Post de Réseau Environnement Santé

Triste record pour la France. Dont j'ai pris connaissance mardi dernier lors du colloque "Octobre Rose 2050 : agir sur les causes environnementales du cancer du sein" organisé à l'Académie du Climat - Ville de Paris par Alliance Santé Planétaire et Réseau Environnement Santé. 🧐 La France est donc le 1er pays du monde en terme d'incidence du cancer du sein : plus de 60 000 nouveaux cas détectés chaque année, 15 000 décès; avec une incidence en forte augmentation chez les femmes de moins de 50 ans. 💡 Les comportements individuels seraient responsables de 40% des cancers du sein : on les connait bien, alcool, tabac, surpoids / obésité, sédentarité. Sur ce plan, nous avons chacun la liberté et la responsabilité de nous prendre en main. 💡 5% seulement des cancers du sein seraient d'origine génétique. 🤔 Quid du reste alors ? Les causes de la majorité des cancers du sein en France sont à aller chercher dans l'environnement et la surexposition quotidienne aux substances toxiques pour notre organisme que sont les perturbateurs endocriniens et les pollutions multiples (air, eau, sols). Une partie de ces cancers serait donc EVITABLE ! 👉 La perturbation du cycle hormonal féminin démarre dès la vie intra-utéro. Selon le Professeur Ana Soto, si nous ne faisons rien, nous risquons une infertilité totale (au-delà du cancer du sein, nous devrions être collectivement alarmés par la chute des spermatozoïdes chez les hommes). 👉 Les perturbateurs endocriniens sont PARTOUT : dans l'air que nous respirons, les matelas sur lesquels nous dormons, l'eau que nous buvons, l'alimentation notamment ultra-transformée qui remplit les rayonnages des supermarchés et a pignon sur rue dans les espaces urbains, les plastiques qui sont partout, dans les revêtements des poêles et casseroles, les cosmétiques...Ils sont des centaines, certains commencent à être connus du grand public : phtalates, PFAS, parabènes, bisphénol A... 🤦♀️ Or, force est de constater qu'en matière de Santé publique comme en matière d'écologie, les choix politiques actuels se tournent vers la curation et non la prévention. On n'agit jamais ou si peu sur les causes du problème qui nécessiteraient un changement de système. Le coût de l'action en matière environnementale, comme le coût de la prévention en matière de santé est très largement inférieur au coût de l'inaction / de la curation. La santé est une affaire individuelle et collective. La dégradation de la santé humaine (dont un des marqueurs est le recul de l'espérance de vie) n'est que le reflet des choix politiques et économiques qui sont fait par ailleurs, en matière agricole, industrielle... Ecologie et santé humaine relèvent selon moi d'un même combat. Je vous invite à regarder le replay du colloque lorsqu'il sera disponible. #santé #femmes #cancer #sein #ecologie #prevention ---- Planète Wake Me Up ! De l'écologie de soi à l'écologie planétaire, Parce que transformer le monde commence par se transformer soi-même.

👉 Nous étions nombreux hier, à l'Académie du Climat - Ville de Paris, pour le colloque "OCTOBRE ROSE 2050 : Agir sur les causes environnementales du cancer du sein ", co-organisé par l'Alliance et le Réseau Environnement Santé. 👉 Organisé à l'occasion de la campagne nationale Octobre rose 🩷, avec le soutien de la Ville de Paris, le colloque invitait à intégrer les facteurs environnementaux dans la lutte contre le #CancerDuSein. 👉 La France est devenue le pays ayant le plus haut taux de cancers du sein au monde et Paris se distingue même par un taux de cancers du sein 15% au-dessus de la moyenne nationale, tous âges confondus, y compris pour les femmes de moins de 50 ans ! 😱 👉 Ceci démontre que ce nombre très élevé de cancers du sein en France ne peut pas s’expliquer uniquement par : ✅ le vieillissement de la population ✅ ou par un sur-dépistage important. 👉 La prise en compte des polluants chimiques dans la lutte contre le cancer du sein est d’autant plus fondamentale qu’il est possible d’agir sur ce facteur : ✅ Les #PerturbateursEndocriniens sont, certes, omniprésents dans notre environnement : ✔️ bisphénols dans les contenants alimentaires, ✔️ #phtalates dans le mobilier et les sols, ✔️ retardateurs de flamme dans les matelas et autres biens de consommation ignifugés, ✔️ #PFAS dans les revêtements antiadhésifs ou dans l’eau du robinet, ✔️ dioxines dans notre alimentation ... ✅ Néanmoins, la présence de beaucoup de ces substances peut être diminuée par la mise en œuvre de politiques publiques adaptées.... 👉 Ainsi, sans attendre les résultats de la recherche pour décrypter l’#exposome ⏬, il est dès maintenant possible d’agir sur les causes identifiées, notamment 920 substances chimiques, principalement perturbateurs endocriniens, ou #alimentation ultra-transformée. 👉 Nous plaidons pour une action urgente dès aujourd’hui pour protéger les générations futures !  🩷 OCTOBRE ROSE 2050 SE PREPARE AUJOURD’HUI 🩷 source = DOSSIER DE PRESSE – COLLOQUE OCTOBRE ROSE 2050 – 22 OCTOBRE 2024

Bravo à tous les organisateurs pour cette initiative 👏 C'est essentiel de présenter toutes ces données connues depuis déjà de nombreuses années mais qu'il faut sans cesse répéter si on veut réussir à faire avancer les choses dans l'intérêt de la santé publique. Un point me tracasse depuis longtemps maintenant et, j'ose le dire, m'agace profondément de plus en plus souvent 😣 😡 : la qualité des repas à la cantine... L'alimentation industrielle est bourrée d'aliments ultra-transformés, d'additifs (pour le goût, la couleur, l'odeur...), de sucre, de sel, de graisses souvent saturées, l'origine des fruits et légumes n'est pas toujours connue (ont-ils fait 3 fois le tour de la terre avant d'arriver dans l'assiette ? viennent-ils de pays où les normes sur les pesticides sont aussi strictes que chez nous ?) et que dire de la viande (combien d'antibiotiques ont reçu les animaux dans les élevages qui fournissent les cantines ?) 🤢 Toutes ces substances, tous ces aliments dont on sait maintenant qu'ils rendent malades ☠ ! Et c'est ce qu'on donne tous les jours à nos enfants, eux qui sont particulièrement vulnérables à tous ces polluants et autres perturbateurs endocriniens ou du microbiote... Pour moi, faire déjeuner mes enfants à la cantine tous les jours, c'est un peu anéantir tous les efforts que je fais en mettant un soin particulier à leur alimentation depuis toujours (la théorie de la DOHaD, vous connaissez ?) 😭 Et vous, pensez-vous, comme moi, qu'il faut maintenant agir urgemment pour la qualité des assiettes de nos enfants et exiger la meilleure alimentation possible à la cantine, quoiqu'il en coûte, car ce sera un pari gagnant pour leur futur ? ✍ 👇

❓Le mois d'Octobre est il si rose❓ En ce mois de sensibilisation sur le cancer du sein, je ne peux rester silencieuse sur un aspect qui me questionne tout particulièrement : quels sont les facteurs de risques de la survenue de ce cancer ? 🤔 Rappelons que la France est la "championne du monde des cancers du sein" et qu'il est responsable de 15 000 décès par an soit l'équivalent de 41 décès par jour. On aurait vite tendance à avoir une approche individuelle et culpabilisante, en expliquant dans les campagnes de prévention qu'une mauvaise hygiène de vie (alcool, tabac, surpoids, sédentarité) serait le principal facteur de risque. D'après l'Institut national du cancer, ils sont responsables d'un tiers des cancers du sein, mais alors qu'en est-il des autres ? 🔎 Certaines études scientifiques accumulent les preuves de l'existence d'un lien entre l'exposition à des polluants présents dans l'environnement et la survenue des cancers du sein, comme les pesticides, la pollution de l'air ou des composants du plastique. 📢 Il est donc temps de sensibiliser aussi notre gouvernement sur la nécessité de renforcer la législation sur les produits chimiques mais aussi les politiques publiques en faveur de la protection de notre environnement. Pour reprendre la tribune du monde qui' m'inspire ce post et conclure, "la santé environnementale doit devenir une priorité de santé publique". Pour lire l'article 👇 https://lnkd.in/eXDkhUyN #octobrerose #santépublique #protectiondelenvironnement #tousuniscontrelecancer 🩷

#SantePourTous #7avril Des civilisations anciennes aux merveilles modernes, le parcours de l'humanité vers une meilleure santé a été tout simplement époustouflant. Depuis l'Antiquité, où les guérisseurs se fiaient aux r emèdes à base de plantes et aux rituels spirituels pour traiter les maladies. Au Moyen Âge, où la peste bubonique ravageait les populations, incitant à la naissance de mesures de santé publique rudimentaires telles que la quarantaine et l'assainissement. Mais c'est aux XXe et XXIe siècles que les soins de santé ont vraiment connu un âge d'or de l'innovation. La découverte des antibiotiques a révolutionné la médecine, transformant les infections mortelles en gérables. Les vaccins sont apparus comme des super-héros, éradiquant des maladies comme la variole. L'avènement de la chirurgie moderne, de l'anesthésie et de l'imagerie diagnostique a ouvert la voie à des interventions salvatrices, tandis que les avancées en génétique et en biotechnologie ont permis de percer les secrets du corps humain, conduisant à la médecine personnalisée et aux thérapies ciblées. Au fil des siècles, l'espérance de vie a également connu une progression spectaculaire. Autrefois limitée par les maladies, les guerres et les conditions de vie difficiles, elle a augmenté de manière exponentielle grâce aux avancées médicales et technologiques. Les progrès dans la prévention et le traitement des maladies, combinés à des améliorations des conditions sanitaires et de vie, ont permis à de nombreuses populations de vivre plus longtemps et en meilleure santé. Malgré les triomphes, des défis persistent. La situation sanitaire en Mauritanie est préoccupante, où chaque maladie peut mettre en péril votre vie en raison du manque criant d'infrastructures médicales. L'absence d'accès aux données des patients rend les traitements imprécis, exposant les individus à des risques d'allergies et de mauvaises interactions médicamenteuses. De plus, le manque d'éthique professionnelle se manifeste par la prescription hâtive de médicaments sans prise en compte des antécédents médicaux, motivée principalement par le profit financier. Cette pression économique pousse certains médecins à encourager des interventions chirurgicales non nécessaires, tandis que le manque de régulation permet à des praticiens non spécialisés de réaliser des procédures dangereuses sans craindre de sanctions. Dans ce contexte, le système de santé est gangrené par des praticiens peu scrupuleux, certains ayant acquis leurs diplômes de manière frauduleuse. Les médecins, autrefois garants du bien-être de leurs patients, sont devenus des entrepreneurs soucieux avant tout de leur enrichissement personnel, compromettant ainsi la qualité des soins prodigués. Malgré ces défis, il est crucial de rester optimistes et de continuer à travailler ensemble. Espérons que des mesures urgentes seront prises pour améliorer la situation sanitaire en Mauritanie et dans d'autres régions confrontées à des défis similaires.

Emission La Terre au carré sur France Inter, avec Mathilde Touvier, coordinatrice de l'étude Nutrinet-santé. Cancer : les facteurs environnementaux. 5 à 10 % des cancers seraient liés à des facteurs environnementaux. Comment évaluer et prévenir l'influence de ces facteurs de risque liés à la pollution et à nos modes de vie ? Que ce soit sur les traitements, le dépistage et la prévention, la recherche sur les cancers a énormément progressé ces dernières années. Mais malgré ces progrès, les cancers demeurent la première cause de mortalité dans le monde. Si de nombreux facteurs de risque ont été mis en évidence (tabagisme, consommation d’alcool ou alimentation déséquilibrée), le rôle des facteurs environnementaux est devenu une préoccupation importante pour la cancérologie. Les cancers étant d’origine multifactorielle, comment peut-on faire le lien entre certaines expositions environnementales et apparition de cancer ? Comment évaluer le rôle des facteurs environnementaux ? https://lnkd.in/exQ-r6zr

Utiliser LinkedIn pour sa communication professionnelle et pour ses combats personnels... J'ai longtemps hésité à mélanger les deux, d'où mon inscription ici il y a seulement 6 mois. J'ai finalement décidé d'exposer la maladie, car les questions que je me suis posé autour de mon #cancerdusein et les actions que je mène aujourd'hui n'auraient très certainement pas vu le jour sans mon métier de géographe. J'ai aussi trouvé ici une communauté dynamique en #santeenvironnementale et beaucoup de posts inspirants. Alors c'est parti pour un post #octobrerose : 🎗️ #octobrerose 2024 a démarré, avec son lot habituel de pinkwashing médiatique qui peut détourner des objectifs premiers de la campagne : améliorer la prévention et soutenir la recherche sur le cancer du sein. Deux enjeux essentiels. Mais cette année, nous voulons aller plus loin : les facteurs de risque individuels mis en avant pendant Octobre Rose (tabac, alcool, surpoids, sédentarité) ne représentent qu'1/3 des cancers du sein évitables chaque année en France. Il faut donc aussi regarder du côté des facteurs environnementaux (pesticides, pollution de l'air intérieur et extérieur, plastiques...). 🌿 Il est temps de mettre davantage dans le débat public la dimension environnementale du cancer du sein. C'est l'objet du colloque "Octobre Rose 2050" organisé par Réseau Environnement Santé, Alliance Santé Planétaire et Ville de Paris le 22 octobre à l'Académie du Climat (Paris 4e). Colloque gratuit et ouvert à tous, inscription ici : https://lnkd.in/euQh3xNF 📢 Nous lançons dans ce cadre un Appel des jeunes femmes touchées par un cancer du sein avant 50 ans. Nous voulons montrer que la stratégie de prévention ne peut pas uniquement reposer sur le dépistage organisé après 50 ans. Cet Appel sera lu pendant le colloque et publié dans Le Monde. On ne peut pas rêver mieux comme visibilité ! Texte à consulter et signer ici : https://lnkd.in/e5enFxx5 Lancé dimanche auprès des communautés de patientes Instagram et FB, l'Appel des jeunes femmes a déjà reçu 780 signatures ! 😲 Incroyable, mais logique : le cancer du sein touche chaque année 13 000 françaises de moins de 50 ans (source : CIRC - Centre international de Recherche sur le Cancer / Organisation mondiale de la santé). Cet engouement nous réjouit et nous conforte dans l'idée de militer pour un Octobre Rose différent. Alors go, on signe et on relaie largement ! Signatures possibles jusqu'au 14 octobre. Fanny Arnaud Sandra Bogojevic Mélanie Courtier Nelly Mathieu Marie Négré-Desurmont Justine Rojas Fanny Thauvin

#octobrerose #santeenvironnementale Le week-end dernier, en faisant quelques courses dans un supermarché, j’ai été interpellée. Une action « bar à ongles et tresse collée » était proposée dans la galerie marchande dans le cadre de la campagne #octobrerose… Belle initiative me direz-vous ? Sauf que la grande majorité des vernis à ongles contient des phtalates, du formaldéhyde, du toluène, trois substances chimiques ayant des effets perturbateurs endocriniens… qui augmentent le risque de cancer… Situation paradoxale, non ? Le dépistage et la recherche pour améliorer encore et toujours la prise en charge des femmes atteintes de cancer sont indispensables. La recherche en santé environnementale doit elle aussi avancer : il est tout aussi urgent de s’interroger sur les facteurs environnementaux et notamment notre exposition quotidienne aux polluants chimiques. La prévention en #santéenvironnement, c’est s’inscrire dans la #préventionprimaire : informer, sensibiliser, accompagner pour que chacun et chacune deviennent consommateur / consommatrice averti(e)s. Soutien à cet appel des jeunes femmes touchées par un cancer du sein avant 50 ans.

Parmi les motivations à travailler sur les questions de #sante #environnement, l'une des principales est sans aucun doute la #prevention de #maladies liées à des #pollutions générées par les activités humaines, en particulier touchant des #enfants, telles que des #cancers et tant d'autres pathologies. Le documentaire " Contrepoisons, un combat citoyen" qui suscite une vive émotion, relate le combat de parents d'enfants victimes de cancers, dont plusieurs n'ont malheureusement pas survécu à la maladie, autour de Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique). Un combat qui a débouché sur la création d'un Institut écocitoyen, pour tenter de mettre à jour les causes de ces cas groupés (dits clusters) de cancers pédiatriques, et éviter de tels drames à l'avenir. ➡ Combien de temps encore les politiques publiques seront-elles incapables de protéger efficacement la #sante et l'#environnement ? ➡ Combien de temps devra t-on voir de trop nombreux acteurs se retrancher derrière les "causes multifactorielles" ou les "incertitudes sur les mécanismes d'action" pour refuser d'agir par des actions de prévention primaire des pollutions, partout sur le territoire ? ➡ Combien de temps devrons-nous voir des enfants souffrir voire mourir des hésitations coupables de celles et ceux qui ont le pouvoir d'agir pour supprimer les #poisons à l'origine de trop nombreuses maladies, pour préserver les bénéfices de certains secteurs au détriment de la #santepublique ? Qu'il s'agisse de cancers, malformations (on se souvient de l'affaire maladroitement nommée des "bébés nés sans bras"), de troubles du comportement, de la reproduction, etc., de nombreuses maladies non transmissibles peuvent être prévenues par des actions courageuses d'interdiction de produits les plus dangereux. Aux pollutions chimiques s'ajoutent les pollutions physiques et biologiques, qui ne doivent pas être négligées. Le seul rayon des pesticides est à lui seul révélateur des poisons quotidiens qui favorisent nombre des maladies courantes aujourd'hui. Le combat de ces parents est en fait celui de toute la population.