Post de Romuald GARNIER

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Fondateur / Gérant MAISON BIOLOGIQUE Audierne - Douarnenez Coach / Equicoach Certifié HORSES&COACHING / Intervenant professionnel Master Gestion des Territoires et Développement Local (UBO)

Extraits de l'article complet ci-dessous qui témoignent d'une conviction personnelle évidente 👇 . Pourquoi les leaders doivent aussi apprendre à s’effacer ? "Il n’y a pas de lumière sans ombre”, disait Aragon. Et si le véritable rayonnement se jouait dans l’ombre ? A l’échelle de l’entreprise, cela veut dire savoir s’effacer au profit de la mission de l’organisation tout entière. C’est accepter que cette mission prime sur l’individu. Car finalement, que restera-t-il de l’entrepriseaprès son fondateur et ses dirigeants ? Sa mission. Le dirigeant moderne est un passeur L’entreprise doit survivre à son dirigeant, c’est une évidence. Tout dirigeant devrait d’ailleurs se fixer comme objectif de ne jamais limiter l’entreprise à sa personne. C’est déjà moins évident et pourtant, c’est fondamental. Lorsqu’un dirigeant incarne tellement son entreprise qu’elle lui est automatiquement associée, c’est forcément dangereux. Tout d’abord parce que c’est faux : une entreprise est toujours le fruit d’un travail collectif. Ensuite parce qu’une personne est toujours moins puissante qu’un collectif en mouvement. Penser son entreprise comme si on devait la quitter est une immense source d’efficience car cela conduit à constituer un comité de direction excellent et solidaire, à clarifier sa stratégie et ses valeurs, et à se poser une question essentielle : “Que devrait-il rester de mon projet si je n’étais plus là ?”. L’art du silence Le silence est à la source de la qualité principale des leaders de l’ombre : le discernement. Se taire, écouter, observer pour distinguer les signaux faibles, la valeur informelle, les émotions… Des attitudes fondamentales d’ailleurs largement plébiscitées par les collaborateurs. La considération (37%), l’empathie (33%), l’écoute (31%) arrivent ainsi en tête des qualités citées par les actifs pour définir un bon leader, selon une étude du Boston Consulting Group. Agir dans l’ombre pour son écosystème Le leader doit trouver le temps d’aller à la rencontre de ce qui l’entoure, de comprendre l’écosystème dans lequel il évolue. Un écosystème n’est pas un agrégat de contacts qui gravitent autour de nous. C’est une chaîne d’étapes, de personnes, de structures, d’institutions, qui se tiennent la main. Chaque maillon est déterminant pour que la chaîne soit plus solide. Etre leader, c’est agir quotidiennement dans l’ombre pour intégrer tous les maillons de sa chaîne en comprenant et en respectant les besoins des uns et des autres. Cela permet à chacun de mieux jouer son rôle, à tous de mieux se passer le relais et, in fine, à la mission d’être mieux réalisée. Cet état d’esprit qui conduit à prendre soin de tout un écosystème, plutôt que de sa seule entreprise, confère au dirigeant une posture très différente. Il agit dans l’ombre au service d’un collectif qui le dépasse. Le beau perd son existence si l’on supprime les effets d’ombre » (« L’Éloge de l’ombre », de Junichirô Tanizaki).

Pourquoi les leaders doivent aussi apprendre à s’effacer ?

Pourquoi les leaders doivent aussi apprendre à s’effacer ?

hbrfrance.fr

Anne-Laure Noblet

Assistante commerciale investie et passionnée par son métier

7 mois

L'humilité c'est une grande qualité !

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