Un vent de changement souffle sur le paysage politique français. Le dernier scrutin des élections législatives a montré une poussée sans précédent du parti d’extrême droite, le Rassemblement National (RN). Malgré le fameux “barrage républicain” censé faire rempart, le RN semble désormais s’imposer comme une force politique majeure et incontournable, reflétant une France en quête de changement. Immersion dans les coulisses de ce séisme politique. La vague bleu marine submerge l’Assemblée Avec près d’une centaine de députés élus, soit une augmentation de 58% par rapport à 2022, le Rassemblement National réalise une percée historique. Loin d’être un simple feu de paille, cette progression spectaculaire confirme une dynamique enclenchée ces dernières années, le nombre d’élus RN ayant déjà été multiplié par 12 entre 2017 et 2022. Un ancrage durable dans le paysage politique. Le barrage républicain impuissant ? Pourtant, tous les regards étaient braqués sur le RN durant l’entre-deux-tours, avec une intense campagne anti-RN pour tenter de contenir son ascension via le “front républicain”. Mais cette stratégie semble avoir atteint ses limites : Le “barrage républicain” devient périlleuse et problématique. En effet, le RN a remporté ces élections législatives, certes sans parvenir au pouvoir. Mais il atteint des niveaux électoraux sans précédent dans son histoire. – analyse Dominique Reynié, politologue D’autant que la gauche, principale promotrice de ce barrage, apparaît affaiblie avec seulement 27,3% des suffrages au second tour. Le barrage serait-il un outil d’une gauche minoritaire pour contrer la volonté populaire ? Le nouveau visage de la droite française Avec 37% des suffrages et près de 80% du vote de droite, le RN s’impose désormais comme la force dominante de la droite française, loin devant Les Républicains. Une recomposition politique majeure qui pose question : Le « barrage républicain » est non seulement en train de fabriquer une équivalence entre le RN et la droite, mais aussi entre le RN et le « peuple », le RN et le monde du travail. – s’inquiète Dominique Reynié Avec sa sociologie populaire, le RN réussit à capter un électorat qui ne se retrouve plus dans la droite et la gauche traditionnelles, perçues comme déconnectées des réalités. Vers un nécessaire aggiornamento démocratique ? Quoi qu’on en pense, le succès du RN oblige à repenser le fonctionnement de notre démocratie. Peut-on encore ignorer ou stigmatiser un parti qui rassemble près de 40% des suffrages ? Les digues du passé semblent obsolètes. Il demeure problématique de songer qu’entre le premier et le second tour, nous avons assisté à un refoulement forcé de l’expression démocratique. – estime Reynié Un constat qui appelle à réinventer le débat démocratique, au-delà des vieux clivages et réflexes d’anathèmes. Le succès du RN est aussi le symptôme d’une France qui veut du changement et être entendue. À la classe politique d’en prendre acte et de se ...
Post de Maelien Goarin
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C’est un véritable coup de tonnerre dans le paysage politique français. Alors que tous les sondages prédisaient une large victoire du Rassemblement national aux élections législatives anticipées, c’est finalement le Nouveau Front Populaire (NFP) qui crée la surprise en s’imposant comme la première force à l’Assemblée nationale. Un résultat inespéré pour cette alliance de la gauche rassemblée, qui signe son grand retour sur le devant de la scène. La gauche rassemblée déjoue les pronostics Malgré les divergences et les tensions internes, les principaux partis de gauche ont su mettre leurs différends de côté le temps de la campagne, avec un objectif clair : empêcher le Rassemblement national de Marine Le Pen d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Stratégie payante, puisque selon les premières estimations, le NFP obtiendrait entre 180 et 215 sièges, loin devant le RN. Il doit y avoir un avant et un après 7 juillet. – Olivier Faure, patron du PS Jean-Luc Mélenchon, grand artisan de la victoire Si ce résultat est une surprise pour beaucoup, il est le fruit d’un travail de longue haleine mené par Jean-Luc Mélenchon. Le leader de La France Insoumise, qui avait réussi à rassembler la gauche lors des élections législatives de 2022 sous la bannière de la NUPES, a réitéré l’exploit cette année avec le NFP. Une union élargie au PS, EELV et au PCF, qui a permis de rivaliser avec le RN dans de nombreuses circonscriptions. Autre satisfaction pour la gauche, la bonne tenue des écologistes menés par Marine Tondelier, qui confirment leur ancrage local. EELV pourrait obtenir un groupe parlementaire, une première dans l’histoire du parti. De quoi peser dans les futurs débats à l’Assemblée. Les clés d’un gouvernement entre les mains du NFP Avec ce résultat, le NFP s’impose comme un acteur incontournable pour la constitution d’un gouvernement. Le président Emmanuel Macron, affaibli par la déroute de la majorité présidentielle, va devoir composer avec cette nouvelle donne politique. Des tractations devraient s’engager dans les prochains jours entre l’Élysée et les leaders de la gauche. Si certains à gauche, comme l’aile gauche de LFI, sont partisans d’une opposition ferme au gouvernement, d’autres plaident pour une attitude plus conciliante afin de peser sur les futures réformes. Les semaines à venir s’annoncent en tout cas décisives pour l’avenir du quinquennat Macron et le rôle que jouera le NFP dans cette nouvelle équation politique. Le Rassemblement national contenu, une satisfaction pour la gauche Même si le nombre de députés RN à l’Assemblée reste conséquent, avec entre 150 et 170 sièges selon les projections, leur progression est jugulée par rapport à 2022. Un soulagement pour les opposants à l’extrême-droite, qui craignaient de voir Marine Le Pen obtenir une majorité absolue et imposer son agenda politique. La constitution du NFP et la mobilisation de l’électorat de gauche ont donc permis de limiter la poussée du RN, en faisan...
C’est un véritable coup de tonnerre dans le paysage politique français. Alors que tous les sondages prédisaient une large victoire du Rassemblement national aux élections législatives anticipées, c’est finalement le Nouveau Front Populaire (NFP) qui crée la surprise en s’imposant comme la première force à l’Assemblée nationale. Un résultat inespéré pour cette alliance de la gauche rassemblée...
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Alors que les élections législatives viennent à peine de s’achever, la bataille pour le contrôle de l’Assemblée nationale fait déjà rage. Au cœur des tensions : la volonté affichée par plusieurs partis de gauche d’empêcher coûte que coûte le Rassemblement national (RN) d’accéder aux postes stratégiques du Palais Bourbon. PS, LFI et Écologistes sont à la manœuvre pour ériger ce qu’ils qualifient de « barrage républicain », quitte à s’attirer les foudres des élus lepénistes qui crient à l’antidémocratisme. Face à cette initiative pour le moins clivante, les communistes se montrent plus réservés. Le ton est donné pour ce nouveau quinquennat qui s’annonce d’ores et déjà électrique. Un front anti-RN qui ne dit pas son nom C’est un appel sans ambiguïté qu’a lancé lundi la députée écologiste Cyrielle Chatelain : « L’extrême droite n’est pas compatible avec la République. Le RN ne doit occuper aucun poste dans cette Assemblée nationale ». Un mot d’ordre rapidement repris par ses alliés socialistes et « insoumis », bien décidés à rétablir un « cordon sanitaire » contre le parti de Marine Le Pen. Concrètement, il s’agit de les priver des précieux leviers de pouvoir que constituent la présidence de l’Assemblée, les vice-présidences, les questures ou encore les présidences de commission. Une position loin d’être inédite pour la gauche, qui avait déjà tenté, sans succès, de s’opposer à l’attribution de deux vice-présidences au RN en 2022. À l’époque, les macronistes étaient pointés du doigt, accusés de contribuer à la banalisation de l’extrême droite sur l’autel d’obscurs arrangements politiques. Deux ans plus tard, c’est donc une union sacrée qui semble se dessiner pour barrer la route aux lepénistes, au nom de la défense des valeurs républicaines. LFI et PS à la manœuvre En première ligne de ce combat : La France insoumise et le Parti socialiste. Pour Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, il est crucial de maintenir le RN à l’écart de toute responsabilité : « À chaque fois qu’on leur donne des postes, on les fait monter en compétence. Il est important qu’ils n’aient pas les postes à responsabilité ». Une position partagée par Boris Vallaud, patron des députés PS : « C’était déjà notre position il y a deux ans. Vous vous doutez bien que nous n’avons pas changé d’avis et que d’une certaine manière, le front républicain nous oblige jusque dans les rangs de l’Assemblée nationale ». La prudence des communistes Pourtant, cette union sacrée anti-RN ne fait pas l’unanimité à gauche. Principal point de divergence : la position des communistes, nettement plus mesurée. Pour André Chassaigne, ancien chef de file du PCF à l’Assemblée, il faut éviter tout sectarisme : « Dans la réflexion qu’on doit avoir, il faut bien qu’on mesure les conséquences que ça va avoir dans le peuple. Même si je ne partage pas (leurs idées) il y a des gens qui ont voté pour le RN ». Un appel à la prudence qui tranche avec la ligne dure défendue par ses partenaires. Le RN...
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C’est un véritable coup de tonnerre dans le paysage politique français. Alors que tous les sondages prédisaient une large victoire du Rassemblement national aux élections législatives anticipées, c’est finalement le Nouveau Front Populaire (NFP) qui crée la surprise en s’imposant comme la première force à l’Assemblée nationale. Un résultat inespéré pour cette alliance de la gauche rassemblée, qui signe son grand retour sur le devant de la scène. La gauche rassemblée déjoue les pronostics Malgré les divergences et les tensions internes, les principaux partis de gauche ont su mettre leurs différends de côté le temps de la campagne, avec un objectif clair : empêcher le Rassemblement national de Marine Le Pen d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Stratégie payante, puisque selon les premières estimations, le NFP obtiendrait entre 180 et 215 sièges, loin devant le RN. Il doit y avoir un avant et un après 7 juillet. – Olivier Faure, patron du PS Jean-Luc Mélenchon, grand artisan de la victoire Si ce résultat est une surprise pour beaucoup, il est le fruit d’un travail de longue haleine mené par Jean-Luc Mélenchon. Le leader de La France Insoumise, qui avait réussi à rassembler la gauche lors des élections législatives de 2022 sous la bannière de la NUPES, a réitéré l’exploit cette année avec le NFP. Une union élargie au PS, EELV et au PCF, qui a permis de rivaliser avec le RN dans de nombreuses circonscriptions. Autre satisfaction pour la gauche, la bonne tenue des écologistes menés par Marine Tondelier, qui confirment leur ancrage local. EELV pourrait obtenir un groupe parlementaire, une première dans l’histoire du parti. De quoi peser dans les futurs débats à l’Assemblée. Les clés d’un gouvernement entre les mains du NFP Avec ce résultat, le NFP s’impose comme un acteur incontournable pour la constitution d’un gouvernement. Le président Emmanuel Macron, affaibli par la déroute de la majorité présidentielle, va devoir composer avec cette nouvelle donne politique. Des tractations devraient s’engager dans les prochains jours entre l’Élysée et les leaders de la gauche. Si certains à gauche, comme l’aile gauche de LFI, sont partisans d’une opposition ferme au gouvernement, d’autres plaident pour une attitude plus conciliante afin de peser sur les futures réformes. Les semaines à venir s’annoncent en tout cas décisives pour l’avenir du quinquennat Macron et le rôle que jouera le NFP dans cette nouvelle équation politique. Le Rassemblement national contenu, une satisfaction pour la gauche Même si le nombre de députés RN à l’Assemblée reste conséquent, avec entre 150 et 170 sièges selon les projections, leur progression est jugulée par rapport à 2022. Un soulagement pour les opposants à l’extrême-droite, qui craignaient de voir Marine Le Pen obtenir une majorité absolue et imposer son agenda politique. La constitution du NFP et la mobilisation de l’électorat de gauche ont donc permis de limiter la poussée du RN, en faisan...
C’est un véritable coup de tonnerre dans le paysage politique français. Alors que tous les sondages prédisaient une large victoire du Rassemblement national aux élections législatives anticipées, c’est finalement le Nouveau Front Populaire (NFP) qui crée la surprise en s’imposant comme la première force à l’Assemblée nationale. Un résultat inespéré pour cette alliance de la gauche rassemblée...
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Alors que les élections législatives approchent à grands pas, la majorité présidentielle semble plus divisée que jamais sur la stratégie à adopter face aux deux extrêmes politiques, le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI). Un véritable casse-tête pour les troupes d’Emmanuel Macron, qui risque de rendre le pays ingouvernable. Le dilemme de la majorité : faire barrage ou s’abstenir ? Au sein du camp présidentiel, deux courants s’affrontent. D’un côté, ceux qui appellent à tout faire pour barrer la route au RN, quitte à voter pour les candidats de gauche, y compris LFI. Un positionnement défendu par des figures comme le premier ministre Gabriel Attal ou l’ex-présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet. De l’autre, les partisans d’un “ni-ni” plus ambigu, refusant de choisir entre ce qu’ils considèrent comme deux périls pour la France. Une ligne incarnée par des poids lourds comme Gérald Darmanin à l’Intérieur ou Édouard Philippe au Havre. Et c’est cette deuxième option qu’a clairement choisie Bruno Le Maire. Bruno Le Maire dénonce une stratégie “irresponsable” Invité sur France 5, le ministre de l’Économie n’y est pas allé par quatre chemins. Selon lui, ceux qui prétendent “combattre le RN” en s’alliant avec “un parti qui est un danger pour la nation“, en l’occurrence LFI, font preuve d’une irresponsabilité coupable. “Tout ça est incompréhensible pour les gens“, a-t-il martelé. Je ne mets pas d’équivalence entre le Rassemblement national et la France Insoumise. Mais LFI est aussi un danger. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie Pour Bruno Le Maire, qui dit vouloir “combattre le RN” sans pour autant “voter LFI“, il serait absurde de hiérarchiser les menaces, entre un péril “immédiat” et un autre “qui pourrait arriver demain“. En cas de duel RN-LFI au second tour, le locataire de Bercy assure qu’il votera blanc, considérant que c’est aussi “prendre position“. Vers un pays ingouvernable ? Si les derniers sondages prédisent qu’aucun “péril“, pour reprendre l’expression de Bruno Le Maire, ne devrait décrocher la majorité absolue à l’Assemblée, le spectre d’un parlement fracturé et ingouvernable se précise de jour en jour. Un scénario catastrophe pour le camp présidentiel, qui pourrait se retrouver pris en étau entre deux oppositions radicales et déterminées. Face à cette menace, la majorité saura-t-elle retrouver son unité et proposer une troisième voie crédible aux Français ? Réponse dans les urnes, les 27 juin et 4 juillet prochains. D’ici là, gageons que les passes d’armes et autres dissensions internes n’ont pas fini d’animer la Macronie. The post Législatives : Quand la Majorité se Déchire Face à l’Extrême first appeared on ViralMag.fr.
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La France retient son souffle. Au lendemain d’un premier tour des élections législatives marqué par une percée historique de l’extrême droite, la question du « barrage républicain » enflamme le débat politique. Alors que la gauche et la majorité présidentielle appellent à une grande « union sacrée » contre le Rassemblement National au second tour, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme un déni démocratique. Le spectre d’une Assemblée bleu Marine Avec plus de 30% des suffrages exprimés et des candidats qualifiés dans près de 400 circonscriptions, le parti de Marine Le Pen est en position de force pour le second tour. Un scénario cauchemardesque pour tous ceux qui rêvent encore d’un front républicain pour contrer l’extrême droite. Dès l’annonce des résultats, les leaders de la gauche et de la majorité ont ainsi multiplié les appels solennels au rassemblement et à la mobilisation des électeurs. Il faut faire barrage à l’extrême droite par tous les moyens démocratiques. – Élisabeth Borne, Première Ministre Du côté de La France Insoumise et d’EELV, le mot d’ordre est clair : pas une voix ne doit aller au RN, quitte à voter pour un candidat de la majorité dans les duels LREM/RN. Une position loin de faire l’unanimité à gauche, où certains refusent de « choisir entre la peste et le choléra ». Le malaise démocratique Car au-delà des appels aux bons sentiments, cette élection semble cristalliser un profond malaise démocratique. Pour beaucoup, le fameux « barrage » apparaît en effet de plus en plus comme un rituel hypocrite, un pis-aller destiné à masquer l’incapacité des partis traditionnels à répondre aux attentes des Français. Un Français sur deux n’est pas allé voter au premier tour Les votes RN apparaissent de plus en plus comme un choix d’adhésion Dans ce contexte, le sentiment de dépossession politique n’a cessé de croître ces dernières années. Et les résultats du premier tour sont venus confirmer cette tendance de fond, avec une abstention record et des votes protestataires qui se portent massivement sur le RN et dans une moindre mesure sur LFI. Vers un Parlement ingouvernable ? Dès lors, c’est la question de la représentativité et de la légitimité du futur Parlement qui se pose. Si l’extrême droite devait être largement battue grâce au front républicain, au prix d’alliances contre-nature, le risque est grand de voir émerger une Assemblée fragile et contestée, minée par les rancœurs et les conflits. On risque d’avoir un Parlement coupé du pays réel, où les extrêmes seront sous-représentés par rapport à leur poids réel. – Un député sortant Un scénario périlleux au moment où la France affronte de multiples crises et a plus que jamais besoin d’un pouvoir fort et légitime pour tracer une route claire. Le second tour du 18 juin s’annonce donc crucial et incertain. Et au-delà de l’enjeu du barrage, c’est bien la question de l’avenir de notre démocratie qui se joue. The post Législatives 2024 : l...
La France retient son souffle. Au lendemain d’un premier tour des élections législatives marqué par une percée historique de l’extrême droite, la question du « barrage républicain » enflamme le débat politique. Alors que la gauche et la majorité présidentielle appellent à une grande « union sacrée » contre le Rassemblement National au second tour, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer c...
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Que choisir entre DÉSISTEMENT OU VICTOIRE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL ? A quelques jours du deuxième tour des élections législatives, suite à la victoire écrasante du RN face à ses principaux challengers, la peur de voir le RN l'emporter au deuxième tour des élections législatives, les pousse à procéder aux alliances contre- nature pour favoriser les désistements des candidats arrivés en deuxième position, afin d'éviter les triangulaires. En effet, "pas une seule voix pour le RN ". tel est le mot d'ordre lancé par les challengers pour contrer le RN, notamment par le Président Macron qui est obligé de former une alliance contre-nature avec le NFP et la Droite pour former le Front Républicain avant d'entamer les fameux désistements. Il est nécessaire de préciser que les Triangulaires profiteraient au candidat qui est arrivé en tête au premier tour si seulement les deux autres candidats arrivés en deuxième et troisième se maintenaient. Ce qui pourrait faire l'affaire du RN qui est arrivé en tête dans plusieurs circonscriptions pour remporter la majorité absolue au deuxième tour. Il est important de rappeler en passant, qu'en cas d'égalité sur le nombre de voix, c'est le candidat le plus âgé qui l'emporterait. Pour l'heure, chaque camp est préoccupé à l'étude minutieuse du cas par cas pour déterminer le nombre de candidats qui devaient désister, même si certains parmis eux pourraient exiger certaines conditions qui ne pourront être traitées qu'ulterieurement en interne. Toutefois, que ça soit les désistements ou les alliances contre nature, ce sont des pratiques pourtant, reconnues par la Constitution, sont de plus en plus controversées par certains politiques, la jugeant contraires aux valeurs déontologiques du métier de politique ou de la démocratie. Un Sénateur du LR avait d'ailleurs, déposé une proposition de loi dans le but d'interdire les désistements dans l'entre-deux-tours des élections législatives et départementales au motif que cette pratique pourrait fissurer les règles de la démocratie et entraînerait une véritable abomination des français vis-à-vis du métier de politique. Perdre les élections à deux ou trois points seulement à cause de ces désistements, ou à l'inverse, remporter grâce à deux ou trois points seulement, seraient simplement tuer la démocratie. Malheureusement, cette proposition de loi est rangée quelque part dans les tiroirs du Parlement qui attend impatiemment, la constitution des nouveaux députés.
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À quelques jours du second tour des élections législatives 2024, une question brûle toutes les lèvres : le Rassemblement national va-t-il réussir son pari de décrocher une majorité à l’Assemblée ? Si le parti de Marine Le Pen semble en pole position, ses adversaires se hâtent déjà de crier victoire, agitant l’étendard du « front républicain ». Mais ne vendent-ils pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué ? Le Front républicain, un barrage encore efficace ? Dès l’annonce des résultats du premier tour, les appels aux désistements réciproques entre macronistes et gauche se sont multipliés, dans l’objectif assumé de faire barrage au RN. Sur le papier, cette stratégie du « tout sauf Le Pen » semble porter ses fruits, les projections en sièges donnant le parti lepéniste loin de la majorité absolue. Pourtant, plusieurs signaux incitent à la prudence. L’inconnue des reports de voix Lors des précédentes législatives en 2022, le RN avait créé la surprise en décrochant 89 sièges, bien au-delà des prévisions des sondeurs. Pour la première fois, le parti avait bénéficié de bons reports de voix, brouillant les frontières de « l’arc républicain ». Ce scénario pourrait se reproduire dimanche prochain. Ce qui n’avait pas été vu alors c’est que, pour la première fois, le parti théoriquement chassé de « l’arc républicain » pouvait bénéficier de bons reports de voix, dans certains cas pour battre Macron, dans d’autres… – Guillaume Tabard, éditorialiste Le risque d’une victoire à la Pyrrhus En se focalisant uniquement sur l’objectif de contrer le RN, les anti-Le Pen ne négligent-ils pas les attentes concrètes des Français ? C’est le risque pointé par certains observateurs. Décréter des alliances théoriques pourrait se retourner contre ceux qui croient que clamer « no pasaran ! » dispense de répondre aux problèmes du quotidien. D’autant que l’émergence d’un « front anti-RN » masque mal les profondes divisions qui traversent les autres partis, macronistes en tête. Unis dans l’adversité, sauront-ils gouverner ensemble en cas de victoire ? Rien n’est moins sûr. Vers un nouveau séisme politique ? À l’heure où nous écrivons ces lignes, tous les scénarios restent ouverts. Y compris celui, impensable il y a quelques années encore, d’une victoire du RN. Dans ce cas, le parti disposerait d’une légitimité inédite pour réclamer Matignon et imposer son agenda. Nul doute que Marine Le Pen, en stratège expérimentée, a plus d’un tour dans son sac. Si ses adversaires ont raison de se mobiliser, ils auraient tort de fanfaronner trop vite. Car en politique comme ailleurs, rien n’est jamais joué d’avance. Réponse dimanche dans les urnes ! The post Législatives 2024 : Le Front Républicain, Un Barrage Prématuré ? first appeared on ViralMag.fr.
À quelques jours du second tour des élections législatives 2024, une question brûle toutes les lèvres : le Rassemblement national va-t-il réussir son pari de décrocher une majorité à l’Assemblée ? Si le parti de Marine Le Pen semble en pole position, ses adversaires se hâtent déjà de crier victoire, agitant l’étendard du « front républicain ». Mais ne vendent-ils pas la peau de l’ours avant ...
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➡ Second tour des législatives : le RN a-t-il vraiment pris une «claque» ? TRIBUNE. La tendance à présenter les résultats des législatives comme une défaite pour le RN, malgré sa progression significative en voix et sièges, met en lumière l’importance de comprendre les modes de scrutin et la réalité des chiffres électoraux, estime le professeur en droit public Christophe Boutin. 👉"Entre le premier tour de 2022 et celui de 2024, le Rassemblement national progresse d’un peu plus de 5 millions de voix" « La claque », titrait parmi d’autres le journal Les Échos du 8 juillet, précisant, pour que l’on comprenne bien : « Le RN, seulement troisième, subit une lourde défaite tout en gagnant des sièges ». On appréciera la formule, qui montre combien la post-vérité s’invite dans les commentaires électoraux, comme elle s’est déjà invitée dans d’autres domaines, construisant une réalité parallèle. On imagine les titres possibles en tenant compte d’espérances déçues, ce qui aurait pu donner : « 6 juin, lourde défaite des Alliés, qui gagnent cependant du terrain sur les plages »… Car si échec du Rassemblement national il y a ce n’est pas tant face à la réalité de sa situation politique que par rapport aux fantasmes nés en grande partie d’une mauvaise compréhension des modes de scrutin. Après le résultat des élections européennes en effet, certaines projections médiatiques n’ont pas hésité à évoquer la possibilité de voir ce parti disposer d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Divine surprise pour les uns, cauchemar pour les autres, cette hypothèse n’a si longtemps prospéré que parce qu’elle servait en fait la cause… de quasiment toutes les formations politiques. En « dramatisant » la consultation électorale elle motivait les électeurs des deux camps, soit qu’ils soutiennent soit qu’ils s’opposent, et contribua sans doute à cette meilleure participation de 2024 (20 points de plus par rapport à 2022). Pour autant, projeter le résultat d’une élection à un tour sur celui d’une élection à deux tours est impossible : même en tenant compte d’un effet de vague qui vient partiellement gommer le fait que les deux consultations n’ont pas le même objet, la question du report de voix, et donc des alliés potentiels, devient centrale dans le second cas, et à plus forte raison lorsque l’augmentation de la participation permet le développement de triangulaires et que suit une vague de désistements. Les instituts de sondage ont donc fait varier leurs estimations tout au long du déroulement de la campagne, notamment entre les deux tours. Mais, sans doute trop influencés par les tensions et violences qui s’étaient manifestées entre les camps de la gauche et de la majorité présidentielle lors des élections européennes, et qui persistaient pour partie au moins lors de cette campagne des législatives, (...)
Second tour des législatives : le RN a-t-il vraiment pris une «claque» ?
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Dans le nouveau paysage politique issu des élections législatives anticipées de 2024, une question agite les rangs du Palais Bourbon : quelle place pour le Rassemblement national, devenu premier parti d’opposition ? Fort d’un nombre record de députés, le mouvement de Marine Le Pen espère bien peser dans le rapport de force à l’Assemblée nationale. Et pour cela, il lorgne sur des postes clés au sein de l’institution. Le RN déterminé à gagner en influence Premier objectif pour le parti à la flamme : conserver les deux vice-présidences décrochées en juillet 2022. Mais le RN ne compte pas s’arrêter là. Il ambitionne également de mettre la main sur une questure, un poste stratégique pour le fonctionnement de l’Assemblée. Et cerise sur le gâteau, il lorgne sur la présidence de la commission des Finances, traditionnellement dévolue au principal groupe d’opposition. Dans cette Assemblée, une chose est certaine : nous sommes le seul parti d’opposition, qu’importe la composition du prochain gouvernement, et de ceux qui suivront ! Un cadre du RN Avec plus de 200 élus sur les bancs du Palais Bourbon, Marine Le Pen dispose en effet d’une force de frappe inédite. Jamais sous la Vème République un parti d’extrême droite n’avait réussi une telle percée. De quoi nourrir les ambitions du RN dans ce nouveau rapport de force. La macronie réticente à céder du terrain Mais c’est sans compter sur les réticences de la macronie. Si Renaissance et ses alliés ont perdu leur majorité absolue, ils n’entendent pas pour autant laisser les clés de l’Assemblée à leurs adversaires. Notamment sur des postes aussi stratégiques que la questure ou la commission des Finances. Pour conserver la main, les macronistes seraient même prêts à sceller un accord avec Les Républicains. Un “pacte de gouvernabilité” qui permettrait de contrer les ambitions du RN, quitte à tendre la main à une droite classique elle aussi opposée à l’extrême droite. Une option que n’excluent pas certains ténors de la majorité présidentielle. Vers un bras de fer politique Le Rassemblement national est donc prévenu : la bataille pour les postes clés de l’Assemblée s’annonce âpre. Marine Le Pen et ses troupes devront batailler ferme pour arracher des responsabilités à la majorité relative. Un bras de fer politique qui s’annonce d’ores et déjà comme l’un des premiers grands duels de la mandature. Mais le RN compte bien jouer des divisions de ses adversaires et de son poids dans l’hémicycle pour grappiller des places stratégiques au Palais Bourbon. Histoire d’ancrer un peu plus le parti dans le décor institutionnel, et de renforcer son statut de première force d’opposition. La bataille ne fait que commencer. The post Le Rassemblement National en Quête de Postes Clés à l’Assemblée first appeared on ViralMag.fr.
Dans le nouveau paysage politique issu des élections législatives anticipées de 2024, une question agite les rangs du Palais Bourbon : quelle place pour le Rassemblement national, devenu premier parti d’opposition ? Fort d’un nombre record de députés, le mouvement de Marine Le Pen espère bien peser dans le rapport de force à l’Assemblée nationale. Et pour cela, il lorgne sur des postes clés ...
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LA CHUTE. A 20h ce dimanche depuis son palais, Emmanuel Macron a pris connaissance des résultats des élections législatives qu’il avait lui-même provoqué : une projection autour de 60 à 90 députés pour la majorité contre 250 en 2022. Le Rassemblement National obtient un score historiquement faut avec de 34 % des suffrages soit plus de 10 500 000 votes. Le président voulait une confirmation, elle est claire, il n’a plus la confiance des Français. Sa réponse, arrogante comme à l’accoutumée, est d’appeler à voter contre le Rassemblement National, premier parti de France, en ressortant l’arme du « front républicain ». Cette arme électorale est redoutable puisqu’elle permet à des candidats impopulaires d’être largement élus et de se maintenir au pouvoir. En suivant sa logique, la seule nouvelle majorité possible réunirait alors la social-démocratie (Renaissance, Modem une partie des Républicains, Parti Socialiste) avec la gauche radicale (Europe Écologie Les Verts et La France Insoumise) Quels sont les points communs de tous ces partis de gauche ? Ils importent des problématiques et des débats propres aux anglo-saxons et qui n’ont rien à voir avec notre culture : les théories raciales, l’avortement, le patriarcat, la guerre des genres. Ces partis tentent aussi d’importer des conflits qui n’ont rien à voir avec les intérêts de la France (le kéfié palestinien, le drapeau Ukrainien). Ils défendent une volonté de transformation des hommes et des femmes de manière autoritaire, et ce, quoiqu’il en coûte. Ces élections soulignent encore le conflit entre deux modèles de « liberté » pour les individus : - La liberté par la réussite, son capital, son talent individuel défendu par la droite libérale aujourd’hui réunie autour des Républicains à droite d’Eric Ciotti et du Rassemblement National - La « liberté » par la soumission à la collectivité, la liberté du temps libre en contrepartie d’un revenu universel offert par l’État tout puissant, l’égalité de tous et absolue pendant qu’une « élite » bien-pensante et éclairée nous dirige
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