Post de QG 206 Lafayette

🏆 𝐋𝐞 QG 206 Lafayette 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐥'𝐄́𝐪𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝'𝐀𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐨𝐫𝐢𝐞 𝐋𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐝’𝐀𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 ! 🏢✨ Après avoir été distingué au Grand Prix d’Architecture 10+1 il y a seulement deux semaines, le QG 206 Lafayette est à nouveau sous le feu des projecteurs en décrochant l’un des prix les plus prestigieux de l’architecture française : l’Équerre d’Argent 2024. Ce prix, remis lors de la cérémonie organisée par Le Moniteur et AMC Architecture, récompense la collaboration exceptionnelle entre maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage sur ce projet d’envergure, au cœur de Paris. Le 206 Lafayette est une opération de régénération urbaine, née de la rencontre entre audace et ingéniosité, dans un contexte unique où des acteurs clés ont su faire émerger un projet à la fois ambitieux et respectueux. Il témoigne du courage, de la créativité et de la persévérance nécessaires pour mener à bien une telle ambition dans un environnement dense et hétéroclite. Conçu par DATA ARCHITECTES (Colin Reynier, Léonard Lassagne, Laure Veyre de Soras), avec THINK TANK architecture (De La Guerrande Marine et Adrien Pineau), et développé par REDMAN pour la SNC COURS LAFAYETTE, ce projet valorise l’existant et contribue à réparer la ville en réinscrivant des espaces sous-utilisés ou dégradés dans le tissu urbain. 🔹 Un projet juste et essentiel Loin des approches dogmatiques, le QG 206 Lafayette privilégie le bon matériau au bon endroit, dans une logique de sobriété et de pragmatisme. Ce projet ne cherche pas à imposer, mais à s’adapter, en transformant avec soin ce qui devait l’être. Chaque intervention reflète un travail minutieux pour réinscrire harmonieusement ce lieu dans son environnement immédiat. 🔹 Répondre aux enjeux de la ville dense Le QG 206 Lafayette répond aux défis de la ville contemporaine à travers des solutions concrètes et pertinentes : ✅ Une mixité des usages et des typologies, intégrant bureaux, logements sociaux, commerces et espaces partagés pour une approche inclusive. ✅ Une ingénieuse gestion des circulations, pensée pour fluidifier les déplacements et créer des espaces de vie adaptés. ✅ Une vision durable et pérenne, offrant des lieux flexibles et résilients, capables d’anticiper les besoins futurs. 🔹 Réparer et redonner vie Ce projet va au-delà de la simple transformation. Il redonne vie à un site, en intégrant chaque espace dans son contexte, avec cohérence et durabilité. L’ambition est d’offrir une autonomie fonctionnelle et une qualité de vie tangible, autant pour les habitants que pour les usagers quotidiens. En valorisant ce lieu, le QG 206 Lafayette contribue à une ville plus juste, qui prend en compte les besoins d’aujourd’hui tout en anticipant ceux de demain. Une ville où le bâti s’intègre dans une continuité urbaine et sociale, sans rupture ni excès. 📸 ©Jad Sylla #ÉquerreDArgent2024 #VilleDurable #RégénérationUrbaine #ImpactPositif #ArchitectureResponsable #206Lafayette

[PROJET LAUREAT] L’agence est lauréate de la consultation pour la conception de 65 logements en accession sociale à Saint-Denis (93). Le projet du lot C3, à l’image des autres lots de la ZAC du Fort de l’Est, propose une échelle domestique aux futurs logements par une implantation en plots isolés. Cette configuration urbaine et paysagère confère à l’ensemble le sentiment d’un vaste « parc habité ». Le projet ne cherche pas à exister de manière iconique, à faire signal : il évoque la sensation, plutôt que le « sensationnel ». Pour prendre sa place dans la collection d’architectures de la ZAC du Fort de l’Est, il prône une architecture « silencieuse », mono-teinte, où chaque dispositif est le fruit d’une attention portée à l’usage. On parle alors « d’architecture à responsabilité urbaine ». La configuration en plots fabrique des porosités urbaines visuelles. La perception des jardins résidentiels et des façades privées enrichit l’espace public. En ce sens, il n’y a pas de lieu « mineur » sur le lot, ou d’opposition public-domestique : tout est donné à voir et chaque façade est noble. Maitrise d’ouvrage : Immobilière 3F Accession Aménageur : Plaine Commune / Atelier2/3/4 / Ville de Saint-Denis Equipe : SUD architectes / EKOBASE / COTEC / DJAMO / Meta - Atelier acoustique Merci de votre confiance ! Perspective : Agence Inui

En 2016, François Colcombet cofonde Atelier M3 Grand Ouest dans la ville de Rennes. Il s’émancipe cinq ans plus tard de ses associés parisiens et rebaptise l’atelier Tadamm Architecture. Aujourd’hui, Tadamm s’appuie sur trois activités principales : le logement, le patrimoine, l’industriel et la logistique. Longtemps prédominante, l’activité logement est désormais supplantée par l’activité industrielle et logistique, qui représente la moitié du chiffre d’affaires de l’agence. Parmi les logements collectifs remarqués, on citera Stüdent, une résidence étudiante d’inspiration scandinave pour BATI-ARMOR, et Millésime, une résidence de 14 logements de standing pour le compte de Bouygues Immobilier. Dans les deux cas, l’atelier y affirme son appétence pour les belles façades de briques, leurs lignes claires et épurées. Étant donné que les promoteurs immobiliers préfèrent confier les suivis de chantier aux architectes qui n’ont pas conçu les projets, François Colcombet a fondé HBS en 2018, une filiale spécialiste de la maîtrise d’œuvre d’exécution. Cette dissociation entre les activités de projet et de chantier permet une grande souplesse de configuration. HBS peut suivre ou non les chantiers de Tadamm. Il peut également suivre les chantiers d’autres agences d’architecture. François Colcombet a borné à 20 personnes le nombre de salariés de Tadamm : « Je veux pouvoir continuer à voir tous les dossiers, justifie-t-il. Il y a une véritable entente entre les collaborateurs qu’il s’agit de ne pas contrarier. Nous avions des opportunités pour aller plus loin, mais nous préférions faire plus beau, plus qualitatif et développer la commande publique. » Et l’architecte d’expliquer que les collaborateurs de l’agence suivent les projets du début à la fin : « Lorsque j’étais en stage chez Ateliers Jean Nouvel, un architecte m’avait recommandé de ne pas travailler dans les grosses structures, car on y est rapidement cantonné à un domaine précis. Je n’ai jamais oublié son conseil. Je l’applique désormais à l’organisation de Tadamm. » #architecture #construction

⭐ La Bonne Nouvelle de la Rentrée ⭐ Permis de Construire accordé En plein cœur de la ville de Chambly (60), sur la place de l’Eglise, ce programme de construction de quatre appartements à l’accession et d’une surface commerciale à RDC démarre sa commercialisation en octobre 2024, pour une livraison au premier semestre 2026. Après moultes échanges avec l’Architecte des Bâtiments de France, nous avons réussi à répondre à ses demandes et à concevoir de belles façades qui s’intègrent parfaitement dans leur environnement. « Il faut habiller la mariée » précise Didier LE GUILLERMIC, le promoteur de 2G Immo Alors oui, nous avons été dans le souci du détail et nos façades ont été dessinées avec soin. Elles se couvrent d’un parement en pierre blanche en soubassement et d’un enduit à la chaux de teinte claire. Les fenêtres plus hautes que larges sont prévues avec un encadrement en enduit plus épais. Des harpages en pierre sont aux quatre angles de la construction, rappelant l’architecture locale et des pieds droits en pierre se dessinent aux ouvertures du rez-de-chaussée. La façade de notre commerce est prévue en bois de mélèze. Pour la toiture, nous avons opté pour de l’ardoise et du zinc. Sa conception a demandé un peu de réflexion : le dessin de la parcelle n’a aucune limite parallèle ou d’angle droit. A l’arrière du bâtiment, après avoir traversé un porche, un jardin se compose entre les places de stationnement, pour certaines en Evergreen afin de respecter le coefficient du biotope de 0.3. "Mets-moi du vert !!", précise Didier, toujours dans l'exigence d'un beau projet. Promoteur : 2G IMMO / Didier LE GUILLERMIC Architecte : Chamade Architecture / Sandrine Catieau Perspective : Olivier Plou #architecture #architecte #construction #logements

L'agence Sens Architecture a participé au CONCOURS DE MAITRISE D’OEUVRE POUR LA CONSTRUCTION DU BÂTIMENT DE LA MAISON DE L’EAU DES PAYS DU GUIERS à Pont de Beauvoisin. Bâtiment tertiaire/administratif & bâtiment technique Le projet interroge sur la notion de réceptacle, du rapport entre l'eau et le bâtiment pour créer un lieu convivial, où l'on se sent bien, pour travailler recevoir, accueillir, créer de l'évènement.. L'intégration des deux bâtiments au paysage répond à un double enjeux : assurer une continuité urbaine, créer un lien avec le patrimoine bâti voisin et proposer une lecture paysagère de cette ancienne parcelle d'aspect plutôt industriel. La friche devient une prairie vivante dans laquelle s'inscrivent les deux édifices. C'est une nouvelle séquence urbaine qui est créée : le bâtiment administratif s'offre en premier plan depuis la rue, en léger retrait afin d'offrir une respiration, une zone de transition, qui répond à l'organisation spatiale des parcelles voisines. Ce retrait permet de ménager une zone végétalisé et joue le rôle de tampon acoustique vis-à-vis de la rue. En arrière plan, le bâtiment logistique, plus étiré dans sa forme, vient renforcer le caractère émergeant du premier bâtiment. Le bâtiment technique comprend un niveau principal de bureaux et de services en simple Rez de Chaussée avec un local CTA uniquement, situé en R+1.  L'accès principal se situe côté Sud, vers les parkings et le bâtiment tertiaire. Ceci permet de distinguer clairement les entrées piétons de l'accès véhicules techniques et d'œuvrer en sécurité. Les bureaux partagés sont traités en enfilade pour une optimisation des surfaces des surfaces de circulation. Perspective extérieure du bâtiment technique et son aire logistique www.sens-architecture.com #sensarchitecture #architectes #architecturelovers #sustanaiblearchitecture Perspective by BASILICODESIGN www.basilico.design

🤩 « 𝐂𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ! » 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐁𝐚𝐥𝐳𝐚𝐜 La Ville poursuit actuellement son programme de renouvellement urbain et affiche sa volonté de renforcer les interfaces entre la ville et le paysage d’ici 2040. Le quartier de Balzac, en contact direct avec la vallée du Gouédic, joue un rôle clé dans cette identité briochine à redécouvrir. La première opération marquante du dispositif de renouvellement urbain dans le quartier Balzac a été la déconstruction des quatre tours, symboles architecturaux et identitaires du quartier. Cette déconstruction, réalisée en deux phases de 2021 à l’été 2023, a révélé un immense espace d’environ 10 000 m². Le champ est libre pour insuffler une nouvelle dynamique au cœur du quartier et préfigurer ses futurs usages. Pendant deux ans, avant le début des travaux de réaménagement de l’espace public et de construction de nouveaux logements, cet espace libéré offre aux Briochins un nouveau lieu. 🏗 C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet architectural éphémère des étudiants de l'ensa Nantes. Ce lieu permet d’expérimenter de nouveaux usages, aménagements et activités à court terme, dans une occupation dite « temporaire » d’une durée de un à deux ans, sans nécessairement influencer un projet urbain ou immobilier donné. L’œuvre architecturale éphémère vise à instaurer un espace de rencontre original, tout en servant de terrain d’expérimentation et d’innovation, tant sur le plan esthétique que technique et social. L'installation consiste en un abri ouvert et partiellement couvert d’une superficie de 250m², sans nécessité d’être étanche. Sa structure en bois peut accueillir des affichages, et autres éléments suspendus ainsi que des zones de consultation et de discussion, avec des assises et des gradins pour les projections. Elle est équipée pour recevoir un dispositif d’éclairage. Le mobilier, notamment les grandes tables et les bancs, a été conçu et produit par le CAUE des Côtes d’Armor en partenariat avec Adalea. 🪩 Afin de faire vivre cet espace, des animations sont prévues durant tout l'été, dès mercredi 26 juin. Retrouvez le programme détaillé 👉 https://swll.to/0tGqxv

✅ Obtention du permis de construire concernant 3 micro-crèches à Warmeriville. Situé dans la commune de Warmeriville, dans la ZAC du Val des Bois, ce projet va réunir 3 micro-crèches distinctes. 📍 Le bâtiment se compose de 3 micro-crèches qui se partageront les espaces de services. Un parc de stationnement sera également à disposition des utilisateurs. ℹ️ Caractéristiques du projet : - Une forme simple accueillant les espaces de services. - Une forme iconique accueillant les espaces destinés à l’accueil des enfants. - Les locaux dits “services” reliront les 3 micro-crèches. - L’organisation des espaces permettra d’ouvrir les salles d’éveil sur les paysages extérieurs. - Le bardage bois permettra d’intégrer les constructions dans l’environnement existant, - Une architecture sobre et contemporaine Un joli projet en perspective non ? 😃🧸 #pplussarchitecture #permisdeconstruire #warmeriville #projetarchitecture

[ACTU DU BÂTI - ARCHITECTURE INNOVANTE] Innovation et Performance pour la résidence Ginkgo à Grenoble Un projet lauréat 🏗️ La résidence Ginkgo, réalisée par PETITDIDIERPRIOUX ARCHITECTES, a remporté le Trophée du Bâtiment Passif 2024 dans la catégorie "Projet Collectif Neuf". Un succès qui souligne l'excellence de ce projet unique en plein cœur de la ZAC de la Presqu’Île à Ville de Grenoble. Une architecture sur-mesure 🔍 Cette résidence se distingue par son approche sur-mesure, alliant confort des résidents et performances énergétiques. Le projet s'intègre parfaitement dans son environnement, tout en proposant une #architecture fonctionnelle et esthétique. Les architectes ont divisé les volumes pour créer une émergence qui s'harmonise avec le paysage environnant, dominé par le massif de la Chartreuse. Choix des couleurs 🏠 La résidence adopte trois couleurs dominantes : le blanc pour évoquer la neige des montagnes, le vert grisé des rivières et le bois pour une touche chaleureuse. Ces choix renforcent l'intégration du bâtiment dans son cadre naturel. Engagement énergétique 🌱 Dès le départ, le projet visait le label PassivHaus. Les architectes ont relevé ce défi en se concentrant sur des solutions durables dès la phase de conception, intégrant des fondamentaux pour une performance énergétique optimale. 🌍 La tour de dix étages combine bureaux et logements avec une double peau pour une isolation thermique maximale. Sans climatisation, le bâtiment utilise la #géothermie et un système de "free cooling" pour rafraîchir les espaces. Luminosité et espaces 🌱 Grâce à une #isolation renforcée et des façades en bardage gris-vert, le bâtiment minimise les ponts thermiques. De grandes fenêtres assurent une luminosité naturelle abondante, tout en maintenant un confort thermique. Les logements, de diverses tailles, sont dotés de balcons ou de larges terrasses offrant des vues panoramiques. Les intérieurs, réalisés avec soin, garantissent un confort optimal pour les résidents. Un Projet collaboratif 🏗️ Cette architecture de caractère contribue à valoriser le quartier. Cédric Petitdidier décrit le projet comme une expérience enrichissante, soulignant la réussite collective derrière la réalisation de la résidence Ginkgo. https://lnkd.in/edkZE2NU 

A l’occasion des Journées nationales de l’architecture, 3F (re)met en lumière quelques-uns de ses projets emblématiques. Le saviez-vous ? 3F place la qualité architecturale au cœur de sa politique de maîtrise d’ouvrage. Notre ambition est de créer des lieux de vie où bien-être, innovation et durabilité sont au cœur de chaque réalisation. Chaque projet est conçu avec une attention particulière pour améliorer la qualité de vie des habitants et renforcer leur lien avec leur environnement. 🔸 Romorantin-Lanthenay,3F Centre Val de Loire – 16 logements qui réinventent l'habitat durable – architecte DANIEL-LACOMBE ERIC JEROME. 🔸 Gignac-la-Nerthe, 3F Sud – 8 logements en pierre massive de Vers Pont-du-Gard, un hommage à l’histoire locale et à l'utilisation de matériaux régionaux - Atelier Régis Roudil Architecte 🔸 Paris 10e – 48 logements avec une façade équipée de panneaux photovoltaïques, intégrant l’énergie renouvelable au cœur de la ville – architecte SAADI EMMANUEL BENOIT 🔸 Vidauban – 98 logements avec des passerelles et garde-corps qui allient design et fonctionnalité - NSL ARCHITECTES 🔸 Saulx-les-Chartreux – 57 logements pensés pour maximiser le confort de ses habitants - NAKACHE & ORIHUELA ARCHITECTES 🔸 Vanves -131 logements réhabilités, les éléments « art déco » ont été soigneusement restaurés. Grâce aux travaux de réhabilitation thermique la performance énergétique du bâtiment est passé de D à C.  Architecte MG-AU Architectes  🔸 Wervicq-Sud, 3F Notre Logis – 7 logements qui font la part belle au bois, et notamment à du bois local, utilisé pour les poteaux-poutres et les murs d’ossature. Très ambitieuse sur le plan environnemental cette opération vise le label E+C niveau E3C1- tandem architecture plus urbanisme Ces exemples illustrent l'engagement de 3F en faveur d’une architecture responsable et au service du bien-être des habitants. #3FBâtisseurdurable #Architecture #JournéesNationalesDeLArchitecture #Innovation #Durabilité #BienVivre

#rénovation Je constate dans le dernier post du Conseil de l'Ordre des Architectes, qu'il y a toujours la même confusion à propos du sens de "rénovation" qui ne signifie pas du tout "réparer la ville", car il s'agit de démolir l'existant pour construire autre chose à la place. Ce fut la tendance principale des opérations d'urbanisme durant les années 1950-60, décennie du début des "grands ensembles" de la région parisienne. On a en effet rasé les anciens immeubles, dont certains étaient devenus insalubres, pour les remplacer par des barres et des tours. D'anciens tissus traditionnels furent aussi rasés pour construire ces "grands ensembles". Cette conception de l'aménagement urbain est directement issue des idées préconisées, dans les années 1920-1930, par l'architecte Le Corbusier, selon le modèle du "Plan Voisin", 1925 et celui théorique de la "Ville radieuse", 1935. Ce modèle fut adopté comme principe de l'"urbanisme moderne", par la fameuse "Charte d'Athènes", issue des théories urbanistiques des CIAM (Congrès d'Architecture Moderne), lors du Congrès d'Athènes en 1933. Le Corbusier publia sa propre vision de cet urbanisme, pour le même titre en 1957. Ce texte est devenu le bréviaire de nombreux architectes de l'époque. Dans son "Plan Voisin" de 1925, le coeur de Paris, était rasé et remplacé par des gratte-ciel de 200 m. de haut, représentant la "cité d'affaires", des patrons de l'industrie, poste de commandement de la cité, selon Le Corbusier. Cela ne fut pas réalisé. On le fera plus tard à La Défense ! Songez que le POS de 1967, fabriqua un nouveau règlement de construction, en application directe de la Charte d'Athènes, Delon lequel, les anciens alignements des rues étaient brisés, on reculait de 20 m. et l'on pouvait alors créer des meubles de grande hauteur à l'arrière. De nombreuses rues furent ainsi modifiées, pour la circulation automobile et la spéculation immobilière, etc. Vous pouvez observer cela par exemple Avenue de Flandre. Mais songez au fameux "trou des Halles" on l'on construisit en souterrain et en surface, cet énorme 'centre commercial et réseau de voies souterraines qui en est issu. Voilà ce que l'on appelle "rénovation urbaine" ! Dans les années 1980, sous l'influence des Italiens et de leurs études des villes anciennes, mais aussi en raison de crises financières, préconisant une attitude plus économe, un nouvelle conception apparut qui préconisait un regard plus respectueux sur les tissus existants et l'éclosion du courant dit de "réhabilitation " urbaine. On répare, plus que l'on démolit, on restructure, tout en améliorant les voies de circulation, les services et les espaces de loisirs. etc Mais cela est bien plus complexe que je ne puis le dire ici.