Où vont les 265 millions d’euros d’aides à la #presse ? 📰 Parce qu’elle informe les citoyens et enrichit le débat d’idées, la presse est un contre-pouvoir indispensable dans une #démocratie. C’est pourquoi elle bénéficie, depuis plus de 200 ans, du soutien financier de l’État. 🏛️ Ces dernières années, ce soutien s’est renforcé à mesure que la santé économique de la presse se fragilisait. En effet, comparés à il y a 20 ans, les tirages des quotidiens nationaux ont chuté (- 64%), tout comme les revenus publicitaires (- 63%) et les recettes des ventes (-53%). L’an dernier, 205 millions d’euros d’aides directes ont donc été versées à la presse. Et voici comment elles se décomposent… 👇 Aides au #pluralisme = 23 millions € 🗞️ ➡️ Elles soutiennent les titres de presse qui ont des modèles économiques fragiles, notamment de faibles revenus publicitaires. En 2023, elles ont notamment été attribuées à 7 quotidiens nationaux, 55 titres de presse magazine, 12 quotidiens régionaux & locaux et 232 titres de presse périodique, régionale et locale. Aides au #transport et à la #diffusion = 133 millions € 🚛📮 ➡️ Elles visent à ce que les quotidiens nationaux soient disponibles chez les marchands de journaux, mais aussi dans les boîtes aux lettres (abonnements) partout sur le territoire et à un prix abordable. Aides à l’#investissement = 19 millions € 💶 ➡️ L’État finance des projets liés aux transitions numérique et écologique et encourage l’émergence de nouveaux médias. Aide #papier = 30 millions € 📄 ➡️ Elle a été versée à titre exceptionnel pour compenser la hausse du coût du papier, conséquence de la guerre en Ukraine. 🤝 À toutes ces aides directes s’ajoutent enfin des aides « indirectes », sous forme d’avantages fiscaux, comme un taux de TVA « super réduit » de 2,1 %, et des tarifs postaux privilégiés qui réduisent d’un tiers le coût de l’affranchissement. 🎬 Format en collab’ avec le Ministère de la Culture 📄 Le rapport : Tableaux des titres de presse aidés en 2023 : https://lnkd.in/d4Rutx2j 🔎 La source : Le ministère de la Culture, chargé de verser les aides directes, publie chaque année la liste des titres de presse en ayant bénéficié.
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Où vont les 265 millions d’euros d’aides à la #presse ? 📰 Parce qu’elle informe les citoyens et enrichit le débat d’idées, la presse est un contre-pouvoir indispensable dans une #démocratie. C’est pourquoi elle bénéficie, depuis plus de 200 ans, du soutien #financier de l’État. 🏛️ Ces dernières années, ce soutien s’est renforcé à mesure que la santé économique de la presse se fragilisait. En effet, comparés à il y a 20 ans, les tirages des quotidiens nationaux ont chuté (- 64%), tout comme les revenus publicitaires (- 63%) et les recettes des ventes (-53%). L’an dernier, 205 millions d’euros d’aides directes ont donc été versées à la presse. Et voici comment elles se décomposent… 👇 Aides au #pluralisme = 23 millions € 🗞️ ➡️ Elles soutiennent les titres de presse qui ont des modèles économiques fragiles, notamment de faibles revenus publicitaires. En 2023, elles ont notamment été attribuées à 7 quotidiens nationaux, 55 titres de presse magazine, 12 quotidiens régionaux & locaux et 232 titres de presse périodique, régionale et locale. Aides au transport et à la diffusion = 133 millions € 🚛📮 ➡️ Elles visent à ce que les quotidiens nationaux soient disponibles chez les marchands de journaux, mais aussi dans les boîtes aux lettres (abonnements) partout sur le territoire et à un prix abordable. Aides à l’#investissement = 19 millions € 💶 ➡️ L’État finance des projets liés aux transitions numérique et écologique et encourage l’émergence de nouveaux médias. Aide papier = 30 millions € 📄 ➡️ Elle a été versée à titre exceptionnel pour compenser la hausse du coût du papier, conséquence de la guerre en Ukraine. 🤝 À toutes ces aides directes s’ajoutent enfin des aides « indirectes », sous forme d’avantages fiscaux, comme un taux de TVA « super réduit » de 2,1 %, et des tarifs postaux privilégiés qui réduisent d’un tiers le coût de l’affranchissement. 🎬 Format en collab’ avec le ministère de la Culture 📄 Le rapport : Tableaux des titres de presse aidés en 2023 https://lnkd.in/d4Rutx2j 🔎 La source : Le Ministère de la Culture, chargé de verser les aides directes, publie chaque année la liste des titres de presse en ayant bénéficié.
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Indispensables aides de l'État à un secteur en grande difficulté..
Où vont les 265 millions d’euros d’aides à la #presse ? 📰 Parce qu’elle informe les citoyens et enrichit le débat d’idées, la presse est un contre-pouvoir indispensable dans une #démocratie. C’est pourquoi elle bénéficie, depuis plus de 200 ans, du soutien #financier de l’État. 🏛️ Ces dernières années, ce soutien s’est renforcé à mesure que la santé économique de la presse se fragilisait. En effet, comparés à il y a 20 ans, les tirages des quotidiens nationaux ont chuté (- 64%), tout comme les revenus publicitaires (- 63%) et les recettes des ventes (-53%). L’an dernier, 205 millions d’euros d’aides directes ont donc été versées à la presse. Et voici comment elles se décomposent… 👇 Aides au #pluralisme = 23 millions € 🗞️ ➡️ Elles soutiennent les titres de presse qui ont des modèles économiques fragiles, notamment de faibles revenus publicitaires. En 2023, elles ont notamment été attribuées à 7 quotidiens nationaux, 55 titres de presse magazine, 12 quotidiens régionaux & locaux et 232 titres de presse périodique, régionale et locale. Aides au transport et à la diffusion = 133 millions € 🚛📮 ➡️ Elles visent à ce que les quotidiens nationaux soient disponibles chez les marchands de journaux, mais aussi dans les boîtes aux lettres (abonnements) partout sur le territoire et à un prix abordable. Aides à l’#investissement = 19 millions € 💶 ➡️ L’État finance des projets liés aux transitions numérique et écologique et encourage l’émergence de nouveaux médias. Aide papier = 30 millions € 📄 ➡️ Elle a été versée à titre exceptionnel pour compenser la hausse du coût du papier, conséquence de la guerre en Ukraine. 🤝 À toutes ces aides directes s’ajoutent enfin des aides « indirectes », sous forme d’avantages fiscaux, comme un taux de TVA « super réduit » de 2,1 %, et des tarifs postaux privilégiés qui réduisent d’un tiers le coût de l’affranchissement. 🎬 Format en collab’ avec le ministère de la Culture 📄 Le rapport : Tableaux des titres de presse aidés en 2023 https://lnkd.in/d4Rutx2j 🔎 La source : Le Ministère de la Culture, chargé de verser les aides directes, publie chaque année la liste des titres de presse en ayant bénéficié.
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Les journaux et magazines vont-ils bientôt cesser de paraître ? 😱 Il faut voir la réalité telle qu'elle est. Même si ça fait mal de l'écrire et de le lire, la presse va mal. Et ce même si les chiffres d'affaires de quelques médias sont en augmentation. Les raisons ? >La presse est concurrencée par de nouveaux supports comme les réseaux sociaux >Le coût du papier a explosé >L'arrivée d'internet et de sa gratuité Depuis toujours, les titres de presse régionaux et nationaux fournissent un travail de qualité. Malheureusement, il faut reconnaître qu'ils ont besoin d'aides financières pour continuer à exercer durablement. En 2023, 809 titres ont ainsi bénéficié de 204,7 millions d’euros d’aides directes selon le Ministère de la Culture. Et parmi eux, pas moins de 46 ont reçu plus d'un million d'euros d'aides directes contre 15 l'année précédente. Voici le top 5 des médias les plus bénéficiaires : 1.Aujourd'hui en France 2.Le Figaro 3.La Croix 4.Le Monde 5.Ouest France Surpris par ce classement ? Vous vous attendiez à ce Top 5 ? #relationspresse #medias #presse
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#Médiatiques -Fini le soutien financier exceptionnel et généreux de l’État au profit de la presse depuis la crise Covid ! Place à un nouveau mécanisme : à peine 20 % des aides directes seront allouées à l'investissement. Vous l'aurez compris, la plus grosse partie vise le maintien à flot, en allégeant la facture des charges de fonctionnement et des salaires. A relever l'introduction d'un nouveau critère, celui du chiffre d’affaires (entre 2 et 10 millions de DH). Que faut-il retenir ? Une première lecture suggère une baisse de la subvention publique directe. Si le gâteau se rétrécit, les principaux éditeurs resteront les grands bénéficiaires. Mais quelle est la contrepartie notamment au niveau de l'offre éditoriale ? Le cas de la principale plateforme d’information marocaine en termes d’audience interpelle. Comment un éditeur digital, qui fait du sensationnel, du voyeurisme et de l'exploitation de la misère sa principale marque de fabrique, peut-il prétendre à une subvention publique ? Sans parler de la rentabilité insolente qu'il dégage. Vous avez dit... pluralisme et information de proximité ? Foutaises ! Reste à voir si le ministère de tutelle, au nom du droit d’accès à l’information, partagera des données détaillées sur l’attribution de cette manne publique. Pour rappel, depuis la structuration du soutien public à la presse en 2005, dans le cadre de contrats-programmes, force est de constater que ce mécanisme n’a jamais pleinement atteint ses objectifs (Rapport de la Cour des comptes 2016-2017). On le sait, le soutien public direct ne peut à lui seul garantir le maintien et le développement d’une presse de qualité et d’utilité publique. A quand un dispositif d’aides indirectes efficace ? Quid des incitations fiscales ? Et la régulation de la publicité ? Comment expliquer le fait que les pouvoirs publics acceptent que le marché publicitaire digital national soit dominé, de manière déloyale, par les principales plateformes mondiales, avec la complicité d’intervenants locaux qui contribuent à détruire la valeur de notre presse? -Le patron d’un groupe média publie, dans un blog d’un journal israélien, un billet dénonçant la décision de la CPI de lancer un mandat d’arrêt international contre Benjamin Netanyahou pour crime contre l’humanité. Ce texte serait peut-être passé inaperçu si le PJD n’avait pas réagi par un communiqué incendiaire, allant jusqu’à qualifier son auteur de "prosioniste". Réponse de l’intéressé : un communiqué-fatwa diffamatoire. En quoi ce blog, la réaction du PJD et la réponse de son auteur au parti de la lampe contribuent-ils réellement au débat sur l'évolution de la question palestinienne, une cause si chère au cœur des Marocains ? -Dans la presse francophone (généraliste et économique), pas la moindre allusion à l’affaire de viol et d'agression, impliquant des membres de familles riches, propriétaires de puissants groupes, à l’image du fils du président de la Confédération générales des entreprises du Maroc.
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Diomaye et la presse en pleurs Sur la nécessité de payer les redevances et de reverser les impôts, les arguments du président Diomaye vis-à-vis de la presse sont imparables. L’argument de non-rentabilité de l’activité d’information et d’éducation et de divertissement ne résiste pas à l’impératif d’équité et d’égalité dans le traitement des unités de production, notamment celles qui poursuivent une mission d’intérêt général. À ce titre, l’exemple des cliniques médicales est pertinent. Dans une société de droit et d’égalité, il ne doit être question pour des agents économiques de privatiser leurs profits et de mutualiser leurs pertes. Dans une émission animée par le journaliste Ablaye Cissé, le directeur général du Groupe Futur Média (GFM) a beaucoup insisté sur les déficits récurrents que connait l’entreprise de presse susnommée. Le véritable problème consiste, dès lors, à la floraison des organes de presse. Autrement dit, le nombre et l’offre de plateforme médiatique dépassent de loin les besoins et le potentiel du marché. Sous ce rapport, la solution durable viendra, non pas d’avantages et de privilèges de l’État, mais d’une sélection naturelle qui débouchera sur la compétitivité des organes survivants. Waltako
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🏛️𝗖𝗲 𝗾𝘂'𝗶𝗹 𝗻𝗲 𝗳𝗮𝘂𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗼𝘂𝗽𝗲𝗿 𝗮𝘂 𝗦𝗲́𝗻𝗮𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 [𝗦𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝟬𝟲/𝟬𝟱] Il est temps d'anticiper le programme législatif du #Sénat [𝟮/𝟮]. 𝗟𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 📌7 mai : présentation des conclusions du groupe de travail sur les institutions dirigé par Gérard Larcher, le Président du Sénat. 𝗟𝗮 𝗿𝗲́𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗼𝗶 𝗣𝗟𝗠 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱'𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲́𝗲 "Dans les grandes villes, les électeurs doivent avoir la même capacité de choisir leur maire que dans le reste de la France, c'est-à-dire par un vote direct." Dans la Tribune Dimanche, Emmanuel #Macron remet sur la table la réforme du scrutin Paris-Lyon-Marseille. Il salue le travail des parlementaires de la majorité autour de Sylvain Maillard et réclame un aboutissement rapide. Le groupe Renaissance devrait proposer deux urnes avec une prime de 25 % pour la liste arrivée en tête. Le rapport d'Eric Woerth sur la décentralisation devrait aussi fixer quelques pistes. Dans le même journal, le maire (PS) de Marseille, Benoît PAYAN, rappelle son soutien à cette réforme à condition que "ça soit réellement une réforme de simplification... sans nouvelles exceptions". 𝗟𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹'𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝗲́𝘃𝗼𝗶𝗹𝗲́ Alors que les collectivités ont de plus en plus de mal à s'assurer face à l'envolée des primes et franchises et résiliations unilatérales, un rapport gouvernemental signé par Alain Chrétien et Jean-Yves Dagès, tente de repenser le modèle. Je me le suis procuré et le publie intégralement dans La Gazette des communes 👉https://bit.ly/3WwosNk Les premières pistes que pourraient en retenir le gouvernement ont été dévoilées par Dominique Faure et Alain Chrétien dans une interview aux journaux du groupe Ebra. Ils envisagent, notamment, l’élargissement de la dotation solidarité aux événements climatiques (DSEC) et la mise en place d'un fonds émeutes qui serait alimenté par les 45 millions de contrats d’assurance. Côté procédure, les rapporteurs veulent réintroduire de la négociation. 𝗟𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗼𝘀 𝗲𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 1️⃣ D'après Contexte, le sénateur (LR) Remy Pointereau sera le président de la commission spéciale du #Sénat sur le PJL #simplification. Il est actuellement premier vice-président de la délégation aux collectivités chargé de la simplification des normes. 2⃣ Alors que le Sénat s’apprête à examiner la PPL sur les #meublés touristiques, Intercommunalités de France, France urbaine et Association Nationale des Élus des Littoraux accentuent leur lobbying en appelant dans un communiqué les sénateurs à préserver les mesures issues de l’Assemblée nationale. Ils craignent les pressions diverses des lobbys et que le gouvernement revienne sur la réduction de l’abattement fiscal comme il avait expliqué lors du PLF 2024 avoir oublié de supprimer cet amendement. https://bit.ly/3JOrgOg
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Cette branche d'activité n’est pas épargnée par la déprime générale, si l’on en croît les derniers chiffres communiqués par les professionnels. Retrouvez la chronique d'Emmanuel Cugny ➡️
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😨😨😨😨😨😨😨 "En l’absence de mesures, le déficit public aurait atteint environ 7 % du PIB en 2025. Cette tendance défavorable résulte notamment d’une hausse des recettes de prélèvements obligatoires moins élevée que celle de l’activité, de la hausse de la charge de la dette en lien avec la remontée des taux d’intérêt, des dépenses de prestations vieillesse en nette hausse en raison de leur revalorisation sur l’inflation passée, et de la dynamique des dépenses de prestation sociale liées au vieillissement démographique et de dépenses dynamiques des administrations territoriales" - https://lnkd.in/ezbYvAuy.
Projet de loi, n° 324
assemblee-nationale.fr
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Rien de surprenant dans une optique libérale : le marché doit réguler la presse écrite qui est privée et il ne faut pas miser sur le soutien de la Confédération. Évoquer comme motif les difficultés financières de l’Etat tout en concédant le rôle primordial de la presse dans notre système fédéral et démocratique est toutefois indécent. On peut espérer que le Parlement, dans un contexte particulièrement tendu pour la presse régionale et locale imprimée, adopte une solution ciblée pour la sauvegarde des titres les plus fragilisés par la transition numérique. Ce n’est pas gagné.
Le Conseil fédéral contre une aide indirecte accrue à la presse locale et régionale
rts.ch
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