💡 La réaction de Maxime Morin : "Les inégalités d'accès aux soins sont vécues très crument et en direct par les citoyens. Il ne sert à rien de dire que c'est partout difficile, car c'est faux, les écarts existent, ils sont objectivés et encore une fois tout simplement vécus par les usagers. Depuis 15 ans, on nous explique qu'il n'y a pas d'alternatives à l'incitation, bien que celle-ci ait démontré son inefficacité, que l'obligation conduirait à la catastrophe. ➡️ Pour garantir le droit à l'éducation, à la justice, à la sécurité, l'Etat organise des obligations statutaires qui gèrent l'affectation des moyens humais là où sont les besoins. ➡️ Pour garantir l'accès aux produits de santé, aux actes notariaux de la vie courante, des professions libérales subissent une mainmise collective acceptée sur leur répartition territoriale. Les collectivités locales sont nombreuses à se lancer dans le salariat médical pour alimenter les centres de santé (payés par elles) à fin d'améliorer l'accès aux soins dans leur territoire. Les élus de proximité, qui ne peuvent nier la réalité de la situation ni les effets sur leur population, sont à la manœuvre. Les initiatives parlementaires en la matière sont donc logiques et bienvenues." Hospimedia https://lnkd.in/e8RRGRKn
Post de SYNCASS-CFDT
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Excellentes recommandations du professeur Joachim Marti, dans l’article du Nouvelliste du 3 juin 2024 : « Il faut une réforme du système de santé en profondeur » ! Si seulement on avait le temps de mettre en œuvre quelques-unes de ces propositions (qui ressemblent tout de même beaucoup à un modèle de réseau de soins intégrés) avant que des mesures autoritaires n’interviennent. J’aimerais compléter cette analyse, en me basant sur mon expérience professionnelle et ce que j’ai constaté aussi comme utilisateur des services de soins ou accompagnant/proche de patients hospitalisés ou ambulatoires. Voici quelques suggestions : ✔ Mise en place d’un parcours coordonné du patient entre les différents acteurs/prestataires (médecins, hôpitaux, CMS, EMS, cabinets de thérapeutes, pharmacies, intervenants divers) ; cela éviterait des erreurs d’aiguillage dans l’orientation des patients, avec des re-directions de patients et des actes inutiles/à double, sans compter les désagréments subis par les patients ✔ Programme de soins/investigations médico-techniques/thérapies, en stationnaire, centrée sur le patient et l’efficience (planifier et organiser de manière plus rationnelle les ressources des paramédicaux et de la logistique) ✔ Transfert du stationnaire à l’ambulatoire, quand cela est possible et en tenant compte du risque de ré-hospitalisation ✔ Diminution des durées de séjours en stationnaire ✔ De nombreux actes (investigations radiologiques, analyses de laboratoire, consultations spécialisées, …) sont effectués à double (ou à triple) et non coordonnés ; le dossier électronique du patient va résoudre en partie ce problème, mais le temps de mise en place de ce dossier (tout de même assez complexe) est trop long ✔ Délégation de compétences, autonomisation et formation du personnel paramédical : de nombreuses prestations peuvent être effectuées par des infirmières et des assistantes médicales, sans supervision des médecins ; d’où une meilleure utilisation des ressources et compétences ✔ Etc. Le temps est venu de penser à une nouvelle loi (fédérale) sur la santé supra-cantonale, qui permette d'établir une politique de planification hospitalière régionalisée en Suisse et d’installer concrètement et à large échelle des réseaux de soins intégrés. https://lnkd.in/eCgaERbF
Quels remèdes pour freiner les coûts de la santé en Suisse? Notre décryptage
lenouvelliste.ch
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La Cour des comptes publie un rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. EN SAVOIR PLUS / https://lnkd.in/ejSCuEVB Définis par l’article L. 1411-11 du code de la santé publique (CSP), les soins de premier recours recouvrent, outre les soins des médecins généralistes et de quelques spécialistes accessibles en accès direct, les conseils des pharmaciens, les soins infirmiers et de kinésithérapie, les soins dentaires ou encore ceux assurés par les orthophonistes ou les psychologues. En France, l’accès à ces soins est de plus en plus difficile, au point que l’on qualifie une partie du territoire national de « désert médical ». Leur importance a pourtant été reconnue depuis plus de quarante ans par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle a été consacrée en France par plusieurs lois qui ont cherché à améliorer la couverture des besoins en améliorant l’efficacité du système de santé. Pour ces motifs, les juridictions financières ont poursuivi leur examen des aides publiques à l’organisation des soins de premier recours, engagé en 2023 avec l’analyse des aides des collectivités territoriales. #promotiondelasanté #promotiondelasante #prévention #prevention #pratiquesensanté #medicosocial #essms #médicosocial #pratiquesensante #danieloberlé #danieloberle
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Les débats législatifs continuent sur la profession de psychologue Nottemment dans le cadre du dispositif « mon soutien psy » 📍Accès direct 🧮mais demande de fléchage des changement sur la santé mentale en terme de stats 📊Hors ils ne peut y avoir de réelles corrélation sur des facteurs psychologiques influençant à la santé mentale ou à sa dégradation, qu’en faisant une analyse des propres trajectoires individuelles, donc cela n’a aucun sens noyé dans des statistiques de masses Et bien entendu rajouter des études qualitatives et longitudinales à grande échelle ne semble pas une option économiquement utile .. Peut être que plutôt , comme le dit Mr Sébastien Peytavie , Considérant que le service de santé mentale publique est complètement en carence de moyens, et ce depuis de nombreuses années, la remarque de pouvoir mieux ré doter les centres actuels que son CMP est tout à fait pertinente et demandé depuis plusieurs années Observer, ce qui existe et chercher à l’améliorer, est en effet une base nécessaire à toute évolution Les débats sont en bonne voie et en bonnes voix 👏🏻👏🏻 Vidéo du sujet en débat ici ⬇️
▶️ MonSoutienPsy / PLFSS 2025 La députée Stephanie RIST fait adopter en commission la modification du dispositif MonSoutienPsy permettant l'accès direct au psychologue. Tout en reconnaissant qu'il fallait mettre en cohérence la loi et l'action récente du Gouvernement, le député rapporteur Yannick NEUDER a tenu pour sa part à revenir sur l'adressage médical préalable dans le cadre d'une demande de rapport. Il estime en effet dans l'exposé de son sous-amendement que le dispositif "est aujourd’hui objectivement généreux et relativement peu cadré". Le député Sébastien Peytavie est également intervenu pour souligner notamment les limites du dispositif dans un contexte de saturation de l'accès à des prises en charge de plus long cours en CMP et CMPP.
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Ne faudrait-il pas également revoir la liberté d’installation comme pour les pharmaciens ou les infirmiers libéraux? Les déserts médicaux sont inégalement répartis: ils frappent étonnamment assez peu le Sud-est du pays et la côte Atlantique ! En outre les études médicales étant financées quasiment en totalité par l’Etat (environ 200000€ pour dix ans d’études) ne pourrait-il pas y avoir certaines obligations de service public en retour ?
Pour endiguer le problème des déserts médicaux, l’ancien ministre de la santé François Braun et le doyen de la faculté de santé de Sorbonne Université, Bruno Riou, formulent trois propositions, dans une tribune au « Monde », dont une vaste politique publique en faveur des infirmiers en pratique avancée.
« Des mesures fortes sont nécessaires pour inverser la dégradation de notre système de santé en France »
lemonde.fr
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(ter) Inégalités territoriales d'accès aux soins, que faire ?: Ce texte s'appuie sur le dossier du SMG : Inégalités territoriales d'accès aux soins : Analyses et propositions du SMG Le constat Tout le monde fait le constat d'une dégradation de l'accès aux soins, en particulier aux soins médicaux. Une des difficultés d'accès aux soins est liée au nombre de médecins et à leur répartition. Les chiffres sont abondants mais citons la DREES 2021 : à comportements et législation constants, la densité médicale standardisée (donnée qui tient compte du type de population) va baisser jusqu'à la fin des années 2020 pour ne retrouver son niveau actuel qu'au milieu des années 2030. Elle augmentera ensuite de 25 % dans les années 2050. On se retrouve dans une situation où : des habitant·es sont en difficulté pour accéder aux soins médicaux, y compris de premier recours. Ces difficultés existent partout sur le territoire, mais les (...) - Syndicat de la Médecine Générale (SMG) / Promotion de la santé, Assurances sociales, Territoires d'économie sociale et solidaire, réservé aux abonné.e.s, Syndicat de la Médecine Générale (SMG)
Inégalités territoriales d'accès aux soins, que faire ?
ess-et-societe.net
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Toutes et tous s'accordent pour dire qu’un système de santé optimal, est un système avec une médecine de premier recours forte. Pourtant à Genève les médecins de premier recours forment seulement 21% des médecins et la pénurie est bien installée. Comment faire plus avec moins, voire mieux avec moins? Nous devons être disponibles pour les patient-es, assurer la coordination et l'économicité des soins, former la relève dans nos cabinets et tout cela avec des revenus à la baisse. Si les autorités ne se décident pas à soutenir la médecine de de premier recours avec des mesures concrètes il est claire que la situation ne va que s’empirer. https://lnkd.in/gk8tmCmX
Premier recours, dernier·ères considéré·es - Le Courrier
lecourrier.ch
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Par delà l’inégalité de répartition des effectifs médicaux sur le territoire (une réalité !), certaines spécialités sont également désertées par les apprenants, dont celle de la #prévention en #santé au #travail. Cela met en défaut de responsabilité les entreprises et peut freiner le développement économique de certains #territoires, cela met aussi en danger les salariés de ces mêmes entreprises puisqu’ils ne font l’objet que d’un suivi fortement dégradé par manque de médecins. Le transfert de certaines activités médicales vers des #IPA, celles des nombreuses tâches qui ne nécessitent pas rigoureusement 10 années d’études, permettrait de détendre rapidement la situation de carences de services dans bien des situations, dont celles des #SPSTI
Pour endiguer le problème des déserts médicaux, l’ancien ministre de la santé François Braun et le doyen de la faculté de santé de Sorbonne Université, Bruno Riou, formulent trois propositions, dans une tribune au « Monde », dont une vaste politique publique en faveur des infirmiers en pratique avancée.
« Des mesures fortes sont nécessaires pour inverser la dégradation de notre système de santé en France »
lemonde.fr
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Thème récurrent dans le débat public, je partage avec vous cette synthèse publiée dans Les Tribunes de la Santé sur les déterminants des inégalités de répartition pour les médecins généralistes et la façon dont on peut interroger, du point de vue de la science économique, la pertinence des leviers de politiques publiques principalement mobilisées jusqu’à aujourd’hui en France pour répondre à ce défi, et ceux peu ou pas considérés, à l’aune de leurs effets attendus ou observés. https://lnkd.in/e4thej7R
Déserts médicaux en soins de premier recours : un regard économique
cairn.info
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📣 Aujourd’hui, la médecine ne peut plus se limiter au traitement de la maladie. La réforme de notre système de santé doit passer par un nouveau regard porté sur la santé, intégrer des compétences nouvelles autour d’un parcours centré sur le patient et sur l’écoute active de l’expression de ses attentes et son projet de vie. Il faut donc créer une médecine plus adaptée aux attentes des patients et des aidants C’est pourquoi nous vous proposons en 4 dates et 4 thématiques de repenser, ensemble, les parcours de soins en échangeant sur les nouvelles organisations et soins complémentaires en collaboration avec les patients experts « En distanciel ou en replay » 👉 Renseignements: https://lnkd.in/epA47UaV René-Jean Bensadoun Corinne LANOYE Chloé SANTINI - PIREDDA Brigitte Feuillebois Bernadette Fabregas Gonguet 📝 Agence régionale de santé - Provence-Alpes-Côte-d'Azur ( ARS Paca )
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