Bâtiment serviciel : la clé pour transformer un modèle immobilier en crise. J’ai eu le plaisir d’assister mardi à une table ronde organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile-de-France et animée par Ludovic Legendre, à l’occasion de la publication d’une étude dont je mets le lien en commentaire S’il est difficile de résumer une matinée en quelques lignes, je retiens de chaque intervenant une idée majeure qui a alimenté les débats et donné de grandes orientations : 👉 Thibaut Nguyen : il faut répondre à l’attente première du Français qui est celle de la sécurité, dans son logement, dans ses déplacements, au bureau. L’accessibilité est également un sujet majeur. Je retiens le besoin d’apaisement dans un contexte tendu, anxiogène car incertain. 👉 Frédéric Goupil de Bouillé rappelle que le chiffre Immostat de vacance locative ne concerne que les 20% du parc tertiaire français qui est en location et qu’il ne tient surtout pas compte de la sous-occupation quotidienne des bureaux en lien avec le télétravail. Or c’est cette dernière que l’on veut traiter en développant les services. Il précise également qu’à ce jour, les attentes des dirigeants et managers ne sont pas encore clairement définies. 👉 Nicolas CUGIER rappelle que le collaborateur, aujourd’hui, bénéficie effectivement d’une offre de services sur son lieu de travail, mais d’une offre imposée et non choisie car décidée par l’entreprise. Il plaide pour la co-construction. 👉 Marie-Eve Raux-Schmitt Schmidt appelle à une transformation de l’immeuble de la même façon que le téléphone est devenu smart phone. Elle appelle à raisonner au niveau de l’écosystème, au-delà du bâtiment, et à envisager la valeur d’usage 👉 Eric LEFIOT insiste sur le niveau de flexibilité croissant dans les services proposés. Cette flexibilité doit être monétisée. Elle implique aussi une polyvalence des équipes, ce qui existe déjà dans le secteur de l’hotellerie. Il s’agira de bien positionner le curseur pour trouver un modèle raisonnable socialement et économiquement 👉 Etienne Dupuy appelle à un cadre réglementaire moins contraignant et à une vision plus écosystémique de l’immeuble. Prendre en compte sa contribution au bien commun permettrait une valorisation au-delà de la simple valorisation financière. Approche intéressante également de « la valeur de ce qui marche » et de l’externalité positive Une matinée riche et de nombreux sujets de fond qui restent à traiter mais qui montrent que la transformation est en marche ! #immobilier #bureau #retouraubureau #etude #valeurdusage
Merci Stéphanie POUZET pour ce résumé qui met en avant les attentes différenciées des collaborateurs : les services ne peuvent se limiter à ce qui est proposé par l’entreprise en général restreint à ce qui convient le plus grand nombre. Les acteurs de l’immobilier ont un vrai rôle à jouer pour faciliter le retour au bureau (logement à temps partiel notamment WeekAway ) et se différentier lors de la mise sur le marché de leur offre.
Chère Madame, merci beaucoup pour ces idées mises en exergue et pour votre participation à cette matinale-débats
Merci pour cette synthèse ! Une transformation qui doit se mettre en oeuvre tout long de la chaîne de valeur de nos professions ... pas toujours simple avec une organisation en silos ...
Directrice Marketing et Communication BtoBtoC - Au service de la performance de votre entreprise - Stratégie Marketing | Branding | Stratégie de contenu | Inbound - Outbound | Génération de leads | Data CRM | Bus Dev
1 moisLien vers l’étude https://www.cci-paris-idf.fr/fr/prospective/itineraire-batiment-serviciel-vente-services-usages#:~:text=Mon%C3%A9tiser%20des%20services%20n'est,en%20partant%20des%20besoins%20r%C3%A9els.