Post de Sylvie-Nuria Noguer

[Parcours CEC] « Récit de ma transformation » par les tous nouveaux alumnis du premier parcours territorial #CECNouvelleAquitaine. 🐛 Tout comme les chenilles, nous, humains, pourrions être considérés par une très grande majorité du Vivant non humain comme une espèce vorace et nuisible. Mais alors que la chenille doit son processus de transformation en papillon à la colonisation de son corps par les cellules imaginales, que se passe t’il dans l’individu humain qui se transforme ? Quels sont les mécanismes à l’œuvre et dont la puissance est telle qu’elle l’amène à totalement se réinventer ? 🎬 Au crépuscule de ce premier parcours territorial néo-aquitain, à l’occasion de la dernière session, les participants nous partagent dans cette vidéo le chemin parcouru durant ces 9 derniers mois. Ce parcours, dans lequel ils ont embarqué pour faire pivoter leur business model, les a eux-mêmes profondément transformés. Cette bascule collective serait-elle, avant tout, l'affaire d'un Vivant Humain qui se reconnecte à l'essentiel et à son être profond ? Face à un miroir, face à eux-mêmes, nous sommes venus les questionner : qui est cette personne qu’ils voient dans le reflet ? Qui était-elle en début de parcours ? Quel a été le moment qui est tant venu les bousculer qu’ils en ont accepté d’être colonisés par leurs cellules imaginales ? 🦋 Ayant pris leur envol, nous souhaitons à ces 160 participants de vivre pleinement leur destin de papillon. Et pour que puisse longtemps résonner en eux cette incroyable aventure qui les mena à leur métamorphose, nous leur livrons collectivement cette citation issue du Pouvoir de l’engagement de Goethe : « Tout ce que tu peux faire ou rêver de faire, tu peux l’entreprendre. L’audace renferme en soi génie, pouvoir et magie. Débute maintenant. » 🙏 Merci pour leurs témoignages à : Anthony Doumenc - DTS TRANSPORTS CARINE LANG MACIEJEC 💚🦋 - Siréna by Neo management CELINE PARIÈS - Maison Pariès Cédric NANGLARD - ADP Enseignes 🦒 Laurent Basse-Cathalinat - La Cité du Vin - Fondation pour la culture et les civilisations du vin Vidéo : Jean-Julien Gabard - SUPER35 films #économierégénérative #régénération #transitionécologique

Comment retranscrire le foisonnement qu’à fait surgir en moi l’aventure que j’ai pu vivre durant cette année en tant que co-lead résonance de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) en Nouvelle-Aquitaine ? Ce n'est pas simple, tant le sujet est vaste et l'enjeu est de taille. Alors voici, de manière extrêmement synthétique et en toute humilité les principaux enseignements que j'en retiens : 👉 Ce n’est pas nous, les humains, d'un côté, et l'environnement de l'autre. Nous formons un tout avec ce qui nous entoure. Nous faisons partie du Vivant, nous sommes le Vivant. Une révélation vécue de manière physique, inexplicable, presque spirituelle. Une flèche décochée dans mon cœur qui m'a fait me sentir profondément et de manière vertigineuse... vivante. Merci Anaëlle Théry. 👉 Le sujet n’est pas à considérer par le bout de la lorgnette climatique. Il est systémique. Aucune innovation, aucune technologie ne viendra nous sauver car elles reposent toutes sur l’un des pans du problème (les ressources) qui arrivent toutes ou presque à épuisement et dont de toute façon l'exploitation ne fait qu'aggraver le problème. C’est notre modèle de société qui est le cancer, et nous n'avons plus que très peu de temps pour le soigner. 👉 Lorsque l’on touche le cœur, les masques tombent et les humains rejaillissent. Et c’est de cela dont nous aurons fondamentalement besoin dans les années à venir : que les humains en nous rejaillissent. Aller chercher profondément nos émotions nous permettra de nous mettre en marche. Il faut de nouveau laisser dialoguer nos cœurs pour mieux nous connecter les uns aux autres et unir nos forces face au plus grand défi que l'humanité aura à relever. 👉 Et si on s’interrogeait sur ce qui possède, réellement, une valeur ? Sur ce qui est essentiel ? Est-ce qu’on retiendrait le matériel ou immatériel ? Qui pèse le plus dans la balance au final : la biodiversité ou le PIB sachant que l’entièreté de nos vies, humaines et économiques, repose sur le Vivant ? 👉 La coopération est la clé de nos changements de modèles. Il faut sortir de la course à la performance, qui est d'ailleurs ce qui nous aura mené à cette situation qui nous parait inextricable. Cessons de vouloir faire toujours mieux que le voisin, unissons nos forces et nos différences pour penser collectivement et construire notre robustesse. En mélangeant tous ces ingrédients, et bien d'autres encore sur un parcours de 9 mois, on obtient des femmes et des hommes dont je vous laisse découvrir les témoignages dans cette vidéo. Cela a été une expérience inoubliable de participer à leur transformation et de la faire résonner du mieux que j'ai pu en allant la déposer dans le cœur des autres pour infuser chacune de leurs cellules. 🙏 En cette veille d'élections, et dans ce monde qui semble devenir fou, n'oublions pas le vrai défi, celui qui surpasse tous les autres, tous les égos, tous les clivages : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver un monde vivable.

De très beaux témoignages de prises de conscience, premiers pas vers un changement de Cap pour réconcilier ce à quoi nous aspirons personnellement et ce à quoi nous contribuons professionnellement. Un changement de cap est possible, il passe par la remise en cause des modèles de business actuels. Ce changement passe par la coopération. Nous avons expérimenté via la CEC qu’il peut être joyeux et mobilisateur pour les entreprises, leurs collaborateurs et l’ensemble de leur écosystème. Un second parcours va débuter prochainement en Nouvelle Aquitaine, ce sera l’occasion d’embarquer de nouvelles entreprises pour renforcer et développer cette coopération territoriale nécessaire pour faire émerger ce futur collectif.

Du chat de Schrödinger à celui d’Alice au pays des merveilles, le temps occupe l’espace, mais qui est le maître des horloges ? Plotin, Aristote, Patočka ? Quantique-tic-tac, trous noirs, fleuves mémoriels, agendas tendus, Just do it : Bruno Angles nous entraîne aux confins, et ainsi remontée, la pendule fait cavaler l’imaginaire. Exaltant traité d’humanité, vertigineux même, par un grand patron visionnaire. Ainsi comprendra-t-on pourquoi Dupont saute de la Jeep, quand la berline le dépasse à pleine vitesse dans Le crabe aux pinces d’or. Note LES EDITIONS DU CERF : « De cette ressource rare et précieuse, nous disposons comme bon nous semble, avec plus ou moins de bonheur, jusqu’au jour où il s’arrête. Nous croyons le tenir dans nos mains et nous finissons par nous remettre dans les siennes ; nous ne cessons de le poursuivre et il ne cesse de nous dérouter. Aussi ce livre est-il l’occasion d’en suspendre un instant le cours et de le contempler, de l’interroger, de l’appréhender dans tous ses états, sous toutes ses facettes, entre la pérennité des étoiles et la précarité de nos agendas. » ……………… « La Fondation d'entreprise AG2R LA MONDIALE a pour objectif de soutenir l’engagement des jeunes et se traduit par le soutien à des projets collectifs, initiés et portés par des jeunes, et ce dans le cadre d’une alliance d’acteurs identifiés. » Citoyenneté engagée, soutien à l’initiative individuelle, mobilisation de la jeunesse, entrepreneuriat altruiste, passion pour l’action culturelle et la découverte respectueuse du monde : La Guilde [Vincent Rattez - Vincent Farret d'Astiès] aime ce qui élève, transforme, construit dans une écologie intégrale, la grande aventure humaine. Le temps de l'engagement : retrouvez-nous bientôt au "Comptoir de La Guilde"- [Les Écrans de l'aventure], dans le réseau de la Fondation des Alliances Françaises, avec les actions solidaires #microprojets de l'AFD - Agence Française de Développement, et sur des chantiers patrimoniaux à l'international avec ALIPH - International alliance for the protection of heritage in conflict areas. #LaGuildeenAction #littérature #jeunesse #volontariat

DE LA FRESQUE AU CHEMIN Les fresques ont amené un renouveau dans la compréhension des enjeux vitaux auxquels notre époque qui danse sur les flancs d'un volcan ou sur l'onde d'un tsunami nous expose. Elles montrent l'extraordinaire capacité de questionnement et d'assimilation de l'humain, animal singulier et souvent désespérant, auteur de bien des sources de chaos mais tout autant créatif, capable de mobiliser de nouvelles sources d'intelligence collective, ayant soif d'apprentissage et de dépassement. Mais si la fresque contribue à l'éclairer et à nous extraire de la caverne de nos modèles mentaux, elle ne fait pas le chemin... Les chemins de transformation restent nimbés de brouillard, escarpés et plein d'embûches, souvent décourageants. Ils sont des aventures entrepreneuriales et humaines. Ils demandent un investissement en temps, en apprentissage collectif, dans lequel beaucoup d'entreprises, sous le joug du court-termisme idéologique et financier, hésitent à investir. Le ROI de cet investissement-temps n'est pas mesurable avec les outils de performance habituels. Il l'est néanmoins largement au plan humain, en termes d'engagement des équipes, de révélation de nouveaux talents, de développement de nouvelles capacités individuelles et collectives. Vive les fresques si elles ouvrent l'accès dans l'entreprise, aux chemins de transformation véritables !... #ateliersmosaïque La Fabrique du Futur

✨ S'inspirer du vivant pour réimaginer le futur ✨ À la Convention des Entreprises pour le Climat, des acteurs culturels et industriels explorent de nouveaux récits inspirés du vivant. 🌱 Au-delà des chiffres, il est question d'imaginer un futur ancré dans la coopération, la régénération et la sobriété. #Défi Ma Petite Planète chez VINCI Energies - Activité Nucléaire ligue #paulwatson pour encourager des gestes concrets pour reconnecter nos actions quotidiennes à l'écosystème. Ensemble, faisons du changement une réalité vivante ! 🌍💚 #TransitionÉcologique #EntreprisesResponsables #InnovationDurable #CECNouveauxImaginaires

Pourquoi Adret DuNum ?   L’Adret, à l’opposé de l’ubac, est le versant de la vallée qui reçoit le plus de soleil, donc d’énergie, pour vous la restituer.   Dunum en vieux gaulois signifie la colline, la citadelle, le village fortifié. On retrouve ce terme dans beaucoup de nom de lieu comme Châteaudun ou encore Lugudunum, ancien nom de la ville de Lyon. Cela symbolise la force, la capacité à tenir un cap pour vous accompagner dans la durée.   DuNum est aussi la contraction de Dubourg et Numérique en référence à mon patronyme et ma formation initiale.   L’essence d’Adret DuNum, notre ADN, est d’éclairer le monde en restituant un peu de l’énergie que nous procure la nature, c’est pourquoi nous accompagnons les organisations dans leurs transitions numériques et environnementales.

J’ai fait rire Sébastien Magro ! 😆 Auteur de l’excellente newsletter #labottedechampolion il fait partie des personnes engagées pour l’enrichissement du plus grand nombre y compris les professionnels par le biais de la #culture, ( toutes les cultures c’est à dire les expériences de tous les groupes sociaux), les #arts et les #musees. Nous avons ri et passé un excellent moment ce qui nous a surtout permis d’aborder des sujets de fonds. Le choix des mots, le conservatisme encore prégnant qui ne traduit rien d’autre que la peur dont celle de perdre du pouvoir. Les difficultés pour les #icc , comme pour les indépendants à être considérés à l’aune de leur #expertise et valeur ajoutée plutôt qu’être considérés comme de doux rêveurs. La difficulté d’être régulier sur les RS (incontournable) alors que nos activités exigent une veille active, beaucoup de lecture et de formation continue. Nous sommes des pros, nous n’avons pas choisi la filière la plus simple ( j’aurais préféré faire Onglerie perso. Plus rentable, mieux pris au sérieux finalement, mais je suis nulle en travaux manuels 😭). Et par dessus tout, j’adooore ce que je fais . La #culture, l’#éducation, ça nourrit et tout comme l’#agriculture tout le monde est bien content des fruits mais pas partant pour valoriser le travail de fou nécessaire aux productions. Sur les problématiques d’inclusion/diversité je reprendrai ici une phrase tirée d’une de ses lettres et qu’il a entendue à l’occasion d’une de ses pérégrinations : SI VOUS VOULEZ FAIRE POUR NOUS, NE FAITES PAS SANS NOUS. 😉 On veut lors des séminaires par exemple plus d’intervenants directement concernés par les thématiques mises en discussion. L’objectivité « scientifique «  cartésienne n’en pâtirait pas au contraire. #culture #musee #museologie #accesalaculture #enrichissement #entrepreneuriat #icc #artco #marchedelart #patrimoine #formatio #edtech

𝗟𝗮 𝗿𝗼𝗯𝘂𝘀𝘁𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗱𝘂 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 🌱 Dans son livre "Antidote au culte de la performance", Olivier Hamant nous invite à préférer la robustesse à la performance. Qu’est-ce qu’être robuste ? C’est composer avec les aléas, comme le font tous les organismes vivants. Plutôt que de chercher la perfection, puiser sa force dans l’hétérogène, le redondant, la tentative. Loin de l’obsession de contrôle, prendre la voie de l’adaptation, intégrer les imprévus, les failles. Continuer d’avancer, même - et surtout - lorsque les conditions ne sont pas favorables. 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗼𝗯𝘂𝘀𝘁𝗲𝘀𝘀𝗲, 𝗾𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮𝗶𝘁 𝘃𝗼𝘂𝗹𝗼𝗶𝗿 𝗱𝗶𝗿𝗲 ? Ce pourrait être poursuivre une réflexion stratégique dans un climat jalonné d’annonces et de faits alarmants. Privilégier la halte à la hâte, construire sur le long terme, quand tout nous en détourne. Voilà ce que je me suis dit tout récemment dans le cadre d’une mission pour le comité de direction de l’Opéra de Lyon, qui à choisi, dans un contexte où les urgences pleuvent, de prendre le temps d’une réflexion collective pour : • Écouter les porteurs de projets et leurs avancées, • Mettre en perspective les actions et leurs impacts écologiques, économiques, humains, • Partager collectivement les interrogations et priorités au niveau artistique, organisationnel, sociétal. Faire preuve de courage alors, ce serait continuer, simplement continuer quand tout pousse à mettre le sujet de la transition entre parenthèses. Viser la robustesse donc, plus que la perfection ou les effets d'annonce, en avançant humblement, de concert. Parfois, simplement poursuivre le chemin est un acte immense. Faire un pas de côté face à l’accélération et poursuivre l’engagement dans un processus collectif, même fragile, constitue alors déjà une forme de résistance.

La lecture du week-end c'était "Pour une culture des transitions" de raphaël besson aux édition du Lucas. Raphaël y regroupe ses réflexions et expériences sur la place de l'action culturelle au sein des démarches et projets de transitions. Il rappelle que, de tout temps, des courants de l'action culturelle - qui ne sont pas à éloigner des revendications de l'éducation populaire - ont posé la question de leur impact sur le réel et de leur vocation de transformation sociale. Avec ce livre, l'auteur nous propose de réactualiser nos représentations et pratiques de l'action culturelle, et particulièrement dans l'urbanisme et l'aménagement du territoire, aux regards des enjeux de transitions (bifurcation ?) et de la "bataille des imaginaires" en cours qui nous impose de trouver de nouvelles narrations pour envisager le "monde d'après". Raphaël réinscrit très justement ces démarches dans le mouvement de "l'age du faire", des fablab et autre makerspace, mais aussi des pratiques de recherche participative et de recherche action. Et l'auteur sait de quoi il parle puisque cet ouvrage n'est pas que théorique mais illustré et ponctué de projets rencontrés ou accompagnés par Raphaël et ses collègue du LUCAS - Laboratoire d'usages Culture(s) Arts Société(s). Le livre est également complété de textes et témoignages de quelques chercheurs et professionnels qui croisent ces interrogations. Un ouvrage inspirant et stimulant, même s'ils s'interroge sur la capacité des initiatives égrainées tout au long de l'ouvrage à pouvoir essaimer et perdurer au-delà de l'expérimentation. J'ai été aussi très surpris, mais pas peu fier, d'y voir Le Dôme - Centre de sciences Caen Normandie parmi les exemples cités par Raphaël, ainsi que le TURFU Festival loué sous la plume de l'ami Laurent Chicoineau. Sinon, si vous êtes de passage à Toulouse en ce début de vacances, vous pouvez croisez Raphaël en ouverture du 2eme forum des futurs désirables du Quai des Savoirs.