Analogie : J’utilise une image simple et facilement compréhensible (la cerise sur le gâteau) pour illustrer une dynamique sociale complexe. C'est une approche pour communiquer une idée profonde. Relation de dépendance : Je mets en lumière la dépendance fondamentale des élites envers les peuples. Les élites, comme la cerise, ne peuvent exister sans la base qui les soutient (le gâteau, ou le peuple). Asymétrie du pouvoir : La seconde partie de ma citation ("Alors qu'inversement si") souligne une asymétrie importante. Les peuples peuvent exister sans les élites, ce qui suggère une forme d'autonomie ou d'autosuffisance potentielle des masses. Critique sociale implicite : Sans être explicitement critique, j’invite à réfléchir sur la légitimité et la nécessité des structures hiérarchiques dans la société. Réflexion sur l'interdépendance : Par cette citation je veux encourager à penser aux relations d'interdépendance dans la société, mais aussi à leurs limites. Potentiel de changement : Implicitement, cette idée suggère la possibilité d'un changement social, puisque la base (le peuple) pourrait théoriquement exister sans le sommet (les élites). Lien avec ma théorie du Noeuddetout : Cette citation s'inscrit dans ma vision de l'interconnexion de toutes choses, tout en soulignant les dynamiques spécifiques des relations de pouvoir. #noeuddeter #noeuddetout
Post de Ter Cha
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Et si me populisme était l’enfant mal-né d’un capitalisme écœurant ? Lorsqu’on a demandé à John Lennon quelle avait été la cause de la fin des Beatles, il a répondu :Capitalism. Nos démocraties nationales, en partie épuisées par des forces politiques traditionnelles qui ne prennent pas la mesure des enjeux sociétaux et s’accommodant mal de la souveraineté du marché, s’inscrivent aujourd’hui dans des élans populistes qui rejettent un État traditionnel n’offrant pas de bouclier satisfaisant contre les dérives du marché mondialisé. Le populisme n’est, à cet égard, pas un phénomène qui doit être écarté par la pensée dominante. C’est l’expression d’un déclin démocratique qui va caractériser structurellement les prochaines décennies. Il rassemble des revendications de justice, d’égalité et de dignité qui émanent de groupes sociaux considérés, à tort, comme subalternes et qui restent, par manque de structuration, souvent inaudibles dans la société. Le populisme serait-il un reflet du personnalisme, une idée spiritualiste dont la valeur fondamentale serait le respect de la personne ? Ce n’est pas exclu. Le politologue américain Yascha Mounk (1982-) suggère une thèse dans son ouvrage Le Peuple contre la démocratie, publié en 2018. Il y parle d’une déconsolidation de la démocratie associée à trois questions : la montée en puissance des réseaux sociaux qui affaiblit les garde-fous médiatiques au profit de personnalités politiques marginales, la peur de la perte (réelle ou ressentie) du niveau de vie et la remise en question de la domination des démocraties stables par un groupe ethnique dominant. L’État est devenu la première victime de la mondialisation qu’il a pourtant, et à juste titre, favorisée en vue de notre prospérité malgré le fait que le budget public de nombreux États dépasse 50 % du PIB ! C’est là que se tient tout le paradoxe de ces élans du peuple : en menaçant les structures étatiques qui ont fait le lit d’un capitalisme mondial, le populisme s’attaque en réalité au premier acteur susceptible de le contrer. Au motif d’être la négation du capitalisme, le populisme en sera l’aboutissement. Si cette intuition est correcte, nous assisterons à l’amplification concomitante du capitalisme mondial, en partie furieux, et du populisme. Une des raisons pour lesquelles je subodore que, sans tempérance étatique, le capitalisme anglo-saxon et le populisme vont concomitamment entrelacer et amplifier leurs effets contradictoires est que, depuis les années 1980, la foi en l’économie de marché a conduit, jusqu’au sein des entreprises et des États, à un populisme « de marché » : une organisation privée ne peut répondre aux attentes démocratiques que si elle répond aux besoins du marché. Les entreprises se mesurent à leurs performances boursières et non plus à la qualité de leur potentiel humain, tandis que les États sont quant à eux jugés sur la base de leur rating plutôt que sur la base des valeurs humanistes qui emportent la vision politique.
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Alors, moi j'ai lu Voici et Les Mémoires d'un Chat de Hiro Arikawa (choisi au hasard et à l'arrache dans un Relay avant de partir - je le recommande vivement. Les Mémoires, pas Voici) Considérez ce post comme celui de la reprise. 🙃 💫Plein de choses beaucoup plus intéressantes et pragmatiques à venir : - coaching - formation - management - transition durable
📚 Livres de l'été et Réflexions 📚 L'été a été propice à la (re)lecture et l'étude de plusieurs ouvrages importants dans la compréhension du monde actuel et de ses conséquences en terme de dynamique individuelle et collective. 1️⃣ "Brêve histoire du Néo libéralisme" de David Harvey et "Peuple pouvoir et Profits" de Joseph Stiglitz pour approfondir l'idéologie, la finalité et les mécanismes du néo libéralisme, comprendre comment il est parvenu à devenir hégémonique en pénétrant les entreprises, les médias, l'éducation et la politique. - Ce système a remis en cause le compromis social de l'après guerre qui avait permis un équilibre entre le "travail" et le "capital" et une réduction des inégalités sociales et du pouvoir de la classe dominante grâce aux actions de l'Etat Providence. - Dans les années 70 comme le dit David Harvey "commença le grand virage qui conduisit à l'augmentation des inégalités sociales et à la restauration du pouvoir économique de la classe dominante". - Un totalitarisme idéologique qui se réduit à la financiarisation du monde et où la notion de bien public disparait au profit de celui de quelques uns. Une philosophie qui conduit les pays pauvres (Chili, Mexique, Irak, Argentine...) à enrichir les pays riches et justifie " la liberté d'exploiter ses semblables, ou la liberté d'amasser des profits considérables sans rendre pour autant service à la communauté...." 2️⃣Avec le magistral "Aliénation et Accélération" de Hartmut Rosa j eus la confirmation éclairée que la modernité est guidée par l'accélération sociale, une dynamique croissante conduisant à une forme d'aliénation des individus. Les personnes se sentent " pressés et soumis à la pression du temps et au stress... craignent de ne pas être capables de suivre le rythme de la vie sociale" 3️⃣ Avec La relecture de l'extraordinaire " fabrique des imposteurs" de Roland Gori j'eus de nouveau la confirmation de l'antinomie entre système actuel et besoins des individus. - Un monde dans lequel la Norme guide la vie de la cité et étouffe toute possibilité créatrice, - un société où "au nom même de la liberté, se créent de nouvelles formes de servitudes" et où "le contrôle moral tend à devenir toujours plus pesant et insidieux... une manière de civiliser les moeurs a permis une hégémonie de la rationalité économique toujours plus envahissante". 🌿Les ouvrages de ces auteurs français, allemands, américains, vus sous l'angle, géographique, économique, sociologique, psychologique renforcent mes observations et mes recherches sur le fait que - le monde ne tourne pas rond et qu'il génère plus de maux que de bienfaits pour la majorité des individus. - Ce système étouffe toute dynamique individuelle et engendre une amotivation progressive de la société. j'aborde ces sujets dans "L'autruche et le Curieux" (Avril 2023) et "SOS : Travail sous tension" (à paraitre en Octobre 2024) aux Enrick B. Editions #société #travail #rh #motivation #capitalisme
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Nous intégrons des apports de différentes sciences sociales et humaines (économie, sociologie, psychologie...) afin de proposer des accompagnements circonstanciés à la réalité des organisations. Merci Fabrice Gatti pour cet été Studieux ;-) #consulting #recrutement #coaching #sport #organisations #rh
📚 Livres de l'été et Réflexions 📚 L'été a été propice à la (re)lecture et l'étude de plusieurs ouvrages importants dans la compréhension du monde actuel et de ses conséquences en terme de dynamique individuelle et collective. 1️⃣ "Brêve histoire du Néo libéralisme" de David Harvey et "Peuple pouvoir et Profits" de Joseph Stiglitz pour approfondir l'idéologie, la finalité et les mécanismes du néo libéralisme, comprendre comment il est parvenu à devenir hégémonique en pénétrant les entreprises, les médias, l'éducation et la politique. - Ce système a remis en cause le compromis social de l'après guerre qui avait permis un équilibre entre le "travail" et le "capital" et une réduction des inégalités sociales et du pouvoir de la classe dominante grâce aux actions de l'Etat Providence. - Dans les années 70 comme le dit David Harvey "commença le grand virage qui conduisit à l'augmentation des inégalités sociales et à la restauration du pouvoir économique de la classe dominante". - Un totalitarisme idéologique qui se réduit à la financiarisation du monde et où la notion de bien public disparait au profit de celui de quelques uns. Une philosophie qui conduit les pays pauvres (Chili, Mexique, Irak, Argentine...) à enrichir les pays riches et justifie " la liberté d'exploiter ses semblables, ou la liberté d'amasser des profits considérables sans rendre pour autant service à la communauté...." 2️⃣Avec le magistral "Aliénation et Accélération" de Hartmut Rosa j eus la confirmation éclairée que la modernité est guidée par l'accélération sociale, une dynamique croissante conduisant à une forme d'aliénation des individus. Les personnes se sentent " pressés et soumis à la pression du temps et au stress... craignent de ne pas être capables de suivre le rythme de la vie sociale" 3️⃣ Avec La relecture de l'extraordinaire " fabrique des imposteurs" de Roland Gori j'eus de nouveau la confirmation de l'antinomie entre système actuel et besoins des individus. - Un monde dans lequel la Norme guide la vie de la cité et étouffe toute possibilité créatrice, - un société où "au nom même de la liberté, se créent de nouvelles formes de servitudes" et où "le contrôle moral tend à devenir toujours plus pesant et insidieux... une manière de civiliser les moeurs a permis une hégémonie de la rationalité économique toujours plus envahissante". 🌿Les ouvrages de ces auteurs français, allemands, américains, vus sous l'angle, géographique, économique, sociologique, psychologique renforcent mes observations et mes recherches sur le fait que - le monde ne tourne pas rond et qu'il génère plus de maux que de bienfaits pour la majorité des individus. - Ce système étouffe toute dynamique individuelle et engendre une amotivation progressive de la société. j'aborde ces sujets dans "L'autruche et le Curieux" (Avril 2023) et "SOS : Travail sous tension" (à paraitre en Octobre 2024) aux Enrick B. Editions #société #travail #rh #motivation #capitalisme
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📚 Livres de l'été et Réflexions 📚 L'été a été propice à la (re)lecture et l'étude de plusieurs ouvrages importants dans la compréhension du monde actuel et de ses conséquences en terme de dynamique individuelle et collective. 1️⃣ "Brêve histoire du Néo libéralisme" de David Harvey et "Peuple pouvoir et Profits" de Joseph Stiglitz pour approfondir l'idéologie, la finalité et les mécanismes du néo libéralisme, comprendre comment il est parvenu à devenir hégémonique en pénétrant les entreprises, les médias, l'éducation et la politique. - Ce système a remis en cause le compromis social de l'après guerre qui avait permis un équilibre entre le "travail" et le "capital" et une réduction des inégalités sociales et du pouvoir de la classe dominante grâce aux actions de l'Etat Providence. - Dans les années 70 comme le dit David Harvey "commença le grand virage qui conduisit à l'augmentation des inégalités sociales et à la restauration du pouvoir économique de la classe dominante". - Un totalitarisme idéologique qui se réduit à la financiarisation du monde et où la notion de bien public disparait au profit de celui de quelques uns. Une philosophie qui conduit les pays pauvres (Chili, Mexique, Irak, Argentine...) à enrichir les pays riches et justifie " la liberté d'exploiter ses semblables, ou la liberté d'amasser des profits considérables sans rendre pour autant service à la communauté...." 2️⃣Avec le magistral "Aliénation et Accélération" de Hartmut Rosa j eus la confirmation éclairée que la modernité est guidée par l'accélération sociale, une dynamique croissante conduisant à une forme d'aliénation des individus. Les personnes se sentent " pressés et soumis à la pression du temps et au stress... craignent de ne pas être capables de suivre le rythme de la vie sociale" 3️⃣ Avec La relecture de l'extraordinaire " fabrique des imposteurs" de Roland Gori j'eus de nouveau la confirmation de l'antinomie entre système actuel et besoins des individus. - Un monde dans lequel la Norme guide la vie de la cité et étouffe toute possibilité créatrice, - un société où "au nom même de la liberté, se créent de nouvelles formes de servitudes" et où "le contrôle moral tend à devenir toujours plus pesant et insidieux... une manière de civiliser les moeurs a permis une hégémonie de la rationalité économique toujours plus envahissante". 🌿Les ouvrages de ces auteurs français, allemands, américains, vus sous l'angle, géographique, économique, sociologique, psychologique renforcent mes observations et mes recherches sur le fait que - le monde ne tourne pas rond et qu'il génère plus de maux que de bienfaits pour la majorité des individus. - Ce système étouffe toute dynamique individuelle et engendre une amotivation progressive de la société. j'aborde ces sujets dans "L'autruche et le Curieux" (Avril 2023) et "SOS : Travail sous tension" (à paraitre en Octobre 2024) aux Enrick B. Editions #société #travail #rh #motivation #capitalisme
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Permettre un modèle d'entreprise équilibré qui satisfasse à la fois les exigences économiques et les besoins des individus, dépasse la simple relation hiérarchique et les généralités sur les dirigeants et les travailleurs. Merci Fabrice Gatti de nous permettre d'avoir des perceptions de nationalités et de sciences différentes pour comprendre ce qui se joue.
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Le monopole de la violence, le monopole de l'administration et le monopole de l'information. A des degrés divers, les états modernes sont bâtis sur ces 3 piliers, y compris les états démocratiques. La plupart du temps, ce ne sont pas des instruments au service de l'intérêt général, pas même dans les démocraties. Pourquoi ? Est ce que la domination des uns sur les autres est un horizon indépassable ? L'histoire des sociétés humaines semble montrer que nous avons tenté de nombreuses formes d'organisation sociale. Certaines d'entre elles, souvent fondées sur des valeurs féminines, ont fait émerger des civilisations plus apaisées, plus égalitaires, plus harmonieuses, plus spirituelles qu'actuellement. Nous n'apprenons donc jamais ? Et ici, en Nouvelle-Calédonie, qu'avons nous appris ? Que conclure des deux démonstrations de force et de nombre, à priori équivalentes, portées par les 2 blocs politiques de ce petit bout de terre qui abrite moins de 300 000 âmes ? C'est forcément "l'autre" qui a tort ? "L'autre" qui ne porte pas les bonnes valeurs ? "L'autre" qui défend une vision du monde erronée ? C'est tellement facile... Homo sapiens... l'homme "intelligent, sage, raisonnable, prudent...". Quotidiennement, notre espèce ne répond en rien à la manière dont elle s'est elle même désignée. Ce constat d'échec devrait imposer une question à l'ensemble des sociétés humaines. Qui decide ? Qui décide de nos vies ? Comment ? Avec quelles qualifications ? Peut être que si nous faisions l'effort de répondre collectivement à cette question, sans à priori, nous pourrions véritablement devenir une espèce sage, qui ne détruit ni son environnement habitable, ni ses congénères.
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l’Individualisme et le collectif Certains regrettent l’individualisme de nos sociétés modernes. D’autres considèrent qu’Il est l’essence même du libéralisme qui prône la liberté individuelle comme le seul vecteur véritable de progrès selon l’adage que la somme des intérêts particuliers produit l’intérêt général. Le marché dans ce système permettrait d’équilibrer l’ensemble naturellement. La seule limite dans cette vision est le principe selon lequel les excès d’égoïsmes s’annuleraient entre eux. Si je fais du tort à mon entourage, cela risque de se retourner contre moi, et donc je me restreint. Il y a une forme d’utopie dans ce raisonnement. Tout le système capitaliste fonctionne sur ce principe. En réalité le marché ne suffit pas à équilibrer les intérêts de chacun de manière juste car il y aura toujours un plus malin ou un moins scrupuleux pour en tirer avantage. Les lois et les normes tentent de corriger les excès en attendant la prochaine faille dans laquelle les plus opportunistes ne manqueront pas de s’engouffrer. Le collectif s’en inquiète et pour tenter de résoudre les excès essaye de mettre en place de nouvelles normes. Les préoccupations écologistes sont réfutées par les tenants du libéralisme qui les considèrent comme des freins au progrès économique, ignorant ou ne voulant pas voir qu’ils scient la branche sur laquelle tout le monde est assis et pensant qu’ils tireront une fois de plus leur épingle, chère à Adam Smith, du jeu, la main invisible étant là pour les protéger toujours et encore. La gauche progressiste s’accommode du capitalisme en essayant d’en maîtriser les excès par une plus ou moins forte régulation. Ces derniers temps la gauche radicale qui se veut traditionnellement plus universaliste et égalitaire devient paradoxalement très individualiste en se faisant non pas la défenseure des opprimés dans leur globalité mais en allant chercher chaque individu revendiquant une spécificité qui les opprime. En faisant cela, elle perd peu à peu sa portée universaliste et se dilue dans les individualismes victimaires, chacun voulant être reconnu et pris en compte dans sa souffrance singulière, une autre forme d’égoïsme.
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🙊La liberté de parole compromise alors que les médias sont libres ?! 📉 Christophe Guilluy, sociologue géographe connu pour s’intéresser au concept de France Peripherisue, met en lumière dans un long entretien donné à l’Express le fossé croissant entre les élites et les citoyens ordinaires.. 🔍 Pour lui, la conversation publique dominée par les élites (politiques, journalistes, intellectuels) ne reflète plus les préoccupations réelles des Français moyens. 🛣️ Ce phénomène n'est pas nouveau, remontant aux années 1980 avec le découplage économique entre les métropoles enrichies et les autres territoires. 🏙️ Guilluy décrit ces élites comme confinées dans des "villes citadelles", créant une "vraie altérité sociale" par rapport à la base. 🥸 Dans les médias, ce décalage se manifeste par une conversation rappelant les salons bourgeois du XIXe siècle, avec des normes morales centrées sur des totems modernes tels que l'antiracisme, le féminisme et l'écologie. Selon lui, ces valeurs servent plus à affirmer une supériorité morale qu'à résoudre des problèmes concrets. 🗣️ Guilluy critique aussi la marginalisation des voix dissonantes dans les médias, souvent étiquetées de manière péjorative pour minimiser leur crédibilité (l’intellectuel « controversé » ou « sulfureux »). Il témoigne à partir de son expérience personnelle, des risques professionnels et psychologiques encourus par ceux qui défient le "consensus idéologique dominant". ❗Pour lui, une démocratie vivante nécessite une connexion culturelle entre toutes les strates de la société. Sans cela, le risque de fragmentation sociale et de conséquences démocratiques préjudiciables est grand. 🔗 La conversation publique doit donc redevenir un espace où toutes les voix et préoccupations peuvent s'exprimer. Ignorer cette nécessité pourrait aggraver la fracture sociale et démocratique. A l’heure des auditions de l’ARCOM sur d’éventuelles nouvelles attributions de fréquences ou de non renouvellement d’autres, c’est un éclairage intéressant🧐 #Sociologie #Démocratie #Médias #ChristopheGuilluy #DébatPublic ————— 📩 Chaque semaine, j'aborde 5 sujets clés de l'actualité médias, tech, consumer app et de leur impact sur notre société dans ma newsletter #LeWrapUp. Pour d'autres news comme celle-ci, abonnez-vous via le lien dans le premier commentaire.
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L’#oligarchie Cet homme âgé s’apprêtant à quitter le Bureau Ovale au soir de sa vie a prononcé sur un ton grave un discours dont le mot le plus saillant fut le terme bien singulier d’Oligarchie. Ce mot a connu un renouveau contemporain en servant de qualificatif au pouvoir politique et économique russe de l’ère immédiatement post soviétique: un nombre restreint d’individus s’était accaparé ce pouvoir dans le pays. Il puise néanmoins son origine dans la pensée antique grecque et romaine. Et c’est d’ailleurs peut-être Aristote qui en parle le mieux dans son Éthique à Nicomaque. Il classifie les types de régimes politiques selon la manière dont le pouvoir est exercé et selon que ce pouvoir est exercé avec vertu ou non. Ainsi l’oligarchie est classifiée comme la forme pervertie de l’aristocratie. Aussi pour bien comprendre l’oligarchie, s’agit-il d’envisager l’aristicratie dans sa véritable nature politique. Or celui qui en parle le mieux est certainement Platon dans La République. Sa République idéale n’est pas démocratique mais aristocratique. Étymologiquement aristocratie signifie le gouvernement par les meilleurs. Platon dans la manière dont il fait dialoguer Socrate, laisse entendre que le commun des mortels ne peut se gouverner et gouverner la cité avec sagesse. Le plus apte à cela serait le philosophe qui constitue une forme d’élite à qui devrait revenir le pouvoir politique pour le bien de la cité et de ses habitants. Une telle définition est en cela intéressante qu’elle ouvre la porte à l’idée que l’émergence d’une oligarchie dans un système politique stable devrait se produire par la perversion d’une aristocratie. Cela questionne donc la possibilité que la République américaine puisse avoir perdu de ses caractéristiques de démocratie pour devenir aristocratique. Or on pourrait singulièrement voir que le développement de la reproduction sociale instaure une forme d’aristocratie jusque dans les personnes qui accèdent aux plus hautes fonctions de l’administration ou standardise les profils sociaux que possèdent les membres du Congrès. D’ailleurs n’est-ce pas en soi inhérent au mécanisme électif? Élire plutôt que tirer au sort signifie que nous voulons désigner les meilleurs. Et si une caste sociale se crée au sein du peuple, cette caste est-elle susceptible de gouverner non pour le peuple mais pour elle-même? Est-elle susceptible d’aboutir à sa propre perversion? Est-il même possible qu’elle puisse se tromper, aveuglée par ses croyances ou impuissante devant le système lui-même, au point qu’elle finisse par mal gouverner le peuple tout en étant convaincue de sa propre supériorité? Dans une telle hypothèse comment le peuple réagira s’il estime que les « meilleurs » ne sont finalement pas à la hauteur de la tâche? Ne sera-t-il pas tenté de suivre les cyniques qui reprocheront au « deep state » de leur mentir afin de s’accaparer le pouvoir pour eux-mêmes? Et n’est-ce pas là le point de rupture auquel les Etats-Unis sont arrivées?
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