Post de RAJON CONSEILS

Nouvelle transmission de pharmacie à Solaize

Nouvelle transmission à GIVORS

Rien d’étonnant à ce que la concentration s’opère aujourd’hui dans les groupements. Pourquoi dans 5 ans? parce que cela correspond à un cycle économique d’entreprise. Après la concentration dans l’industrie, nous avons assisté à la concentration dans la répartition. Logiquement, Aujourd’hui la concentration s’étend aux groupements et demain… la concentration s’étendra aux officines. Tout cela répond à la logique économique du 80/20. Il faut qu’un groupe ait une masse critique qui lui permette de peser dans le marché et d’avoir une rentabilité financière. Il faut investir massivement pour toujours avoir un coup d’avance et réaliser des économies d’échelle en mutualisant et en optimisant les coups de productions et de distributions. Mais pourquoi en est-on arrivé là dans le domaine de la santé en France? La baisse des prix du médicament, l’application de taxes sur les laboratoires et les grossistes n’ont cessé d’affaiblir ce qui faisait la pluralité du système. Quand à l’officine, le résultat a conduit à ne plus négocier individuellement mais à rejoindre des groupements nationaux indépendants ou adossés à un grossiste pour obtenir de meilleures conditions financières. Il y a quelques années en arrières, des groupements locaux ou régionaux se sont développés pour répondre à une philosophie de négociation plus proche des adhérents mais la concentration du marché de la santé, accélérée par les années Covid, a déstabilisé l’union. Chacun souhaitant privilégier une solution plus individualiste tout en bénéficiant de conditions collectives. Un groupement doit pouvoir demain proposer l’ensemble des services et nouvelles missions déclinés en Officine, digitalisation comprises. Chacun ayant avancé de son côté, il a développé des solutions qui sont plus ou moins optimisées et abouties. Le rassemblement des forces de chacun par la fusion de différents groupements augmente la compétence, la performance et de facto le nombre d’adhérents. Il y aura donc dans les 5 prochaines années de nouveaux blocs de groupements. Mais qui seront les 12? Si on se base sur le chiffre d’affaire 2023 réalisé par les 6 premiers, en millions d’Euros, sans nuls doute qu’ils seront présents: GIPHAR (2,46), ELSIE (1,80), APRIUM (1,76), LEADERSANTE (1,36), PHARMABEST (1,20), LAFAYETTE (1,14), TOTUM (0,54) auxquels viendront s’ajouter les groupements des grossistes CERP et PHOENIX-OCP, le groupe WELCOOP et probablement UNIVERS. Quand à l’officine, les baby-boomers qui représentent encore 20 des actifs aujourd’hui, continueront à prendre leur retraite sans revendre leurs outils de travail permettant ainsi la concentration du secteur de distribution final du médicament. Entre 2023 et 2024 notre pays a perdu 1000 officines (alors que ce chiffre était inférieur à 500 auparavant). Si cette logique se poursuit ou s’accélère ce sera au minimum 5000 pharmacies en moins. La concentration de tous les étages du monde du médicament sera alors achevé.

✅ PHARMACIE VENDUE!✅ Je tiens à remercier chaleureusement le vendeur Lionel ROUX pour sa confiance dans ce dossier complexe, ainsi que Marin Desneuf, le nouveau titulaire dynamique avec qui nous avons travaillé de nombreux mois pour arriver à la réalisation de ce projet. 🙏Un vrai plaisir de t'accompagner Marin! Ce succès n'aurait pas été possible sans l'engagement et le professionnalisme des nombreux intervenants qui ont contribué au bon déroulement de cette opération : Arnaud Amoyel (SOPHOCEA), Maître Jacques RAYMOND (les avocats du Thélème), Arnaud SAUZE (caisse d'épargne), Jean Christophe Leuret, La Pharmaceutique Assurances, DG INVENTAIRES, fabrice srogosz,... Un grand merci à chacun d'eux ! 💼🤝 📢 Petit rappel pour la communauté LinkedIn : au sein de PHARMACESSIONS, je me consacre à accompagner les pharmaciens dans toutes les étapes de la vente, l'achat, l'association, le transfert ou le regroupement de pharmacies. Ma mission est de simplifier et sécuriser les transactions pour mes clients, tout en assurant un service de conseil de qualité. 👉 Si vous avez un projet de cession ou d'acquisition, ou que vous souhaitez simplement échanger sur le sujet, n'hésitez pas à me contacter ! #pharmacessions #ventedepharmacie

Nouvelle cession en collaboration en Saône et Loire

PHARMASTAR rejoint APSAGIR qui représente maintenant 12 Groupements dédiés à la défense de la #pharmacie indépendante PharmaStar, réseau de 14 pharmacies réparties essentiellement en Dordogne (24), a annoncé aujourd'hui son ralliement au combat mené par APSAGIR, Fédération de Groupements Régionaux Indépendants, pour garantir à leurs adhérents de conserver une pleine #indépendance, tant idéologique qu’économique, tout en optimisant leur performance commerciale individuelle. LA FORCE DU COLLECTIF AU PROFIT DE L’INDIVIDUEL Cette Fédération de Pharmacies Indépendantes, forte aujourd'hui de 12 #groupements et de près de 900 pharmacies adhérentes, mutualise tout d'abord ses moyens pour négocier leurs conditions commerciales afin de mettre en place une offre Sell-In encore plus performante. La mise en commun d’outils de Sell-Out performants et nationaux dédiés à faciliter la sortie des produits garantit des résultats optimisés tant pour les pharmacies que pour les partenaires laboratoires. En proposant à leurs adhérents une offre de services communs, la Fédération apporte un des panels de services le plus complet du marché pour donner la juste réponse à tous les besoins du pharmacien dans son exercice quotidien. DÉFENDRE L’INDÉPENDANCE DE LA PHARMACIE En se positionnant comme l’unique alternative indépendante aux enseignes et fonds d’investissement qui menacent l’indépendance économique du pharmacien d’officine, les groupements-membres d'APSAGIR veulent démontrer que le pharmacien indépendant aura une place prépondérante dans le marché qui se dessine. APSAGIR, créé en 2023, est une Fédération de Groupements Régionaux Indépendants réunissant 12 groupements DPGS – Cap'unipharm – Excel Pharma 💊Achats 💉Services 🌺MDD 🤝Accompagnement – Les Officinales – ORPHIE - OBJECTIF SANTÉ Pharm&Free – PharmaStar - PHARMASUD – Tag Pharma – TRENTACTIV – UNIPHARM GRAND OUEST

🧗♀️Les enseignes à l'assaut des pharmacies Les défis à relever ne manquent pas pour les pharmaciens d'officine : 🚩Pénuries de médicaments 😵foisonnement des nouvelles missions ↘trafic officinal en baisse 💨Un moment charnière, qui assoit la raison d’être des enseignes pharmaceutiques et offre une occasion inédite de se démarquer de la concurrence ❗ 💥Notre observatoire des enseignes et groupements pharmaceutiques vient d'être publiée ❗ 🎁Et comme toujours, je partage quelques enseignements avec vous : 1️⃣ GROUPEMENT ET ENSEIGNE : BIENTOT SYNONYMES ? 📈En France, on dénombre aujourd’hui 49 enseignes, contre 34 en 2022. Apothical, Hello Pharmacie, SANTALIS, MUTUALPHARM, et PHARM & YOU figurent parmi les dernières créées. 🚀La majorité des grands groupements (72% du top 25) ont développé une enseigne - voire 2 ou 3 - pour leurs adhérents. ❌D’autres, au contraire, revendiquent l’absence d’enseigne en propre et ainsi l’indépendance de leurs affiliés comme différenciateur. 💥L'enseigne = une proposition de valeur qui séduit, puisqu’un tiers des officines françaises seraient désormais sous enseigne. 2️⃣ LES ENSEIGNES : NOUVELLE CLEF DE VOUTE DE LA CONCENTRATION DES GROUPEMENTS Les fusions se multiplient, motivées par une volonté : ⚖de « peser » davantage dans le réseau 💪d’améliorer leur pouvoir de négociation auprès des laboratoires et fabricants de dispositifs médicaux 🏆de renforcer leur attractivité et de se différencier via les services complémentaires de leurs enseignes 🗝Les enseignes constituent ainsi la nouvelle clef de voute du rapprochement des groupements. 3️⃣ TOUJOURS PLUS DE SERVICES POUR LES ADHERENTS ET LEURS PATIENTS 🙏L’accompagnement à la mise en place des missions pharmaceutiques est l’enjeu phare du moment. 👩💻L’aide au déploiement de services numériques pour les adhérents et pour les patients s’affirme également comme une proposition de valeur différenciante. 💸Du côté de l’optimisation de la rentabilité, les gammes MDD sont devenues quasiment indispensables. 💚Si l’aide à la mise en place d’une démarche éco-responsable commence à poindre, elle reste le fait d’une poignée d’enseignes, comme Pharmacie Anton & Willem, Pharmonaturel ou encore Giropharm. ✍L’heure est donc à la structuration de la palette de services proposées par les enseignes à leurs affiliés. 🚀Les besoins sont infinis, l’offre en perpétuelle évolution! 👓Bonne lecture ! 🙏Un grand merci à : ✨notre partenaire data Gers Data, qui nous a épaulé dans notre réflexion sur le réseau officinal français. David Syr ✨Notre consultante Marie Ollivier qui a travaillé avec moi sur le sujet ✨Les 20 dirigeants d'enseignes françaises interviewés #pharmacie #santé #médicaments #pharma #patients Elodie Bervily-Itasse Sabrina Tiphaneaux laurent David Catherine CHARPENTIER Caroline Jaubourg Jugurtha Begriche Cécile Desclos Hélène Meziani Les Echos Etudes

“L’IA déjà au service de l’officine ?” 🎙 Cette semaine, Emmanuel Bilbault, CEO et co-fondateur de Posos, a pris part à la web-émission "Décryptons l'Officine", organisée par Pharmaceutiques, avec le soutien institutionnel de Viatris. Aux côtés d'Hélène Decourteix, Romain GALLET, VINCENT KUNTZ et Xavier SCHNEIDER, Emmanuel Bilbault a exploré les enjeux actuels de l'IA dans les pharmacies, lors d'un échange animé par Fabien Nizon. De la dispensation des médicaments au suivi des stocks, en passant par la sécurisation des locaux, l'IA se révèle être un allié de taille pour simplifier le quotidien des pharmaciens et leur libérer un temps précieux pour accomplir leurs nouvelles missions. 💡 Chez Posos, nous mettons l'IA au service des pharmaciens d'officine pour leur permettre de se concentrer pleinement sur leur rôle de clinicien : ✔️ Optimisation des bilans de médication, économisant ainsi temps et ressources ✔️ Suggestion d'alternatives thérapeutiques adaptées au profil de chaque patient en cas de rupture de stock ✔️ Analyse approfondie des ordonnances complexes en une seule photo 👉 Pour en savoir plus sur nos solutions en officine : https://lnkd.in/ekDtS8RS #IA #Officine #InnovationEnSanté

Qui aurait cru qu’un simple médicament en vente libre comme le Doliprane soulèverait autant de passions ? Depuis l’annonce par Sanofi de son intention de vendre une partie de sa branche médicaments sans ordonnance, incluant le fameux paracétamol, c’est une véritable tempête politique et médiatique qui s’est déclenchée en France. Au-delà du symbole, cette affaire révèle les enjeux cruciaux de souveraineté industrielle et d’attractivité auxquels notre pays est confronté. Le Doliprane, Incarnation de l’Exception Française Avec près de 500 millions de boîtes vendues chaque année, le Doliprane est bien plus qu’un simple antidouleur. C’est un véritable emblème national, présent dans toutes les pharmacies familiales. Son nom est entré dans le langage courant comme synonyme de paracétamol. Cette success story à la française est le fruit d’un savoir-faire industriel et d’une stratégie commerciale efficace de Sanofi depuis des décennies. Mais voilà qu’aujourd’hui, ce fleuron tricolore pourrait passer sous pavillon américain. Le fonds d’investissement CD&R est en effet pressenti pour reprendre la majorité du capital de la filiale de médicaments grand public de Sanofi, Opella. Une perspective qui inquiète au plus haut niveau de l’État. Souveraineté Sanitaire : le Talon d’Achille Français Car derrière la bataille du Doliprane se joue en réalité un enjeu autrement plus vaste : celui de notre souveraineté sanitaire. La crise du Covid a mis en lumière la forte dépendance de la France et de l’Europe aux médicaments et principes actifs fabriqués à l’étranger, notamment en Asie. Une situation préoccupante en cas de tension sur les chaînes d’approvisionnement. 80% des principes actifs utilisés en Europe proviennent de Chine et d’Inde. – Selon une étude de l’EFCG Dans ce contexte, laisser filer un médicament aussi essentiel que le Doliprane apparaît pour beaucoup comme une erreur stratégique majeure. D’autant que Sanofi dispose d’un des rares sites de production de paracétamol en France et en Europe, à Lisieux en Normandie. Le Dilemme de l’Attractivité Économique Mais l’exécutif se retrouve face à un dilemme cornélien. Car s’opposer frontalement à l’opération enverrait un très mauvais signal en termes d’attractivité. À l’heure où la France cherche à attirer les investissements étrangers, bloquer la vente à un fonds américain serait perçu comme un repli protectionniste. Le gouvernement l’a bien compris et s’efforce de trouver un équilibre subtil. Pas question de brandir un veto, mais plutôt d’obtenir des garanties, notamment sur le maintien de la production en France. Une façon de concilier souveraineté et ouverture. Vers une Politique Industrielle Plus Affirmée ? Au-delà du cas Doliprane, cette affaire pose la question de la politique industrielle française. Pendant des années, l’État a laissé les entreprises nationales être rachetées par des groupes étrangers, au nom du libre-marché et de la mondialisation heureuse. Mais la multiplication des...

C’est un rebondissement inattendu dans la saga de la cession du Doliprane, médicament emblématique des Français. Alors que le géant pharmaceutique Sanofi semblait sur le point de céder sa filiale Opella Consumer Healthcare, qui produit le célèbre antidouleur, au fonds d’investissement américain Clayton, Dubilier & Rice (CD&R), un nouveau prétendant français vient de relancer les enchères. PAI Partners revient dans la course Selon des sources proches du dossier, le fonds d’investissement PAI Partners, qui avait vu son offre initiale écartée par Sanofi la semaine dernière, a transmis ce jeudi matin une proposition révisée au conseil d’administration du groupe pharmaceutique. Cette nouvelle offre relèverait de 200 millions d’euros le prix proposé initialement, permettant ainsi à PAI Partners de surenchérir par rapport à son concurrent américain. Surtout, toujours selon ces sources, l’offre de PAI Partners apporterait des garanties supplémentaires concernant le maintien de l’emploi et de la production du Doliprane en France, répondant ainsi aux inquiétudes exprimées par les députés et les représentants syndicaux depuis l’annonce du projet de cession. Une bataille sur fond d’enjeux de souveraineté Car au-delà d’une simple transaction financière, la vente du Doliprane cristallise des enjeux stratégiques pour l’industrie pharmaceutique française. Médicament historique développé par Rhône-Poulenc, ancêtre de Sanofi, dès 1956, le Doliprane est devenu au fil des décennies un produit incontournable des pharmacies hexagonales, avec près de 500 millions de boîtes vendues chaque année. Sa cession à un fonds d’investissement étranger, qui plus est américain, fait craindre à certains une perte de souveraineté dans un secteur aussi sensible que celui du médicament. D’autant que CD&R est connu pour son approche financière de court terme, avec une tendance à revendre rapidement les entreprises après les avoir restructurées. C’est toujours la même histoire, on vend nos fleurons industriels aux fonds de pension américains, et quelques années plus tard, on se retrouve dépendants de l’étranger, y compris pour des produits de première nécessité. déplore un député de la majorité L’état appelé à la rescousse Face à ces inquiétudes, les syndicats de Sanofi, mais aussi certains députés de la majorité comme de l’opposition, ont appelé le gouvernement à intervenir pour empêcher la cession du Doliprane à un fonds non européen. Mais Bercy semble pour l’instant peu enclin à s’immiscer dans ce dossier, considérant qu’il s’agit d’une décision relevant de la stratégie d’une entreprise privée. La proposition de dernière minute de PAI Partners pourrait cependant rebattre les cartes et offrir une porte de sortie à l’exécutif. Si elle était retenue par Sanofi, cette offre française permettrait en effet de rassurer sur le maintien du Doliprane et de sa production dans le giron national. Contacté, le laboratoire pharmaceutique s’est refusé à tout commentaire,...