Post de TEAM CONCEPT

c'est un des outils très précieux pour construire son influence.

Petite lecture d'été : "C’est parce que la pratique d’accompagnement a pour objet de prendre en considération un sujet en situation, inscrit dans un contexte spécifique, qu’elle peut être qualifiée de contextuelle. Car, comme l’évoque Paolo Freire (1974), « les hommes, étant des êtres en situation, se trouvent enracinés dans un contexte spatio-temporel qui les marque et qui est aussi marqué par eux. Ils ont tendance à réfléchir sur leur propre exigence en situation dans la mesure où, défiés par elle, ils agissent à travers elle ». Mais qu’est-ce qu’une pratique contextuelle ? Dire que l’accompagnement est une pratique contextuelle, c’est signifier qu’elle est en prise sur une réalité concrète : celle d’un environnement (milieu culturel, bassin d’emploi, conjoncture économique, contraintes institutionnelles…) et celle d’une personne. Sa première qualité est d’être directement connectée à un sujet en situation c’est-à-dire inscrite dans le tissu du monde concret par un certain nombre de faits ou de réalités. Elle est donc toujours contingente et circonstancielle. La personne y est toujours située au sens où elle s’insère dans un contexte avec ce qu’elle est et ce qu’elle en dit. Dire ce qu’il en est de ce qui est constitue le premier pouvoir pris sur la situation dans laquelle on se trouve. Comme chacun en fait la lecture à partir de ce qu’il est, il s’ensuit que différentes personnes figurant dans un même contexte « ne sont pas pour autant plongées dans la même situation parce qu’elles interprètent différemment ce qui se passe et font des usages différents des ressources présentes » (Boltanski, 2009 p.96). Car ce que dit une personne ne livre jamais des « faits », mais son vécu de la situation : c’est à travers celui-ci qu’elle accède à « son monde ». Extrait de "La Démarche d'Accompagnement - Repères méthodologiques et Ressources théoriques" (De Boeck, 2020)

En tant que manager, j’ai été récemment interrogé sur comment je souhaitais porter certaines valeurs avec charisme. La question m’a interpellée. Elle m’a fait peur aussi d’ailleurs, je me suis demandé 10 fois si j’en étais capable. Mais finalement, si la question consistait à savoir quel porte drapeau je voulais être je n’étais pas sûr de vouloir y répondre… Aujourd’hui, je pense que chacun d’entre nous doit s’interroger sur sa capacité à faire et à tisser des liens. Aujourd’hui, la question serait plutôt comment transmettre ces valeurs et comment les animer au quotidien. Comment de notre place à chacun, nous pouvons créer des ponts. Créer des ponts entre nous et ceux que nous manageons au quotidien. Mais aussi entre les uns qui accompagnent et les autres que nous accompagnons. En temps de crise, le sage construit des ponts tandis que le fou construit des murs. Et pour moi, le secret est là, porter seul avec charisme c’est loin d’être évident mais tous ensemble cela devient plus simple. Donc répondre à cette question, c’est pour moi se poser d’autres questions : - Comment transmettre ces valeurs et comment les animer dans nos équipes ? - Comment prendre soin de ceux qui tous les jours se lèvent pour prodiguer l’accompagnement et à qui nous devons transmettre ces valeurs? - Quel politique qualité de vie au travail créons nous ? - Quelles réponses avons nous à apporter aux maux des soignants? - Comment demain pouvons nous les accompagner encore mieux? Un soignant qui va bien est un soignant qui se donne et défend ses valeurs et celles de son entreprise. Un soignant qui va bien, c’est un soigné qui va mieux. Tout l’enjeu est donc là ! Soutenir les soignants, leur donner envie, les sécuriser et les protéger dans un système qui soyons claires les cassent tous les jours un peu plus. #QVT #TOCARE #EMOTIONS #MANAGER #TOGETHER #BUILDANOTHERWORLD

Donnez à vos professionnels (ou même à vos bénévoles) l’opportunité de prendre du recul sur leurs pratiques, de faire un pas de côté à propos d’une expérience vécue qui les interroge voire les travaille (parfois douloureusement)…  Offrez-leur un espace neutre et bienveillant où ils pourront, grâce à une écoute active et respectueuse au sein d’un groupe de pairs, exposer sereinement une situation qui questionne, fait problème, met en difficulté…, puis la soumettre à un questionnement itératif non jugeant permettant d’ouvrir de nouvelles perspectives, de faire évoluer les points de vue et de susciter l’émergence de propositions d’amélioration de la situation… Chacun des membres-exposants du groupe doit repartir en ayant le sentiment non seulement d’avoir réfléchi à sa pratique et d’avoir commencé à élaborer des réponses qui lui sont propres, mais aussi de s’être enrichi des échanges et des réflexions, expériences ou ressources apportées par les autres membres du groupe. A votre service pour en échanger : https://lnkd.in/eemkBY3c https://lnkd.in/ekCbEPyu

Ce n'est pas parce que c'est connu et sécurisant que cela répond à vos besoins ! Les référents dont l'on est dépendant constituent un éloignement à se piloter ! restez libre ! Ne vous laissez ni berner par des soi-disants scientifiques ou des faiseurs de miracles ! Cultivez votre centre d'évaluation interne! L'Approche Centrée sur la Personne , une approche pour retrouver sa liberté de pilotage intérieur https://lnkd.in/epkeiX2x

Les référents bientraitance certifiés AFNOR Certification trouvent toute leur place dans les établissements, surtout dans le cadre de la nouvelle évaluation qualité HAS. Merci à toi Aurélie Lieuchy Ségur ! 😊 #évaluation #qualité #bientraitance #Haute Autorité de Santé #COFRAC #ESSMS

Des séances que les étudiants apprécient pour tous les outils abordés qui permettent de se professionnaliser et d acquérir des compétences psychosociales indispensables dans nos métiers

Attention aux membres du FLP ! Inscrivez-vous maintenant pour l'événement de coaching en groupe de septembre. Nous sommes ravis d'annoncer notre prochain coaching en groupe FLP pour le mois de septembre ! Le sujet de ce mois-ci est #IAmRemarkable ! #IAmRemarkable est un mouvement mondial qui encourage tout le monde, y compris les groupes sous-représentés, à célébrer ses réalisations sur le lieu de travail et au-delà, tout en remettant en question la perception sociale de l'auto-promotion. Cette session inspirante sera animée par la Coach Certifiée Jennifer N. Et n'oubliez pas le meilleur : ces sessions sont incluses avec votre adhésion ! Quand : Vendredi 27 septembre, de 12 h à 13 h HAE Où : Zoom Sujet : #IAmRemarkable Lors de cette session, vous : > Explorerez les défis autour de l'auto-promotion, comme le « vantardise » > Augmenterez vos niveaux d'auto-efficacité > Pratiquerez l'expression vocale de vos réalisations > Prendrez conscience des stéréotypes et des biais envers les personnes des groupes sous-représentés qui expriment vocalement leurs réalisations > Créerez un espace inclusif et sûr où chacun se sent à l'aise pour pratiquer Veuillez noter : vous devez vous connecter à votre compte WLP pour vous inscrire gratuitement. inscrivez-vous ici: https://lnkd.in/gTSpNMYm

Au fil des liens : des compétences partagées entre deux fonctions Il y a quelques années, j’exerçais comme éducatrice spécialisée, un métier profondément ancré dans la relation humaine, dans l’accompagnement quotidien de ceux que l’on nomme « usagers » ou « bénéficiaires ». À travers chaque échange, chaque sourire (et bien sûr, quelques crises à gérer) j’ai tant appris de ce métier que j'aime profondément. Mais au-delà du « faire », il y a l’« être » : une distinction qui va bien au-delà des tâches techniques, pour toucher à l’engagement personnel de l’éducateur. Philippe Gaberan parle d’« être éducateur », une idée qui résonne profondément en moi. Ce métier ne se résume pas à appliquer des méthodes, c'est une rencontre humaine où chaque relation nourrit notre pratique. Cet engagement m’a suivie tout au long de mon parcours, et il me guide encore aujourd’hui. En devenant cheffe de service, je n’ai pas mis de côté cet aspect relationnel. Certes, mes responsabilités ont changé, je dois désormais jongler avec de nouvelles contraintes, mais la relation à l'autre reste au centre de mes préoccupations. Elle s’est simplement élargie. On m’a souvent dit que je me trouvais « entre le marteau et l’enclume », mais, en ce qui me concerne, je préfère éviter de finir dans une métaphore métallurgique. Les compétences relationnelles développées en tant qu’éducatrice me sont toujours utiles. Chaque jour, je compose avec des dynamiques d’équipe, des émotions et des frustrations. Trouver la juste proximité, que ce soit avec les équipes ou les personnes accompagnées, reste un art subtil. Il s'agit d’être présente, de soutenir sans infantiliser, de guider sans contrôler. Être cheffe de service, c’est aussi être le relais entre le terrain et la direction. Mais dans une organisation rigide, un chef de service peut vite devenir simple exécutant. Et cela, je le refuse. Comment être une présence solide sans tomber dans l’autoritarisme ou la microgestion ? Comment offrir un cadre tout en laissant l’espace nécessaire à l’autonomie de chacun ? Voilà le véritable défi. Il s’agit de comprendre comment chaque membre contribue à l’équilibre du groupe. Il ne s’agit plus uniquement de soutenir, mais aussi d’orienter, d’inspirer, de fédérer. Ce qui m’animait en tant qu’éducatrice se poursuit à une autre échelle. Je reste au service de l’humain, avec une mission tout aussi essentielle : permettre à ceux qui sont en première ligne de trouver du sens et de se sentir soutenus. Parce qu’au bout du bout, un chef de service n'est rien sans son équipe, un peu d’humilité est toujours nécessaire. Cela dit, être un « bon éducateur » ne garantit pas d’être un bon chef de service. Il faut se former, car ce sont deux métiers distincts, avec leurs propres exigences. Parce qu’en fin de compte, n’est-ce pas dans cette capacité à tisser des liens, à être ensemble malgré les incertitudes, que réside la véritable essence de la fonction de cadre intermédiaire ? Brooklyn photo@faileart

Quel profil d'intervenant choisir pour animer vos groupes d'analyse de la pratique professionnelle ? Je vous partage un article que j'ai rédigé pour Le Portail de l'Analyse des Pratiques