour les mésanges. D'ailleurs un couple de charbonnières l'a utilisé en début d'année. Et puis d'autres petites bêtes l'ont trouvé cosy et ont commencé à y faire des aller-retours. Jusqu'à ce qu'on découvre qu'en fait elles y faisaient un nid. Quelques mois plus tard, on peut admirer l'appropriation du nichoir par ces frelons européens*. On le voit mal sur la photo (on ne s'est pas approchés plus près, parce que hein, bon, on ne va pas tenter le diable non plus), mais en bas à droite, ils ont carrément recreusé une ouverture dans le bois pour se créer une piste de décollage à leur goût. La cohabitation se passe bien, on ne les dérange pas, ils ne nous dérangent pas. Et même, ils s'approvisionnent régulièrement en insectes dans le verger. Ces grosses bêbetes jaunes un peu effrayantes ne seraient-elles pas finalement de bonnes alliées des paysans bio? En tous cas, on ne se lasse pas d'observer leur agilité et leurs incroyables constructions. * A ne pas confondre avec le frelon asiatique, plus petit et au corps noir, nettement plus ennuyeux dans nos contrées. #Biodiversité #Agriculture #Cohabitation #Paysans Paysans de nature #Insectes