Les journaux et magazines vont-ils bientôt cesser de paraître ? 😱 Il faut voir la réalité telle qu'elle est. Même si ça fait mal de l'écrire et de le lire, la presse va mal. Et ce même si les chiffres d'affaires de quelques médias sont en augmentation. Les raisons ? >La presse est concurrencée par de nouveaux supports comme les réseaux sociaux >Le coût du papier a explosé >L'arrivée d'internet et de sa gratuité Depuis toujours, les titres de presse régionaux et nationaux fournissent un travail de qualité. Malheureusement, il faut reconnaître qu'ils ont besoin d'aides financières pour continuer à exercer durablement. En 2023, 809 titres ont ainsi bénéficié de 204,7 millions d’euros d’aides directes selon le Ministère de la Culture. Et parmi eux, pas moins de 46 ont reçu plus d'un million d'euros d'aides directes contre 15 l'année précédente. Voici le top 5 des médias les plus bénéficiaires : 1.Aujourd'hui en France 2.Le Figaro 3.La Croix 4.Le Monde 5.Ouest France Surpris par ce classement ? Vous vous attendiez à ce Top 5 ? #relationspresse #medias #presse
Post de Romain Chevalier
Plus de posts pertinents
-
Où vont les 265 millions d’euros d’aides à la #presse ? 📰 Parce qu’elle informe les citoyens et enrichit le débat d’idées, la presse est un contre-pouvoir indispensable dans une #démocratie. C’est pourquoi elle bénéficie, depuis plus de 200 ans, du soutien financier de l’État. 🏛️ Ces dernières années, ce soutien s’est renforcé à mesure que la santé économique de la presse se fragilisait. En effet, comparés à il y a 20 ans, les tirages des quotidiens nationaux ont chuté (- 64%), tout comme les revenus publicitaires (- 63%) et les recettes des ventes (-53%). L’an dernier, 205 millions d’euros d’aides directes ont donc été versées à la presse. Et voici comment elles se décomposent… 👇 Aides au #pluralisme = 23 millions € 🗞️ ➡️ Elles soutiennent les titres de presse qui ont des modèles économiques fragiles, notamment de faibles revenus publicitaires. En 2023, elles ont notamment été attribuées à 7 quotidiens nationaux, 55 titres de presse magazine, 12 quotidiens régionaux & locaux et 232 titres de presse périodique, régionale et locale. Aides au #transport et à la #diffusion = 133 millions € 🚛📮 ➡️ Elles visent à ce que les quotidiens nationaux soient disponibles chez les marchands de journaux, mais aussi dans les boîtes aux lettres (abonnements) partout sur le territoire et à un prix abordable. Aides à l’#investissement = 19 millions € 💶 ➡️ L’État finance des projets liés aux transitions numérique et écologique et encourage l’émergence de nouveaux médias. Aide #papier = 30 millions € 📄 ➡️ Elle a été versée à titre exceptionnel pour compenser la hausse du coût du papier, conséquence de la guerre en Ukraine. 🤝 À toutes ces aides directes s’ajoutent enfin des aides « indirectes », sous forme d’avantages fiscaux, comme un taux de TVA « super réduit » de 2,1 %, et des tarifs postaux privilégiés qui réduisent d’un tiers le coût de l’affranchissement. 🎬 Format en collab’ avec le Ministère de la Culture 📄 Le rapport : Tableaux des titres de presse aidés en 2023 : https://lnkd.in/d4Rutx2j 🔎 La source : Le ministère de la Culture, chargé de verser les aides directes, publie chaque année la liste des titres de presse en ayant bénéficié.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Indispensables aides de l'État à un secteur en grande difficulté..
Où vont les 265 millions d’euros d’aides à la #presse ? 📰 Parce qu’elle informe les citoyens et enrichit le débat d’idées, la presse est un contre-pouvoir indispensable dans une #démocratie. C’est pourquoi elle bénéficie, depuis plus de 200 ans, du soutien #financier de l’État. 🏛️ Ces dernières années, ce soutien s’est renforcé à mesure que la santé économique de la presse se fragilisait. En effet, comparés à il y a 20 ans, les tirages des quotidiens nationaux ont chuté (- 64%), tout comme les revenus publicitaires (- 63%) et les recettes des ventes (-53%). L’an dernier, 205 millions d’euros d’aides directes ont donc été versées à la presse. Et voici comment elles se décomposent… 👇 Aides au #pluralisme = 23 millions € 🗞️ ➡️ Elles soutiennent les titres de presse qui ont des modèles économiques fragiles, notamment de faibles revenus publicitaires. En 2023, elles ont notamment été attribuées à 7 quotidiens nationaux, 55 titres de presse magazine, 12 quotidiens régionaux & locaux et 232 titres de presse périodique, régionale et locale. Aides au transport et à la diffusion = 133 millions € 🚛📮 ➡️ Elles visent à ce que les quotidiens nationaux soient disponibles chez les marchands de journaux, mais aussi dans les boîtes aux lettres (abonnements) partout sur le territoire et à un prix abordable. Aides à l’#investissement = 19 millions € 💶 ➡️ L’État finance des projets liés aux transitions numérique et écologique et encourage l’émergence de nouveaux médias. Aide papier = 30 millions € 📄 ➡️ Elle a été versée à titre exceptionnel pour compenser la hausse du coût du papier, conséquence de la guerre en Ukraine. 🤝 À toutes ces aides directes s’ajoutent enfin des aides « indirectes », sous forme d’avantages fiscaux, comme un taux de TVA « super réduit » de 2,1 %, et des tarifs postaux privilégiés qui réduisent d’un tiers le coût de l’affranchissement. 🎬 Format en collab’ avec le ministère de la Culture 📄 Le rapport : Tableaux des titres de presse aidés en 2023 https://lnkd.in/d4Rutx2j 🔎 La source : Le Ministère de la Culture, chargé de verser les aides directes, publie chaque année la liste des titres de presse en ayant bénéficié.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Où vont les 265 millions d’euros d’aides à la #presse ? 📰 Parce qu’elle informe les citoyens et enrichit le débat d’idées, la presse est un contre-pouvoir indispensable dans une #démocratie. C’est pourquoi elle bénéficie, depuis plus de 200 ans, du soutien #financier de l’État. 🏛️ Ces dernières années, ce soutien s’est renforcé à mesure que la santé économique de la presse se fragilisait. En effet, comparés à il y a 20 ans, les tirages des quotidiens nationaux ont chuté (- 64%), tout comme les revenus publicitaires (- 63%) et les recettes des ventes (-53%). L’an dernier, 205 millions d’euros d’aides directes ont donc été versées à la presse. Et voici comment elles se décomposent… 👇 Aides au #pluralisme = 23 millions € 🗞️ ➡️ Elles soutiennent les titres de presse qui ont des modèles économiques fragiles, notamment de faibles revenus publicitaires. En 2023, elles ont notamment été attribuées à 7 quotidiens nationaux, 55 titres de presse magazine, 12 quotidiens régionaux & locaux et 232 titres de presse périodique, régionale et locale. Aides au transport et à la diffusion = 133 millions € 🚛📮 ➡️ Elles visent à ce que les quotidiens nationaux soient disponibles chez les marchands de journaux, mais aussi dans les boîtes aux lettres (abonnements) partout sur le territoire et à un prix abordable. Aides à l’#investissement = 19 millions € 💶 ➡️ L’État finance des projets liés aux transitions numérique et écologique et encourage l’émergence de nouveaux médias. Aide papier = 30 millions € 📄 ➡️ Elle a été versée à titre exceptionnel pour compenser la hausse du coût du papier, conséquence de la guerre en Ukraine. 🤝 À toutes ces aides directes s’ajoutent enfin des aides « indirectes », sous forme d’avantages fiscaux, comme un taux de TVA « super réduit » de 2,1 %, et des tarifs postaux privilégiés qui réduisent d’un tiers le coût de l’affranchissement. 🎬 Format en collab’ avec le ministère de la Culture 📄 Le rapport : Tableaux des titres de presse aidés en 2023 https://lnkd.in/d4Rutx2j 🔎 La source : Le Ministère de la Culture, chargé de verser les aides directes, publie chaque année la liste des titres de presse en ayant bénéficié.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Parmi les sujets de la semaine dans la nouvelle édition des 10 liens, notre newsletter de veille bimensuelle : 🏜️ Dans l'État du Maryland, aux États-Unis, une équipe de chercheur·euses a passé un an à étudier l'état de l’information locale et l’étendue des déserts médiatiques. Conclusion : les résultats sont plus rassurants que prévu et témoignent même d’une santé robuste. 💶 « Personne n’y comprend rien » disait Nicolas Sarkozy à propos des soupçons concernant le financement libyen de sa campagne. Une déclaration qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Pire, elle est tombée dans celle de Mediapart qui lance une campagne pour financer un documentaire sur l’affaire. Pour toute contribution, vous pourrez peut-être remporter une virée bus « à la découverte des lieux emblématiques de la corruption à Paris » ou encore un « balai-chiotte Mediapart ». 🍪 Un souci avec les cookies ? The Guardian veut vous aider à mieux gérer votre consommation en mettant clairement en évidence une option « Tout refuser ». Un geste qui vise à permettre à ses lecteur·ices de mieux « contrôler la façon dont leurs données sont utilisées » mais qui a un coût pour le média britannique. Celui-ci rappelle que le financement de son travail repose en grande partie sur la publicité et, par conséquent, sur les cookies. Dans notre sélection, on vous parle aussi de Berlin, d’IA et de l’influence des « gen Z » sur les mots croisés. Cette nouvelle édition, préparée par notre journaliste Owen Huchon, est à lire juste ici ⬇️
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Cette branche d'activité n’est pas épargnée par la déprime générale, si l’on en croît les derniers chiffres communiqués par les professionnels. Retrouvez la chronique d'Emmanuel Cugny ➡️
La croissance du secteur numérique ralentit en France
francetvinfo.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Pour comprendre un peu il faut savoir donc pour comprendre l'actualité il est utile de savoir à qui appartient l'information ou plutôt qui la détient (Gardons l'Humour) l'affiche n'est pas la version flou de 2024 qui est payante c'est normal l'information ça se paye...
Médias français, qui possède quoi ?
monde-diplomatique.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
💪 Pourquoi soutenir un journal d'investigation local comme Mediacités ? Quand on parle de journalisme d'investigation, on pense souvent aux grandes enquêtes nationales. Mediacités mènent ce travail essentiel à l'échelle #locale. 🔴 Qu'est-ce que Mediacités doit à ses abonnés ? D’abord une information honnête, fiable et #indépendante sur les pouvoirs locaux à Lille, Toulouse, Nantes et Lyon. Mais aussi une transparence totale sur ses méthodes et ses finances. ✊ Dont acte : en 2023, Mediacités a résisté, mais enregistre une perte de 32 000 € pour un chiffre d’affaires de 433 000 €. Ses abonnements représentent 80% de ses recettes, l'objectif reste de gagner la confiance de 8 000 abonnés pour assurer la pérennité et #indépendance du média. 🗞️ Cette année, Mediacités a publié 687 articles, décryptant les enjeux de la politique locale, révélant les dessous de la vie publique. Un travail qui fait bouger les lignes dans chacune des régions où le journal est implanté ! Alors si vous voulez soutenir un #journalisme d'investigation ancré dans vos territoires, il existe deux solutions simples : 👉 Abonnez-vous pour rejoindre la communauté la mieux informée sur votre ville et son territoire 👉 Faites un don défiscalisable pour permettre à Mediacités de poursuivre ses enquêtes On vous explique tout ici : le détail de nos comptes 2023 et comment nous soutenir : https://lnkd.in/e398_q8C Si la ligne d’arrivée pointe à l’horizon, il nous reste encore une petite distance à franchir pour atteindre l'équilibre #économique. Une étape clé pour garantir notre indépendance et notre impact sur la vie démocratique locale.
Mediacités vous ouvre ses comptes 2023
https://www.mediacites.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
J'alerte 🚨 depuis quelques années sur la nécessité des journaux quotidiens à s'adapter au plus vite au digital et redéfinir leur modèle économique. Je l'ai même abordé dans mon livre, dès le 1er chapitre où j'analyse la façon dont le New York Times depuis 2011 s'est lancé dans le digital et a inspiré des centaines voire des milliers de médias à faire de même et saisir les opportunités du numérique. Aujourd'hui The New York Times a plus d'abonnés payants de son site web que son journal papier et a élargi sa cible au monde entier grâce à une stratégie décennale (sur 10 ans) avec d'énormes investissement. En France, c'est le journal Mediapart qui a initié ce modèle de NYT et tous les ténors comme le Le Monde, Le Figaro ou Le Parisien ont reproduit ce modèle. Cette semaine, on nous a annoncé tristement l'arrêt de 2 journaux quotidiens emblématiques au Sénégal, Sunu Lamb 🤼♂️ spécialisé sur la Lutte sénégalaise qui tirait jusqu'à 150 000 exemplaires sur les grands combats et le quotidien Stades, spécialisé sur le Sport 🏟 et qui était souvent le 1er ou 2ème tirage au Sénégal en nombre d'exemplaires quotidiens. Malheureusement pour ce secteur, il y a de moins en moins de lecteurs dans le monde, le support papier perd du terrain sous toutes formes et ses formats, il faut s'adapter, au Sénégal 🇸🇳, le changement prend du temps et au moment où il est initié c'est souvent très tard. Si les journaux quotidiens ne s'adaptent pas au plus vite, d'autres s'en suivront. Je suis sûr que beaucoup fonctionnent déjà à perte. Mon idée pour permettre à ce secteur qui emploie tant de journalistes de subsister est de fédérer les journaux sur une plateforme, de pousser les consommateurs à s'abonner à des prix accessibles permettant à beaucoup de sénégalais de souscrire et de rendre accessible l'information en ligne pour plus de portée. Bien évidemment, il faut des législations pour protéger les contenus des journalistes et éviter leur reproduction par des sites d'information, phénomène assez récurrent. Mais si chacun se lance avec son modèle propre et ses abonnements propres, et bien, cela ne servira à rien, certains s'en sortiront sûrement comme L'Obs ou Walfadjri mais d'autres mourront faute d'abonnés et de sources de revenus. Enfin, j'imagine les doutes qu'avec ce mode de paiement, il y a 2 éléments qui me permettent d'être optimiste par rapport au marché. 1er élément, le Pay Per View 👨💻 initié par le promoteur de lutte Luc Nikolai et adopté maintenant par tous ses compères. Le Pay Per View a permis aux promoteurs de gagner beaucoup d'argent en vendant eux-mêmes leurs événements sportifs sans passer par la Télé, les clients paient de 2000 à 5 000 F pour les regarder sur leurs smartphones. 2ème élément, les abonnements de ma génération sur Netflix et Spotify, beaucoup de personnes dans mon entourage paient chaque mois et bénéficient d'un accès illimités aux contenus de qualité de ces plateformes. Dites-moi ce que vous en pensez. #Walabok
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
L’AQMAT intervient dans les médias et dans les parlements. L’AQMAT publie beaucoup de nouvelles dans son infolettre et dans son magazine. Mais comme dirait Yvon Deschamps : « Quosse ça donne? » À vous de nous faire part dès maintenant de votre appréciation de nos efforts pour vous informer et vous défendre. Notre but : mieux prendre la parole et la plume alors que commencera un nouveau plan stratégique de trois ans à partir du 1er janvier 2025. Pour compléter en quelques minutes le sondage sur les Axes Se défendre et Informer, cliquez ici: https://lnkd.in/ekNytbRi
Axes DÉFENDRE et INFORMER: Pour orienter nos activités et priorités sur les besoins et aspirations de nos membres
fr.surveymonkey.com
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
PLF 2025 et crise de la presse : ce qu’il faut retenir Je vous partage les points importants du rapport sur le Programme Presse du Projet de Loi de Finances 2025, présenté par Michel Laugier, sénateur des Yvelines (Union Centriste). Ce rapport met en lumière une situation critique pour la presse française. 📉 Des chiffres alarmants : • Les ventes de presse ont chuté de 4,5 % en 2023. • Depuis 20 ans, les recettes publicitaires ont baissé de 70 %, les ventes de 48 %. • La presse quotidienne nationale est la plus touchée, avec une baisse de 60 % de ses ventes depuis 2019. 💡 Un soutien budgétaire préservé mais insuffisant : • 462 millions d’euros d’aides (directes et indirectes) sont prévus pour 2025. • Les aides à la diffusion diminuent (-2,1 %), tandis que les aides à la modernisation augmentent légèrement (+0,8 %). • Une réforme de la distribution (portage et postage) est en cours mais progresse lentement. ⚠️ Les défis majeurs identifiés par Michel Laugier : • Captation des revenus publicitaires par les plateformes numériques. • Difficultés à rentabiliser la transition numérique. • Charges croissantes liées au papier et à l’énergie. 🌍 Quelques points positifs : • L’Agence France-Presse (AFP) affiche des résultats financiers excédentaires grâce à une maîtrise des coûts et au soutien de l’État. • Les radios locales ont finalement été préservées après des ajustements budgétaires. 👉 Conclusion de Michel Laugier : Ce rapport rappelle l’urgence de réformer les aides publiques et d’accélérer la transition vers des modèles économiques viables. Plus qu’un enjeu économique, c’est un défi pour notre démocratie. Comment voyez-vous l’évolution du paysage médiatique dans les années à venir ? https://lnkd.in/dcBKFCW4 #Presse #PLF2025 #Transformation #Médias #Numérique
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
Consultante en Relations Presse • Énergie durable • 45 entreprises accompagnées • 14 ans d'expérience Marketing-RP • Marathonienne
5 moisJe ne connaissais pas ces montants, merci du partage ! Les nouveaux médias font une sacrée concurrence aux médias traditionnels. Pourtant les médias traditionnels- dont les 5 que tu cites, restent piliers dans une stratégie médiatique équilibrée.