Post de Steven Polet

La jeunesse de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) mérite mieux. 💡 En France, les jeunes issus de l’ASE font face à une réalité cruelle : une mauvaise image qui les suit jusque dans leur vie d’adulte. Trouver un stage, une alternance, ou même une place dans une école d’études supérieures devient souvent une épreuve insurmontable. 🚫 Pire encore, le système les enferme très tôt dans des parcours simplifiés, avec pour objectif de les sortir rapidement du dispositif, plutôt que de leur offrir un véritable accompagnement vers un avenir prometteur. 🎓 Cette approche limite leurs perspectives et renforce leur exclusion. Dans un monde où 1 SDF sur 4 est un ancien enfant de l’ASE, il est urgent d’agir. 🚨 Le lien entre précarité et exclusion dès le plus jeune âge est flagrant. Ces jeunes ne manquent ni de potentiel ni de volonté, mais ils sont trop souvent freinés par des préjugés et des opportunités inaccessibles. 🙅♂️ Il est temps pour nous tous, entreprises, écoles, et institutions, de prendre conscience de cette situation et d’offrir à ces jeunes les chances qu’ils méritent. 🤝 Accompagner leur parcours, c’est aussi bâtir une société plus juste et inclusive. 🌍 #ÉducationPourTous #Avenir #AideSociale #InsertionProfessionnelle #Inclusion #Jeunesse

Comme beaucoup de parents, j'ai vécu ce matin un mélange d'excitation et d'appréhension en accompagnant mon fils faire sa rentrée scolaire. Les souvenirs de nos propres rentrées remontent inévitablement à la surface ! Si tous les élèves partagent ce moment de retour en classe, ils ne partent pas du même point. Derrière la joie des retrouvailles, les inégalités sociales, qui se manifestent dès le plus jeune âge, se font déjà sentir : qui parmi eux a pu partir en vacances cet été ? Qui parmi eux dispose des conditions matérielles propices aux apprentissages ? Qui parmi eux pourra avoir accès à des cours de soutien scolaire en cas de chute de résultats dans des matières fondamentales ? Autant de facteurs qui creusent les écarts. Comme le souligne Ericka Cogne dans une tribune parue dans Groupe Studyrama, il est urgent de mobiliser l'ensemble de la société pour offrir à chaque élève les meilleures conditions de réussite. Des solutions éprouvées existent – dont Télémaque fait partie avec L'Ascenseur Collectif Mentorat Bleu Blanc Zèbre et tant d'autres assos locales ! - et peuvent offrir un accompagnement individualisé aux élèves en fonction de leurs besoins. Ne laissons pas l’Ecole seule !

108. C'est quoi ? C'est le nombre de jeunes âges de 16 à 29 ans qui sont rentrés sur 9 de nos dispositifs d'insertion entre septembre et octobre 2024 sur 3 départements (44, 85, 49). Pour la plupart des #jeunes ayant quitté le système scolaire trop tôt, issus du #décrochage scolaire, d'une mauvaise #orientation, ou rencontrant des difficultés multiples. Beaucoup cumulent des freins (santé, logement, mobilité, administratifs, ressources, niveau scolaire, démotivation...) mais tous ont besoin de BIENVEILLANCE pour retrouver CONFIANCE, trouver leur VOIE et construire un PROJET professionnel et trouver leur place dans la SOCIETE. 95,5 % c'est le taux de remplissage de nos dispositifs d'insertion (et encore on refuse régulièrement des jeunes faute de place). Un paradoxe sociétal quand on sait combien nous sommes challengés en permanence pour financer ces dispositifs d'insertion, pourtant essentiels à la #cohésion sociale. Ils sont l'avenir de la France, et devinez quoi? Avec un peu d'attention, ils se construisent, font des stages, se forment, passent le permis et vont travailler... Merci à tous nos partenaires qui nous orientent régulièrement ces jeunes pour leur permettre d'avancer. #insertion #emploi #jeunesse CESER Pays de la Loire Virginie Barreteau Charlotte BERTON Hélène CHO Alice Lenay Julien Reiss-Herrault Missions Locales Pays de la Loire (ARML)

N.B. Lire jusqu’au bout parce que là je suis vraiment choquée! Nouvelle étude percutante des chercheurs Goyette, Longo et Dumollard sur l’employabilité des jeunes sortant du système de la DPJ. Une majorité de jeunes vivent de l’instabilité et de la précarité en emploi et le tiers d’entre eux sont ni aux études, ni en emploi, ni en formation (NEEF) à 21 ans. « Quoi faire pour éviter à ces jeunes de se retrouver dans un tel cul-de-sac professionnel ? Les chercheurs explorent plusieurs pistes de solution, dont la première est de soutenir bien plus solidement la scolarité des jeunes de la DPJ. Il faut également accompagner ces jeunes de façon plus soutenue et durable dans des programmes d’employabilité. Et cet accompagnement, soulignent les chercheurs, devrait impérativement se poursuivre après l’atteinte de la majorité. » JE VEUX SOULIGNER que Services Québec, qui relève du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale qui a financé cette étude est à la fois en train de mettre la hache dans ses programmes dédiés aux jeunes NEEF ou visant à s’adapter à leurs besoins, disant qe l’offre de services existante répond déjà très bien. Plusieurs organismes qui offrent des programmes aux jeunes NEEF, dont Déclic, sont contraints à faire des mises à pied de leurs intervenants spécialisés et à mettre fin à des programmes en pré-employabilité et en employabilité qui venaient vraiment en aide à plusieurs jeunes. Pour ajouter l’insulte à l’injure, on a mis « l’adaptation des programmes NEEF » comme étant un des succès du bilan de la mise en oeuvre des recommandations de la Commission Laurent. Je souligne cette irrégularité, non pour être hargneuse mais parce que je suis VRAIMENT très préoccupée du fait que ces jeunes ne reçoivent pas les services qu’ils ont besoin pour espérer une vie heureuse et contributive. Le tiers sont dans un cul-de-sac professionnel - La Presse+ https://lnkd.in/eNPqxM4q

🎒 Aide sociale à l'enfance : l'école donne-t-elle les mêmes chances de réussite aux jeunes placés ? ✍ Bénédicte Galtier, adjointe au directeur du département Société et politiques sociales de France Strategie apporte des éléments d'éclairage à Solène Cordier dans ce papier de rentrée du journal Le Monde. 🧒 👧 Les jeunes placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) ont des parcours scolaires souvent heurtés, avec un taux de redoublement nettement plus élevé que celui de la population générale. 👨🔧 👩🔧 Ils sont majoritairement orientés vers des filières professionnelles et obtiennent beaucoup moins souvent que l’ensemble des jeunes de leur génération un bac général ou un diplôme de l’enseignement supérieur.  👉 Lire l’article : https://lnkd.in/ePwpEGmd 👉 Télécharger la note d’analyse : https://lnkd.in/dEZu-q4N #ASE #Inégalités #Jeunes #Éducation

BOUSSOLE s'adresse aux adolescents et jeunes adultes de franche Comté âgés de 11 ans à 30 ans, à grand risque de désinsertion (scolaire, apprentissage, emploi) et présentant des vulnérabilités sociales associées à d'autre dimensions cognitives et psychiques. BOUSSOLE propose une évaluation complète et globale, dont la finalité est: - Investiguer les compétences mais aussi les limites cognitives, permettant ainsi à ces jeunes de "mieux se connaître" et de renouer avec un processus de réinsertion sociale; - Prévenir la répétition des échecs et de ruptures - Lutter contre le "non recours" de ces jeunes aux structures d'insertion ( scolaire, apprentissage, formation, emploi) de droits communs; - Proposer des avis/préconisations ou une orientation, permettant de faciliter l'inclusion de ces jeunes "en décrochage" - Proposer une ou des orientations ajustées au plus tôt et favoriser des passerelles vers les professionnels ou institutions ajustées à la situation. BOUSSOLE est cofinancé par l'UNION EUROPENNE, dans le cadre du programme FSE+ « emploi-inclusion-jeunesse-compétences », par l'ETAT POLITIQUE VILLE "avec le soutien du secrétariat d'Etat chargé de la citoyenneté et de la Ville", le CONTRAT DE VILLE BESANCON GRAND METROPOLE et la CAISSE PRIMAIRE d'ASSURANCE MALADIE du DOUBS. l'#UnionEuropéenne #FSEPlus #PrefectureBourgogneFrancheComte #PrefectureDuDoubs #ContratDeVilleBesançon #GrandBesançonMétropole #CPAMDoubs

[JOURNÉE MONDIALE DE L'ÉDUCATION ]💫 Le pouvoir du bénévolat au service de l'éducation pour tous 📚 D’après l’Observatoire des inégalités, 91% des enfants des milieux favorisés maîtrisent les compétences demandées en mathématiques à l’arrivée en 6e, tandis qu’ils ne représentent que 50% pour les enfants des milieux défavorisés. Il existe un véritable lien entre inégalités sociales et inégalités scolaires. Là où les cours particuliers relèvent d’un véritable défi financier pour certaines familles, des associations et structures engagées pour l’égalité des chances rendent accessible cette forme d’accompagnement individuel souvent nécessaire pour surmonter les difficultés scolaires des plus fragiles. Plus qu’un simple cours particulier, c’est un partage d’expérience et un soutien qui va bien au-delà des manuels scolaires. Ces rendez-vous permettent de créer une connexion entre les différentes générations : un enrichissement mutuel qui renforce le lien social et intergénérationnel 💪🌈 Pour accompagner un enfant dans sa réussite scolaire ? Découvrez les missions dans le calendrier Benenova (lien en commentaires 👇) ! Et si vous souhaitez découvrir d’autres manières de vous engager pour favoriser l’égalité des chances, nos amis de L'Ascenseur (ViensVoirMonTaf, Article 1, Télémaque, ELOQUENTIA,…) ont développé des solutions innovantes et pourront vous renseigner !👥 #journéemondialedeleducation #bénévolat #éducation #intergénérationnel #soutien #scolarité #égalité #benenova

"𝐿𝑎 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑂𝐶𝐷𝐸 𝑜𝑢̀ 𝑙’𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑐𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑒̀𝑣𝑒𝑠." Cette statistique, partagée par @Impact Tank, met en lumière malheureusement une réalité : là où vous naissez, qui sont vos parents, et quelles sont leurs ressources influencent profondément votre parcours scolaire et, souvent, votre futur. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 ? Le fait est que les enfants issus de milieux défavorisés font face à des obstacles invisibles pour beaucoup. Accès restreint aux ressources éducatives, moins de soutien familial dans les études, environnement de vie peu propice à la concentration… autant de facteurs qui limitent leur potentiel. 💡 Cela fait écho à la notion de #privilège : ce n’est pas seulement une question de ce que vous avez, mais aussi de ce que vous n’avez jamais eu à affronter (voir le post que j'ai publié récemment https://lnkd.in/gAp8TE_N?) . Les élèves des milieux plus favorisés n’ont pas à lutter contre ces obstacles. Ils n’ont pas à se demander s’ils auront accès à des cours particuliers ou à des activités extrascolaires pour booster leur apprentissage. Ils ne vont pas évoluer dans un système éducatif qui ne reconnaît pas forcément la richesse de leur diversité culturelle. 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠, 𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑎 ? 👉 1. Renforcer l’égalité des chances dès le plus jeune âge. Cela passe par l'accès universel à des crèches et écoles de qualité, quelles que soient les zones géographiques. 👉 2. Accompagner les parents. Offrir du soutien éducatif et social aux familles en difficulté permet de mieux encadrer les enfants dans leur parcours. 👉 3. Repenser les dispositifs d’orientation. Trop souvent, les élèves issus de milieux modestes sont orientés vers des filières moins valorisées. Développer un accompagnement individualisé peut aider à révéler leur plein potentiel. 👉 4. Promouvoir la mixité sociale dans les établissements scolaires. Les expériences partagées avec des enfants de milieux différents favorisent l’ouverture d’esprit et l’ambition commune. 𝐸𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑧-𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑖𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑢𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒 ? 𝑄𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎𝑖𝑡-𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑'𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑓𝑟𝑒𝑖𝑛 𝑎̀ 𝑙'𝑎𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑠 ? 

📊 Alors que les jeunes générations accèdent massivement au bac et aux études supérieures, quelle influence ont aujourd'hui les #origines #sociales sur les #parcours #scolaires et #professionnels ? S’appuyant sur l’observation en 2020 des trajectoires des jeunes sortis de formation trois ans plus tôt, une étude du Céreq fournit des éléments de réponse. Elle montre ainsi que les inégalités sociales observées au moment de l’insertion professionnelle s’expliquent avant tout par l’effet déterminant du milieu d’origine sur le niveau de diplôme atteint. Mais cet effet persiste sur les chances d’accéder au statut de cadre. 🎙️Origine sociale, diplôme et insertion : la force des liens  Par Gaëlle Dabet, Dominique Epiphane, Elsa Personnaz. 📘 La publication complète est à retrouver sur : https://lnkd.in/evnxsWXv

Que se passe-t-il pendant les 2000 premiers jours d'un enfant ? ⏰ Il s'écoule 6 années cruciales durant lesquelles les inégalités scolaires commencent à se creuser fortement. Par exemple, un enfant stimulé et accompagné dès son plus jeune âge a 2,5 fois plus de chances de réussir à l'école. C'est aussi pendant cette période que se constituent 85% des connexions neuronales, essentielles pour les apprentissages futurs. Evidemment, les inégalités sociales peuvent entraver le développement des enfants dès leur plus jeune âge. L'Observatoire des inégalités avait d'ailleurs créé cette vidéo percutante sur le sujet : le Monopoly des inégalités (lien vers la vidéo complète en commentaire). C'est pourquoi en 2019 avec Maxime Faguer, nous avons co-fondé la Fondation 2000 jours (sous égide de la Fondation Entreprendre), qui œuvre chaque jour pour faire de la réussite scolaire une réalité pour tous les enfants 2000 jours pour changer les choses et l'urgence d'agir pour l'avenir de tous les enfants. Si vous souhaitez contribuer à cet enjeu crucial, vous pouvez soutenir notre action dans les jours à venir en : - faisant un don avant le 31 mai pour bénéficier d'une réduction d'impôt de 75% sur votre IFI : https://lnkd.in/eBa76QTN  - commentant cette vidéo et/ou en taggant une personne de votre réseau pour lui partager ce post Crédits : Observatoire des inégalités par l’agence Herezie #éducation #enfance #fondation2000jours #petiteenfance #réussitescolaire #don #IFI #urgence #inegalites