Post de Jean-Raphaël Kurmann

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Manager d'institutions de santé | Administrateur | Personne de confiance en entreprise CSPCE®

Excellentes recommandations du professeur Joachim Marti, dans l’article du Nouvelliste du 3 juin 2024 : « Il faut une réforme du système de santé en profondeur » ! Si seulement on avait le temps de mettre en œuvre quelques-unes de ces propositions (qui ressemblent tout de même beaucoup à un modèle de réseau de soins intégrés) avant que des mesures autoritaires n’interviennent. J’aimerais compléter cette analyse, en me basant sur mon expérience professionnelle et ce que j’ai constaté aussi comme utilisateur des services de soins ou accompagnant/proche de patients hospitalisés ou ambulatoires. Voici quelques suggestions : ✔ Mise en place d’un parcours coordonné du patient entre les différents acteurs/prestataires (médecins, hôpitaux, CMS, EMS, cabinets de thérapeutes, pharmacies, intervenants divers) ; cela éviterait des erreurs d’aiguillage dans l’orientation des patients, avec des re-directions de patients et des actes inutiles/à double, sans compter les désagréments subis par les patients ✔ Programme de soins/investigations médico-techniques/thérapies, en stationnaire, centrée sur le patient et l’efficience (planifier et organiser de manière plus rationnelle les ressources des paramédicaux et de la logistique) ✔ Transfert du stationnaire à l’ambulatoire, quand cela est possible et en tenant compte du risque de ré-hospitalisation ✔ Diminution des durées de séjours en stationnaire ✔ De nombreux actes (investigations radiologiques, analyses de laboratoire, consultations spécialisées, …) sont effectués à double (ou à triple) et non coordonnés ; le dossier électronique du patient va résoudre en partie ce problème, mais le temps de mise en place de ce dossier (tout de même assez complexe) est trop long ✔ Délégation de compétences, autonomisation et formation du personnel paramédical : de nombreuses prestations peuvent être effectuées par des infirmières et des assistantes médicales, sans supervision des médecins ; d’où une meilleure utilisation des ressources et compétences ✔ Etc. Le temps est venu de penser à une nouvelle loi (fédérale) sur la santé supra-cantonale, qui permette d'établir une politique de planification hospitalière régionalisée en Suisse et d’installer concrètement et à large échelle des réseaux de soins intégrés. https://lnkd.in/eCgaERbF

Quels remèdes pour freiner les coûts de la santé en Suisse? Notre décryptage

Quels remèdes pour freiner les coûts de la santé en Suisse? Notre décryptage

lenouvelliste.ch

Alain Racine

Retraité officiellement Membre du comité consultatif des seniors (COCOS) Viellir 2030 Patient partenaire Unisante et Patient expert DEP Et patient simulé Ecole la Source

6 mois

Bien joli du bla bla que les politiques qui jouent à l’autruche depuis des années ne feront que continuer c’est pas moi c’est l’autre si nous n’arrivons pas au votations en votant deux fois oui à les obliger à trouver des solutions

Valérie Clerc

Secrétaire générale de l'Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM)

6 mois

Je soutiens à 100% la conclusion. Il faut une loi fédérale sur la santé, comme l'a proposée l'Académie Suisse des Sciences Médicales le 23 mai: Pour en savoir plus: assm.ch/loi-federale-santé

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