Que choisir entre DÉSISTEMENT OU VICTOIRE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL ? A quelques jours du deuxième tour des élections législatives, suite à la victoire écrasante du RN face à ses principaux challengers, la peur de voir le RN l'emporter au deuxième tour des élections législatives, les pousse à procéder aux alliances contre- nature pour favoriser les désistements des candidats arrivés en deuxième position, afin d'éviter les triangulaires. En effet, "pas une seule voix pour le RN ". tel est le mot d'ordre lancé par les challengers pour contrer le RN, notamment par le Président Macron qui est obligé de former une alliance contre-nature avec le NFP et la Droite pour former le Front Républicain avant d'entamer les fameux désistements. Il est nécessaire de préciser que les Triangulaires profiteraient au candidat qui est arrivé en tête au premier tour si seulement les deux autres candidats arrivés en deuxième et troisième se maintenaient. Ce qui pourrait faire l'affaire du RN qui est arrivé en tête dans plusieurs circonscriptions pour remporter la majorité absolue au deuxième tour. Il est important de rappeler en passant, qu'en cas d'égalité sur le nombre de voix, c'est le candidat le plus âgé qui l'emporterait. Pour l'heure, chaque camp est préoccupé à l'étude minutieuse du cas par cas pour déterminer le nombre de candidats qui devaient désister, même si certains parmis eux pourraient exiger certaines conditions qui ne pourront être traitées qu'ulterieurement en interne. Toutefois, que ça soit les désistements ou les alliances contre nature, ce sont des pratiques pourtant, reconnues par la Constitution, sont de plus en plus controversées par certains politiques, la jugeant contraires aux valeurs déontologiques du métier de politique ou de la démocratie. Un Sénateur du LR avait d'ailleurs, déposé une proposition de loi dans le but d'interdire les désistements dans l'entre-deux-tours des élections législatives et départementales au motif que cette pratique pourrait fissurer les règles de la démocratie et entraînerait une véritable abomination des français vis-à-vis du métier de politique. Perdre les élections à deux ou trois points seulement à cause de ces désistements, ou à l'inverse, remporter grâce à deux ou trois points seulement, seraient simplement tuer la démocratie. Malheureusement, cette proposition de loi est rangée quelque part dans les tiroirs du Parlement qui attend impatiemment, la constitution des nouveaux députés.
Post de Samba Djunga
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➡ Second tour des législatives : le RN a-t-il vraiment pris une «claque» ? TRIBUNE. La tendance à présenter les résultats des législatives comme une défaite pour le RN, malgré sa progression significative en voix et sièges, met en lumière l’importance de comprendre les modes de scrutin et la réalité des chiffres électoraux, estime le professeur en droit public Christophe Boutin. 👉"Entre le premier tour de 2022 et celui de 2024, le Rassemblement national progresse d’un peu plus de 5 millions de voix" « La claque », titrait parmi d’autres le journal Les Échos du 8 juillet, précisant, pour que l’on comprenne bien : « Le RN, seulement troisième, subit une lourde défaite tout en gagnant des sièges ». On appréciera la formule, qui montre combien la post-vérité s’invite dans les commentaires électoraux, comme elle s’est déjà invitée dans d’autres domaines, construisant une réalité parallèle. On imagine les titres possibles en tenant compte d’espérances déçues, ce qui aurait pu donner : « 6 juin, lourde défaite des Alliés, qui gagnent cependant du terrain sur les plages »… Car si échec du Rassemblement national il y a ce n’est pas tant face à la réalité de sa situation politique que par rapport aux fantasmes nés en grande partie d’une mauvaise compréhension des modes de scrutin. Après le résultat des élections européennes en effet, certaines projections médiatiques n’ont pas hésité à évoquer la possibilité de voir ce parti disposer d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Divine surprise pour les uns, cauchemar pour les autres, cette hypothèse n’a si longtemps prospéré que parce qu’elle servait en fait la cause… de quasiment toutes les formations politiques. En « dramatisant » la consultation électorale elle motivait les électeurs des deux camps, soit qu’ils soutiennent soit qu’ils s’opposent, et contribua sans doute à cette meilleure participation de 2024 (20 points de plus par rapport à 2022). Pour autant, projeter le résultat d’une élection à un tour sur celui d’une élection à deux tours est impossible : même en tenant compte d’un effet de vague qui vient partiellement gommer le fait que les deux consultations n’ont pas le même objet, la question du report de voix, et donc des alliés potentiels, devient centrale dans le second cas, et à plus forte raison lorsque l’augmentation de la participation permet le développement de triangulaires et que suit une vague de désistements. Les instituts de sondage ont donc fait varier leurs estimations tout au long du déroulement de la campagne, notamment entre les deux tours. Mais, sans doute trop influencés par les tensions et violences qui s’étaient manifestées entre les camps de la gauche et de la majorité présidentielle lors des élections européennes, et qui persistaient pour partie au moins lors de cette campagne des législatives, (...)
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Coup de théâtre entre les deux tours des législatives 2024 ! En seulement deux jours, plus de 200 candidats arrivés en 3ème position se sont retirés pour faire barrage au Rassemblement National, qui a réalisé une percée historique au 1er tour avec 33% des voix. Une vague de désistements sans précédent visant à empêcher le parti de Marine Le Pen d’obtenir une majorité à l’Assemblée. Mais cette stratégie sera-t-elle payante ? Front républicain version 2024 : une mobilisation express des candidats Avec plus de 30% des voix au niveau national, le Rassemblement National a créé un véritable séisme politique. Face à cette menace, une riposte s’est rapidement organisée. En 48h chrono, la quasi-totalité des triangulaires et quadrangulaires encore en lice ont volé en éclats. Les états-majors des partis ont donné des consignes claires : se désister partout où le RN est en position de l’emporter. Le mouvement a été enclenché par la NUPES, dont plus de 130 candidats se sont retirés. Puis par la majorité présidentielle et LR, complétant le front républicain nouvelle formule. Objectif affiché : concentrer les reports de voix sur une seule force politique pour barrer la route au parti nationaliste et l’empêcher de décrocher la majorité des 289 sièges. Un scénario qui pourrait permettre au RN d’avoir les mains libres pour appliquer son programme. Des désistements massifs, mais des reports incertains Si l’intention est louable sur le papier, les reports de voix sont loin d’être automatiques. Les instituts de sondage alertent : une partie significative des électeurs de gauche pourraient s’abstenir plutôt que de choisir un candidat “bourgeois”, perçu comme trop éloigné de leurs idées. Entre un candidat de droite et le RN, certains préféreront rester chez eux. D’autres voteront blanc ou nul. Il y a un risque réel de déperdition. – Frédéric Dabi, Directeur de l’Ifop Idem dans l’autre sens. Les électeurs LR ou Macron-compatibles pourraient rechigner à soutenir le candidat de la NUPES, taxé d’extrémisme. L’afflux massif vers le RN d’une partie de l’électorat de droite “dure” complique aussi l’équation. Le RN face à un plafond de verre ? Malgré sa dynamique du 1er tour, le Rassemblement National n’a pas encore gagné. Les sondages le donnent en tête en sièges, mais sous la barre fatidique des 289 députés. La faute à un plafond de verre qui perdure, du fait de son isolement politique. Marine Le Pen en est bien consciente. Lors de son discours dimanche soir, elle a tendu la main aux électeurs de tous bords, les invitant à la “rejoindre” pour “restaurer l’ordre” dans un pays “au bord du chaos”. Une tentative pour casser son image clivante. Vers un 3ème tour social ? Si la barre des 289 sièges semble hors de portée, le RN devrait malgré tout enregistrer entre 150 et 200 élus selon les projections. Un groupe puissant et influent, en mesure de peser sur les débats à l’Assemblée. Une poussée nationaliste qui pourrait entraîner un raidissement du pouvoi...
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Alors que les élections législatives approchent à grands pas, la majorité présidentielle semble plus divisée que jamais sur la stratégie à adopter face aux deux extrêmes politiques, le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI). Un véritable casse-tête pour les troupes d’Emmanuel Macron, qui risque de rendre le pays ingouvernable. Le dilemme de la majorité : faire barrage ou s’abstenir ? Au sein du camp présidentiel, deux courants s’affrontent. D’un côté, ceux qui appellent à tout faire pour barrer la route au RN, quitte à voter pour les candidats de gauche, y compris LFI. Un positionnement défendu par des figures comme le premier ministre Gabriel Attal ou l’ex-présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet. De l’autre, les partisans d’un “ni-ni” plus ambigu, refusant de choisir entre ce qu’ils considèrent comme deux périls pour la France. Une ligne incarnée par des poids lourds comme Gérald Darmanin à l’Intérieur ou Édouard Philippe au Havre. Et c’est cette deuxième option qu’a clairement choisie Bruno Le Maire. Bruno Le Maire dénonce une stratégie “irresponsable” Invité sur France 5, le ministre de l’Économie n’y est pas allé par quatre chemins. Selon lui, ceux qui prétendent “combattre le RN” en s’alliant avec “un parti qui est un danger pour la nation“, en l’occurrence LFI, font preuve d’une irresponsabilité coupable. “Tout ça est incompréhensible pour les gens“, a-t-il martelé. Je ne mets pas d’équivalence entre le Rassemblement national et la France Insoumise. Mais LFI est aussi un danger. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie Pour Bruno Le Maire, qui dit vouloir “combattre le RN” sans pour autant “voter LFI“, il serait absurde de hiérarchiser les menaces, entre un péril “immédiat” et un autre “qui pourrait arriver demain“. En cas de duel RN-LFI au second tour, le locataire de Bercy assure qu’il votera blanc, considérant que c’est aussi “prendre position“. Vers un pays ingouvernable ? Si les derniers sondages prédisent qu’aucun “péril“, pour reprendre l’expression de Bruno Le Maire, ne devrait décrocher la majorité absolue à l’Assemblée, le spectre d’un parlement fracturé et ingouvernable se précise de jour en jour. Un scénario catastrophe pour le camp présidentiel, qui pourrait se retrouver pris en étau entre deux oppositions radicales et déterminées. Face à cette menace, la majorité saura-t-elle retrouver son unité et proposer une troisième voie crédible aux Français ? Réponse dans les urnes, les 27 juin et 4 juillet prochains. D’ici là, gageons que les passes d’armes et autres dissensions internes n’ont pas fini d’animer la Macronie. The post Législatives : Quand la Majorité se Déchire Face à l’Extrême first appeared on ViralMag.fr.
Alors que les élections législatives approchent à grands pas, la majorité présidentielle semble plus divisée que jamais sur la stratégie à adopter face aux deux extrêmes politiques, le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI). Un véritable casse-tête pour les troupes d’Emmanuel Macron, qui risque de rendre le pays ingouvernable. Le dilemme de la majorité : faire barrage ou s...
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Un vent de changement souffle sur le paysage politique français. Le dernier scrutin des élections législatives a montré une poussée sans précédent du parti d’extrême droite, le Rassemblement National (RN). Malgré le fameux “barrage républicain” censé faire rempart, le RN semble désormais s’imposer comme une force politique majeure et incontournable, reflétant une France en quête de changement. Immersion dans les coulisses de ce séisme politique. La vague bleu marine submerge l’Assemblée Avec près d’une centaine de députés élus, soit une augmentation de 58% par rapport à 2022, le Rassemblement National réalise une percée historique. Loin d’être un simple feu de paille, cette progression spectaculaire confirme une dynamique enclenchée ces dernières années, le nombre d’élus RN ayant déjà été multiplié par 12 entre 2017 et 2022. Un ancrage durable dans le paysage politique. Le barrage républicain impuissant ? Pourtant, tous les regards étaient braqués sur le RN durant l’entre-deux-tours, avec une intense campagne anti-RN pour tenter de contenir son ascension via le “front républicain”. Mais cette stratégie semble avoir atteint ses limites : Le “barrage républicain” devient périlleuse et problématique. En effet, le RN a remporté ces élections législatives, certes sans parvenir au pouvoir. Mais il atteint des niveaux électoraux sans précédent dans son histoire. – analyse Dominique Reynié, politologue D’autant que la gauche, principale promotrice de ce barrage, apparaît affaiblie avec seulement 27,3% des suffrages au second tour. Le barrage serait-il un outil d’une gauche minoritaire pour contrer la volonté populaire ? Le nouveau visage de la droite française Avec 37% des suffrages et près de 80% du vote de droite, le RN s’impose désormais comme la force dominante de la droite française, loin devant Les Républicains. Une recomposition politique majeure qui pose question : Le « barrage républicain » est non seulement en train de fabriquer une équivalence entre le RN et la droite, mais aussi entre le RN et le « peuple », le RN et le monde du travail. – s’inquiète Dominique Reynié Avec sa sociologie populaire, le RN réussit à capter un électorat qui ne se retrouve plus dans la droite et la gauche traditionnelles, perçues comme déconnectées des réalités. Vers un nécessaire aggiornamento démocratique ? Quoi qu’on en pense, le succès du RN oblige à repenser le fonctionnement de notre démocratie. Peut-on encore ignorer ou stigmatiser un parti qui rassemble près de 40% des suffrages ? Les digues du passé semblent obsolètes. Il demeure problématique de songer qu’entre le premier et le second tour, nous avons assisté à un refoulement forcé de l’expression démocratique. – estime Reynié Un constat qui appelle à réinventer le débat démocratique, au-delà des vieux clivages et réflexes d’anathèmes. Le succès du RN est aussi le symptôme d’une France qui veut du changement et être entendue. À la classe politique d’en prendre acte et de se ...
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La France retient son souffle. Au lendemain d’un premier tour des élections législatives marqué par une percée historique de l’extrême droite, la question du « barrage républicain » enflamme le débat politique. Alors que la gauche et la majorité présidentielle appellent à une grande « union sacrée » contre le Rassemblement National au second tour, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme un déni démocratique. Le spectre d’une Assemblée bleu Marine Avec plus de 30% des suffrages exprimés et des candidats qualifiés dans près de 400 circonscriptions, le parti de Marine Le Pen est en position de force pour le second tour. Un scénario cauchemardesque pour tous ceux qui rêvent encore d’un front républicain pour contrer l’extrême droite. Dès l’annonce des résultats, les leaders de la gauche et de la majorité ont ainsi multiplié les appels solennels au rassemblement et à la mobilisation des électeurs. Il faut faire barrage à l’extrême droite par tous les moyens démocratiques. – Élisabeth Borne, Première Ministre Du côté de La France Insoumise et d’EELV, le mot d’ordre est clair : pas une voix ne doit aller au RN, quitte à voter pour un candidat de la majorité dans les duels LREM/RN. Une position loin de faire l’unanimité à gauche, où certains refusent de « choisir entre la peste et le choléra ». Le malaise démocratique Car au-delà des appels aux bons sentiments, cette élection semble cristalliser un profond malaise démocratique. Pour beaucoup, le fameux « barrage » apparaît en effet de plus en plus comme un rituel hypocrite, un pis-aller destiné à masquer l’incapacité des partis traditionnels à répondre aux attentes des Français. Un Français sur deux n’est pas allé voter au premier tour Les votes RN apparaissent de plus en plus comme un choix d’adhésion Dans ce contexte, le sentiment de dépossession politique n’a cessé de croître ces dernières années. Et les résultats du premier tour sont venus confirmer cette tendance de fond, avec une abstention record et des votes protestataires qui se portent massivement sur le RN et dans une moindre mesure sur LFI. Vers un Parlement ingouvernable ? Dès lors, c’est la question de la représentativité et de la légitimité du futur Parlement qui se pose. Si l’extrême droite devait être largement battue grâce au front républicain, au prix d’alliances contre-nature, le risque est grand de voir émerger une Assemblée fragile et contestée, minée par les rancœurs et les conflits. On risque d’avoir un Parlement coupé du pays réel, où les extrêmes seront sous-représentés par rapport à leur poids réel. – Un député sortant Un scénario périlleux au moment où la France affronte de multiples crises et a plus que jamais besoin d’un pouvoir fort et légitime pour tracer une route claire. Le second tour du 18 juin s’annonce donc crucial et incertain. Et au-delà de l’enjeu du barrage, c’est bien la question de l’avenir de notre démocratie qui se joue. The post Législatives 2024 : l...
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🔍 Focus sur le sondage ODOXA – Backbone Consulting pour LeFIGARO. Cette semaine, le sondage analyse l’influence des consignes de vote pour le second tour des élections législatives. 👉 La domination du Rassemblement National est indéniable malgré les consignes de vote de certains partis puisque 38% des Français se prononcent en faveur du RN dans un duel l’opposant au Nouveau Front Populaire alors que seuls 25% des Français manifestent une préférence claire pour le candidat du NFP. 👉 La volonté de faire barrage aux extrêmes domine puisque 60% des Français souhaitent qu’en cas de troisième place pour LR ou Ensemble pour la République au second tour, le parti se désiste. Néanmoins les Français sont partagés à 50-50 sur la cible : la moitié veut faire barrage au RN et l’autre moitié au Nouveau Front Populaire. 👉 Dans ce contexte de brouillard électoral, les consignes de vote auront un impact considérable : 48% des Français envisagent d’en tenir compte, et 54% des 18-24 ans. 📣 Véronique Reille Soult, présidente de Backbone Consulting et experte de l’opinion sur les réseaux sociaux confirme cette perte de repères : « bon nombre d’internautes cherchent une boussole » dans ces élections. Par ailleurs, la peur et l’inquiétude dominent la campagne ce qui a pour conséquence « un intérêt accru pour l’élection et une immense attente autour des résultats du premier tour ». 📰 Retrouvez l’article du Figaro en intégralité : https://lnkd.in/gPJfbXn7 📊 Pour lire le sondage : https://lnkd.in/gf7SWSv4 #legislatives2024 #opinion #expertise
Législatives : duels face à la gauche, triangulaires avec le camp Macron... le RN favori du second tour quelles que soient les configurations
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LA CHUTE. A 20h ce dimanche depuis son palais, Emmanuel Macron a pris connaissance des résultats des élections législatives qu’il avait lui-même provoqué : une projection autour de 60 à 90 députés pour la majorité contre 250 en 2022. Le Rassemblement National obtient un score historiquement faut avec de 34 % des suffrages soit plus de 10 500 000 votes. Le président voulait une confirmation, elle est claire, il n’a plus la confiance des Français. Sa réponse, arrogante comme à l’accoutumée, est d’appeler à voter contre le Rassemblement National, premier parti de France, en ressortant l’arme du « front républicain ». Cette arme électorale est redoutable puisqu’elle permet à des candidats impopulaires d’être largement élus et de se maintenir au pouvoir. En suivant sa logique, la seule nouvelle majorité possible réunirait alors la social-démocratie (Renaissance, Modem une partie des Républicains, Parti Socialiste) avec la gauche radicale (Europe Écologie Les Verts et La France Insoumise) Quels sont les points communs de tous ces partis de gauche ? Ils importent des problématiques et des débats propres aux anglo-saxons et qui n’ont rien à voir avec notre culture : les théories raciales, l’avortement, le patriarcat, la guerre des genres. Ces partis tentent aussi d’importer des conflits qui n’ont rien à voir avec les intérêts de la France (le kéfié palestinien, le drapeau Ukrainien). Ils défendent une volonté de transformation des hommes et des femmes de manière autoritaire, et ce, quoiqu’il en coûte. Ces élections soulignent encore le conflit entre deux modèles de « liberté » pour les individus : - La liberté par la réussite, son capital, son talent individuel défendu par la droite libérale aujourd’hui réunie autour des Républicains à droite d’Eric Ciotti et du Rassemblement National - La « liberté » par la soumission à la collectivité, la liberté du temps libre en contrepartie d’un revenu universel offert par l’État tout puissant, l’égalité de tous et absolue pendant qu’une « élite » bien-pensante et éclairée nous dirige
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C’est un véritable coup de tonnerre dans le paysage politique français. Alors que tous les sondages prédisaient une large victoire du Rassemblement national aux élections législatives anticipées, c’est finalement le Nouveau Front Populaire (NFP) qui crée la surprise en s’imposant comme la première force à l’Assemblée nationale. Un résultat inespéré pour cette alliance de la gauche rassemblée, qui signe son grand retour sur le devant de la scène. La gauche rassemblée déjoue les pronostics Malgré les divergences et les tensions internes, les principaux partis de gauche ont su mettre leurs différends de côté le temps de la campagne, avec un objectif clair : empêcher le Rassemblement national de Marine Le Pen d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Stratégie payante, puisque selon les premières estimations, le NFP obtiendrait entre 180 et 215 sièges, loin devant le RN. Il doit y avoir un avant et un après 7 juillet. – Olivier Faure, patron du PS Jean-Luc Mélenchon, grand artisan de la victoire Si ce résultat est une surprise pour beaucoup, il est le fruit d’un travail de longue haleine mené par Jean-Luc Mélenchon. Le leader de La France Insoumise, qui avait réussi à rassembler la gauche lors des élections législatives de 2022 sous la bannière de la NUPES, a réitéré l’exploit cette année avec le NFP. Une union élargie au PS, EELV et au PCF, qui a permis de rivaliser avec le RN dans de nombreuses circonscriptions. Autre satisfaction pour la gauche, la bonne tenue des écologistes menés par Marine Tondelier, qui confirment leur ancrage local. EELV pourrait obtenir un groupe parlementaire, une première dans l’histoire du parti. De quoi peser dans les futurs débats à l’Assemblée. Les clés d’un gouvernement entre les mains du NFP Avec ce résultat, le NFP s’impose comme un acteur incontournable pour la constitution d’un gouvernement. Le président Emmanuel Macron, affaibli par la déroute de la majorité présidentielle, va devoir composer avec cette nouvelle donne politique. Des tractations devraient s’engager dans les prochains jours entre l’Élysée et les leaders de la gauche. Si certains à gauche, comme l’aile gauche de LFI, sont partisans d’une opposition ferme au gouvernement, d’autres plaident pour une attitude plus conciliante afin de peser sur les futures réformes. Les semaines à venir s’annoncent en tout cas décisives pour l’avenir du quinquennat Macron et le rôle que jouera le NFP dans cette nouvelle équation politique. Le Rassemblement national contenu, une satisfaction pour la gauche Même si le nombre de députés RN à l’Assemblée reste conséquent, avec entre 150 et 170 sièges selon les projections, leur progression est jugulée par rapport à 2022. Un soulagement pour les opposants à l’extrême-droite, qui craignaient de voir Marine Le Pen obtenir une majorité absolue et imposer son agenda politique. La constitution du NFP et la mobilisation de l’électorat de gauche ont donc permis de limiter la poussée du RN, en faisan...
C’est un véritable coup de tonnerre dans le paysage politique français. Alors que tous les sondages prédisaient une large victoire du Rassemblement national aux élections législatives anticipées, c’est finalement le Nouveau Front Populaire (NFP) qui crée la surprise en s’imposant comme la première force à l’Assemblée nationale. Un résultat inespéré pour cette alliance de la gauche rassemblée...
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Les élections législatives de 2024 ont réservé bien des surprises, mais l’une des plus marquantes est sans conteste la prise de contrôle du bureau de l’Assemblée nationale par la gauche. Au terme d’une nuit électorale mouvementée, le Nouveau Front populaire (NFP) est parvenu à décrocher une majorité absolue au sein de cette instance cruciale du Palais Bourbon. Un véritable séisme politique qui redistribue les cartes du pouvoir législatif. La Gauche Unie Fait Basculer le Bureau de l’Assemblée Écologistes, communistes, socialistes et insoumis ont su taire leurs différences le temps d’une élection pour rafler 12 sièges sur les 20 que compte le bureau de l’Assemblée nationale. Une prouesse rendue possible par la détermination des troupes du NFP, présentes en nombre jusqu’au bout de la nuit pour arracher la victoire à l’arraché. Face à eux, les députés macronistes, minoritaires dans l’hémicycle, n’ont rien pu faire pour endiguer cette vague rose-rouge-verte. Le Bureau, Clé de Voûte du Pouvoir à l’Assemblée Mais pourquoi un tel acharnement à conquérir le bureau ? C’est que cette instance, méconnue du grand public, concentre des pouvoirs considérables. Véritable gouvernement de l’Assemblée nationale, il en est la plus haute autorité administrative et est chargé de son bon fonctionnement. Concrètement, cela signifie qu’il a son mot à dire sur de nombreux sujets : L’organisation des travaux parlementaires La gestion des moyens humains, immobiliers et financiers Les nominations à des postes clés Le règlement de l’Assemblée Bref, qui contrôle le bureau contrôle le Palais Bourbon. Et c’est désormais la gauche qui est aux manettes, pour le plus grand dam du camp présidentiel. La Revanche des Macronistes Contrariés Ironie de l’histoire, les marcheurs avaient réussi le même tour de force lors de la législature précédente. Malgré une majorité relative, ils étaient parvenus à s’adjuger la majorité absolue au bureau, leur permettant de garder la main sur de nombreux arbitrages. Un avantage qui leur file aujourd’hui entre les doigts, les condamnant à devenir spectateurs de la vie interne de l’Assemblée. Le camp macroniste n’en croit pas ses yeux. En quelques heures, il a perdu le contrôle de l’institution qu’il dominait encore hier. Un député de la majorité présidentielle Et Maintenant ? Les Chantiers Prioritaires de la Gauche Fort de sa nouvelle majorité, le NFP compte bien utiliser ses prérogatives pour imprimer sa marque sur le Palais Bourbon. Parmi ses priorités : Une réforme du règlement pour muscler les droits de l’opposition et renforcer les contrôles sur l’exécutif Une réorganisation des commissions pour les rééquilibrer en faveur de la nouvelle majorité Des moyens supplémentaires alloués aux groupes de gauche pour mener leurs travaux Autant de chantiers ambitieux qui pourraient bien changer le visage de l’Assemblée nationale pour le quinquennat à venir. La gauche est déterminée à ne pas laisser passer cette opportunité historiq...
Les élections législatives de 2024 ont réservé bien des surprises, mais l’une des plus marquantes est sans conteste la prise de contrôle du bureau de l’Assemblée nationale par la gauche. Au terme d’une nuit électorale mouvementée, le Nouveau Front populaire (NFP) est parvenu à décrocher une majorité absolue au sein de cette instance cruciale du Palais Bourbon. Un véritable séisme politique q...
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Alors que tout indiquait que nous allions devoir résister à l'extrême droite au pouvoir, une digue démocratique et républicaine a permis d'éviter le désastre annoncé. Il reste certes un très long chemin avant que la menace d'un gouvernement d'extrême droite ne soit définitivement écartée. En effet, les prochaines élections présidentielles pourraient voir triompher des idéaux profondément contraires à nos principes. Il est néanmoins un moyen, auquel la classe politique se montre largement indifférente, d'éviter cette triste perspective : supprimer - par un vote du Congrès, soit des deux chambres du parlement, recueillant au moins 2/3 des voix des parlementaires - l'élection du président de la République au suffrage universel, et donc revenir à un régime parlementaire, configuration plus démocratique qui est, comme le montrent nombre de nos voisins européens, parfaitement stable. Il est hélas fort probable que cette hypothèse soit négligée, en arguant l'attachement (supposé) des Français à la façon de désigner le chef de l'exécutif. Dès lors, si elles se sont éloignées, les craintes que nous avions nourries avant le deuxième tour des élections législatives restent identiques : il s’agit de savoir dans quelle société nous désirons vivre.
Dans quelle société désirons-nous vivre ?
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5 moisJe suis de ceux qui pensent qu'en ces circonstances tragiques, et même si il est contre-nature, "le mariage de la carpe et du lapin" s'impose à tout républicain. Pas une seule voix pour le RN; il y va aussi de la survie de la démocratie.