Post de Priscilla Roger-Cousin

L'être humain, qu'il soit ou non qualifié de vulnérable est habité par des besoins, des désirs, des attentes. Que désignent ces termes? En quoi leur discernement engage une relation des soins et d'accompagnement centrée sur la personne? Pour entendre cette chronique radio : Besoins, désirs, attentes, quelles exigences éthiques ? cliquer sur le lien suivant:   https://lnkd.in/e9bsi7Ab

C'est la faute de la collègue donc c'est à elle de changer ! 🤬 Pourquoi ? Parce qu'elle fait différemment. Parce qu'elle réfléchit autrement. Parce qu'elle ne pense pas comme moi. 🤔 Et pour tout cela, elle m'inspire de la colère, agacement, rejet... Bref, elle m'énerve ! Parce que tout ce qui n'entre pas dans mon monde, me déstabilise ou me fait peur !!! 😱 Je refuse d'entrer dans son monde pour comprendre comment elle raisonne et ce qui l'anime. Je me prive d'ouvrir une porte qui m'est inconnue. Je préfère rester dans mon environnement. Je préfère continuer à penser ce que je pense. Ca me rassure, je connais. Et si j'ouvrai cette porte ? Et si je me déplaçais ? Et si je faisais un pas de côté pour voir le monde autrement ? Je peux ne pas être d'accord tout en comprenant ce que ma collègue veut dire ou faire. Et si je testai sa proposition de travail ? On verra bien et qui sait, peut être que cela pourrait être intéressant ! Et peut être que cela va améliorer mon travail ! Qui sait ❓ 📢Osons aller vers l'autre pour mieux le comprendre et mieux collaborer avec lui. ✅Etre en équipe c'est faire un pas vers l'autre et sa vision différente du travail. ✅C'est donc construire collectivement et consensuellement des organisations de travail pour une qualité d'accompagnement et de soin du patient et du résident. ✅C'est co-construire la communication inter-équipe et la faire grandir pour qu'elle soit fluide, apaisée et efficace. Et vous, comment va votre équipe de soin ? Que faites-vous pour qu'elle puisse grandir et communiquer sereinement ? Vous êtes cadre, directeur(trice) d'un établissement de soin ou médico-social ou d'un SSIAD et c'est une thématique qui vous intéresse ? Parlons-en ensemble ici ou en mp : https://lnkd.in/eweKQRMZ LNA Santé vyv3 pays de loire Groupe Emera CHU de Nantes Hôpital Privé du Confluent - Vivalto Santé Centre hospitalier Cholet Adapei de Loire-Atlantique SSIAD SSIDPAH Loire SSIAD CLISSON SSIAD LOIRE ET MAUGES -------------------------------------------------------------------------------------- Je suis Sylvie MICHAULT-GOUDET, cadre de santé infirmière, coach professionnelle et formatrice. J'accompagne les équipes de soin à retrouver du sens et du plaisir dans leur travail. Prendre soin de ceux qui prennent soin des autres.

🟣🔴Aller, je partage avec vous quelques recommandations pour que votre prochaine #présentation fasse mouche auprès de votre auditoire ;) On parle cette semaine de 9 dispositifs rhétoriques à intégrer dans un discours pour l'enrichir, lui donner du relief et créer ainsi, une vraie connexion avec votre public :) xn--Prts-hpa.tes à capter l'attention ? C'est parti ! #PrésentationsInspirantes #PrésentationPercutantes #DiscoursEtImpact

Réflexions de Pank / Instantané #254 : Mettre ses valeurs dans son cadre d’accompagnement Trouver son cadre de travail et, par conséquent, son approche dans l’accompagnement n’est pas toujours chose aisée. En effet, les praticiens sont souvent amenés à se remettre en question, ce qui peut également avoir un impact sur leur clientèle. Un cadre n’est pas nécessairement figé dans le temps ; les praticiens peuvent décider d’adopter différentes méthodes, de mettre en place diverses règles, leur permettant ainsi d’évoluer vers une approche plus juste et, par conséquent, plus efficace dans ce qu’ils proposent. Nous ne pouvons pas nier ce que nous sommes ni notre histoire ; nous ne pouvons empêcher nos schémas de fonctionnement ou notre personnalité de s’exprimer. Même si nous cherchons à accueillir avec neutralité, cela reste un idéal  : nous opérons toujours un recadrage interne pour décider de ce que nous allons faire des données qui nous sont partagées. Lorsque les cadres sont clairement définis par le praticien, le consultant sait où il va et ce qu’il peut en attendre. Nous pouvons, par exemple, choisir de ne recevoir que des personnes âgées ou, au contraire, des jeunes, nous spécialiser dans l’arrêt du tabac ou dans la sexualité. En fonction de nos appétences et de nos compétences, nous pouvons proposer une consultation qui reflète ce que nous sommes et ce que nous souhaitons partager. Dans ma réflexion sur l’éthique (https://lnkd.in/eiP9jhZ6), je réfléchis sur le fait  qu’il est justement plus éthique que les consultants puissent choisir un praticien en fonction de ce qu’il souhaite mettre en avant. Cela pourrait sembler discriminant, mais en réalité, cela protège et aide dans le choix de l’accompagnant. Si les médecins n’ont pas le choix et doivent recevoir tout le monde en restant neutres et laïques, ce n’est pas le cas pour un praticien dans son cabinet privé. Un praticien peut être religieux, athée, conservateur ou progressiste ; cela orientera automatiquement sa manière d’aborder les thèmes discutés. Pour de nombreux clients, il est important de ressentir qu’ils sont compris et reconnus dans des valeurs communes. L’essentiel est de pouvoir ouvrir un espace où la personne en demande d’accompagnement puisse se sentir entendue. Au-delà de la technique de l’alliance thérapeutique, il y aura une facilitation du transfert. Mais surtout, en connaissant le cadre et la posture qu’il propose, le praticien pourra travailler et exploiter son contre-transfert, non pas en le niant, mais en l’orientant de manière stratégique pour le bien-être de son client. #transfert #valeurs #contretransfert #croyances #neutralité #accueil Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be one, Pank https://www.pank.one/blog

En tant que manager, j’ai été récemment interrogé sur comment je souhaitais porter certaines valeurs avec charisme. La question m’a interpellée. Elle m’a fait peur aussi d’ailleurs, je me suis demandé 10 fois si j’en étais capable. Mais finalement, si la question consistait à savoir quel porte drapeau je voulais être je n’étais pas sûr de vouloir y répondre… Aujourd’hui, je pense que chacun d’entre nous doit s’interroger sur sa capacité à faire et à tisser des liens. Aujourd’hui, la question serait plutôt comment transmettre ces valeurs et comment les animer au quotidien. Comment de notre place à chacun, nous pouvons créer des ponts. Créer des ponts entre nous et ceux que nous manageons au quotidien. Mais aussi entre les uns qui accompagnent et les autres que nous accompagnons. En temps de crise, le sage construit des ponts tandis que le fou construit des murs. Et pour moi, le secret est là, porter seul avec charisme c’est loin d’être évident mais tous ensemble cela devient plus simple. Donc répondre à cette question, c’est pour moi se poser d’autres questions : - Comment transmettre ces valeurs et comment les animer dans nos équipes ? - Comment prendre soin de ceux qui tous les jours se lèvent pour prodiguer l’accompagnement et à qui nous devons transmettre ces valeurs? - Quel politique qualité de vie au travail créons nous ? - Quelles réponses avons nous à apporter aux maux des soignants? - Comment demain pouvons nous les accompagner encore mieux? Un soignant qui va bien est un soignant qui se donne et défend ses valeurs et celles de son entreprise. Un soignant qui va bien, c’est un soigné qui va mieux. Tout l’enjeu est donc là ! Soutenir les soignants, leur donner envie, les sécuriser et les protéger dans un système qui soyons claires les cassent tous les jours un peu plus. #QVT #TOCARE #EMOTIONS #MANAGER #TOGETHER #BUILDANOTHERWORLD

Une équipe de soins normale, est-ce une équipe qui râle ? 🤔 Je ne connais pas d'équipe normale, je ne rencontre que des êtres humains, dotés d'une capacité à ressentir des émotions et à œuvrer ensemble. 💞 Ces être humains travaillent, en équipe, au service d'un patient ou d'un résident. 🏥 Ces êtres humains vivent des situations de travail. 🩺💉👩🦽 Ces êtres humains, avec des visions différentes, vont analyser le monde qui les entoure avec leurs propres filtres : éducation, environnement, contexte, traits de caractère, vécu etc. 😉😵😀😱 Chacun a sa propre analyse qui correspond à ses propres valeurs. Et quand cette analyse va à l'encontre de celle du collègue qui lui, pense complètement différemment, c'est là que les difficultés de communication peuvent commencer.🎭 Chacun est tenté de vouloir convaincre l'autre que SA vision est plus pertinente. ✅ Chacun est tenté de convaincre l'autre par A + B, qu'il détient la Vérité et que l'autre doit accepter qu'il a tort.🤔 En fonctionnant ainsi, chacun entre dans une posture de dualité envers le collègue où chacun choisit son "camp" et s'oppose.🤬 Accepter que l'autre ait une vision différente et la respecter, c'est une des clés fondamentales pour mieux communiquer en équipe. 👍 Et vous ? Comment faites-vous au quotidien pour faciliter la communication en équipe ❓ Vous êtes directeur(trice), cadre, IDEC et vous souhaitez accompagner vos équipes à retrouver du plaisir à collaborer ? Bravo à vous ! 🤗 Discutons-en pour réfléchir ensemble comment je peux apporter ma contribution à ce facteur majeur de QVCT : la communication de l'équipe. Cliquez ici : https://lnkd.in/eweKQRMZ #communication #equipedesoins #collaboration #soignants #travail #qualitédessoins #qvct FNADEPA CHU de Nantes vyv3 pays de loire LNA Santé Korian France Éméris Groupe Emera Hôpital Privé du Confluent - Vivalto Santé HOPITAL INTERCOMMUNAL DU PAYS DE RETZ Centre Hospitalier Bel Air Corcoué sur Logne Centre Hospitalier du Mans Centre Hospitalier Georges Daumézon ------------------------------------------------------------------------------------ Je suis Sylvie Michault Goudet, coach professionnelle certifiée depuis 6 ans, cadre de santé infirmière depuis ouh la la, pas mal de temps ! J'accompagne et je forme les soignants, les équipes de soins et les aidants à prendre soin d'eux pour mieux prendre soin des autres

Dans nos métiers de la relation, chaque geste compte. Même le plus anodin, comme serrer la main, peut devenir un rituel ou, au contraire, une barrière. Bernard Filleul de l'ifSmb - Institut de Formation Systémique Montpellier Bruxelles partage une anecdote qui invite à réfléchir à nos pratiques et à leur évolution. Un jour, en formation, il tend la main à une étudiante pour lui dire bonjour. Contre toute attente, elle recule et lui lance : – Moi, je ne serre pas la main. Surpris mais ouvert, il répond : – D’accord, vous ne serrez pas la main. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais l’étudiante ajoute : – J’ai commencé à travailler pendant la période du Covid. Je n’ai jamais serré la main de mes patients. Pour moi, c’est devenu une habitude. Cette simple phrase soulève une question essentielle : comment utilisons-nous notre corps dans nos échanges professionnels ? Pour certains, serrer la main marque un début de relation, un rituel d'accueil. Pour d’autres, ce geste peut être perçu comme intrusif ou, à l’inverse, superflu. Dans tous les cas, ce que nous faisons de notre corps – ou ce que nous ne faisons pas – est porteur de sens. La pandémie a profondément transformé ces pratiques. Ce qui était un réflexe avant 2020 est devenu une question, voire un débat. Et aujourd’hui, la manière dont chaque professionnel utilise son corps dans la relation mérite réflexion. Et vous ? Comment utilisez-vous votre corps dans vos échanges professionnels ? Serrez-vous la main ? Est-ce une habitude, un choix réfléchi, ou une adaptation à votre contexte ou à celui de vos interlocuteurs ? Comment accueillez-vous l’autre ? Avec un sourire, un geste, une posture spécifique ? Quelle place donnez-vous au toucher ? Si vous ne le pratiquez pas, comment compensez-vous l’absence de ce contact dans la création du lien ?

"J'ai une forme d'exigence envers moi-même et EVH vient apaiser certaines tensions.” Solange Arnaud est la fondatrice de Medoucine.com, un réseau de thérapeutes en médecine douce 🌿 Après avoir travaillé 10 ans dans un grand laboratoire pharmaceutique, Solange s’est rendu compte qu’il était parfois difficile de trouver le bon spécialiste adapté à telle ou telle maladie. Et ça l’est tout autant pour les médecines douces. Alors, elle crée Médoucine pour que chacun puisse prendre sa santé en main de manière proactive : prévenir plutôt que guérir. Mais fonder une société et mettre en place de nouveaux process lorsqu’on vient d’un grand groupe, ce n’est pas simple. 💬 “Pendant longtemps, pour éviter les rigidités que j'avais vécues dans ma vie corporate, je n’ai pas mis suffisamment de cadre. Pourtant l’équipe grandissait, et la structuration était nécessaire. Mais j’entrais en dualité : la liberté est quelque chose de très important pour moi, alors j’avais dû mal à poser un cadre trop serré à mes équipes.” Toutefois, liberté et cadre ne sont pas incompatibles. Mais Solange ressentait le besoin d’avoir du recul, du temps et de l’inspiration pour poser ce cadre cohérent. C'est finalement la méthode japonaise du LEAN ("Toyota People System") qui lui permettra de poser ce cadre. Une méthode qui conjugue autonomie des personnes, développement, formation des collaborateurs et amélioration de l'organisation. Pour le salarié, comme pour le dirigeant, il s'agit de prendre chaque problème et de chercher à le résoudre : “Ce n’est pas confortable d’affronter les problèmes mais ça force la transparence. C’est un chemin d’humilité pour le dirigeant. Et par la confiance et le soutien quotidien dans cette démarche, les collaborateurs progressent et se forment.” 🤝 “EVH est très complémentaire à la méthode LEAN pour regarder avec humilité là où je peux être la cause des dysfonctionnements, prendre du recul sur mes décisions et mon organisation pour progresser. Mais bien plus que cela, EVH m’aide à développer mon intuition et mon écoute.” 🙏 Si aujourd’hui Solange se sent alignée avec les valeurs et la mission de Médoucine, elle est toujours en quête de sa propre raison d’être : “Chez EVH, je poursuis cette quête. Et surtout, je repars à chaque fois avec une posture plus positive qui me remet en mouvement”. #EVH #oserlaconfiance #leader #dirigeant #leadership #entrepreneur #lean

La confiance, un engagement réciproque dans un partenariat   De l’écoute empathique à la décision partagée Il faut insister sur l’écoute attentive, cette manière de consacrer quelques minutes, parfois un peu plus, à écouter sans interrompre, sans préjuger, sans connaissance a priori du contenu qui va se révéler. Seule cette étape d’écoute permet d’accéder à l’empathie, qui, outre la capacité d’être affecté par ce que ressent autrui, est aussi un effort pour entendre les affects et les représentations du patient, une attention et une disponibilité à sa souffrance ainsi qu’à ses questionnements. Savoir faire un « pas de côté » par rapport à ses propres conceptions du monde, c’est pour le soignant à la fois reconnaitre et respecter son patient en tant que sujet autonome et s’enrichir soi-même à son contact.Le but étant d’aboutir à une décision médicale partagée, comme l’exprime A. Grimaldi : « On attend du médecin empathique non seulement une information adaptée sur les différentes possibilités thérapeutiques, mais aussi une facilitation de l’expression du malade sur son vécu, ses représentations de la santé, ses choix de vie, ses ambivalences et, finalement, une aide à faire un choix réaliste raisonnable ». Il s’agit d’une décision délibérative, engagée, mais qui reste à responsabilité médicale.   La confiance construite et partagée Ainsi le patient, reconnu et respecté dans son autonomie comme dans sa souffrance, pourra-t-il plus facilement s’en remettre à la compétence et à la conscience de son médecin, donc lui faire confiance, sans se soumettre ni se défier. Le médecin de son côté pourra aussi faire confiance à son patient et éviter autant que faire se peut le nomadisme et l’inobservance thérapeutique, en particulier dans la maladie chronique. La confiance est un sentiment, un pari, elle se donne, mais aussi se construit ; oui, cela demande un peu de temps, de la disponibilité, de la bienveillance, mais le médecin n’est-il pas un artiste autant qu’un technicien ?   Au total, la confiance n’est plus ce qu’elle était. Comme la relation médicale, elle a évolué. La confiance-soumission est devenue confiance-liberté et finalement confiance construite. Certes, nombreux sont les obstacles pouvant conduire à la défiance, alors que paradoxalement la médecine est devenue beaucoup plus efficace et fiable qu’avant. Mais laissons la conclusion (optimiste) au CNOM, dans la synthèse de son enquête récente : « médecins comme patients sont majoritairement revenus aux fondamentaux du lien qui les unit dans cette relation si particulière consacrée au soin et dont certains disent même qu’aucune loi ne peut régir. Ce sont l’écoute, la bienveillance, l’humanité, le respect, le dévouement, se retrouvant à l'unanimité autour d'un seul mot pour la définir et qu’il nous faut retenir : la confiance ». Tannier, C. (2022) « Dans la relation de soins, la confiance n’est plus ce qu’elle était » in Ethique. La vie en question, juin 2022.

Les métiers de l’accompagnement et de la relation nécessitent un engagement humain fort et une implication particulière. La neutralité bienveillante est une façade, aucun individu n’est neutre dans une relation humaine. Chaque professionnel #manager, #RH, #Coach, peut être touché, par le contact avec les difficultés, les souffrances et les échos émotionnels de ceux qu’il soutien. La question est que faites-vous de ces déséquilibres, de ces échos qui peuvent survenir ?  Venez porter avec Régis de Charette et Nathalie Lourdel un #AutreRegard sur la #supervision et sur l’évolution continue des professionnels de l’accompagnement lors de ce live ce soir.